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L'amour peut durer plus de trois ans

Eduard Janssen
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Eduard Janssen
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Sam 9 Avr 2016 - 14:01
L'amour dure trois ans. C'était le titre d'un film français qu'Eduard n'avait pas vu. Il en avait tout jute entendu parler mais le titre, pour une raison étrange, lui était resté en tête. L'amour dure trois ans. Il avait lu sur internet que c'était globalement vrai en plus. Que d'un point de vue chimique - et ce point de vue lui parlait - la durée moyenne de l'amour était de trois ans. Et au fond de lui, il était fier d'être une exception à cette règle chimique.

Il avait rencontré Raven peu de temps après son incarcération à la prison d'état de Californie. Quelque chose comme une semaine après. Il avait alors 25 ans, était encore une star du porno en pleine carrière et il avait justement trois ans à tirer. Ed avait tendance à raconter qu'il était tombé amoureux au premier regard mais ce n'était pas le cas. Au premier regard, Raven l'avait intimidé et intrigué mais en aucun cas il n'était tombé amoureux. Le second par contre... Quand le géant black était venu lui parler... Après ça, tout s'était enchaîné très rapidement, jusqu'à leurs deux coeurs.

Avant, Ed n'avait jamais eu de véritable relation amoureuse. Il avait eu des petits copains mais voilà quoi, c'était juste des petits copains. Avant, il était un garçon volage aimant s'amuser, un garçon facile qu'il n'était pas compliqué d'allonger pourvu que vous lui plaisiez suffisamment. Encore que depuis le début de sa carrière porno, il n'avait guère eu d'aventures extra-professionnelle. Fréquenter Raven l'avait changé sans qu'il ne s'en rende compte mais non sans une certaine logique : il luttait contre sa propre jalousie. Il était amoureux, bien sûr qu'il voulait Raven pour lui seul ! Mais celui-ci n'avait pas été long à lui faire comprendre, par ses actes, que ça ne serait pas possible. Ed avait essayé de le raisonner, de lui faire du chantage, d'ignorer ses infidélités, voire même de les accepter... Rien ne convenait. Raven ne changerai jamais et Ed ne pouvait pas se passer de lui. Et pendant les trois années de sa peine, s'il fut cocu un nombre incalculable de fois, lui-même ne trompa Raven que très rarement. Trois, peut-être quatre fois. A chaque fois, la colère de son amant lui faisait peur... Il l'aimait, mais il ne pouvait pas non plus oublier qu'il était un meurtrier. Il le trouvait même parfois particulièrement puéril. Mais Eddie n'était pas homme à subir et malgré tout ces aléas, quand les trois années furent passées et qu'il pu sortir, l'amour était toujours là comme au premier jour.

Ce fut un déchirement mais Eduard ne pouvait ignorer la joie qu'il ressentait également. Il allait retrouver ses frères, Gerolt et Bastiaan. Surtout Bastiaan... Il allait retrouver la plage, ses amis. En bref, il pouvait reprendre sa vie là où il l'avait laissée trois ans plus tôt. Les premiers jours... Ouais. Il ne l'avouerai sans doute jamais. Ca lui faisait du mal d'en être conscient et pourtant, les premiers jours, il ne pensa pas beaucoup à son amant toujours incarcéré. Il était euphorique ! Il était enfin sortit de sa cage ! Comme Gerolt le lui avait promis, il pu rapidement reprendre le travail et même s'il semblait l'aborder avec enthousiasme, quelque chose en lui était différent. En fait... plus le moment approchait, moins il en avait envie.

Il n'avait pas envie de coucher avec un autre homme que Raven.

En taule non plus, il n'avait pas eu envie. Les rares fois où il l'avait trompé avaient été fortuites, des accidents. "J'ai glissé, chef !". Mais ce jour là, alors qu'il était connu dans le monde du porno gay pour pouvoir pratiquement bander à la demande et tenir à volonté, il ne pu au mieux avoir qu'une demie-molle. Pour un acteur de sa réputation, c'était misérable. Il y avait Gerolt, pendu au téléphone avec le réalisateur, qui insistait pour avoir son film événement ! Le grand retour de la star ! La star qui pouvait pas bander... Pourtant, Ed voulait faire ce film. Enfin, c'était compliqué. Il ne voulait pas décevoir son frère, très sincèrement. Mais à croire que ce n'était pas le sentiment prédominant. Finalement, la scène fut tournée. Eddie étant le passif de la relation, éviter les plans sur son sexe fut relativement simple. Et quand il vit le rendu final, il pris sa décision définitive.

