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Qui t'a permis de toucher à ça?! Logan Folks/Sasha William

Sasha William
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Sasha William
Aliéné
Mar 3 Nov 2015 - 15:59
Ah, quelle journée harassante. Décidément le rythme de vie de cette prison ne me convient absolument pas.
L'autorité, les horaires, mon co-détenu, tous ces incapables m'entourant.
C'est dur, très dur. Cette journée avait été comme toutes les autres, ennuyantes et pleine de mauvaises surprises.

La sonnerie avait retenti à 7h30 du matin. Beaucoup trop tôt, selon moi. Et ce réveil, n'était pas fait en douceur. Les gardiens frappaient aux barreaux avec leurs matraques, hurlant à tue-tête à l'attention des détenus  et ceux faisant la sourde oreille se retrouvaient tête la première sur le bitume.
Un matin particulièrement difficile,  où je n'arrivais pas à émerger d'un rêve particulièrement plaisant, ils  avaient eu la brillante idée de me renverser un sceau d'eau  à la tronche… Autant dire que je n'avais pas apprécié et que je leur avais bien fait comprendre.
Résultat? J'avais passé ma journée en isolement.  
Le bon côté dans  cette histoire c'est  que j'avais pu me recoucher et rattraper mon manque de sommeil.

8H00, déjeuner: Après ce réveil catastrophique,  nous sommes priés de nous rendre au réfectoire pour déjeuner. Ici encore, nous ne sommes clairement pas à l'hôtel.
La bouffe est dégueulasse et quelques caïds des bacs à sable nous chourent de temps à autres notre plateau.

9H00: Le repas terminé, c'est sport obligatoire, un véritable calvaire pour  quelqu'un comme moi qui n'apprécie pas la transpiration et les efforts inutiles.
Je peux vous dire que les gardiens prennent un malin plaisir à me tourmenter et à me faire courir deux tours supplémentaires chaque matin.

10H00: Ensuite, les douches,  le moment de la journée que je préfère. Retirer la saleté, la crasse, la transpiration et les microbes de ma peau.
Seul inconvénient? Les douches ne sont pas individuelles et les agressions sexuelles ont souvent lieu. Tous des primates, je vous le dis.
Heureusement pour moi ça ne m'était pas encore arrivé. Enfin, il y en avait bien un qui avait tenté mais son oreille n'avait pas apprécié et sa queue avait rapidement perdue sa vigueur.
Je  lui avais arraché  le lobe avec les dents dès qu'il avait commencé à faire ses avances. Non mais, il s'était cru ou lui? Je ne m'accouple pas avec les animaux.

12H00 repas: à nouveau sans grandes surprises supplémentaire par rapport au déjeuner.

13H30-15H00 ateliers obligatoires: encore une belle connerie.
Qui a donc eu la brillante idée d'offrir des cours de cuisine et de poteries…
Si au moins il y avait un atelier dégustation de vin ou karting ça aurait pu égayer mes journées, mais non , je dois me taper la bibliothèque et la terre…
Durant ces heures, j'en profite pour subtiliser quelques objets. Couteaux, pailles, fourchettes, morceaux de métal, tout ce qui me tombe sous la main et qui peut m'être utile.

15H00- 19H00 quartiers libres: J'en profite pour sympathiser avec quelques détenus.  Sympathiser c'est un bien beau mot.
Non j'essaie plutôt de voir quels détenus peuvent me servir ou me faire passer le temps. J'essaie de trouver mes larbins, les têtes de turcs et de connaître toutes les rumeurs parcourant la prison…
L'ignorance est dangereuse par ici. C'est durant ces heures que je m'attire le plus d'ennuis, fouiner ça ne plait pas à tout le monde et j'aime provoquer les conflits.C'est plus fort que moi.
Je fous  souvent le bordel, les gardes ne m'apprécient pas trop, je pense.
Je suis même quasi certain que sur mon dossier il y a un gros point d'exclamation  et une close mentionnant que je suis dangereux ou simplement chiant.

19H00 Souper: Je n'aime pas manger en soirée, j'en profite donc pour stocker de la nourriture dans ma combinaison, au cas où.
Après la bouffe, nous sommes priés de retourner dans nos quartiers.

