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Un, deux, trois, nous n'irons plus au bois...

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Lun 23 Fév 2015 - 19:57
Le basket, autant dire qu'il avait mis entre parenthèse, les parties qu'il faisait seul pour conserver la forme depuis qu'il avait pris la décision de mettre fin à sa dépendance à la morphine. Le gardien en chef l'aidait bien dans sa démarche. Des nuits entières en isolement, camisolé, bien attaché pour ne pas se faire mal, n'était pas le top, mais au moins, il se sentait en sécurité contre l'autre partie de sa personne : la Veuve Noire. Trois jours d'insomnies. Trois jours de cauchemars. Trois jours où la fatigue se faisait tel un fardeau sur ses épaules qui se sentaient tellement lasses. En sueur, les cernes sous les yeux, canne en main il était allé aux douches pour se nettoyer. Il n'était plus que l'ombre de lui-même.

Au lavabo, il passa sa main sur la buée recouvrant le miroir qui lui renvoya une image déplaisante de son visage. Le Suédois ressemblait à une fleur fanée. C'était juste horrible quand vous aviez passé une grande partie de votre existence à vivre de votre apparence. Sur votre beauté. Se voir vieillir devenait inconcevable. Un sursaut d'orgueil mal placée ? Peut-être. Cependant quoi qu'il y fasse, c'était une nécessité temporaire le temps que cela aille mieux avec son souci de morphine. Tout en se rhabillant, il refit ses bandages qui n'avaient pas été changé depuis le dernier incident. La cheville gauche, l’épaule, et un peu partout en gros. Des petites aux grosses morsures. Il commençait sincèrement à haire les chiens. Nobu, ce gardien avait l’art et la manière de le rendre fou. D’éveiller la Veuve Noire en lui. Tout ce qu’il voulait éviter en fait. Si personne n’était intervenu, il l’aurait très certainement tué et aurait fini avec un nouveau meurtre sur les bras.

Quand au personnel de l’infirmerie, il avait si peur de lui, que le matin pour prendre son cachet, on lui posait sur une table avec son nom à côté, pour ne pas avoir à lui parler. En toute sincérité, cela ne l’affectait pas que l’on le mette en quarantaine ainsi, alors qu’il ne leur avait rien fait du tout. Il valait mieux que cela se passe ainsi dans le fond. Au moins on lui foutait la paix. Une paix qui n’était pas un luxe dans son cas mais un minimum vital. Tee-shirt blanc mis, combinaison grise enfilée et les cheveux noués en queue de cheval, il marcha d'un pas lent pour aller à la cantine grignoter quelques biscuits. Il perdait totalement l’appétit en plus. Il ne savait pas ce qui était le pire entre se sentir fiévreux, nauséeux ou ne plus avoir de goût dans la bouche. Machinalement, assit en retrait des autres, le dos courbé, il fumait une clope pour apaiser le manque tout en mangeant son maigre repas avec un gobelet de café dégueulasse.

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Jeu 26 Fév 2015 - 18:40
Chez les Reichelberg, Mattew essais de faire manger des cerises à sa fille pour accompagner les œufs. Il avait remarqué qu’elle avait un peu plus souvent mal au genou et s’était normal vu son âge. Néanmoins, il tentait d’entrer dans l’alimentation de sa fille des inflammatoires naturelle pour les articulations et les muscles.
Tentant de faire marcher les cerises comme des soldats, sa petite princesse qui baille à cette heure avancée de la nuit. Matt se levait tôt et amenait dès l’ouverture de la garderie sa fille. Tentant de trouver une nouvelle parade pour faire manger sa petite, il lui change doucement une contine.

- …Quatre, cinq, six cueillir des cerises ! Sept, huit, neuf, dans mon panier neuf! Dix, onze, douze, elles seront toutes…

-...En retard! En retard ! Merde!

L’ainé de ses fils venait de passer comme un train dans la cuisine pour agripper le sac de pain dont il ne restait qu’une douzaine de tranches et disparu par la porte arrière de la cuisine. Se levant pour aller rapidement à la prote récemment fermé, il passe sa tête à l’extérieur Il voit son petit entrer dans une voiture.

- Mange pas que du pain!

Sa voix se perd dans l’hiver alors qu’il referme sa porte et se retourne vers la table de la cuisine. Sa petite vient de replonger dans un sommeil profond. Il débarrasse la table et la prend dans ses bras.

- Il semble qu’on soit plus que tous les deux, princesse et papa.

