Everythin's Gray - Lucas

Taille: 1m78
Poids: 62 kg
Corpulence: Sec
Cheveux: Blond cendré
Yeux: Bleus (délavés)
Famille ethnique: Caucasien
Modifications corporelle: Deux manchettes tatouées, écarteurs aux oreilles.

Comment dire quand a peu près tout en une personne est terne, délavé et dans les normes ? Ni trop comme-ci ou comme ça. 1m78 pour 62 kilos de chair, d'os et de muscle. Pas la peine de chercher de la graisse là dedans, il n'y en a quasiment pas. Une peau légèrement bronzée, juste assez pour ne pas être trop dans la norme.

En effet, déjà doté d'une apparence dé-saturée, Lucas possède des cheveux et des yeux tout autant haut en couleur. Ses mèches, de longueur incertaines puisque souvent coupées avec le première outil venant, sont blondes cendrées. Des épis achèves le reste de cette coiffure plutôt particulière, souvent placée vers l'avant. Durant son adolescences, ils eut été plus structurés semblerait-il, mais depuis son incarcération, il a opté pour la tondeuse sur les cotés et la nuque. De même, ses yeux, bleus, semblent avoir été javellisé ou recouverts d'un voile blanchâtre. La seule véritable originalité sur ce visage terne, et encore non désirée, ce sont des tâches de rousseurs. Freckles comme on dit. Elles sont principalement situées sur ses pommette et l'arrête de son nez, petite pointe d'originalité qui relève la blasitude quasi permanente de ses iris.
Sa mâchoire, bien que fine, est néanmoins marquée, donnant sur un menton plutôt carré dépourvu de barbe, ainsi que des lèvres plutôt fines.

D'habillement, hors de l'uniforme habilité aux prisonniers, c'est un abonné aux débardeurs / chemises à carreaux et jeans troué. La plupart du temps, il porte des rangers - l'avantage d'être en taule c'est que ça ne change pas trop - et d'habituelles plaques militaires ainsi qu'une chaîne autour de son cou ou enroulée autour de son poignet, selon les jours.



Défauts et qualités: Froid, apathique, "snob", anticonformiste au possible, asocial à l'extreme, rancunier, égoiste. Sinon plutôt sympa, parfois.
Objectifs et ambitions: Survivre, c'est déjà bien, se procurer un flingue serait pas mal aussi.
Tocs et manies: Chaque occasion est une opportunité pour fumer. Le café est un élixir de vie.
Peurs/phobies: Emétophobe, agoraphobe

Le contact social, en forme général est loin d'être une facilité pour Lucas, non pas qu'il en a peur, il a simplement horreur de ça. Parler aux autres, se confier, s'ouvrir, sont des choses qui lui sont bien peu familière.  La compassion est loin d'être une notion habituelle dans son cas, c'est a peine s'il sait ce que c'est qu'en éprouver. Il vit pour lui et se moque plutôt bien d'avoir des amis ou même des connaissances, la solitude est son quotidien et il s'y complet bien.
Indifférent physiquement comme psychiquement, il arrive néanmoins qu'il y est un revirement de situation dans le cadre où il estime quelqu'un, là en revanche, c'est le jour et la nuit. Pour lui, chaque personne est presque considéré comme un sous genre et s'il estime que quelqu'un vaut la peine qu'il y prête une attention, il peut alors envisager d'y porter un intérêt.
Même si l'indifférence et l’égoïsme sont son mode de vie habituelle, il n'en reste pas moins quelqu'un d’extrêmement rancunier qui sera capable de vous haïr des années durant ou d'attendre le bon moment pour obtenir vengeance. An eye for an eye, a tooth for a tooth.


Etat de santé générale: Plutôt en bonne santé
Allergies ou addictions: Cigarette ( Lucky Strike si possible)
Soins réguliers (traitements): Aucun




"Clope entre les dents, briquet, flamme, je tire. La cendre s'enflamme et s'éteint, se transforme en braise. J'entends la semelle de mes rangers rapper le goudron. De la faible gravelle s'en échappe, elle roule sur la route délabrée. Je tire sur la cigarette, l'embout s'enflamme. La braise s'illumine. La fumée des luckies se répand dans mes poumons, ma gorge. Mes cordes vocales s'éreintes, ma voix est d'ordinaire cassée. Je ne pense pas l'aider à trop fumer. Mes yeux me font mal, le manque de sommeil. Je ne dors pas assez.