20H30 cellules: Voilà, nous y sommes.Je suis en ce moment même dans ma cellule.
Je sors tous les objets accumulés dans la journée de ma combinaison et commence à les planquer.
Heureusement mon co-détenu n'est pas présent.
Il a sûrement dù avoir une crise et s'est retrouvé en isolement, ça lui arrive souvent ce genre de soucis.
Loin de me déplaire, il me fait quelque peu peur et je peux  ainsi cacher mon butin  plus facilement. Mes cachettes préférées se trouvent dans le mur.
Je gratte celui-ci, y planque les lames,  morceaux de verre, drogue et recouvre les trous avec du chewing-gum.
Mes autres planques sont le matelas du dessus, derrière les wc et dans les affaires de mon co-détenu. Après tout, il n'est quasiment jamais là, si je me fais prendre. Je n'aurai qu'à que ça vient de lui.
Il y a déjà eu  une fouille des cellules il y a trois jours. Ils en font une par semaine, je suis donc encore tranquille pour deux trois jours. Je prends un joint et commence à le fumer sur ma couchette.
C'est une nouvelle lubie pour moi, avant mon incarcération j'étais clean.
Il m'arrivait de boire un bon vin de temps à autres, la fumete je trouvais ça vulgaire et sans grand intérêt.
Mais comme on dit, il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis. Je fume donc, essayant de me détendre afin d'oublier cette horrible  journée.  J'entends tout à coup un cliquetis caractéristique. Des clés? Non des menottes se cognant contre la ceinture d'un garde.
Je m'empresse de jeter mon joint dans les wc, oubliant de tirer la chasse.
Bordel, il n'est pas encore l'heure d'éteindre les lumières, qu'est ce qu'il fout là celui-là?
Un gros soucis se pose, l'odeur reste et je ne peux pas remettre la faute sur mon copiaule, il n'est pas là. Certains gardes se fichent que de la drogue circule au sein de la prison, mais je n'étais clairement pas apprécié au sein du personnel et je savais qu'ils n'hésiteraient pas à me faire chier pour ce petit écart, surtout qu'ils risquaient de fouiller à nouveau ma cellule et ça, c'était plus embêtant.
Ne panique pas Sasha, il fait peut-être simplement une ronde.
Non, il vient de se poser devant ma cellule.
Tiens, je ne le connais pas encore celui-là. Je lui fais un magnifique sourire  la première impression est importante.


-Un soucis ? Il n'est pas encore l'heure de l'extinction des feus.
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Invité
Mar 3 Nov 2015 - 23:26
De la paperasse. Encore et toujours de la paperasse. A croire que c’était le pire des tortures pour n’importe qui. Je soupire. Il fallait bien s’y coller de temps en temps et une fois que c’était fait, ce n’était plus à faire… jusqu’au prochain paquet… Je m’étire sur ma chaise et j’entends mon dos qui craque. Ah… ça fait du bien. Plus qu’un dossier et c’est fini. J’ouvre un des tiroirs de mon bureau et j’attrape un paquet de clope. Je tape un peu au cul pour en faire sortir une, je l’attrape entre mes lèvres et laisse tomber le paquet dans le tiroir. J’attrape un des nombreux briquets jetables qui se trouve dans le même tiroir et l’allume. Je jette à son tour le briquet dans le tiroir et referme celui-ci. Je prends une grande bouffée de ma clope et relâche lentement la fumer, la regardant monter vers le plafond. C’est étrangement relaxant de voir ces panaches lentement danser en s’élevant vers le plafond. Ça en serait presque relaxant, hypnotisant. Je calle ma clope entre mes lèvres et j’attrape le dernier dossier. C’est bien beau de se relaxer mais ce sera encore mieux quand j’aurai fini toute cette foutue paperasse. Ils ne pourraient pas embaucher pour ça ?

J’ouvre le dossier et je regarde le petit minois qui est concerné. Hum… Pas mal dans son genre mais après le physique ne fait pas tout. Alors qu’est-ce qu’il a pu bien faire celui-là ? Je suis sûr que ce n’est pas un de mes dossiers mais vu que je suis dessus, je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin et puis on ne sait jamais, ça pourrait passer le temps et me trouver quelque chose à faire. Alors, alors, voyons voir… Hum… Pas grand-chose ce matin on dirait, c’est quoi cette note ? Oh, oh, un petit rebelle… un matin, il a fini en isolement parce qu’il n’arrivait pas à émerger. Et ben, il ne perd pas ton temps celui-là. En même temps, ce n’est pas le seul à vouloir finir sa nuit mais il ne faudrait pas que ça devienne une habitude quoi que, ce serait intéressant de voir par quels autres moyens mes collègues pourraient le réveiller, enfin ceux qui ont de l’imagination. La suite, voir si ça devient intéressant… Rien. Nada. Niet. Nothing.