"J'arrête. J'arrête tout, Gégé. Je peux pas continuer comme ça. Ça serait insulter ton public, mes fans, et même ta société. On aurait jamais du faire ce film. Ne le commercialise pas."

Gerolt écouta, compris, accepta sa démission et... commercialisa le film. Qui fit un carton. Allez comprendre. Mais Ed l'a horreur et refuse d'en voir le titre figurer dans sa filmographie.

Enfin tout ça pour dire que Raven avait changé sa vie, l'avait changé lui. Même si la première semaine, effectivement, Ed ne pensa pas beaucoup à lui, son absence pris rapidement beaucoup trop de place au quotidien. Quand il se couchait le soir, quand il se levait le matin, tout au long de la journée et parfois même dans le courant de la nuit, Raven lui manquait. Pourtant, par rapport à avant la prison et malgré son récent chômage, rien n'avait changé ! Il était même encore plus entouré puisque l'appartement qu'il partageait à l'époque avec Bastiaan avait été reloué et qu'ils vivaient maintenant tous les trois chez Gerolt à San Fernando.

Rendre visite à Raven, aussi frustrant que ça puisse devenir, s'avéra indispensable. Et Ed s'en voulait de ne pas l'avoir contacté pendant la première semaine.

Aujourd'hui, trois ans plus tard, une routine s'est mise en place : Eduard vient une fois par semaine à Lancaster pour revoir son amant. Il n'y a pas de jour fixe. Parfois, son boulot ne lui laisse pas de temps libre aux bons horaires, ou l'envoie en déplacement. Parfois, c'est Raven qui déconne et qui est mis à l'isolement, ou qui est privé de visite. Mais globalement, une fois tous les huit jours, Eduard est là, dans la salle d'attente.

L'amour dure donc depuis six ans.

Et n'est pas près de faner car si vous le demandez à Eduard, il vous répondra que cette relation à distance leur permet à tous les deux de mieux gérer l'infidélité. Parce que chassez le naturel, il revient au galop ! Eduard n'est pas devenu une nonne, bien au contraire ! Et ne plus être là pour voir Raven baiser à tors et à travers - même s'il sait bien que rien n'a changé - est aussi un soulagement ! Cependant, inutile de nier la tension sexuelle qui règne quand ils sont tous les deux face à face. Ed a des amants, des coups, de quoi s'amuser... Mais celui qu'il désire et qu'il ne peut avoir, c'est son homme...

Aujourd'hui, il est déjà dans la salle des visites. Quand il le peut, il vient le vendredi après midi pour pouvoir le voir sans vitre et sans interphone. Raven a cependant du bien se tenir pour qu'on le leur accorde. Il attend qu'on lui amène son amant en échangeant des SMS avec un copain. Sur la table, une chemise à rabats jaune est sagement posée, attendant qu'on s'occupe d'elle. La moindre porte qui s'ouvre, le moindre bruit de pas le fait relever la tête dans l'espoir de voir enfin arriver celui qu'il espère...
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Dim 17 Avr 2016 - 2:07
Il y a des personnes, qui même lorsque nous sommes volages, nous restent marqués bien plus que les autres. Avant, quand je disais ou plutôt, pensais une chose pareille, c’était l’impérissable visage de Chiosey qui s’imposait à mon esprit. Je dois avouer que depuis quelques temps maintenant, le visage de cet Amérindien parvient à s’effacer pour laisser place à un beau blond aux yeux bruns. Non je ne parle pas du petit parasite au cul d’enfer qui squatte ma cellule, mais bien celui qui aura réussit à mettre une muselière au vieux lion que je suis : Eduard Janssen.

C’est assez étrange d’y penser maintenant, de me dire que ça fait… Six ans que je suis en couple avec un homme, car pour moi, Eduard est mon homme. Tous les autres ne sont que des amants. Des amants que je peux apprécier très fort, mais personne ne surpassera Eduard.

Il a souffert avec moi, je le sais, nombreuses fois nous nous sommes disputés au sujet de mes infidélités à répétition, en plus de cela j’étais jaloux, j’étais possessif, je ne laissais personne l’approcher alors que moi je m’envoyais joliment en l’air avec n’importe qui. Oui j’avais la belle vie et j’emprisonnais ce blond dans une relation totalement égoïste. Je crois qu’avec le temps, il su se calmer et moi aussi. J’ai évolué, je me suis assagit. Et puis, maintenant qu’il n’est plus là, il n’y a plus personne pour nous contrôler et pourtant… Je sais bien que si je baise sans cesse avec Jay c’est parce qu’il me rappelle Eduard. Pourtant il n’est qu’une pâle copie, un bien maigre lot de consolation quand mon acteur préféré, lui, peut vivre la vraie vie, dehors.