Je lève la tête vers le ciel. Mon front se plisse en un imperceptible froncement de sourcil. Le soleil est à son zénith ce matin là. Le sac bringuebale sur mon épaule. Je rabats la capuche sur mes épis blonds, prenant la direction du lycée. J'entends déjà les brimades des branleurs du bahut. Mon cœur se serre, ça fais comme une pointe.Je soupire et regarde le tabac se consumer à mesure que la nicotine glisse dans mon organisme. Today is a new day

Je plisse un oeil, observant l'attroupement de moutons devant le lycée. Je ne peux pas les encadrer. Je n'ai jamais pu et ne pourrais jamais. Tout ces branleurs, ces cul-sérrés, ces pouffiasses. Ces abrutis de sportifs et leurs cheerleaders.

Jusqu'alors, je les supportais. Difficilement, mais je les supportais. Je détestais les voir, les entendre, les frôler, ou même être bousculer par eux. Mon sac avait été préparé la veille, tout était en place. Cahiers, livres, clopes, briquet. Et lui. Le cadeau que je me suis fait à moi-même il y a bien longtemps. Il m'avait fallu quelques temps pour arriver à me le procurer, j'avais du travailler comme serveur pendant un bon bout de temps et, étant d'une maladresse plutôt incroyable, inutile de préciser que j'avais lutté comme pas deux pour avoir une paye décente. Mais maintenant je l'ai, il est là. Un 357 magnum de chez smith & wesson, canon long. Certains s'achètent des voitures, moi je préfère les gun. Quoi que j'aurais pas craché sur une moto.

Je tire longuement sur ma clope, observant un type a la gueule blaffarde, un sale sourire narquois accroché aux lèvres. Sa copine pendue à son bras à l'air d'une hyène, les commissures étirées jusqu'aux oreilles, un rire semblable à ses sale fauves émanant de sa bouche pailletée de brillant. Mes doigts glissent dans mon sac. Le barillet possède six balles, je n'ai aucune recharge. Je n'en ai pas prévu, si ça devait louper, c'est que c'était prévu. Même si je crois peu au hasard, je préfère prendre les rennes du destin pour le diriger dans mon sens.

Ils sont les premiers.

Mes pas sont posés mais fort, marqués. Le son de mes rangers claque à mes oreilles. J'ai suffisamment attendu. Ma main ne tremble pas lorsque je lève mon bras, armé. Personne ne semble avoir remarqué quoi que ce soit, ces abrutis sont tous tellement obnubilés par leurs propres nombrils qu'ils sont incapables de voir ce qu'il se passe juste sous leur nez. Mon index sur la détente, je l'enclenche à l'instant ou la hyène viens à poser les iris sur moi, son sourire semblant se figer un instant, comme au ralentit.

Le détonateur raisonne à mes oreilles lorsqu'un cri, strident s'échappe de la gorge de la fille. Un faible retour fait ressort dans mon bras, je n'ai pas ciller. Les murets de bétons encadrant l'entrée de l'établissement semblent se disséquer, se métamorphoser progressivement en lambeaux de chair visqueuse et déglinguée, dégoulinante d'hémoglobine. Hyène aussi en dégouline. Il me semble l'entendre toujours hurler, en sourdine, toujours pendue au corps sans vie de son playboy. Je ne fais aucun pas vers elle, me contentant seulement de charger la nouvelle balle. Elle semble baragouiner un mot a répétition. La gâchette s'enclenche à nouveau.

Le silence m'entoure tandis que je contemple l'horizon de rouge que je viens de créer. Ma gorge se serre légèrement. Ma capuche toujours sur les oreilles, j'avance vers les deux corps, trempant la semelle de mes militaires dans le liquide rougeoyant. C'est visqueux, on dirait de la vieille gélatine. J'inspire longuement, mon cœur s'emballe un peu. Des mots viennent acculer mon cerveau, semblables à de petits pic.

Je serre la mâchoire et me penche vers les deux corps, inclinant légèrement la tête sur le coté. Je cherche mes douilles des yeux, me demandant un vague moment si elles sont encore logées dans leur crâne. Les débris humains se mêlent peu à peu au bitume et au macadam. Une vieille odeur de rouille me monte au nez.

Je me redresse, balayant l'entrée de l'établissement du regard, il n'y a pas un chat. Il m'avais pourtant semblé que toute la joyeuse bande du branleur était là tout à l'heure. C'est calme, trop calme. Une voix étouffée me parvient au loin et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je suis plaqué au sol, le bas du corps trempant dans les globules rouges. J'entends des mots, des insultes peut être même. Mes yeux se plissent, je distingue la gueule d'un autre du groupe. Je me rappelle bien de lui, avec ses cheveux bruns et son air suffisant, comme si tout lui était du. Je me prends un coup, dans la mâchoire. Mes doigts sont crispés que le manche de mon magnum. Je parviens à lui mettre un coup de crosse sur le tempe puis l'achève par une balle à bout portant.

Le silence retentit à nouveau, je suis dégueulasse. Je me redresse, le corps sale. Je passe le tissu de mon sweet sur le canon, histoire de le nettoyer comme je peux. Je ne pensais pas que la chaire pouvait être aussi brûlante. Je penche la tête, observant un muret de béton. J'en approche lentement, mes plaques militaires cognent contre mon torse.