Là, ça devient étrange. Il ne s’est rien passé aujourd’hui alors que vu ce que je viens de lire, ça a l’air d’être un fouteur de merde. Classique mais fouteur de merde quand même. Ce n’est pas comme si c’était le seul mais pour lui ça à l’ait d’être une habitude et aujourd’hui… Rien ? Je n’y crois pas. Il y a anguille sous roche. Qu’est-ce qu’il a bien pu faire ? C’est toujours plus suspicieux quand un habitué du bordel, ne le met pas. Je tire de nouveau sur ma clope, regarde un instant la cendre qui devient rouge et de nouveau la fumée monter. Est-ce mon collègue qui n’a pas fini de remplir son rapport du jour ? Ou alors, est-ce que ce détenu s’est acheté une conduite ? Je n’y crois pas. Les choses ne se passent pas comme ça dans la réalité. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et ça m’intrigue. Il n’y a donc qu’une seule solution, aller voir la personne concernée et je ne parle pas de mon collègue. Ce ne serait pas amusant. Je referme le dossier le laisse sur mon bureau. Tire une dernière fois sur ma clope et écrase le mégot sur le premier ‘i’ du nom de famille du détenu. Sasha William. Une petite rencontre s’impose on dirait.

Je m’étire de nouveau, pas besoin de m’équiper, je n’ai pas pris la peine de tout retirer quand je suis venu faire ma paperasse. Après tout, on ne sait jamais quand une urgence va se présenter et dans cette prison, c’est très souvent, plusieurs fois par jour. Je sors du bureau et prends la direction de la cellule du neuneu. C’est aussi ce qui me fait penser que c’est bizarre. Vu ce qu’il est, c’est d’autant plus étrange que rien ne se soit passé dans la journée. En même temps, je n’ai jamais vraiment compris pourquoi ils laissent les débiles se promenaient au milieu des autres détenus. Les autres détenus ne peuvent pas être qualifiés de normaux non plus. Entre ceux qui sont capables de tuer à mains nus, ceux qui prennent un malin plaisir à humilier les autres détenus etc… Je ne vais pas tout citer, y en a pour tous les goûts mais les neuneus. Ils ne pourraient pas les mettre dans un hôpital spécialisé ? ça nous ferait moins de boulot… mais on s’ennuierait surement plus aussi ! Donc en fin de compte, c’est peut-être mieux que les choses restent comme elles sont.

Trêve de réflexion sur le pourquoi et le comment des choses, j’ai un neuneu à aller voir. Qu’est-ce qu’il peut bien tramer ce loufoque ? Alors, c’est par là, au bout du couloir. Autant en profiter pour voir ce que les autres font. On ne sait jamais. Personne, personne, personne… Je regarde ma montre, en même temps, il y a encore pas mal de temps avec le couvre-feu. Je m’approche de la cellule de ma cible du moment. C’est quoi cette odeur ? J’ouvre la porte qui n’est pas encore verrouillée et regarde à l’intérieur. Tout semble intacte. Rien n’a signalé, si ce n’est cette odeur vraiment très reconnaissable. Franchement, il n’a aucune jugeote celui-là ? Et il trouve le moyen de me sourire ? C’est mignon ! Je lui souris à mon tour en penchant la tête sur le côté.


« - Non, ce n’est pas l’heure mais je crois bien qu’il y a un souci en effet. Ça doit venir de ce qui flotte dans les toilettes. Une idée de comment c’est arrivé là ? »

