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Complice ou complot ?

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Jeu 12 Fév 2015 - 10:58


Complice ou complot ?


Cela ne faisait qu'une petite semaine maintenant que j'étais arrivé ici. Cloitré comme la grande majorité des détenus. ça n'avait pas vraiment été difficile de se faire attraper. Un peu de drogue sur soi - en trop grande quantité pour un usage personnel - avait vite eut raison des procédures judiciaires.  Aussi lors du procès et malgré les avertissements de mon avocat, j'avais volontairement plaidé coupable.  La suite vous la connaissait déjà. Menottes aux poignets, il ne fallut que quelques longues heures au fourgon blindé pour me conduire, moi et d'autres malfrats, à l'intérieur du pénitencier.
Apparemment le protocole imposait, une fouille rigoureuse que je qualifierai d'avantage de viscelarde !  Je crois que depuis mon arrivée c'était bien le moment que j'avais le moins apprécié, contrairement au prisonnier que j'avais eu à ma droite. Un petit blond, que je n'ai pas recroisé depuis. Sans doute continue-t-il de prendre son pied ailleurs.  Quoi qu'il en soit j'avais usé de ses deux semaines pour prendre mes repères dans la prison, me renseigner un peu sur les détenus, les gardiens ainsi que les membres du personnel. Non s'en mal d'ailleurs mais venant d'un nouvel arrivant ses questions restaient banales voir presque courante. Ainsi j'étais certain que personne ne prêterait vraiment attention à cette pointe de curiosité.


Bien sûr, j'avais déjà envoyé un courrier à l'extérieur de la prison auprès d'un de mes plus proche ami - du moins c'est ce qu'il s'imaginait et je ne le détrompais pas pour le garder au plus proche de moi - qui s'occupait de maintenir en vie le trafic que j'avais dument construit en dehors du pénitencier.  Trois jours après cette fameuse lettre, tout était en place et bien qu'un peu tendue pour cette première intrusion de drogue à l'intérieur de la prison, tout c'était passé sans encombre. Etait-ce donc si facile ou bien devrais-je m'inquiéter que l'on me laisse faire ? Ces questions étaient continuelles mais pour chacune d'entre elle, j'avais déjà mis en place un plan de secours.


Ce matin-là, après un petit déjeuné au réfectoire et le sport quotidien auquel on avait droit - pour ne pas dire qu'il était obligatoire - la douche quotidienne de la matinée, dont bon nombres de détenus en profitaient pour se mâter les uns les autres, une clope s'imposait. La première de la matinée était toujours un pure bonheur ! Surtout pour un accro au tabac. Autant je ne touchais pas à toutes les drogues que j'avais en ma possession, autant j'aurais tué pour une dose de nicotine. Quelle ironique.  Il me restait un peu de temps avant de rejoindre de nouveau le réfectoire, si bien que je ne me privais pas de rester dans la cours, pour profiter un peu des quelques rayons du soleil.


Il était facile de comprendre la prolifération des trafiques de drogue, d'alcool ou de toute autre chose en prison. Après tout, il n'y avait pas forcement grand chose à faire, si bien que l'occupation la plus fréquente devait bien être celles-ci. Quand chacun ne passait pas son temps à baiser avec le premier venu. Un vague sourire aux lèvres fleurit sur mon visage à cette pensée en me rappelant les gémissements d'une tierce personne il y a deux nuits de ça. Qui que cela puisse être autant dire qu'il avait prit son pied. Comme d'autres avaient du fantasmer, la main sur leur queue durcie. Sans doute en viendrais-je un jour à en faire de même à force de solitude.


Ah, l'heure approchait. Le repas prit au self, entouré par la surveillance des gardiens, chacun s'en alla pour rejoindre les ateliers ou un cours quelconques qui sans doute servirait à une possible réinsertion un jour. Pour ma part, j'avais opté pour l'atelier mécanique afin de reprendre la réparation du moteur d'une vieille R5. Plus dur que je l'avais imaginé d'ailleurs mais ça avait au moins l'avantage de passer le temps. Libéré des contraintes du planning de la prison, je pouvais  enfin agir à ma guise pendant les quelques heures de temps libre. Ainsi, les mains lavées du cambouis et les outils rangés, je me dirigeais vers ma cellule ou discrètement je récupérais un sachet de cocaïne et un mixte du reste, je me dirigeais vers les quartiers sportifs. J'y avais donné rendez-vous à un détenu pour la transaction que l'on avait à faire.
Lui aussi comme d'autre crèverais de ma main. Une douce revanche.


C'est donc ainsi et tranquillement que j'arrivais devant le terrain de basket, assis sur l'un des bancs, j'attendais le détenu en regardant le match. Celui-ci était d'ailleurs mené par les membres de Pride dont l'armoire à glace qui leur servait de chef semblait faire barrage devant le panier. Mon client arriva et la transaction se fit. 25 grammes contre quelques informations supplémentaires sur les gardiens. Je savais qu'à un moment ou l'autre, l'un d'entre eux serait utile, voir nécessaire. Le drogué parti, je restais là un moment, d'une pour ne pas attirer l'attention de trop - m'autorisant une nouvelle cigarette - tout en reportant mon attention sur le match. Les Prides avaient gagnés et s'en allaient, laissant place au loin à la silhouette du gardien en chef. Tiens, il s'approche.  Les sourcils légèrement froncés, je m'étais assuré qu'il n'avait pas pu voir l'échange que j'avais fais un instant plus tôt... Venait-il séparer deux détenus qui contestaient le score auprès du gang de black.. ou bien tout  autre chose ?
J'étais impatient de le découvrir, après tout, cela apporterait un peu de piment à cette journée bien routinière.
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Ven 13 Fév 2015 - 6:03
Depuis quelques temps, les dealers de toutes sortes leur étaient envoyés : Edelweiss dont il avait personnellement été vérifier ses capacités, peut-être un certain Lorenz dont il n’a pas encore eu le temps de s’occuper, Vasily dont il l’avait déjà mis sous surveillance, Kiefe qui essayait de se faire oublier, Friedrich qui risquait de devenir vendeur, Policcino qui lui mettait déjà les nerfs à fleur de peau, Leto ce petit muet dont le regard sentait le mensonge à plein nez… et cette putain de liste n’arrêtait pas de grandir. Évidemment, cela n’était que les nouveaux, les deux plus anciens vendeurs encore actifs de cette grande cuve à déchet étaient les Prides et Othala's Blood.

Lorsqu’il ne devait pas courir après les défoncés qui voulait voler comme un oiseau, s’ouvrir les veines à cause d’un mauvais trip, il devait sauter sur ses détenus pour permettre à l’équipe médical d’injecter des anticonvulsivants! Caleb commence à être de plus en plus las de tout cela. Il y a vraiment trop de différents vendeurs et aucun n’est capable de vendre quelque chose de bon et qui se dégrade ensuite : Une vraie drogue de rue. De quoi calmer les pulsions des prisonniers et les rende légumes. Les deux grands groupes le faisaient et s’était à leur honneur… mais les petits nouveaux amenaient que de la merde !
Caleb avait pu s’en procurer quelques sachets et ainsi tester la marchandise… Avec ça, ses détenus devenaient plus forts, plus violent, plus résistant et moins faible à la douleur. Ce qui signifiait plus de travail pour les gardes.

Caleb n’est dans ce poste que depuis deux ans, mais depuis les six derniers mois, il voit une différence. Le nombre d’appel de l’infirmerie a doublé depuis l’été, les incidents et les congés maladies sont en augmentation constantes, les alertes de ses gars des caméras ont presque quadruplées en un an. Parfois, le chef de la sécurité craquait et trouvait une remontant dans la puissance des drogues : Les narcotiques. Toujours son pot de pilules sur lui, ces petites bombes enrobées d’une membrane de sucre le soulageaient….
Du moins, s’était avant, il y a quelques mois, des années ! Maintenant, il lui en fallait des plus grandes doses et de plus en plus souvent. Inévitablement, il s’est tourné vers un palliatif pour sentir ce même bien-être, mais s’était risqué et il en était conscient.

Dans son bureau, il s’accorde une de ses cigarettes préférées à l’acre fumet musqué du tabac africain. Il lui faudrait prendre rendez-vous avec son dentiste pour garder la blancheur de ses dents. Il eut une pensée pour sa douce et tendre moitié qui détestait les fumeurs aux dents jaunies.
Son téléphone du travail se met à sonner, tambourinant dans sa tête.  À cette heure, il prend le pari avec lui-même qu’il s’agit de l’infirmerie. Perdu, il se devait un verre de cognac, s’était ses gars des caméras.