Je contourne le petit mur de béton et m'accroupi face à eux, les dévisageant tour à tour.
La petite brochette d'enflure est là, juste sous mon nez. il en reste un, et j'ai encore trois balle, les deux autres avec lui ne m'ont pas blessé plus que ça mais à la limite, ils peuvent faire l'affaire. Après tout s'ils arrivent à être amis c'est qu'il doit s'agir du même genre d'ordure. Je tends le bras, face à celui envers qui ma haine va le plus et charge le flingue. Je tire.

Les deux autres cris, hurlent même. Ils hurlent tellement que ça me semble dissonant. Je fronce les sourcils et charge mon arme a nouveau, me tournant vers celui qui hurle le plus fort, me préparant à tirer. Seulement quelque chose percute à mes oreilles. Une alarme. Mon cœur s'emballe, l'adrénaline. J’abats ma crosse sur la tempe des deux restants en soupirant et replace mes affaires avant de m'en aller"


▬Rapport d'enquête

L'accusé Lucas Gray aurait été ce jour là à ses cours en ayant tout planifier. Meurtre avec préméditation. Un témoin dit l'avoir vu quitter les lieux au moment où les forces de l'ordre arrivaient.


Il s'est écoulé environ une heure entre le départ de l'accusé de l'établissement et le moment où nous l'avons trouvez à son domicile. D'après les dires de l'accusé lui-même, il serait rentré, aurait tenté de se faire un café, et sa mère adoptive, Mrs Catherine Garris aurait décroché le combiné pour appeler la police. C'est a cet instant qu'il l'a abattu.

Lorsque nous avons arrêtez l'accusé, il attendait devant son domicile, et a abattu de sang froid un de nos hommes. Assommé pour mettre hors d'état de nuire.


"Assis sur le perron, mug sur le sol, je coince une lucky entre mes lèvres. Mon coeur bat vite, vraiment vite. La porte de la maison est encore grande ouverte, donnant sur le sol impeccable de la model home, on pourrait presque manger sur le parquet. J'allume me clope, mon smith & wesson posé juste à coté de on café. Le soleil cogne aujourd'hui. Je retire mon sweat, désormais taché, laissant apparaître une chemise à carreaux grise. Elle aussi est tachée, c'est dommage, c'était ma préféré.

La bourgade dans laquelle je vis n'es pas très grande, ils n'enverront qu'on homme. A partir de là j'improviserais. En attendant je savoure le gout du tabac américain. La voiture de police approche. Mon mégot vissé aux lèvres, je reprends mon gun en main, ôtant la sécurité et chargeant l'ultime balle. Je devrais peut  être aller chercher des recharges dans ma chambre, on ne sait jamais. Ca pourrrait m'être utile finalement.
Je tire longuement sur ma cigarette lorsque la voiture aux vitre teintés s’arrête devant moi. Je connais bien le flic qui va en sortir. Un sale type, s'il n'était pas employé par l'état pour être devant les barreaux, je suis sûr qu'il aurait été derrière.

Le bras le long du corps, j'attends que la portière s'ouvre. Le cliquetis de la voiture se fait entendre, le haut d'une tête apparaît, je n'attends pas, le doigt déjà posé sur la gâchette. Un corps tombe au sol, sans vie. Merde, c'était pas celui que je pensais.

L'autre sort de la deuxième portière, flingue à la main. Je m'en foutrais s'il me restait encore des balles. J'ai même pas eu le temps de finir mon café. Je laisse tomber ma clope au sol, observant l'autre enfoiré en face de moi. Peut-être qui si j'y vais à la crosse j'arriverais à quelque chose ?
Ma pensée n'a pas le temps d'aller plus loin, à l'instant où j'avance vers l'homme, un coup brutal est porté derrière ma tête, c'est le noir total."


▬Procès

Il a été reconnu par l'état du Colorado que le suspect Lucas Gray - de son nom biologique - Garris - de son nom adoptif - était coupable. Les charges retenues contre lui sont les suivantes :
- homicides volontaire
- détention illégale d'arme a feu
- meurtre avec préméditation
- meurtre sur un agent de force de l'ordre
- délit de fuite

Après jugement, le tribunal à désigné la perpétuité pour Lucas Gray et il sera transféré à la California State Prison, située dans son état d'origine, lorsque sa majorité sera atteinte, en attendant il sera placé en isolement dans un centre de détention pour mineur.



Pseudo : Skell
Âge : 23 ans
Comment as-tu trouvé le forum ? On m'a forcé D:
As-tu des remarques à  faire ? J'espère ne pas me faire violer dans les douches.
As-tu un double compte: Nope