Je ne suis pas né de la dernière pluie. J’ai hâte de voir ce qu’il va me sortir comme conneries. Est-ce qu’il va essayer de cacher le fait qu’il fumait ? Est-ce qu’il va me sortir une histoire à dormir debout comme la remonter des égouts ? Qu’est-ce qu’il va inventer ? Ou alors, il va être honnête et dire qu’il fumait ? Peu importe ce qu’il va bien pouvoir me sortir. Je suis persuadé que ce sera amusant et je n’attends que ça, un peu de distraction. Je m’installe dans l’entrebâillement de la porte pour bloquer toutes tentatives d’escapades. Il veut mieux que nous restions en tête à tête pour notre petite conversation à venir. J’espère juste que ce sera divertissant ou alors qu’il me donne juste une bonne raison de rendre les choses divertissantes, de mon point de vue bien sûr. Ça fait tellement longtemps que je ne me suis pas amusé un peu. J’en tremble presque d’impatience.
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Sasha William
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Sasha William
Aliéné
Mer 4 Nov 2015 - 13:51
Je soupire. Le chien qui s'est placé dans l'encadrement de la porte est  grand et sous cet amas de vêtements devait se dessiner une belle musculature.
En même temps, je n'avais encore jamais vu de gardien de mon gabarit, c'était toujours des grands  types bien musclés et virils.  
Autant dire que dans une bagarre je n'allais certainement pas en sortir indemne  ou  vainqueur.
Mais j' aime les défis et m'en prendre à lui ne me dérangerait pas. Je dois être un peu suicidaire sur le bords.  
Je baisse ensuite les yeux  sur cette saleté de ceinture qu'ils se trimballent non stop.
Je la hais, je ressens  une grosse aversion  pour la  matraque qu'elle retient .Ce jouet utilisé par les chiens est particulièrement douloureux au contact de la peau.
Le tazer m'effraie également. Heureusement on ne l'avait encore jamais utilisé à mon égard. Je suppose qu'ils le réservent pour les types plus dangereux.
Du haut de mon mètre 75 je ne devais pas présenter une grande menace.  
Je continue de le fixer avec mon petit air innocent et mon sourire d'ange.
Celui-ci s'effaçant à sa remarque.

Et merde, il a remarqué l'odeur et qui plus est l'objet du crime.
Vite, vite, je dois trouver une excuse et  assez rapidement. Ça ne vient pas.
Je continue de lui faire mon plus beau sourire.
Ah, je n'ai qu'une envie, lui foutre un coup de pied bien placé et m'enfuir à toute jambe. Mais  avant d'en arriver à cette extrême,je dois essayer la parlote.
Continuons à donner une bonne impression. J 'ouvre la bouche et mon excuse finit par sortir. Une évidence.

-Oh, je ne sais pas monsieur le garde.
Je viens d'arriver dans ma cellule et ce joint était déjà présent dans les wc.
Un détenu a sûrement voulu se détendre sur ma piaule et est parti juste avant que je n'y entre. Il faut dire qu'ils sont tous dingues de moi par ici.
J'en ai même déjà surpris un en train de se masturber en me regardant.
Un gros dégueulasse. Si vous courrez vous pourrez peut-être le rattraper.


Tout ceci n'est bien sûr  que mensonge bien que je sois persuadé qu'ils sont tous dingues de moi.
J'ai du charme, j'en suis conscient et ça ne me dérange pas d'en user pour obtenir ce que je souhaite ou simplement pour échapper aux ennuis.
Je ne parle évidemment pas de prostitution, j'ai ma fierté et je ne me rabaisserai jamais à ce genre de pratique.  
Je continue à sourire. Peut-être que mon charme allait agir sur lui. Qui ne tente rien n'a rien .

Je tousse et me bouche le nez. Je suis plutôt fier de mes talents d'acteur et me foutre ainsi de ce garde me met le baume au cœur, qu'est ce qu'il pouvait bien me faire hein ?
Ma version pouvait se tenir bien qu'un peu loufoque  et il ne m'avait pas «vu » fumer ce joint.
Il n'avait aucune preuve.
Au pire il me foutrait en isolement pour quelques heures, rien de bien méchant.

- Kof kof, veuillez m'excuser mais je ne supporte pas cette odeur, j'aimerais sortir afin d'aérer mes poumons.
J'allais justement partir avant que vous n'arriviez et  je comptais justement prévenir un de vos collègues .
Vous n'y voyez aucune inconvénient n'est ce pas?


J' approche et me retrouve  juste devant  lui, je lève les yeux afin de croiser son regard. Ah, j’ai horreur de ce genre de personne.
Ils arrivent à me mettre en position d’infériorité uniquement grace à leur présence (surtout leur taille). J’obsèrve plus amplement l’individu me faisant face.
C’est qu’il n’est pas vilain garçon , il pourrait presque m’attirer si ça n’était pas un putain de garde.

-Hum, le soucis voyez-vous, c 'est que vous vous trouvez entre la porte et le couloir. Je sais que je suis mince et fin mais je n'arrive pas encore à me glisser entre les barreaux.