Cal’ prit ses effets personnels pour le travail et fait alerter deux de ses hommes pour qu’ils se retrouvent dans la cours. Descendant les marches de l’établissement, il s’arrête devant une fenêtre. Son regard est porté à près de huit mètres au-dessus de la cours. Il a presque une vue de vol d’oiseau. Il y a plusieurs terrain de jeu qui sont pris, les gradins sont quasiment vides comme toujours, les autres font du sports avec les poids libre ou ils marchent en petit groupe.

Sur une des estrades, quelques choses d’étrange se passent. Le gardien appelle à nouveau ses gars de la surveillance par caméra et les questionne alors qu’il reprend son chemin. Ses ordres changent et les chiens se font appeler. Cal’ n’a pas des yeux d’aigles, mais les caméras oui et ces dernières n’ont pas été généreuses en détails malgré leurs grandes capacités.

À peine se trouve-t-il à pousser la lourde porte menant à la partie extérieur de la zone des détenus qu’il décroche pour prendre l’appel des maitres-chiens. Il prend les informations sur les numéros de chambre et quel type de chien à trouver quoi… ou n’a pas trouvé.
Un nouvel appel et les deux autres gardiens avaient une liste de mecs à devoir surveiller. Les maitre-chien étaient à nouveau en marche et cette fois vers la cours. Pendant que les souliers à cap renforcés du chef de la sécurité foulent le sol de béton,  certains détenus se mettent à le remarquer. Personne ne change leur habitude : on l’ignore, on fume et on murmure.

Mettant un pied sur le terrain de jeu, il attire l’attention du gang des Prides. Il est au milieu du terrain de sport des déchets de l’Amérique, jetant sur le terrain son mégot, le chef prend une profonde inspiration avant de devoir se mettre à gueuler pour bien se faire entendre.

- La récréation finie plus tôt aujourd’hui! Le reste se passe à l’intérieur.

Déjà à chaque porte, une paire de gardien est présent pour remplir les ordres qui leur ont été dictés quelques minutes plus tôt. Deux autres gardiens marchent par ici et par là dans la zone de sport. Ils portent tous le même uniforme et ils ont tous cette même gueule d’homme qui sont encore ici uniquement grâce à leurs compétences.
Pour l’instant, quelques détenus s’étaient levés, prêts à partir, mais attendaient que la masse fasse le premier mouvement. À la droite de Caleb, une voix qui se voulait sans doute intelligente est la seule réponse que le chef reçoit.

- Attend l’matron, tu vas au moins venir jouer une partie avec nous… on te laisse jouer avec nos balles!

Il les entend rire, alors que l'humoriste lui montre ses balles de basketball, comme si le chef de la sécurité n’a pas déjà entendu cette blague d’homo une cinquantaine de fois. Ce qui lui tapait plus sur les nerfs est l’immobilisme des prisonniers. Levant d’un cran la voix et articulant mieux que durant sa précédente approche, on pouvait entendre la voix grave et rocailleuse de Caleb jusqu’à la fenêtre du dernier étage faisant face à la partie sportive.

- MALLER, SHITAK, VASSOR, LAMPROUGE, JAMILLO, CARTER ET ROSETTE,  ALLEZ AU MUR BLANC!  TOUS LES AUTRES DÉGAGÉS VOTRE CUL D’ICI!

Pendant qu’il énumère les détenus qui doivent rester dans cette zone, les maitres-chiens sont arrivés. Ils descendent les marches, tenant deux molosses au long museau, chacun. Donnant soudainement une autre tournure aux ordres du chef. Les gardes déjà présents dans sur le terrain commencent à pousser et ramener les détenus qui ne bougent pas assez vite à leur goût.
Les maitres-chiens se posent non loin des portes, leurs sales bestioles poilues réagissant parfois à certains détenus et à d’autres non. Les gardiens qui tiennent les laisses ne disent rien et regarde passer la foule d’hommes qui font marche commune vers l’intérieur de l’établissement.

Caleb voit un homme petit et de corps svelte se déplacement habillement pour rester hors de son champ de vision. Le chef des gardiens siffle et fait signe vers ce fuyard. Un gardien à la porte descend rapidement et intercepte le détenu aux vêtements citrouille et dont le sourire se ternit d’un seul coup. Caleb vient prendre le fuyard par l’épaule en remerciant d’un regard son collègue. Pendant que le gardien retourne à son poste à la porte, le chef de la sécurité garde sa main fermement refermé sur Maller. Il s'agit sans aucun doute d'un des hommes appelés un peu plus tôt.

- Maller, tu vas où?

-Ah, vous avez dit Maller? J’ai entendu Marller!

Tentant de sourire et d’avoir l’air crédible, Maller joue la carte du niait. Cal’ le pousse assez sèchement vers le mur blanc, risquant de faire trébucher l’inoffensif détenu connu pour sa dépendance aux drogues douces et aux hommes.
À nouveau, le chef de la sécurité se met à crier. Premièrement à l'attention de Maller, mais aussi pour tous les autres nommés plutôt.  

- Au fond ! Go!

Balayant le regard sur les alentours, il voit que 6 des 7 hommes nommés se dirigent vers le mur demandé et les autres prisonniers sont presque tous rentrés à l’intérieur. Le regard gris du caucasien repère la dernière de ses proies avec une faim brutale.

-Debout Carter! Au fond comme je te l’ai dis !

Marchant pour fermer le regroupement, il est prêt à monter dans l’estrade pour que le prisonnier se rende au mur exigé. La violence n’est pas quelque chose qui lui est inconnue ou désagréable. Le petit nouveau a-t-il besoin de se faire broyer les pieds pour comprendre qu’il doit obéir ou est-il assez intelligent pour savoir reconnaître une situation où courber l’échine est avantageuse à long terme?
Dans la cours, il ne reste que sept prisonniers, trois gardes, deux maitres-chiens et leurs quatre clebs aux oreilles coupées en pointes.
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Lun 16 Fév 2015 - 15:53




Il n'avait pas fallut longtemps avant de voir le chef des gardiens ainsi que quelques acolytes le rejoindre.  Sans doute préparaient-ils quelques choses. Certainement pas une fouille des cellules, auquel cas Lensky n'aurait jamais demandé aux prisonniers de rejoindre les bâtiments. Il était si facile de s'introduire dans la cellule d'une tierce personne pour la retourner et trouver ce que l'on chercher lorsque celle-ci n'est pas présence. Aussi, je devinais non sans mal, que la fouille en question aurait peut-être lieu ici. Plissant les yeux, j'étais certain que l'on trouverait sur moi de la drogue et si ce n'était pas les gardiens qui le se chargeraient de palper, les chiens eux ne le rateraient pas. C'était une certitude. Aussi, il me fallait d'urgence une échappatoire.


Expliquer que la drogue n'était pas la mienne serait ridicule. Comment un homme qui se fait enfermé pour avoir sur lui de la drogue douce en trop grande quantité pour son usage personnel, peut-il affirmer qu'elle n'est pas à lui ?! Justifier sa présence ne servirait à rien, ce que je devais surtout trouver c'était un moyen de m'en sortir sans trop de dégât.  
C'est le rappel à l'ordre du gardien en chef qui me sort de mes réflexions. Hn ? Apparemment il semble attendre que je bouge.  La cours c'est vidée et seul reste les détenus aux noms criés plus tôt par le maton.  Enfin, je croise le regard de Lensky et me lève pour descendre de l'estrade, passant devant lui pour rejoindre le reste du troupeau.  Mains dans les poches, je m'adosse au mur et attends la suite des évènements tout en essayant de me souvenir de ce que j'ai appris sur chacune de ses personnes.


Les deux des gardiens présent n'ont aucun intérêt pour les drogues, ni même l'alcool, quant au sexe j'ignore même s'ils sont du genre à vouloir prendre ou se faire prendre. Ils semblent régulier dans leurs manières de bosser depuis des années maintenant. Pas de violence excessive autre que réellement nécessaire lors d'un affrontement.  Ils ne me servent à rien. Le dernier des trois, un père de famille porté sur la bouteille mais qui demeure respecté dans la prison et avec qui il m'est arrivé de parler quelques fois lors de mon arrivée, pourrait peut-être jouer en ma faveur. Si personne d'autre n'a un intérêt plus grand à mes yeux. Le contact était bien passé, pour qu'il devient en temps et en heure un pion potentiel. La seule chose qui me chagrinait, c'est que le gardien en question n'avait pas assez d'influence et ne serait alors qu'un pion et non pas une tour ou un cavalier sur mon échiquier.
Continuant ainsi mon analyse, j'entends l'un des détenus - Rosette, je crois - commencer à chercher la merde.