Je dois avouer que quelque part, je l’enviais d’être dehors, de pouvoir avoir une vie normale, je l’enviais de pouvoir courir sur la plage, de pouvoir hurler en pleine nuit, ivre dans la rue, de pouvoir s’envoyer en l’air avec un inconnu qu’il ne recroiserait jamais, de pouvoir faire des choses qui sont impossibles ici, voyager, découvrir de nouvelles choses, regarder la télévision, le journal télévisé… Mais surtout, Eduard était avec ses frères, et ça, ça devait le combler.

Ses frères étaient d’ailleurs la seule raison pour laquelle je ne l’avais pas fais retombé au trou. Car avec mon égoïsme sans fin, j’aurais pu facilement engager le gang pour faire en sorte qu’il se retrouve à nouveau derrière les barreaux avec moi… J’ai faillis le faire, je vous jure, mais le lendemain, il m’a rendu visite et m’a parlé de combien il était heureux d’avoir retrouvé  Gerolt, Bastiaan et Adriaan. Et en voyant ces paillettes dans ses yeux, je n’ai pas eus le cœur à mettre mon plan à exécution, je ne pouvais pas lui arracher sa liberté, sa famille et son bonheur. Je n’étais pas si égoïste que ça en fait.

Enfin bref, tout ça pour dire que ça faisait six ans que ça durait cette merde et jamais j’aurais cru pouvoir avoir une relation aussi longue dans ma vie. C’était le coup de foudre au premier coup de bite. Eduard c’était le romantisme et la perversion à l’état pur, Eduard c’était le seul mec à pouvoir transformer le grand Lion en Doudou câlinou.
Et aujourd’hui, c’était jour de visite, quand Eduard est arrivé, on me l’a annoncé, je me suis préparé rapidement, j’ai remis mes perles en places, et espérant que mon amour ne verra pas que j’ai la pommette légèrement bleuie à cause d’un coup que je me suis pris, mais bon, même sur un noir ça se voit les coups. J’ai pris mon temps, aimant le faire un peu poireauter alors qu’au fond, j’étais une vraie pile électrique. Enfin, j’arrive devant la salle des visites, les gardiens me font entrer, puis me retirent mes menottes, au loin à table, je le vois, mon regard le dévore déjà tout cru. Je me frotte les poignets en poussant le gardien qui me récite les règles à tenir pour avoir ce droit de visite, je balance un « ouais ouais » rapide, mais déjà en quelques pas je suis devant l’homme que j’aime.

Je sens mon gros cœur de long faire des lourds boum boum, faisant résonner tout mon corps, je l’attrape par les hanches et directement je l’embrasse chaudement, profitant de sa présence, son odeur… Parce que je sais que les gardiens vont gueuler si on a un contact physique trop longtemps d’ailleurs, un commence à parler, mais je me détache déjà de mon amant pour me laisser tomber sur ma chaise, lourd.

« Bonjour mon amour, comment vas tu… ? »

Je lui souris simplement, mes yeux pétillants en le regardant, je n’ai même pas remarqué la chemise jaune sur la table d’ailleurs.
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Eduard Janssen
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Eduard Janssen
Civil
Sam 20 Aoû 2016 - 12:08
Eduard attendait depuis de longues minutes mais ne parvenait pas à s'impatienter. Il avait la certitude qu'il allait le voir, qu'il arriverai bientôt. D'ailleurs, ce énième bruit de porte qui s'ouvre suivit du faible tintement des menottes, c'était peut-être lui. Il releva le visage, quittant la conversation SMS avec son ami pour vérifier et oui, c'était bien lui.

Sans même qu'il ai eu besoin de leur en donner l'ordre, ses jambes le levèrent et le guidèrent vers lui sur quelques pas. Oh, il était sur un petit nuage ! Raven le pris par les hanches alors que lui-même se hissait sur la pointe des pieds pour atteindre ces lèvres aimées. Il savaient tout de même plus de 30 cm de différence ! Malheureusement, ils n'auraient pas le loisir de profiter l'un de l'autre comme ils en auraient envie et déjà, sous les commentaires d'un gardien, Raven le lâchait. Eddie fit un pas en arrière en le regardant s'asseoir, avant de l'imiter.