Après être passé à la garderie, Mattew est retournez au travail pour les douze prochaines heures. Passant à son bureau et déposant son manteau dans son cassier. Là, se trouvait une enveloppe qu’il prend d’une main pendant qu’il referme ensuite sa case. En marchant vers son bureau, il lit la lettre administrative.

Cette dernière demandait à tous les psy disponibles d’aller trouver un certain détenu pour l’inscrire dans les aliénés à isoler en tout temps. L’étudiant fut surpris que le personnel de l’établissement puisse demander cela. S’était ridicule, le détenu ne pouvait pas être soulagé de son mal en l’enfermant ainsi!
Allant à la salle des archives, il emprunte le dossier du détenu en question : Siegfried Lundgren. Ce dernier est volumineux et comporte plusieurs références médiagraphie. En posant la main sur le dossier, il remarque que c’est le premier volume d’une suite. S’il veut répondre à la demande des employés, il va devoir s’atteler à la tâche. Prenant place dans les archives, il passe beaucoup de temps-là, lisant uniquement en diagonale les dernières feuilles de chaque section. Quelques heures plus tard, à l’heure où son réel chiffre commençait, il reçoit un appel. Son mentor était absent et il devait travailler seul et sans filet aujourd’hui. Soudain, on lui demande quelque chose qui le surprend, il devait se rendre au réfectoire pour discuter avec un patient problématique. Malgré les arguments de l’étudiant sur le fait qu’il n’avait pas pris connaissance du dossier, on l’envoie quand même.

Il se rend au réfectoire, prenant avec lui seulement le nécessaire. Il ne fait pas vraiment psy habillé en pantalon noir et chemise clair, sans même un sarreau pour le préserver des tâches. Une coupe de cheveux qui n’a pas réussi à tenir au-delà de la maison lui fait tomber des épis de tout côté de la tête. Un badge d’identification placé sur la poitrine n’a rien de difficile à voir alors que l’enchevêtrement de gadgets et de téléphone portable à sa ceinture est plus habillement placé.
Arrivant à l’intérieur de ce lieu qui donnerait des cauchemars à tout chef de cuisine, le regard vert du père passe au-dessus des têtes Il finit par trouver ce qu’il a cherché à voir, il s’agit d’une tête blonde... et pas n’importe laquelle. Il a vu la photo de l’homme sur le dossier. S’était une beauté étonnante. En s’approchant de lui, il vient face à cet homme qui a beaucoup changé depuis son arrivé.

- Bonjour, vous devez être Monsieur Lundgren? Je suis content de vous avoir trouvé.. Permettez-moi de m’asseoir avec vous.

Évidemment, il allait attendre d’avoir ne serait-ce qu’un léger mouvement pour l’inciter à prendre place avec le jeune homme qui semble en mauvais état. Le regard de Mattew ne transperce pas les âmes, il en est pourtant pas inattentif.
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Ven 27 Fév 2015 - 17:30

Siegfried était assis, toujours avachis à sa place. Il grignotait son dernier biscuit couvert d'une feuille de chocolat. Le terme feuille était bien employé tellement il y en avait peu dessus. Mais bon, cela lui faisait du bien de manger du sucré. Cela l'aidait beaucoup d'ailleurs, vu qu'il ne mangeait plus beaucoup ces derniers jours. Par contre, il se savait où les médecins avaient trouvés que leur substitue à la morphine aidait... car cela l'entassait plus qu'autre chose. Et les effets secondaires étaient toujours bien présents, quoi qu'ils en diraient maintenant s'il leur remettait son cahier de doléance dans le domaine.  Enfin, quoi qu'il en soit, il n'y pouvait rien de toute manière et son avis ne compterai pas quoi qu'il dise.

Il fallait dire que peu de monde avait envie au sein du personnel de s'approcher de lui, et même des prisonniers d'ailleurs. Il n'avait qu'une petite poignée de gens qui lui parlait ou s'occupait de son existence aussi dérisoire soit-elle devenue. Le Suédois pouvait les compter sur les doigts d'une main. Autant dire que certains diraient qu'il était très isolé sur lui-même. Alors autant dire la vérité, quand un homme en civil s'approcha de lui, il ne pouvait pas passer inaperçu à son regard délavé par la fatigue. Il scruta silencieusement ce dernier qui vint près de lui. Il ne semblait pas le connaître, sinon il ne serait pas venu à lui et aurait sans aucun doute, fait comme tout le monde : l'éviter.

- Oui, c'est bien moi, ou ce qu'il en reste pour le moment.