C'était prévisible, le détenu commence à s'énerver, cherchant un prétexte pour s'en aller de ce guet-apens bien orchestré par les gardiens. Levant les yeux au ciel, je le laisse faire mais me doute que bien que très bientôt l'un des mâtons se chargera de le faire taire, si ce n'est pas Lensky qui s'en charge directement lui-même. De mon coté, je cherchais encore un moyen de limiter la casse. Les deux maîtres chiens que je ne connaissais pas encore ne m'apporteraient aucune aide possible, quant aux six autres prisonnier chacun chercherai d'abord à sauver son cul plutôt que celui de son voisin. Il ne me restait donc que Caleb. Je n'avais pas beaucoup d'information sur lui hormis ses années de service où l'ordre à été maintenu et son charisme faisant de lui un genre d'aimant à gay. Mais le plus intéressant était - sans aucun doute - cette manie qu'il avait, de garder sur lui un certain temps la drogue qu'il trouvait sur les détenus ou à défaut dans les cellules des prisonniers. J'avais hâte de voir sa réaction lorsqu'il me fouillerait -s'il s'en chargeait lui-même- et de pouvoir après coup proposer un échange équitable.
Puis n'en pouvant plus d'entendre Rosette, essayer de négocier, je  ne retiens pas mes paroles.


- " Boucle-là deux minutes, plus vite c'est fait plus vite tu te casses. De quoi t'as peur ? "  Lâchais-je en lui jetant un coup d'œil en coin, qui le fit taire une seconde. " On commence où on prends la pose ? " Demandais-je finalement à Lensky.


Autant faire en sorte que les choses aillent vite. Je n'avais pas trouvé d'idée mais l'improvisation avait parfois du bon.  Si bien que j'allais devoir faire au feeling et me contenter d'écouter mon instinct pour me sortir de cette impasse. Le gardien en chef serait sans conteste mon atout majeur. Etrangement, j'avais le sentiment qu'avec ma réflexion, j'allais être le premier fouillé, mais s'il me laissait un peu plus de temps, peut-être que ce serait suffisant pour trouver une parade.


- " Donc, de quoi on nous accusent ? " Questionnais-je à l'intention des gardiens, faisant volontairement la sourde oreille aux propos du détenu qui n'avait pas aimé être remis à sa place par plus petit que lui.


Maintenant, les choses allaient bouger, car soit j'allais me prendre une réflexion pour avoir provoqué le détenu - ce qui franchement me passerais au dessus de la tête - soit la fouille allait commencé et les choses sérieuses avec.  Finalement, je me découvrais plus curieux que réellement inquiet.
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Mar 17 Fév 2015 - 14:57
Donnant un ordre à Carter, ce petit criminel sans intérêt, il le voit se lever et s’exécuter. Ce mal rasé passe devant le garde et prend la direction demandée.
Bientôt toutes les potentielles proies de cette intervention sont au mur blanc. Observant ce groupe de bras cassés, dont le trois quart n’allait pas survivre pour retrouver la civilisation qui ne veut pas d’eux. Certain reste debout les bras croisés, d’autres accotés aux murs avec leurs bras ballant. On peut croire à tort qu’il ne s’agit que d’un groupe de pauvres âmes perdues. Ils sont tous là à cause de petites conneries qui en cachent des plus grandes.

Sous les lamentations de Rosette, un garde s’approche pour le calmer avec des propos musclés. Un détenu, Carter, se permet de passer des commentaires. Ces derniers sont enduis d’une pitoyable arrogance. Ce genre de commentaire prouve qu’autrefois il pouvait se permettre de dire ces conneries sans être troublé. Ici, en CSP, ça ne passe pas.

-Prend la pose Carter, je sais que tu es impatient. Face au mur tout le monde! Et main derrière la tête!

N’ayant plus besoin de crier, il va les regarder obéir. Les plus las de cette situation précédent les autres. Presque tous se mettent à faire ce qu’ils n’ont pas le choix. Il n’y a rien de plus ennuyeux pour les anciens de cette prison que de devoir passer ce genre d’inspections inutiles selon eux. Les procédures de sécurité sont endormantes et ne servent qu’à salir leurs vêtements au dire de quelques grandes gueules.
Rosette fait encore des siennes et se met à jouer le jeu de la victime éclatant sa voix.

-Salauds…. Vous n’avez pas le droit!

Il tente de se mettre debout et de fuir on ne sait trop où dans cette cours grillagé. Un des maitre-chien libère sa bête. Le molosse de bonne taille atteint Rossette en un instant et l’arrête dans sa course. Dans un saut, la gueule poilue attrape le tissu autour du bras et empêche le détenu d’aller plus loin. Il est alors facile pour les gardes de venir attraper et de plaquer Rossette contre le mur.
Pendant cet agitation, le second gardien et Caleb se sont approchés des autres détenus pour s’assurer que la tentative de fuite ne soit pas imitée. Aucun autre détenu n’a été assez con pour s’essayer à son tour.

-Ici, c’est vous qui n’en avez aucun. Maintenant, tout le monde à genoux.

Caleb monte un cran dans l’abus du pouvoir et ce n’est certainement le plus loin qu’il a déjà été. Pendant qu’il s’assure que les 5 détenus qu’il a nommé se mettent à genoux, son aide en fait de même… il n’y a encore qu’une fois Rossette qui fait de sienne. Cette fois, il dut être immobilisé au sol et les mains attachées dans le dos pendant sa fouille.
Le second garde et Caleb s’occupent donc ensemble des autres. La fouille est rapide et efficace. On retire tout ce qui est : substance illégal, arme, appareil interdit.

Lorsqu’il fouille Carter, le détenu peut sentir les mains larges et pourtant légère parcourir son corps comme le froid : on le sent à peine et pourtant il est partout et dans tous les recoins. Il peut être dérangeant ou provoquer une absence de réaction, mais rien n’échappe à sa prise. C’est ainsi que l’interdit matériel de Dwayne lui est retiré.
L’instant d’après, les yeux gris se tournent encore vers le détenu le plus actifs du moment.

-ARRÊTEZ! ENFOIRÉ!

Gigotant comme un lombric sur son hameçon, le détenu tentait de frapper le garde qui le maintenant sans mal au sol. Le petit détenu essayait de retarder le moment fatidique de la fouille avec l’énergie de la détresse. Pourtant, voilà déjà que le garde habitué à recherches musclées sortir une arme artisanale. Rossette avait fait fondre sa brosse à dent pour inséré à l’extrémité un long et effilé morceau de verre coupant. Le matériau normalement translucide est couvert d’une croute qui était encore en train de coaguler.

-Du sang et trois pouces de longueur.

Celui qui vient de parler et le garde qui a pris l’arme à Rossette. Le détenu rage sous la prise du garde, mais se rend bien compte que c’est inutile. Les maitres-chiens s’approchent du détenu, toujours attaché et au sol, qui est maintenant entouré de trois gardes

-Envoyez-le dans le trou et laissez-le là jusqu’à ce que j’ai le temps.

Dans une voix calme et qui ne cherche pas à se donner plus de travail qu’il n’en a déjà à faire, Caleb se redresse. Il met dans un coin de sa tête l’incident. Depuis l’appel qu’il a reçu, il savait qu’on avait retrouvé un mec poignardé par un objet de trois pouces de long.
Il a fallu agir vite avant que ce Rossette ne se débarrasse de l’arme. Maintenant que s’était fait, l’ancien mercenaire se retourne vers son collègue qui a fait la fouille avec lui.

-Qu’est-ce que tu as trouvé?

Pour toute réponse son collègue lui jette un grand paquet de petits sacs. Dans ces dernières, il y a déjà tout d’identifié au nom de celui qui les possédait sur soi. Caleb met le tout dans ses poches dans l’intention d’amener ces merdes à la réserve.

-Okay mes demoiselles, on garde vos petits jouets. Pour cette fois, c’est votre première infraction, vous avez juste un avertissement. La prochaine fois, ça sera plus sévère.
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Mer 18 Fév 2015 - 0:44



Il n'allait tout de même pas nous les briser menu pendant dix ans celui-là ! Grondais-je en mon for intérieur. Déjà qu'il avait fait des vagues en espérant éviter la fouille des gardiens, le spectacle qu'il montrait à l'heure actuelle, avait tout du ridicule et d'une tentative de désespoir pour que l'on ne lui arrache pas sa précieuse cargaison. Grotesque.  Seul les plus inexpérimentés pouvaient s'inquiéter de ce genre de détails. Comme ne pas pouvoir livrer la drogue en temps et en heure à son client.  Rien de tel pour perdre ces plus fidèles adeptes dans le monde restreint du carcéral.
De mon coté, j'avais opté pour la manière douce, si je pouvais le dire ainsi. Si bien qu'obéissant, j'avais à mon tour rejoins le reste des détenus au mur dans l'attente que cette fouille aléatoire - du moins, ils essayaient de le faire croire - commence.


