Harvey, infirmier ~ [100 %]

Taille: 1.69m
Poids: 75kg
Corpulence: musclé
Cheveux: noirs, courts
Yeux: bleus
Famille ethnique: origine latine
Modifications corporelle: DVI sous Clavière droite, des cicatrices d’injections et de prélèvements sur l’intérieur des bras et dans le bas du dos.

Il ne fait pas parti des plus grands. Mais ça ne lui a jamais posé de soucis. Il n’a jamais été délaissé du haut de son mètre soixante-neuf grâce à sa corpulence. D’épaules carrées et musclées, qu’il a en plus développé dans sa jeunesse par du rugby, il n’est pas en reste lors d’une altercation. Il a depuis perdu pas mal de masse en raison de son cancer mais il va régulièrement en salle pour tenter de retrouver son ancien physique. Ou tout du moins, la forme.

Ça, c’est pour la partie silhouette. Si on s’approche un peu plus de lui, on est tout de suite happé par un regard bleu clair. Ce qui dénote particulièrement avec son teint halé, hérité de sa mère brésilienne, et de ses cheveux noirs. Ces derniers sont coupés courts, repoussés en arrière par un peu de gel, dégageant un front large.
Son visage est carré, les lignes de ses mâchoires sont nettement dessinés, ne laissant aucun doute sur le genre. C’est un vrai, un homme quoi ! bien que ses expressions pourraient être déclarés comme parfois féminines tant il peut laisser les émotions s’exprimer. Mais ça, c’est un jugement purement macho et il ne s’arrête pas dessus.

Si vous descendez un peu vers la clavicule, vous trouverez sur celle de droite une petite bosse non douloureuse pour Harley. C’est sa chambre implantable. Elle est là définitivement et il espère ne jamais plus à avoir à l’utiliser.

Niveau vestimentaire, il porte des tenues simples et pratiques. Surtout compatibles pour la moto qu’il conduit (ne demandez pas de marque, il en change régulièrement, se faisant plaisir et choisissant toujours des bécanes puissantes.) Lorsqu’il ne travaille pas, il a toujours sa veste en cuir qui a pas mal vécue et qu’il traine depuis l’âge de ses 18 ans, offert par sa mère.
Lors de ses heures de travail, il porte la tenue réglementaire de l’infirmier modèle. Pantalon et blouse blanche avec toujours un marcel noir en dessous. Si il peut éviter le pantalon bouffant et non esthétique, il choisit le jean et la blouse. Heureusement, son nouveau travail en prison le lui permet !

Il n’a pas de tatouage ni de piercings mais y pense depuis un moment et ce ne serait pas étonnant qu’il s’en fasse un ou deux durant l’année qui suit.


Défauts et qualités: bienveillant, empathie, respectueux, susceptible, sensible, renfermé, stressé, manque parfois de confiance en lui. Egoïste quand on le pousse à bout et froid au besoin pour se protéger.
Objectifs et ambitions: vivre ! C’est son objectif depuis qu’il a eu la rémission de sa leucémie. Et être utile aux autres. D’où son choix pour travailler en prison.
Tocs et manies: il se frotte souvent la clavicule droite, pour toucher son DVI quand il est nerveux ou qu’il cherche à faire quelque chose de ses mains. Il ne peut s’empêcher de faire une prise de sang deux fois par mois pour vérifier qu’il n’y a pas de retour de son cancer.
Peurs/phobies: Il a peur de son cancer. Sinon, peur de ne pas être à la hauteur. Il a peur de la mort car il l’a tellement fantasmé pendant ses chimios qu’elle fait partie de lui, de sa chair, de ses cellules. Elle vit avec lui… Ce n’est qu’une question de temps. Il a peur des guêpes, des abeilles et des frelons. Il ne se connait pas vraiment de phobie mais si on doit lui dire qu’il va retourner en chimio, il y a des chances qu’il panique.