Tout en lui répondant, il lit ce qui était inscrit sur son badge. Nom, prénom, numéro, et surtout département de psychiatrie. Un psychiatre ou un psychologue. Il aurait du s'en douter de toute façon qu'on lui enverrait quelqu'un surtout après les incidents de ces derniers jours, où il avait fait des étincelles plus qu'il n'aurait du. D'un geste de la main, il l'invita à prendre place.

- Bien sûr, installez vous monsieur Reichelberg. Je suis enchanté de faire votre connaissance, lui dit-il respectueusement.

Il marqua un moment de silence, avant de parler à nouveau.

- Dite moi, pensez vous que ce monde ne contient qu'une vérité unique sur chaque chose ? Moi j'aime le principe du miroir. Le miroir dit toujours la vérité, mais c'est la façon dont on se voit dedans qui tronque la réalité. Le monde est pour moi semblable. Il se reflète dans un immense miroir où se côtoie mille et une vérités, mais qu'au final, des gens unis en groupe n'en voient qu'une seule... Ils en font une foi d'évangile et prétendent détenir le Saint Graal de la connaissance.

Il parlait calmement, sans agiter les mains ou ayant un mimique du corps. Seules ses lèvres bougeaient. Il bu une gorgée de café et fini son gobelet.

- Je sais pourquoi, on vous envoie. Je reconnais que je me suis mal comporté. Mentir en niant les faits serait débile de ma part, lâcha-t-il dans un souffle tout en posant sur la table sa tasse en carton vide.
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Sam 28 Fév 2015 - 17:45
Son ainé, d’une beauté médiatique, bien qu’il en est perdu beaucoup avec la fatigue. Toutefois, lorsque l’étudiant de dernière année demande à ce qu’on lui permette de prendre la place à côté du détenu en gris, on lui accorde dans un geste. Les yeux bleu violacé de son interlocuteurs sont étrangement beau, mais si différents à ce qu’il est habitué de croiser comme couleur qu’il les observe sans doute plus longtemps que ce qu’un simple regard peut demander.

Une salutation cordiale vient par la suite, mais après un moment de silence où le psychologue allait lui rendre cette salutation, le prisonnier vient lui parler du principe de la vérité du miroir et de la vérité absolue par rapport aux nombreuses vérités qui existe selon qui regarde dans ce même miroir. Mattew reste muet un moment, ne s’y attendant pas. Pourtant, un sourire se dessine sur ses lèvres franches. Il comprend que l’homme blond lui parle de philosophie, une matière qu’il aime lui aussi beaucoup. C’est donc avec attention qu’il écoute sa théorie.

- C’est une vision bien philosophique de la vérité. Avez-vous lu des références sur la philosophie esthétique de la réflexion? Vous avancez des arguments qui y ressemblent … Néanmoins, je crois qu’il nous prendrait plus d’une conversation pour s’approcher d’une réponse.

Une vérité unique? Encore, l’humanité ne comprend pas ce que « vérité » ou « unique » veut dire, ne s’accordant que maladroitement sur un terme commun. Pourtant, une chose amuse le psy qui a bien remarqué que le jeune homme a tout de suite débuté en parlant de vérité. Une chose qui a de l’importance, car il s’agit d’un message sans mot et sans messager.
Immobile, tel le sphinx de pierre qui donne son énigme, Mattew prend les indices qu’on lui donne. Pensant malgré qu’il ait déjà donné sa réponse alors que la créature mythique boit son café.
Dans un souffle, comme dans la lassitude du coureur enchainé à un lit, les mots de monsieur Lundgren semble rendre les armes. La tasse vide déposée sur la table à la même consistance que les mots qu’on vient de lui dire : on lui a retiré tout son goût et sa substance.

- Je n’aime pas le terme « débile », mais je vous remercie de ne pas nié du moins. Si vous comprenez, vous devez savoir que je nous allons commencer ensemble des périodes de rencontre? Est-ce que ça vous conviendrait ?

Certainement qu’il devait lui parler et discuter de tout ce qu’il avait fait : Agression armée ou non, violence répété et presque des meurtres au cœur même de l’établissement. La liste est encore longue pour ces derniers temps… Généralement, il y a un déclencheur qui cause cela, mais il faut encore savoir si c’est interne ou externe du patient.
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Lun 2 Mar 2015 - 14:11
Siegfried considéra dans un long moment de silence les réponses de son vis-à-vis. Étudia ses réactions d'un œil qui ne se faisait pas inquisiteur mais attentif. Parler de lui, était un risque de chaque instant à prendre. Son passé dans cette secte de fou furieux rendait les choses compliquées. Il était conscient que s'il avait le malheur de faire une biographie de sa vie, il se ferait tué dans la semaine de sa sortie. La réalité n'était pas plus compliqué que cela. Même ici, a des milliers de kilomètres, son existence ne lui appartenait toujours pas totalement. Il n'avait pas le luxe du libre arbitre total. Il se retrouvait toujours enchaîné au dessus d'un gouffre sans fond qui sera sa seule destinée s'il venait à rendre public ce qu'il savait et surtout ce qu'il avait vécu durant des années.