Je n'étais plus vraiment inquiet, car l'analyse que j'avais fait des personnes présentent dans la cours m'assurait un échappatoire. Ce qui m'agaçait le plus cependant, c'était de devoir me reposer sur quelqu'un d'autre et même si Lensky était le chef des matons de la CSP, j'avais l'étrange pressentiment qu'il n'agirait pas comme je le voulais.  C'était peut-être ce qui rendait la chose intéressante et quelque peu excitante.. néanmoins, elle comprenait des risques.  Au moindre faux pas, à la moindre paroles de trop, tout pouvait basculer en ma défaveur. Je devais la jouer fine pour tirer mon épingle du jeu.  
Un regard de biais, à défaut d'avoir fait semblant de ne pas entendre Rosette se plaindre de nouveau, je l'observe avec un rictus en coin se faire rattraper par le chien d'un des gardiens. Il me semble bien que c'est la première fois que je les vois à l'oeuvre.  Impressionnant certes, mais que vaut-il réellement, si leur jolie peluche n'est pas à proximité pour les aider ? Un jour peut-être aurais-je la réponse à cette folle question. Autant trouver un cobaye qui fasse l'affaire pour affronter le gardien sans que je n'ai à me salir les mains.


Il est con ou il le fait exprès ?! Exaspéré, je retiens un commentaire acerbe lorsqu'il tente de nouveau de se faire la mal. Non pas par crainte d'avoir une fois encore un pique de la part de Caleb, mais d'avantage parce que je sais attendre le bon moment pour le placer. Aucun droit ? L'affirmation du maton en chef, me laisse un sourire discret mais présent sur les lèvres. Croit-il vraiment que nos droits sont abandonnés en prison ? N'a-t-il donc pas compris, qu'ici ce sont justement les détenus qui affirment la loi, à l'image des gangs comme les Prides ou les Othala's Blood ? Lui n'est juste qu'un pion parmi tant d'autre pour atteindre l'objectif d'un tiers ou à long termes, mes propres objectifs, si mes intuitions à son égards sont exactes.  


Finalement la fouille commence sous les plaintes de chacun et à genoux au sol j'attends que mon tour vienne. Ses mains glissent à la recherche de la moindre arme potentiellement dangereuse car artisanale et insoupçonnée. De lacets de chaussures ou de fibres de vêtements servant parfois à étrangler son co-détenus, lorsque ce n'est pas pour se tuer soit même afin de se soulager de l'enfer carcéral. Je n'ai rien de tel sur moi, ma rage est trop violente encore pour vouloir quitter ce monde sans avoir réaliser mon voeux le plus cher. Bien sûr, je sais déjà que les mains habiles du gardien trouveront les deux sachets de poudre rangée négligemment dans mes poches.  Ce qui ne tarde pas d'ailleurs et comme la rumeur le prêtant, il ne faut pas longtemps pour que Lensky mette l'ensemble de la récolte dans ses poches.
Je me retiens de lui demander s'il la garde pour son usage personnel ou s'il la met réellement en sureté.  Ah , voilà encore Rosette qui s'exprime avant d'être entrainer par les gardiens en isolement. Enfin, Lensky fait quelque chose de censé ! Ce n'était pas trop tôt.  La récolte des matons avaient porté ses fruits. Quelques sachets de drogue, une arme, une carte sim -dont le téléphone serait sans doute bientôt trouvé lors d'une fouille des cellules - et quelques allumettes. Celle-ci n'étant pas forcément considéré comme une arme, peut pourtant se retrouver redoutable dans les mains d'une personne mal intentionnée.


- " Hé Lensky, assure-toi qu'elle soit réellement mise hors de portée. " Précisais-je en parlant bien entendu de la drogue. Ce sous-entendu volontaire d'une possible utilisation de sa part, devrait au moins le retenir dans la cour un moment.


Déjà, du coin de l'oeil je peux observer, les autres prisonniers râler d'avoir perdu leur dû et rejoindre rageur le bâtiment principal du pénitencier. De mon coté, j'ai simplement pris le temps de me relever, dépoussiérant ma combinaison au niveau de mes genoux, tout en lui décrochant une œillade.  Allez mon beau, mord à l'hameçon... Pas que le fait de perdre de la drogue me dérange - un peu certes mais ce n'était pas la mort - c'était plus cette envie de me mesurer à lui qui émoustillait mon instinct. Si le poisson mordait... Caleb deviendrait certainement la pièce maîtresse de mon échiquier.  Le tout étant de savoir comment l'amener à jouer dans la même cour.
Inspirant un moment je prends une seconde pour m'allumer une clope, seule chose non confisqué par les gardiens et c'est pet-être ce qui me soulage le plus réellement. Mon addiction étant trop forte pour réellement avoir la force d'arrêter.  


- " Tu as trouvé ce que tu cherchais au moins ? " demandais-je en s'adossant de nouveau au mur, clope au bec dont un nuage grisâtre s'envole vers le ciel, tandis que mon regard braqué sur lui attends une réponse. " Sinon, j'ai de quoi faire. Ici ou ailleurs. " Annonçais-je, juste pour voir sa réaction.
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Mer 18 Fév 2015 - 18:57
Les prisonniers s’étaient mis en marche pour rentrer et Caleb allait pour faire de même. Sous son crâne, un planning se déroule pour aller attraper le prochain petit tueur d’asticots. Bien que les big-brother, derrière les caméras, sont présents et les informent, il y a beaucoup à faire sur le terrain.
Regardant ses hommes rentrer, les maitres-chiens en premiers. Ils devaient déjà être appelés à l’entrée. il remarque la grogne des prisonniers qui suivent les uns et les autres, perdre leur poudre de bonheur n’est certainement pas quelque chose que Caleb aimerait qui lui arrive. Il se voit même mal sans sa petite drogue quotidienne dont il ne peut plus se passer. Cela lui rappelle son propre besoin de sensation artificiel, mais il devait avant passer à la réserve. Soudain, derrière lui, la voix d’un jeune homme approchant la trentaine. D’un regard gris, le gardien su de qui il s’agissait: Carter, un petit vendeur de drogue douce à ce qu’il paraissait. Il n’y a rien d’intéressant à lui parler et sa question à tout du ridicule.

Il continue à marcher, n’y faisant pas plus attention qu’un cadavre d’oiseau mort ne l’intéresserait. Caleb est habitué qu’on tente de l’énerver et qu’on le provoque alors il catégorise ce qu’il vient d’entendre et l’oubli tout aussi vite.

On fait soudainement signe à Caleb que l’un des prisonniers est encore au mur blanc. Le collègue du chef s’arrête et se retourne pour aller chercher le trainard. Caleb l’arrête, lui signifiant de retourner à son poste, il s’occupait du dernier prisonnier de la cours.
Le patron de la sécurité s’avance vers Carter qui vient de s’accoter au mur. Le détenu sans intérêt lui pose encore une question, mais cette fois elle éveille légèrement un sentiment de lassitude. Le petit dealer de basses rues voulait savoir s’il a trouvé ce qu’il désire. Ironie? Sarcasme? Sincérité ? Inquiétude?

Une douzaine de possibilité de scénarios différents s’alignent sagement dans la tête de l’homme de mi-trentaine. Pourtant vu l’attitude du jeune homme, la majorité des possibilités tombe de par leur improbable réalisation. L’une de ses déchues est rattrapées au vol et dans la pensée sombre examinée. Dans le monde matériel, loin de celui de l’esprit, ces réflexions sont moins longue qu’un battement de cœur, rendant la réponse du tac-au-tac.

- Tu t’inquiets petit Carter? Comme c'est touchant. Maintenant, cesse de faire le con.

La voix de rocaille, sec et rocheuse, du gardien est bien connue ici, vu le nombre de fois qu’il donne des ordres. Néanmoins, cette fois elle ne se dirige que vers son petit prisonnier fraîchement arrivée. Carter sent encore l’odeur du tribunal, mais particulièrement celle acre de la ville et de ses habitants. Il est une viande fraiche dans l’étalage de la prison. Il faudra qu'elle soit battue avant d'être cuite et mangée.
Soudain, le morceau de carcasse vivante lui pose une troisième et très étrange question. S’était très peu subtile et à vrai dire lourd. Le petit dealer de drogue douce tente de lui proposer quelque chose.

- Vraiment? T’es pas un peu shooté pour venir me dire ça?