"Toujours aussi grand !" Il se massa la nuque, comme si lever le visage si haut lui avait fait mal mais son sourire trahissait le plaisir qu'il avait à voir son homme.

S'accoudant sur la table, la chaise de travers, il détailla Raven en lui répondant.

"Je vais bien Doudou. Et toi ?" Il fronça les sourcils et tendis un bras pour lui toucher la pommette. "C'est quoi ça ?"

Il retira sa main, s'agaçant lui-même. Il pouvait parfois être trop paternel, peu importait avec qui, et avec son homme plus grand, plus baraqué, plus âgé que lui, il redoutait d'être involontairement castrateur. Enfin, s'il était un papa, il pouvait être un papa-cool.

"J'espère que l'autre a pris cher aussi..." fit-il en retrouvant le sourire et de la malice dans le regard.

Raven... La neuvième merveille du monde - la huitième c'était Bastiaan et les sept premières, il ne savait plus trop. La bibliothèque d'Alexandrie, le colosse de Rhode, des trucs dans ce genre là, qui n'existaient même plus pour la plupart... Au moins, même si elles différaient pour chacun, 8 et 9 étaient bien réelles.

"Mais bon, si t'es là, ça devait pas être bien grave. Je t'apporte de la lecture !" fit-il en posant la main sur la chemise jaune pour la pousser vers lui. A l'intérieur : un scénario d'une trentaine de pages avec un titre mielleux de téléfilm du mercredi après-midi.
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Jeu 25 Aoû 2016 - 11:42

Le revoir. Raven ne savait jamais quels genres de sentiments il éprouvait en revoyant Eduard, lui libre, lui enfermé. Il éprouvait de la tendresse, de l’amour, mais aussi de la colère et de la rancœur. Lui il avait pu sortir, mais lui n’avait pas tué 17 personnes, décimé deux gangs, ruiné l’anniversaire d’un enfant de 8 ans, en le tuant. Ouais, lui n’avait pas brisé des vies, peut être des ménages avec ses films de boule, mais rien de plus grave. En effet. Mais il n’avait plus à penser à tout cela, son avenir, son futur, était tout tracé, et son passé, était oublié pour ne laisser que de vieux articles de journaux parlant de ses crimes qui avaient semé la terreur dans le quartier.

Raven était un animal. La bête à abattre et il le savait.

Mais il était là, son amour, sa vie. Sa nouvelle vie. Il eut un sourire un peu béat en le prenant dans ses bras pour l’embrasser avec fougue. Il l’aimait, c’était indéniable, un amour qui se passait de présence, qui se passait de superflu, qui se passait de sexe… Même si ce n’était pas l’idéal.

« Toujours aussi canon toi. » Il lui fit une pichenette sur le front avant de s’asseoir, étendant ses grandes jambes sous la table.

Il posa sa main à plat sur la table et lança un regard tendre à son amant, si seulement ils pouvaient se jeter l’un sur l’autre, et faire l’amour comme des bêtes là contre cette table… Ahh ce soir, Jay allait prendre cher et en levrette s’il vous plait, pour qu’il puisse s’imaginer Eduard à la place.

Mais Eduard étant ce qu’il était, il s’était naturellement inquiété de voir une égratignure sur le visage de son amour en chocolat. Ce dernier fronça les sourcils et jeta la tête en arrière pour fuir son contact dans un geste désinvolte. Il aimait Eduard, mais il avait une réputation à tenir, et ils n’étaient pas seuls ici.

« Une petite égratignure de rien du tout, tu devrais voir l’autre haha. » Dit-il pour tenter de le rassurer.

De base, Raven n’est absolument pas homosexuel, un corps d’homme ne va pas l’attirer plus que de mesure, surtout depuis son aventure avec Chiosey. A choisir, il choisira toujours une femme, le sexe entre homme, c’est du viol, pour appuyer sa suprématie, et pour imposer son pouvoir à l’autre, en plein dans les fesses. Oui, tout ça c’est toujours actuel, sauf quand il est question d’Eduard, il ne saurait pas expliquer ce qui l’a fait craquer réellement pour ce mec, peut-être qu’il est juste Eduard-sexuel, mais ça ne le dérange pas, il soulèverait des montagnes pour son beau blond.

Il ricana, rendant son regard complice à son amant, il se mordit la lèvre inférieure et glissa sa main le long de la table pour saisir ses doigts discrètement, les lui effleurant dans des gestes doux. Ses mains sont si douces par rapport à celles de Raven qui sont usées et râpeuses. Il se mordit la lèvre, glissant son doigt dans sa main pour caresser sa paume.