Harvey n’est pas mauvais de nature. La preuve, il a choisi un métier pour lequel il se trouve en contact direct avec le patient. Il sait faire preuve de compassion et d’empathie pour son prochain et évite tous les jugements de valeur, sachant qu’on ne se fait pas l’idée d’un homme par son physique mais par ses actions. Et encore, il est capable de prendre du recul pour tenter de comprendre les réactions. Bon, par contre, il est certain que si c’est quelque chose qui le touche personnellement, il sera beaucoup plus touché et aura plutôt tendance à fuir plutôt que chercher la confrontation. Il est capable de se mouiller pour les autres, les défendre. Mais encore une fois, dès qu’il est personnellement impliqué, il va manquer de confiance en lui et sera complètement stressé.
Dès lors qu’il est nerveux, il peut se montrer maladroit. Heureusement, tout ce qui concerne son travail est très professionnel et on ne lui a jamais reproché sa posture professionnelle et sa dextérité. Il apprend vite, en observant et en répétant les gestes.

Harvey est doué dans le relationnel. Il aime aider et écoute les gens. Il est garant des secrets qu’on lui confie, essayant non pas de donner des conseils mais simplement de montrer qu’il est là et qu’il entend ce qu’on lui dit.

A force de vouloir toujours trop en faire pour les autres, il a tendance à s’oublier. Il ne dort pas très bien, ses nuits sont agitées et courtes. Il mange essentiellement parce qu’il sait que c’est important pour son corps, mais c’est sans appétit et envie réellement. La seule activité qu’il se donne, c’est le sport en salle, histoire de se maintenir un tant soit peu en forme.

Il aime lire, surtout des romans héroics fantasy. Il n’est pas fan de télévision, un peu de cinéma, mais sa culture laisse à désirer.

Niveau relation personnelle, il est gay mais ne s’en vante pas. Il a juste eu une aventure quand il avait 20 ans mais son copain s’est barré quand il a appris qu’il était malade. Depuis, il se contente juste de se dire qu’il est gay mais sans rien faire de plus, n’ayant pas envie de revivre un rejet. Ça a été suffisamment dur pour lui : il s’imagine que si il a une nouvelle relation et qu’il retombe malade, ça recommencera.


Etat de santé générale: pour l’instant, il est dans une période de rémission et il va assez bien. Il a quand même des suivis pour s’assurer qu’il n’y ait pas de retour de la bête à pinces.
Allergies ou addictions: il a eu une accoutumance à la morphine et a eu du mal à se sevrer. Il fait désormais très attention à tout ce qui est médocs et surtout antalgiques, ne voulant pas prendre temps qu’il peut supporter la douleur
Soins réguliers (traitements): arrêt de la chimio. Juste des vitamines.



Est-ce que toute histoire mérite d’être écrite ? Pour Harvey, pas vraiment. La sienne n’est pas vraiment des plus intéressantes. Il est né d’un père américain et d’une mère brésilienne. Ses parents se sont mariés par amour et pas d’histoire de chantage, d’argent, de placement quelconque. Tout ce qu’il y a de plus simple. Ils se sont rencontrés à Washington, lors d’une visite de la Maison Blanche. L’un a invité l’autre pour un café et ce qui suit est leur histoire et pas celle de notre protagoniste, on ne rentrera pas dans les détails. Rosa, sa mère, a fait des études d’interprètes et parle l’anglais, l’espagnol et le français. Son père est un enseignant dans une université du Maine, pas loin de la frontière. Régulièrement, la famille se rendait à la province canadienne du Québec et Harvey a développé une compréhension d’un dialecte français/québécois. Jamais il ne fera de traduction, mais il se débrouille bien.

Enfin, nous nous égarons… revenons à la famille du jeune homme. Il a un grand frère. Il a trois ans de différence avec lui. John. On ne peut pas dire qu’il s’entende super bien avec lui. Ils ont toujours eu des caractères différents et si, désormais, ils se sont un peu rapprochés en raison de la maladie qu’a traversé Harvey, ils n’ont pas grand-chose en commun. Si ce n’est qu’il a deux adorables neveux, des jumeaux de 3 ans.  