Ce Carter était-il complètement con ou juste un grand attardé de la vie? Le garde pourrait le mettre au trou pour une semaine et faire tout fouiller pour une déclaration moins osée que cela. Caleb se trouve devant le prisonnier qui ne manque vraiment pas de culot pour essayer de lui demander ce genre de chose. Pourtant, quelque part, c’est cette attirance familière au monde de l’illégalité qui l’a poussé à accepter de venir jouer les baby-sitters.

-Allez, bouge, tu rentres toi aussi.

Dans un signe de la main pour lui faire comprendre de décoller son cul du mur, le gardien veut s’assurer que cet homme rentre. Quand bien même il doit le tirer par son débardeur et son fond de boxer.
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Mer 25 Fév 2015 - 14:26




Un sourire en coin des lèvres je ne le quitte pas des yeux alors qu'il semble réagir enfin à mes paroles. Bien que la rumeur disait qu'il prenait parfois de la drogue pour lui avant de la mettre en lieu sur dans la réserve du pénitencier, j'avais envie de voir ce qu'il en était réellement. Après tout, si cela ce confirmait, j'aurai ainsi attrapé un gros poisson dans mes filets. Le chef des gardiens avait le rangs, le charisme et le pouvoir nécessaire pour devenir un pion de choix derrière les barreaux. Tout ce qu'il me restait à faire à présent était de voir jusqu'où Lensky était près à aller. Je note facilement son agacement à moins qu'il ne soit simplement lassé de voir des hommes comme moi, trop sûr d'eux ou trop provocateur. Je le félicite cependant, intérieurement de la force de volonté dont il fait preuve pour travailler dans ce milieu, mais est-il seulement capable de résister à la tentation qu'offre le carcéral ?


C'est d'avantage ses paroles qui me sorte de mes pensées. Shooté ? Je manque d'éclater de rire en l'entendant. N'est-il donc pas au courant que je ne touche pas à ses merdes-là ?! Pas question ! Je n'ai nullement envie de finir amorphe, dans un lit d’hôpital pour avoir subit une overdose ou simplement crevé dans un caniveau. Décollant mon dos du mur, je m'approche alors pour le rejoindre d'un pas tranquille. Je ne suis pas pressé de toute manière, que pourrais-je faire de plus dans cette prison, à part pourrir la vie de chacun en les regardant se décomposer par la drogue qu'ils prendront, un jour ou l'autre, de ma main. Une fois à sa hauteur, je le regarde de biais, mains dans les poches avant de répondre à sa légère provocation, qui pour ma part avait plus eut le mérite de me faire rire que de me piquer au vif réellement.


- " Ne me confond pas avec ces dealers de bas quartiers Lensky. Ce serait vraiment dommage. " Lachais-je en calant mon pas sur le sien pour maintenir son rythme de marche. " Donc, tu as trouvé ce que tu voulais dans nos cellules ? " Demandais-je, conscient que cette fouille à l'extérieur pouvait très bien être une vulgaire distraction, pendant que d'autres gardiens s'amusaient à vérifier le contenu de nos cellules.


Après tout c'était une possibilité comme une autre et apparemment assez courante dans l'ensemble des pénitencier, si je me souvenais bien d'une conversation que j'avais eu quelques jours plus tôt avec mon co-détenu. Même si les gardiens trouvaient, dans la fente de mon matelas, dans la fissure du mur ou dans le faux fond de ma table de nuit construite lors de l'atelier menuiserie, quelques sachet de drogue en tout genre voir des seringues, je ne m'en inquiéterais même pas. Cela ne me poserait aucun problème pour en faire entrée de nouveau à la California State. Moi qui m'attendais à avoir du mal à faire entrer de la drogue en prison, j'avais été bien surprit des négligences de certains qui me facilitais la tâche. Comme le nouveau commis de cuisine, à qui je versais un paquet de cocaïne à son frangin à l'extérieur, afin que celui-ci sert de relais à la California.


Entrant finalement dans le bâtiment, je peux remarquer les détenus qui étaient avec nous au mur s'en aller au loin avant de disparaître au détour d'un couloir. Sans doute les Prides étaient-ils pressés de raconter leur mésaventures à leur chef, qui d'un instant à l'autre viendrait essayer de reprendre son dû.  Imaginer les deux hommes en pleine confrontation était plutôt intéressant. La carrure imposante de Raven aurait sans doute remporté, mais j'avais l'impression que Lensky  n'était pas à ce poste pour rien. C'est ce que je voulais savoir, ses manières de faire, son comportement mais je devais être prudent et non pas trop insistant. J'avais cinq ans devant moi pour atteindre mon but et chaque chose arrive à qui sait attendre.


- " C'est là que je suis censé partir, déçu d'avoir perdu ma cam c'est ça ? " Annonçais-je dans un coup d'œil vers le gardien. S'il ne mordait pas a l'hameçon aujourd'hui rien n'était encore perdu cependant. Un tour en isolement, une bonne conversation et l'affaire prendrait alors forme.  " Tu me dois au moins une clope, ton gardien me l'as piqué avant que tu ne viennes reprendre la fouille. " Lachais-je en craquant les os de mes doigts.


D'une certaine manière, ainsi, je gagnais du temps pour connaitre ses réponses, qu'elles soient orales ou gestuelles. J'avais, il y à longtemps de ça, compris que parfois le language du corps était bien plus parlant que les mots eux même.
Le gardien allait-il se trahir d'une manière ou d'une autre ?  
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Sam 28 Fév 2015 - 16:25
Finalement, le jeune homme avait choisi de bouger son petit cul du mur. S’était une bonne idée. Dwayne venait vers Caleb, le garde pouvait voir une lueur dans le regard du déchet. L’orange habillé vient au côté de Cal’ pour semble-t-il parler et l’observer. Rien dans son comportement ne fait changer la réaction de l’agent correctionnel. Au cours des années, il a appris à ne pas réagir, à garder son calme et surtout à ne pas mordre à toutes les provocations. Il s’en était fabriqué une peau de garde qui s’adhérait très bien avec celui qu’il était, comme un parasite docile qui s’attachait à un autre parasite.

Le détenu vient se plaindre, sans doute craignait-il être associé à tous ces dealers de merde qui n’était pas capable de faire leur travail sans prendre des échantillons pour usage personnelle? À cela, le regard vert ne dit rien. Regardant en avant, vers la porte, pour rentrer dans l’édifice gris et hostile à toute liberté.
La question de Carter, sur ce que cherchent les gardiens dans les cellules, lui a été posé. Le garde n’a pas à discuter des ordres supérieurs avec la vermine orange. Pourtant, cet entêtement stupide et perdue d’avance attenu un instant les pensées pragmatiques et une réponse sort des lèvres fines de l’homme de la Louisiane.

- C’est une possibilité

Ni une manière de l’éloigner et certainement pas pour tenter de continuer la conversation, le gardien monte les quelques marches qui le séparent maintenant de la porte. D’un vieux et rénové béton, ce rocher fabriqué est craquelé et fissuré. Tenant bon contre les intempéries des dernières années, son cœur d’acier est toujours protéger. Les marches permettent de monter et descendre, elles ont bu du sang et ont été piétinées des milliers de fois à chaque année. Elles seront toujours présente, muette fidèle de la cours. Toujours dos au bâtiment, face à des grilles et aux terrains de jeu, on les a oubliées, mais elles leur survivront tous à tous ces humains du présent.

Entrant finalement dans le bâtiment, Caleb remarque qu’au fond du couloir un groupe de détenus s’éloigne. L’un deux fait partis des Prides et à la sale gueule qu’il fait, ce n’est pas dur de comprendre qu’il n’a pas aimé être détroussé de ses herbes. Le chef des gardiens ne s’en fait pas, il connait leur chef depuis quelques années et sait qu’Oewe tient bien en laisse ses chiens boueux. Puis, même si ce groupe de fillette essais de sortir de leur jupette pour devenir des hommes, ça n’en sera que plus drôle. Le chef des gardiens avaient une tendance à utiliser la camisole de force comme une punition. Il ne se cachait pas pour faire comprendre qu’il adorait cette méthode et qu’il retirerait les détenus de leur droit de bouger s’ils lui en donnaient une raison.
Sans même un coup d’œil, niant l’existence du revendeur à son côté, il entend ce dernier lui demandé s’il devait être déçu que Caleb lui ait pris sa marchandise. Durant un moment, il voulut l’ignorer. Pourtant quelque chose chez le prisonnier le porte à jouer. Non pas un jeu sérieux auxquels l’orangé serait apte à aligner une partie… mais autre chose, de plus gamin, de plus primaire.

- Si t’es déchu pour même pas un kilo: là, je vais te prendre pour une vraie merde de dealer.