« Oh ? Fait voir ! »

Et sans hésiter il s’empara de la pochette pour l’ouvrir et découvrir le titre sur scenario. Il fronça les sourcils, puis en haussa un, relevant le nez du papier pour regarder son amant.

« C’est quoi ? C’est confidentiel ? » Histoire de savoir s’il pouvait en parler librement. « Le titre est cucul. »

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Eduard Janssen
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Eduard Janssen
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Dim 11 Sep 2016 - 23:08
Ouais, la réputation de Raven...

Eddie ne l'ignorait pas et c'est d'ailleurs pour ça qu'il n'avait pas prolongé son geste. Il était pourtant bien placé pour savoir que le chef de la Fierté était parfois un gros gamin mais il avait aussi la présence d'esprit de ne pas en faire étalage. D'ailleurs, il se ré-entendit et regretta de l'avoir appelé "Doudou". Il ne devrait pas dire ça en public, il le savait, mais ça lui échappait pourtant. Il en profita pour se faire une piqûre mentale de rappel : pas de Doudou, pas de Mon coeur. Raven. Et peut-être Mon étalon une fois ou deux. Flatter sa virilité, ça passait généralement bien.

Il le dévorait des yeux et, remarquant son geste sous la table, il fit aller sa main à sa rencontre. Le toucher... Ce plaisir rare... Entrelacer leurs doigts, caresser sa paume du bout du pouce... Se voir à travers une vitre était si frustrant que ce simple contact des mains, quand ils pouvaient se voir en salle de visite, était une bénédiction. Ca aurait presque remplacé le sexe... Presque.

"Oui, je suis sûr qu'il boit de la soupe à la paille."

Ou pas, car Raven aurait été en isolement, mais franchement, il s'en foutait de l'autre.

Il poussa donc la chemise jaune vers lui et le regarda l'ouvrir. Le commentaire sur le titre le fit sourire.

"Ouais, le titre est vraiment nul..."

De sa main libre, il repoussa une mèche de cheveux.

"C'est confidentiel ouais, mais j'ai eu l'autorisation de te le faire lire. C'est un rôle qu'on m'a proposé dans un téléfilm." Il se redressa un peu pour voir et lire sur la première page. Du bout du doigt, il pointa le nom d'un personnage. "Lui. Fred."

Il reposa son séant sur son assise.

"Et je voudrais que tu me donne ton avis. C'est un téléfilm érotique."

Ca le tracassait visiblement un peu. Il n'avait jamais joué dans une production érotique. Surprenant ? Non, car il n'avait fait que du porno : des actes explicites non simulés. L'érotisme, c'était plus soft. Même s'il pouvait y avoir des scènes de nu, les actes étaient simulés et... Il n'avait jamais simulé.

"Fred est un rêveur, un peu bohème, qui rêve de gagner sa vie en faisant de la musique. Si j'accepte le rôle, je vais prendre des cours de guitare, ça me branche pas mal. Mais il galère et en gros, il va rencontrer un type qui va un peu profiter de son influence pour profiter de lui. L'écriture est pas fabuleuse mais l'histoire est touchante je trouve. M'enfin, je voudrais vraiment avoir ton avis. J'ai... Ca me fait bizarre..."

Il baissa légèrement la tête. Il n'avait pas tourné de porno depuis plus de six ans et même si ça n'en n'était pas vraiment, il avait comme une impression de retour aux sources. Et vu ce que ça avait donné, le porno, à sa sortie de prison...

"Et y'a... une scène hétéro..."


Beh voilà ! Il fallait le dire tout de suite ! C'était ça le gros soucis ! Non ?

Non, pas seulement, c'était un tout. Mais l'idée de tourner une scène sensuelle avec une femme l'intimidait énormément.
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Mar 18 Oct 2016 - 13:43