Oui oui je me fous ouvertement de sa gueule, vous m'en excuserai j'ai passé une mauvaise journée et le fait de tomber sur un garde  en fin de journée ne me plaisait pas.
Autant m'amuser un peu  à ses dépends.
Si ça se trouve il était assez con pour ne pas s'en rendre compte.
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Lun 9 Nov 2015 - 22:33
Décevant… Absolument et effroyablement décevant. A croire que l’imagination n’existait plus de nos jours. Son excuse était bidon et même ce degré était encore trop flatteur pour ce qu’il venait de me débiter comme connerie. Tellement c’était minable, j’en avais presque envie de pleurer. J’étais déçu. Son dossier avait l’air si prometteur ! Et il me sort quelque chose comme ça ?! Mais où va le monde ! Je me suis fait trop de films. Moi qui pensait que ce serait marrant…Je me retiens de soupirer tout haut. C’est ça, raccroche-toi aux branches mais là c’est carrément les racines… En tout cas, une chose est véridique par rapport à ce que j’ai lu sur son dossier. Il ne se prend pas pour la moitié d’une merde. Il se prend limite pour le nombril du monde. En même temps, il le peut avec le physique qu’il a. Encore une fois, le physique ne fait pas tout. S’il pouvait seulement faire preuve d’un peu plus d’esprit pour accompagner tout ça… ça ferait un beau petit lot avec plein de surprise en réserve mais là pour le moment, ça vole très bas.

Oh ! Voilà qu’il me fait le coup du gars qui ne supporte pas l’odeur ! Mais c’est de pire en pire ou alors je fais un cauchemar. C’est surement ça, il faut que je me réveille. Je me pince discrètement… Non, ce n’est pas un rêve, c’est un cauchemar éveillé et il n’y a rien de pire que ça. Enfin, un petit point positif, il est plus proche de moi et je peux en profiter pour le regarder. Je ne vais pas dire admirer quand même, il n’est pas une œuvre d’art et même si c’était le cas, je ne le lui dirai certainement pas. Il a déjà l’air d’avoir un égo démesuré, je ne vais pas lui jeter des bûches pour l’attiser. Je ne me retiens plus. Je soupire ouvertement de déception. Je le regarde lui et son sourire soi-disant innocent. Il a l’art mais loin d’avoir la manière. En même temps, il n’a pas vraiment l’air d’essayer. C’est donc pour ça qu’il va souvent à l’isolement. Il aime provoquer et allumer les mèches pour tout voir péter.


« - Franchement… Tu me fais de la peine… Je m’attendais à beaucoup mieux. Ton dossier chante tes éloges mais là… »

Je ne sais vraiment pas quoi dire. Il n’y a rien à dire ! Je ne vais pas lui apprendre à se foutre de la gueule des gens quand même ? Il y a tellement de manières et vu son soi-disant talent, il devrait être passé maître en la matière mais ce qu’il vient de me montrer… Ce n’est même pas du niveau d’un novice.

« - Allez, recommence, tu peux faire mieux. Trouve-moi une excuse qui tienne vraiment la route, distrait-moi et si jamais, je suis satisfait, je ferai un petit geste. »

Petit geste genre l’envoyer en isolement pour qu’il puisse dormir tranquillement loin de ses fans imaginaires ou réels peu importe. Je pourrais fermer les yeux mais là, il faudrait qu’il fasse très fort. Si c’est dans ses cordes, je peux même m’arranger pour que sa cellule ne soit pas fouillée ce qui serait obligatoire dans ce genre de situation. Je pourrai même m’assurer que son copain de cellule disparaisse pendant quelques jours pour qu’il soit tranquille ou tellement d’autres choses mais s’il continue sur sa lancé alors je lui envoie la totale. Fouille de cellule, isolement, punition corporelle que je me ferai un plaisir de lui infliger moi-même. Ou alors, je m’arrange pour qu’il devienne le jouet de certains détenus… Il existe tellement de moyens différents pour lui pourrir la vie ici et je suis sûr qu’il en connait plusieurs. Il est là depuis un petit moment déjà après tout.

Je me redresse et fais craquer mon cou. Je me tiens quand même sur mes gardes, il est tordu après tout et il en fait voire pas mal à mes collègues. S’il en venait aux mains, ça ne m’étonnerait pas mais si c’était le cas, je n’aurais plus besoin d’excuses bidons pour m’en donner à cœur joie dans mes punitions. Je me frotte mentalement les mains. J’espère qu’il va en venir aux mains. Qu’il m’attaque et je me ferai le plus grand des plaisirs à commencer sa tor… rééducation ici et maintenant. Après tout, nous sommes seuls et même s’il hurle à s’égosiller et que quelqu’un l’entend… au pire, le Doc me fera encore un sermon… Je souris à mon tour d’un air rêveur sans pour autant baisser ma garde. Qu’est-ce qu’il va faire ? Trouver une autre excuse ? En venir aux mains ?