Déjà jeune, Harveys s’intéressait aux autres et à leur rendre service. Son itérêt pour la biologie, pour comprendre comment fonctionne le corps humain l’ont emmené tout simplement vers des études de la santé. Soutenu par ses parents, il a passé plusieurs concours pour la médecine mais c’est durant cette année qu’il a été extrêmement fatigué et que quelques jours avant de passer ses premières épreuves, il a fait un malaise qui a entrainé son hospitalisation. Cette fatigue qu’il pensait traité par des vitamines s’est finalement déclarée comme une leucémie. La chute a été rude pour le jeune homme qui avait tout juste 19 ans. Lui qui pensait avoir toute la vie devant lui et qui soignerait les gens.. Voilà qu’il se retrouvait de l’autre côté de la ligne.

Alors, bien sûr, les traitements ont commencé : chimiothérapie, radiothérapie, biopsies, ponction de la moelle osseuse, chambre stérile… Et tous les effets secondaires accompagnés par tout ça : douleur, neuropathie, baisse du système immunitaire, ulcères, etc. On ne peut pas dire que les mois qui ont suivis ont été une partie de plaisir. Et si le corps prenait pour son grade, son moral en prit également un coup, sans compter le fait qu’il pouvait mourir. En effet, à ses 18 ans, lors d’une fête en boite de nuit avec ses copains, il avait rencontré Rick, un étudiant en sociologie de 21 ans. Ça avait été une révélation pour Harvey qui se découvrit une attirance pour un homme. Et la douceur et la patience de Rick l’avait aidé à s’affirmer, aussi bien pour lui, se reconnaître gay, mais aussi auprès de sa famille. Celle-ci fut surprise de ses préférences mais ne le jugea pas. Chacun sa vie comme elle disait et ça ne changeait rien à leurs sentiments.  

Malheureusement, Rick était courageux pour certaines choses et pas pour d’autres. Pour accompagner son amant dans un parcours de soins, peut être vers la mort, il ne l’a jamais supporté et l’a abandonné au milieu des chimiothérapies. Prenant sur lui qu’il était un lâche et un salaud, mais qu’il ne pouvait le suivre sur cette vie.
Harvey se retrouva alors confronté à un cœur brisé en plus d’un corps qui l’abandonnait peu à peu.

C’est l’équipe médicale et les infirmiers surtout qui l’aidèrent et l’accompagnèrent qui le marqua. Grâce à eux, à sa famille, il reprit un peu d’espoir. Surtout quand les analyses remontèrent. Au bout d’un peu plus d’un an acharnement, il était enfin déclaré en rémission. Inutile de dire le soulagement qu’il vécu. Et ça lui servit aussi à revoir ses ambitions. Plutôt que médecin, il voulait être encore plus près des patients. Son choix se fit naturellement pour le métier d’infirmier.

Il entra en école d’infirmier à 21 ans et après trois ans de formation, obtint son diplôme. Bien évidemment, il demanda directement à travailler en oncologie. Son passé d’ancien malade et son empathie fit de lui un infirmier des plus appréciés. Niveau sentimental, c’est le calme plat. Il reste discret quant à ses orientations et ne cherche pas de relations sérieuses, n’ayant pas envie de revivre un rejet.

Régulièrement, il se fait faire des examens pour vérifier que la leucémie ne décide pas de repointer le bout de son nez. Et le temps passant, il s’éloigna de l’oncologie, sa peur raisonnée accentuée par le contact avec des malades en phases terminales. Il décida alors de se diriger vers les soins en milieu carcéral. Après quelques recherches, il postula pour la prison de Lancaster. Entretien réussi ! Il a 29 ans.

Voilà votre nouvel infirmier !


Pseudo : Ziza
Âge : trop TT
Comment as-tu trouvé le forum ? j’y suis déjà
As-tu des remarques à  faire ? yé vous aime ?
As-tu un double compte: dc de Ty Adamon