Ce n’est pas tous les jours facile d’être chef de gang. Ce n’est pas tous les jours facile d’être amoureux. Mais alors être un chef de gang amoureux, c’est encore plus compliqué. Et pourtant, il se souvient, il y a six ans, alors qu’il n’était qu’une brute épaisse qui étalait sa suprématie en violant diverses personnes, cette tête blonde avait fait son apparition, et lui avait souri. Ils s’étaient suivis, ils s’étaient chauffés et ne s’étaient plus quittés. C’était un coup de foudre sexuel qui est devenu bien plus sans s’en rendre compte. Depuis Chiosey, Raven s’était interdit de ressentir de pareilles choses, car il ce qu’il craignait au fond, c’était que tout ce cirque recommence. Et pourtant, le gros Lion avait fini par ronronner sous les grattouilles de la tête blonde. Devenant le chaton lorsqu’il le faut. Et puis, Raven vieillit aussi, c’est certainement pour cela qu’il s’assagit autant. Il eut un vague sourire en y pensant, il avait mûri depuis, il devenait plus sage même… Si on ne changeait pas un Raven comme ça, il suffisait de le provoquer un peu pour qu’il fonce à nouveau dans le tas. Mais ça, ça se travaille, petit à petit. Et puis avec un peu de chance, il accepterait de parler un peu avec un des psys, parce qu’ils sont tous cons mais il est obligé d’y passer pour ses accès de violence.

Leur relation était difficile à entretenir, mais avec des règles et de la sincérité, de la confiance et des règles claires, ils avaient réussi à se construire leur petit monde rien qu’à eux deux. Ce n’était pas grand-chose, mais cela signifiait beaucoup pour Raven, Eduard, et son Empire, étaient les deux choses qui le faisaient tenir, il avait autant besoin de lui qu’il avait besoin de son gang, cela lui donnait une raison de vivre, de s’accrocher pour sa peine à perpétuité, attendant la mort sans trop y penser.

La mort… Raven le nie, mais il y pense régulièrement.

« A la paille, haha si seulement il pouvait encore se nourrir. » Se venta-t-il.

Oui, rouler des mécaniques, ça fait du bien aussi, il faut bien qu’il conserve l’image de gros dur auprès de son homme non ? Imaginez, si on pense que le lion est sage ! PFFF ! Personne n’y croirait. Enfin bref, retournons à nos moutons, il regarda la pochette jaune et l’ouvrit, il ne dit rien à part son commentaire sur le titre. Il baissa son regard sur le scénario et le doigt pointé de Eduard. Fred. Il hausse un sourcil, c’est toujours curieux d’imaginer son amant avec un autre nom, il regarda quelques secondes Eduard, tâchant de le figurer avec ce prénom. Il eut un vague rire mais ne dit rien, remuant un peu les épaules avant de lire cette fameuse première page.

« Érotique ?! Tu crois que tu sais faire ça ? Jouir sans te la prendre ? » Il le taquine volontairement. Après tout, il a rarement l’occasion de voir sa mine se renfrogner lorsqu’il le fait. Là, il en profite.

En vérité, la carrière porno de Eduard l’avait longtemps dérangé avant qu’il comprenne la nuance entre ce qu’il faisait dans ses films, et ce qu’ils faisaient tous les deux. Il se trouvait égoïste de vouloir l’empêcher de faire cela, surtout, qu’il savait qu’Eduard appréciait cette carrière. Il pris le temps de lire, de regarder ce qu’il devait faire, du moins, toutes les informations que cette feuille pouvait lui donner, tout en l’écoutant.

« Des cours de guitare ? C’est super sympa ça ! Tu me joueras des petits airs au téléphone ? » Au fond, ça le déprime terriblement de le voir faire sa vie, alors que lui, il est enfermé ici, et ne sait même pas ce qu’est un téléphone portable.

Mais c’est la vie, et il est prêt à assumer ses actes. A part l’enfant de 8 ans qu’il a tué, il ne regrette en aucun cas ses actes, et c’est peut-être pour cela qu’il ne sortira jamais d’ici. Il ne se sent pas coupable.

« Si le scénar’ te plait, pourquoi ne le fais-tu pas ? C’est une bonne occasion de te diversifier, non ? Prouver que tu peux faire d’autres choses, si ça se trouve tu vas devenir un acteur de cinéma haha ! » Il en serait fier, de voir la carrière de son homme exploser, et pas seulement dans le porno.

Et puis, il avoua ce qui le dérangeait vraiment. Immédiatement Raven pensa : Chanceux. Puis il se rappela que son tendre amant était homosexuel. Il se mordit la lèvre, le regard amusé.

« Tu n’as jamais fait l’amour avec une femme, Mon Petit Amour ? ♥ » Il ne se moque pas vraiment, mais cela reste amusant. « Dis toi, que tu ne banderas pas au moins, tu es un acteur, tu dois jouer le rôle… De quoi as-tu peur ? »

Raven devra-t-il apprendre à son homme à comment faire l’amour à une femme ? Jamais il ne l’aurait cru.

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