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Sasha William
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Sasha William
Aliéné
Mar 10 Nov 2015 - 21:39
Qu'est ce qu'il me fait là? Tu crois que je n'ai pas remarqué ton manège et ton air blasé/narquois?
Mon coco, si tu t'avances sur cette voie, toi et moi on ne va clairement pas s'entendre.
Tu n'étais déjà pas bien parti de par ton statut, s'il te plait, évites de t'enfoncer.
J'attends donc sa réponse avec une certaine impatience. C'est que j'aimerais bien en finir rapidement avec lui. Il ouvre enfin la bouche, comme c'est amusant.
Ah oui? Je lui fais de la peine et il s'attendait à mieux? Il me prend pour son jouet, son divertissement de la soirée.
Ils ne possèdent donc pas une télévision pour mater les feux de l'amour sur leur poste de garde?  Je ne lui dois absolument rien.  
J'hausse les épaules, il n'a visiblement pas gobé mon histoire.
A mieux y réfléchir, c'est vrai que ça ne volait pas haut.  Je n'ai pas non plus été la chercher bien loin. Qu'est ce qu'on peut y faire, on est pas bon à tous les coups.  
Il n'est pas idiot  et ça ne m'arrange pas.
Si seulement il avait gobé tout ça  et qu'il était parti sans demander son reste, tout se serait régler rapidement.

Mon dossier chante mes louanges? permets-moi d'en douter mon grand.
Je suis certain que ses collègues ne me portent pas dans leur cœur et qu'ils n'ont pas hésité à raconter moult conneries à mon sujet. Des gens de leurs espèces ne peuvent comprendre ma grandeur, je suis un éternel incompris.

Je soupire à mon tour et n'ai pas bougé d'un pouce, je reste fier et bien droit.
Je ne le crains pas. Il ne m'a pas encore montré de signe d'hostilité, pourquoi est-ce que je le craindrais?  Je suis le genre de personne à foncer et à réfléchir ensuite.
J'en ai bien conscience et ça ne me dérange pas.
Tiens? Il me fait de chantage. C'est supposé m'effrayer ou me faire rire?

-Recommencer? Tu me feras une petit geste?

Je répète ses paroles car ça me semble être une grosse blague.
Le vouvoiement est à présent terminé. Mon respect se mérite et celui-là commence sérieusement à me les pomper.
Je ne suis pas idiot, il se fout de ma gueule.
Il est vrai que j’ai joué  ce petit jeu en premier mais ce privilège m’est exclusivement réservé.  
Le dicton «Ne fais pas aux autres ce que tu ne souhaites pas qu’on te fasse" ne s’applique  pas à mon cas. Le respect on me le doit automatiquement que je le mérite ou non.  
Tous pareils ces gardes, ce besoin de montrer et de calmer leur supériorité.
C’est moi qui devrait être déçu.  
Je ricane, j’aimerais tellement le faire tomber de son piédestal.


- Eh bien mon  grand ? Qui t'a dit que je jouerais avec toi  et que je te distrairais? Tu te mets clairement  et profondément le doigt dans l'œil ou dans l'orifice de ta convenance.
Tu crois ou non à mon histoire, je m'en fous.


Pour appuyer mes propos, je frappe violemment mon index sur sa poitrine . Je hausse un sourcil et soupire à nouveau, là il me lasse. A quoi bon chercher des excuses, le résultat sera le même, je perds mon temps.


- Comme je suis clément, je vais te mâcher le travail.


Je fais demi-tour et m'allonge sur ma couchette, j'arrache la gomme recouvrant le mur dissimulant mes armes improvisées et les balance sur le sol de ma cellule à la vue du garde. Je cache discrètement une lame dans ma manche, on ne sait jamais après tout. Je me relève et me replace devant lui, levant les mains en l'air, comme si j' avais été pris sur le fait.   

- Je suis un vilain garçon,  je me drogue et  je possède des objets interdits par le règlement .  Bouuh, J'imagine que je passerai ma nuit en isolement? Si tu le souhaites je peux même m'y conduire seul, je connais le chemin. Je suis quand même trop bon, non ?
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