Insinuation? Insulte ou compliment? Le ton de voix n’est nullement aidant pour trouver un indice des pensées arides et cuirassé. Il ne faut pas s’attendre à trouver, dans les manières de Caleb une facile faille, mais quelques meurtrières semblent s’ouvrir du castel. Il vient de prendre de la poche intérieure de sa chemise une clope brune et roulée à la main de ce matin. Cette dernière n’a pas un aspect commercial, mais le gardien la porte à ses lèvres pour la mordre de ses dents blanches.
Pendant qu’il sort de sa poche de pantalon une allumette, Dwayne fini de lui dire qu’il lui doit une cigarette. Caleb a fait exprès de fumer à ce moment. Il ne la partagera pas et ne permettra pas qu’on lui prenne l’une de ses chéries de l’autre monde. Une bouffée d’une culture ancestrale qui s’est modernisé trop vite, une terre pauvre et riche à la fois, une feuille qui vous brule la gorge en vous l’embrassant.

- Je ne te dois rien Carter, t’as rien d’intéressant pour moi.

Dans un bruit de craquement et de frottement, l’allumette s’enflamme et sa tête rouge devient noire. La flamme danse et se rapproche de l’extrémité de la cigarette. Elle est à l’abri, Caleb l’entour de la main pour la protéger du vent. Douce et docile, le feu a été domestiqué par l’homme, mais cette petite flamme est une tueuse redoutable sous ses étincelles magistrales. Mordant avec sensualité la clope, la flamme charge l’air d’un parfum lourd et terreux.
Pendant que le gardien marche au côté de son détenu, après lui avoir envoyé une ouverture, la main protectrice contre le vent secoue l’allumette. Trahie, le corps de bois à tête noire perd sa chevelure, le jeu de danse et de baiser prend fin.
Soufflant entre ses lèvres, il aspire ses souvenirs, attendant de voir si le dealer comprendra ou fuira vers des acheteurs moins capricieux.
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Mar 3 Mar 2015 - 22:35




- " C'est bien pour ça que j'ai dis " censé " " Lâchais-je à l'égard de mon vis-à-vis tout en l'observant s'allumer sa clope dans un craquement d'allumette.


Je ne m'inquiétais nullement de la quantité de drogue que je pouvais perdre en étant ici. Après tout mon objectif premier était de tous les rendre accro à ces  toxines pour en jouir plus tard.  Alors même si je devais perdre plus d'une tonne en taule, entre les deals que j'entreprenais et ceux que les gardiens trouveraient à un moment ou l'autre, cela ne m'atteindrait même pas.  Ce n'était pas comme si je n'avais pas de ressource à l'extérieur de ses murs pour faire proliférer mon trafic ici, comme en dehors de ses murs.  S'ils pouvaient même me rendre la tâche plus facile en m'assurant la consommation de la marchandise que l'on me prends lors des fouilles, cela me conviendrait même tout autant. Ainsi, cette soit dis-en perte, n'en serait pas réellement une et profiterait à chacun jusqu'à se que mort s'en suive.  
Cette simple réflexion pourtant anodine et rapide, me donna bien d'autres idées dans la réalisation futur de mes projets à la California.


Les paroles de Lensky manque de me faire sourire, mais je n'en montre rien fidèle à moi-même et à ce visage légèrement fermé que j'affiche dans l'ensemble.  Néanmoins, je sais qu'il me laisse là une porte ouverte, volontairement ou non, qu'importe.  Je me laisse le temps de réfléchir, cherchant déjà comment anticiper son prochain coup, le gardien ne se laissant pas mener assez facilement - contrairement à d'autres complétement stupide ou inconscient - je tente de prendre une marge de précaution tout de même. Avoir un coup d'avance sur l'autre est une priorité non négociable que je me suis toujours fixé et qui ne changera sans aucun doute jamais.


- " C'est là que tu te trompe Lensky. "  Annonçais-je, tout en fermant un peu plus la fermeture éclair de ma combinaison pour me protéger du vent cinglant de l'extérieur que je sent jusqu'à moi. " Tout dépends de ce que tu veux, de ce dont tu as besoin et de combien de temps tu me laisses pour manœuvrer. " Expliquais-je.


Je n'avais pas non plus l'intention d'en divulguer plus que cela au gardien. Prendre des risques était une chose, se jeter dans la gueule du loup en était une autre.  Pas question que le gardien me mène en bateau, du moins pas si je lui faisais croire cela volontairement. Il était toujours plus simple de faire croire à son adversaire qu'il avait la main sur le jeu alors qu'il a tout de même un coup de retard. Comment ne pas en vouloir au chef des matons, pour sa prudence et son franc parler ? A sa place aussi, j'aurais sans doute essayé de chercher à faire parler mon interlocuteur pour le cerner davantage. Me testait-il ?
Intéressant.  Qu'il essai donc.


Si le gardien n'était pas intéressé ou bien ne mordait pas à l'hameçon, je n'avais nullement besoin de m'inquiéter. Chaque chose en son temps et un temps pour chaque chose.  N'était-ce pas ce que l'on disait d'ailleurs ? Après tout, Caleb ne savait pas si je parlais sérieusement ou si je bluffais, même si les mots que j'avais eut pour lui, aurait donné plus d'une raison à d'autre de retourner la prison au peine fin. D'autant plus que s'il comprenait que j'étais sérieux, Lensky n'avait encore aucune idée de la quantité de marchandise que j'avais, ni où elle se trouvait et encore moins de comment elle entrée en prison. Quant à mes clients ici, il lui était encore inconnu. Tant d'information que je tiendrais rigoureusement secrète tant que je n'aurais l'assurance de sa maniabilité.


Savourant l'odeur du tabac particulier que fumait le gardien, je prends note cependant qu'il semble faire exprès de jouer avec mes nerfs en aguichant la barre de nicotine sous mon nez. Cette fois-ci cependant, je n'eus pas le courage de dissimuler un sourire en coin à cette provocation légère mais habile de sa part. Je ne pouvais le nier.


- " Bien, si tu n'as rien d'autre à ajouter.. "  Dis-je en m'apprêtant à retourner dans ma cellule ou normalement un paquet de clope encore intact est censé m'attendre sagement.  Ce remue ménage m'avais donné envie de fumer, à moins que ce ne soit le chef des gardiens et son air imprégner de toxine qui avait réveillé mon envie de nicotine.


Ainsi, sans attente de sa part, je passe une main dans mes cheveux que je replace avant de décoller mon dos du mur contre lequel j'avais pris appuis un instant plus tôt lors de notre entrée dans le bâtiment annexe à la cours extérieur de cette cage bétonnée.
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Mar 10 Mar 2015 - 20:21





Lors de leur dernière rencontre, qui remonte il y a un peu plus de 24 heures, Caleb avait échangé des politesses carcérales avec un détenu quelconque : Dwayne Carter.  Ce n’était qu’un détenu de plus ici, un nom de famille commun avec une coupe de cheveux ridicule et un orgueil désagréable pour une petite canaille dans son genre.

Néanmoins, ce qu’il lui avait dit à propre d’avoir plus de type de drogue lui reste en tête. Il fait un tour dans la réserve et identifie les drogues qu’il cherche. Après avoir salué Gilles, le gardien de la réserve, il quitte la place et va descendre dans la zone des prisonniers. Cette partie du pénitencier est grise et lugubre. Tant d’homme y passe par jour qu’elle semble n’être qu’une grande plaie sur le flanc d’un mort où les souris se promènent.
Dans l’un de ces couloirs sans vie, bondé d’âme enfermé, il traverse en allumant l’une de ses clopes à l’odeur vive et énergique. Elle lui fait du bien, brulant dans ses poumons son goudron, pendant que des cellules mortellement touchées s’effondrent intoxiqué. Sacrifice nécessaire alors qu’il passe à côté de deux mecs qui se disputent. Encore un couple non-fonctionnelle créée par accident de cet environnement carcérale.

Descendant vers une section réservée aux cellules doubles, il les remarque presque toutes vides. Les détenus semblaient avoir toujours tendance à les quitter et profiter du terrain de sport ou du réfectoire pour traiter. La majorité n’aimait pas voir en continue ces barreaux d’acier, véritable symbole de leur emprisonnement. C’est pourquoi, lorsqu’il entend du bruit venir de l’une d’entre elle, il est surpris un moment. Généralement, quand les hommes restaient de jour dans leur cellule, s’étaient pour se shooter, dormir ou baiser. Là, aucun des bruits d’habitude ne vient de la chambre duo.

En arrivant près de la dites cellules qu’il cherchait, il voit le détenu à l’intérieur. Les gars des caméras l’avaient prévenu. Néanmoins, depuis les deux dernières heures, Dwayne aurait pu bouger. Non, il est bien là et c’est pourquoi le chef des gardiens entre dans la chambre de ce dernier.
Dépassant la grille de barreaux qui sert de mur porteur, il porte son regard sur Dwayne. À peine est-il entré, qu’il prend les devants de la conversation.

- Hey, y’en a qui disent que tu vends vraiment de tout… côté supplément.

Sa voix est moins écrasante que la veille quand il jouait au chef de groupe avec les détenus comme avec les autres gardes. Là, c’est d’homme à homme. C’est aussi plus intéressant, la manipulation de foule n’est pas un réel défit.
Mordant à l’hameçon tendu la veille par Carter, le garde reste debout au milieu de la cellule. Il prend de l’espace Caleb, debout et une main dans sa poche et l’autre pendant à côté de sa ceinture. On pouvait voir les armes solidement attachées sur la ceinture et encore plus sécurisé qu’un nid de crocodile.

- Qu’est-ce que t’es capable de faire rentrer ?

La question est posée par rapport à ce que le dealer avait parlé la veille. Enfaite, l’une des drogues intéressaient particulièrement le gardien qui n’arrivait jamais à s’en procurer. Tout le monde qui en consommait, la prenait rapidement et entièrement … il a certes quelques sachets vides, mais sans plus.
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Lun 30 Mar 2015 - 13:44





Sans attendre de réponse du gardien, je le laisse alors  à sa ronde reprenant de mon coté la routine qui commençait à envahir mon quotidien. Depuis mon arrivée à la California States Prison, j'espèrais ne jamais avoir à faire à cette routine. Métro, boulot, dodo. Ici la routine était d'autant plus cruelle à vivre sachant que l'on avait aucun moyen de s'y soustraire autre que celui de faire chier les gardiens ou un autre détenu de la prison. Même ça -d'après certain - pouvait entrée dans le quotidien. La barbe !


Le lendemain, alors que tous étaient en train de prendre du bon temps dans la cours de la prison, ou s'imposaient l'un des ateliers obligatoires, j'en avais profité de mon coté pour receuilli un petit colis. Celui-ci contenait quelques échantillons de drogue en tous genre et sous différente forme. Il fallait que je trouve un endroit pour la dissimuler aux yeux des gardiens. Heureusement, je savais mon acolyte à l'extérieur assez intélligent pour m'avoir envoyé le tous avec discrétion. Cependant je ne doutais pas un instant, que les caméras de surveillance auraient vite fait de comprendre ce que contenait le paquet que je venais de recevoir.


Entendant des pas dans le couloir, je n'attends pas une seconde de plus pour ranger l'ensemble de la drogue dans les quelques petites cachettes de la cellule, forcement connu du personnel carceral de l'endroit. Qu'importe, ce n'était pas comme si je ne pouvais pas en faire rentrer de nouveau.  Juste à temps, pensais-je, alors que je voyais Lensky faire son apparition devant ma cellule et d'y pénétrer. Haussant un sourcil, je m'appréte à lui poser quelques questions, mais déjà, il me devance. Sans ajouter quoi que ce soit, je le laisse donc dire, de qu'il à a dire, tout en l'écoutant avec une attention toute particulière.


Mon regard doit ans doute exprimer ma surprise, mais je ne me laisse pas démonter pour autant. Cet homme rechignait la veille pour un quelconque marché et aujourd'hui il se pointe comme une fleur ?! Quelque chose clochait, c'était évident. La nuit portait certes conseille, mais elle ne changeait en rien les valeurs d'un homme. Encore moins de celui-ci. Ainsi avec précaution, je selectionne mes prochaines paroles tout en l'observant.


- " Tout dépends ce que tu veux. " Précisais-je, toujours méfiant quand à la raison réelle de la présence du gardien. " Tu changes d'avis comme de chemise ? " Lâchais-je avec un sourire en coin non dissimulé.


Je n'aurais pu le retenir celui-ci, trop facile. Me redressant, j'attrape alors mon paquet de clope et mon briquet pour m'en allumer une à mon tour. Cependant l'odeur du tabac de Caleb reste le plus présent, jusqu'à en innonder la cellule. Une odeur puissante et particulière bien que loin d'être réellement désagréable.  Tout, dans l'allure de cet homme, de sa voix jusqu'à sa posture ou bien même le fait qu'il soit venu vers moi, m'indiquait d'être d'avantage sur mes gardes, qu'à l'accoutumée. Bien entendu, il existait des gardiens corrompu qui n'hésitaient pas à s'en prendre aux détenus ou à passer des accords sous capes avec eux, mais Lensky n'avait quelque chose de différent.  Honnête ne lui convenait pas réellement comme adjectif, car je devinais qu'à sa manière, il pouvait aussi s'arranger. C'était quelque chose de plus subtil et discret sur lequel je n'arrivais pas encore à mettre de mots.


- " Je suppose que tu ne viens pas ici simplement pour faire causette, alors va-y, je t'écoute. Que veux-tu ? " Demandais-je tout en redressant mon regard vers lui derrière un large nuage de fumée.
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Mar 14 Avr 2015 - 20:02






La surprise s’est lue sur le visage de Dwayne, lors de l’arrivée du chef des gardiens et surtout quand il ouvre le dialogue. Il n’y a rien de surprenant, vu que la veille, ils sont rencontré en tant que camp inverse. Il faut bien jouer le jeu, agir comme un modèle de droiture, mais le chef des matons est loin d’être un aussi parfait employés. La rumeur veut de lui beaucoup de chose, l’une d’entre elle dit qu’il ferme les yeux sur des abus et des deals à l’interne comme à l’externe. Il a les mains aussi sales que les mecs derrière les barreaux de cette taule à sale réputation.
Les rumeurs sont ce qu’elles sont, un fond de vérité dans une mer de désirs et de frustration. Croire en elles est aussi idiots que de les ignorer.

L’attention de Caleb, porté sur cette pâle représentation d’homme punk, dévie un moment rapide sur les mains du détenu. Elles sont sales, comme s’il avait tenu quelque chose que la terre pourraient receler ou de la brique. Instinctivement, il pense à une cache pour de la drogue ou des armes. Peut-être Dwayne n’avait fait que laver le trou qui lui serre de cellule et dans ce cas, Caleb a clairement un problème de préjugé. Dans tous les cas, il préfère ne pas soulever cette observation. Il n’est pas venu en tant que gardien, même s’il porte toujours l’uniforme.
Entendant la méfiance comme réponse du détenu, l’homme de la Louisiane comprend sa surprise et pourtant il y répond comme si elle n’avait pas de sens.

- Ne joue pas les surpris, tu connais comment ça se passe dans la rue. C’est la même chose ici.

Si Caleb remarque le sourire en coin, le visage de l’homme de la sécurité n’y répond pas. Restant neutre et sa voix garde une tonalité des plus calme, presque comme si ce qui se passait est normale.
Selon le représentant de l’ordre, cela l’est. Il mérite bien sa réputation et fait parfois affaire avec les gangs de cette prison. Bien que ce soit pour diverse raison et surtout pour ne pas se salir les mains, il n’y a pas la moindre culpabilité ou crainte dans ses actes. Il sait qu’il ne se fera pas prendre et qu’il maitrise la situation. Cette confiance est palpable sur ses lèvres, semblant se glisser dans le moindre de ses mots alors que son regard juge l’homme face à lui. Il ne faut pas se surprendre, il s’attend la même chose de la part de Dwayne. Lors de ce genre de conversation, surtout la première, il faut évaluer un possible associé. Peut-on lui faire confiance? C’est sans doute ce que se demande Caleb alors qu’il oriente le détenu

- Tu supposes bien…Avant ton arrivé, s’était un certain garde du nom d’Hank qui faisait rentrée une petite bombe. Avant de quitter, il ne m’a pas dit d’où il se la fournissait. Et c’est ennuyant, parce qu’elle continue à entrer et me passe sous le nez. Les dirigeants n’en veulent pas ici alors je me demandais si tu ne pouvais pas intervenir discrètement, pour un bon prix?

Est-ce que Dwayne a entendu parler de cette histoire d’un garde faisant rentrer de la drogue, plus dernièrement de la pink lady. Il paraissait que ce mec avait un grave problème de jeu et avait dû s’aplatir devant un mystérieux fabricant. Il avait donc commencé à faire rentrer de ce petit bonbon facile à planquer et d’un rose tendre.
À l’extérieur, un dealer avait compacté très tôt cette poudre en petite boule pour ses clients. On ne sait pas exactement qui a lancé le nom de « Pink lady », mais c’est resté attaché à cette poudre de plus en plus populaire. Assurant, même au plus junkie, de planer… elle s’achète pour une bouchée de pain, mais depuis le début de la vente d’Hank, elle se révèle d’une efficacité empoissonnée.

- Y’en a pas beaucoup qui sont discret ou, du moins, qui peuvent pas l’être. Toi, tu serais capable ?

Sous-entendant évidemment qu’il veut que leur deal soient, discret et sans ébruitement, on peut comprendre sans mal la crainte de l’homme face à un congédiement assuré s’il se faisait prendre avec cette marchandise sur lui.
N’ayant pas bougé depuis son arrivée, restant face à l’homme, il l’observe. Ses yeux sont sombres, comme une bêtes marines ayant perdus la lumières et vivant dans l’obscurité. Détenu ou gardien, la différence est mince quand les années s’accumulent. Personne n’est vacciné contre les jeux du destin. L’ex-garde du nom d’Hank est un exemple sur des milliers.
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Ven 22 Mai 2015 - 1:04





Si on m'avait dit à un moment ou l'autre que le chef des gardiens viendrait de lui même chercher après moi pour une possible transaction, je ne l'aurais pas vraiment cru immédiatement.  Cependant je savais que ce monde était pourri, corrompu et parfois totalement absurde. L'homme avait des vices et comme certains, il était près à mettre le prix pour obtenir ce qu'il voulait.  Que ça soit des renseignements, de la drogue ou tout autre chose convoitée.  Pourtant chez Lensky, j'avais l'impression que celui ci n'était pas réellement comme les autres.  Bien sur, il avait ses failles, ses faiblesses comme tout être humain,  je devais juste apprendre lesquelles pour m'assurer un coup d'avance sur lui et ne pas être prit au dépourvu plus tard. La chute n'en serait que plus douloureuse voir fatale.


Ses paroles me firent réfléchir une seconde. Les rumeurs allaient bon train en prison, alors avoir entendu parler d'Hanks avait été facile. Plus encore lorsque l'on sait ce que celui ci faisait. La cristal rose de son premier nom avait rapidement été détourné en Pink Lady. Exceptionnelle si l'on prenait en compte l'avis des consommateurs cependant elle pouvait être aussi très nocive.  Ainsi je me demandais pourquoi le gardien s'y intéressait. Avait il un quelconque intérêt a sa consommation ou tenait il de l'éradiquer de la prison ? Après tout, ne venait il pas de dire qu'elle entrait encore à son insu dans la prison ?  Pour ma part j'ignorais encore qui la faisait entrer a BTC, néanmoins j'avais une idée du fournisseur a l'extérieur sans savoir qui en était le fabriquant d'origine.  Beaucoup de copie de la Pink existait et il n'allait pas être simple d'en trouver la source.


- " M'as tu, toi ou un autre garde, vu en possession de quoi que ce soit ? " lui répondais je simplement. " Je ne vais pas te mentir, ce que tu cherches va être difficile a trouver et risque de prendre du temps. " continuais je en l'observant.  " Mais pas infaisable.  " terminais je dans un souffle en m'étirant.


Autant jouer la carte de l'honnêté. Si d'une manière ou d'une autre Caleb pouvait être une pièce maîtresse sur mon échiquier,  je me devais de saisir cette chance quitte a devoir lâcher du leste. Chose que j'avais encore du mal a concevoir avec cet homme. Il y avait chez lui quelque chose d'intimidant et de sournois mais qui représentait un défit de taille que j'étais incapable de refuser. Je devrai être prudent,  minutieux et très en avance sur lui. Je me doutais cependant que rien ne serai aussi simple que je me l'imaginais.  


Ainsi, je compris que le gardien attendait de moi que je trouve quelques renseignements sur la drogue en question. Déjà il me faudrait apprendre qui se chargeait de la faire entrer en prison pour connaître la source de base du dealer a BTC mais aussi pour savoir qui était a l'origine même du trafic a l'extérieur.  Si aucune de ses pistes menait a quelques choses,  je devrais me débrouiller pour me souvenir de ma source qui un jour, m avait proposé d'en commercialisé.  Ce que j'avais refusé en connaissant les effets néfaste de la Pink Lady.  


- " Je me renseignerai mais que me proposes tu en échange ? " demandais je même si j avais déjà une idée sur la question.


M'allumant une clope après avoir éteint la première a mes pieds, je me redresse vers lui conscient du fait qu'il me surplombait et ne perdait en rien de son charisme de chef. Meme si je n'avais pas envie de me fier aux apparences pour les connaitre trompeuses je voulais au moins lui laisser le bénéfice du doute.


- " Quoi que.. tu peux sans doute me donner aussi quelques renseignements utiles. " soufflais je sans oublier aucunement,  mon objectif premier en étant venu volontairement dans cette prison.  " Trouve moi les dossiers des morts ici depuis ses trois dernières années. " demandais je enfin en précisant.  " J'y trouverai sans aucun doute des info sur ce que tu cherches également.  "


Un joli mensonge qui me permettait aisément de dissimuler ce que je cherchais réellement dans ces dossiers : les circonstances et coupables de la mort de mon frère.  
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Anonymous





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Mar 10 Nov 2015 - 15:25






Dans une cellule, éclairée par les néons du couloir et la lumières de la chambre, le gardien a entamé une conversation bien épineuse avec un détenu. Intéressé par une marchandise qui lui glisse sans cesse des doigts, il ne lui en reste plus que quelques cristaux soigneusement rangé dans ses poches. L’uniforme des gardes ne fait pas les hommes meilleurs.

Le détenu se tient aussi droit et immuable que les murs de la prison, laissant croire à l’œil qu’il maitrise la situation. Après tout, c’est lui qui a la marchandise et c’est le camé qui la recherche. Le mauvais punk joue de son avantage, faisant entendre qu’il pourrait avoir l’alléchante pink, mais qu’il faut être patient.
Malheureusement, la patience n’est pas ce qui déborde chez les consommateurs en manque. Hank est parti trop vite, sans parler de son fournisseur… Ça fait déjà un moment et addictions rongent les esprits.

- Comprend que j’en veux et vite. J’attendrais pas des semaines. 5 jours, pas plus. Si t’as rien, j’irais voir ailleurs.

Il existe plusieurs petites frappes, des dealers dans des réseaux plus grands qui peuvent passer le mot. Néanmoins, Dwayne est un indépendant et s’était ce détail qui le rendait intéressant. Plus autonome et plus au courant, il pouvait rester discret sur la consommation que semble désirer le garde.

La question du payement vient, avant même de parler de quantité que le dealer pourrait lui fournir. Là, les chiffres apparaissent dans la tête du gardien. Il existe plusieurs prix pour cette lady, mais c’est évidemment l’originale qui est la plus cher et demandé.

- Combien tu demandes?

Son souffle est calme, au même rythme qu’un homme qui se sent en sécurité. La manière d’acheter en prison et celle dans la rue n’est pas pareil. Le garde est des plus au courant. Les clopes, les informations, les privilèges sont plus monnaies courante que le papier, pourtant…
S’attend à un prix supérieur, dans une tentative d’arnaque. À moins que le dealer soit du genre à vouloir le garder comme client longtemps et qu’il lui fasse un « prix d’amis ». Néanmoins, ni d’une ni de deux, le marchant de rêve désire un tout autre payement. Des informations confidentielles sur les morts. Quel valeur cela pouvait représenter, ces informations?

- Ce n’est pas le genre de chose qui se sort vite fait. J’peux m’informer sur quelques noms, mais faut être plus précis, on a un tas qui crève.

Ce tas d’humain représente rapidement des centaines de dossiers. Des morts « accidentels », des meurtres, des suicides, des erreurs de médications, etc. La prison doit faire affaire avec la morgue de l’hôpital et celle public plusieurs fois par semaine. La majorité du temps, ça ne prend qu’une dizaine de page et la discrétion est de mise. Il arrive néanmoins parfois que des cas graves prennent des dizaines de rapport et fasse même sujet d’enquête interne… En une semaine aurait au moins un carton de dossier et de feuilles à ce sujet. Le détenu veut des trois dernières années… quel intérêt ?

Dwayne avait précisé « qu’il trouverait sans aucun doute des info sur ce que Caleb cherche également » Ainsi, le dealer veut lui faire croire que la mort de mecs ici et la lady serait lié. Il n’y a rien de surprenant, mais c’est ce qui n’est pas dit qui est le plus intéressant. S’il est intéressé par ce genre de donné, assurément il a besoin d’un contact privilégié avec un membre du personnel de sécurité.

Le marchant a changé de peau.

Un regard rapide en arrière, par-dessus son épaule, lui assure que la voie est encore libre. Plus longtemps le gardien discute avec le détenu et plus cela devient suspect. Il ne faut pas se faire surprendre. Ramène son visage en direction du corps du détenu toujours face à lui.

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