- Non, je n'ai jamais eu connaissance de cette thèse, qui j'en suis sûr doit être captivante. Je pense que même si nous en débattions au fil de plusieurs conversations, nous même nous n'aurions pas le luxe de dire que nous détenons la vérité vraie. Car au final elle est multiple, et dans sa multitude, elle ne sera donc jamais absolue, répondit-il finalement. La vérité possède ses degrés et chaque personne vit au final sa propre vérité. Dans la masse, elle prouve encore qu'elle n'est pas absolue.

Plongé dans ses réflexions, il pesait le pour et le contre de se confier à cet homme. Son sourire franc inspirait à la confiance. Tout comme ses réactions et réponses qui se tenait debout et sincère. Il pouvait en déduire un caractère calme et patient. Un homme qui avait les qualités requises pour être un bon père. L'était-il d'ailleurs ? Bonne question. Une question qu'il ne poserait pas cependant. Sa vie privée devait le demeurer et lui n'était pas un voyeur. A chacun son jardin secret. Et la base d'une bonne relation psychologue/psychiatre n'était-elle pas le respect mutuel de l'autre ? Ne pas franchir les limites.

Il posa les coudes sur la table et croisa ses mains de manières à cacher ses lèvres à une quelconque caméra de surveillance qui était placée dans le réfectoire.

- Débile est un mot populaire comme un autre pour souligner la bêtise que l'on peut faire preuve parfois. Rien de vraiment splendide niveau vocabulaire. Mais cependant efficace pour désigner les choses de façons simples et générales. Oui, je le comprends également. Je suis même étonné que vous ne m'annoncez pas que j'allais finir en isolement quasi permanent. J'effraye les gens. Et le personnel également. Toutefois j'ai une question importante pour moi à vous posez...

Tout en disant cela, il ancra son regard bleu aux reflets violacé à ceux de Reichelberg.

- Croyez-vous au secret professionnel ? Car oui, j'ai besoin d'aide. J'ai besoin que l'on m'aide. Mais j'ai aussi besoin que tout ce qui sera dit entre nous soit totalement confidentiel. Que rien ne sorte de nos entrevues. Que rien ne soit transmit à qui que cela soit, même pas à l'administration de ce pénitencier. La Veuve noire est née de l'une de ses vérités que le monde a enfanté... mais je veux qu'elle s'enterre... pour ne plus jamais en ressortir.

Sérieux et grave à la fois, l'expression de son visage montrait bien le fait qu'il était à la fois sincère et déterminé. En cet instant, il ne refusait pas la main qui se tendait vers lui, mais demandait une garantie pour que jamais un double de lui ne voit le jour. Qu'il ne soit pas un sujet d'études, mais un simple patient.
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Jeu 5 Mar 2015 - 14:13
Finalement, l’homme devant lui n’a jamais la thèse philosophique. Quelque part, le psychiatre est pourtant certain que quelqu’un a dû un jour lui parler, par les livres ou l’oral. Ses propos sont si semblables…
Le sphinx immobilisé dans le temps se met à bouger, s’accotant sur la table, il reste muet. Matt ne peut deviner ce qui se passe derrière les yeux hypnotique et préfère attendre. À l’école, on lui a appris à vouloir percer et déchiffrer toute chose du comportement. Néanmoins, le père de famille n’a jamais été adepte de cela. Préférant attendre au pied des murs infranchissable que ces derniers s’effrite et ne libère son enfermé plutôt que de forcer et faire tomber les murs… risquant de blesser celui qui s’y cache.

L’homme en tenu de gris se met soudain dans une position particulière, se permettant de cacher ses lèvres. Avait-il peur qu’on cherche à l’entendre ou à lire ses mots? Dans tous les cas, il s’agit d’une position de protection et cette dernière interpelle sans le vouloir l’instinct de protection du psy qui s’approche et tend l’oreille aux propos.
Les paroles du détenu sont en harmonie avec son comportement. Il recherche de l’assurance, de la sécurité, mais ne rebute pas la présence du psy. Peut-être que le détenu en mal psychologiquement parlant, accepte-t-il de l’aide? Il semble sincère, selon Matt, qui peut l’observer agir en tout tranquillité dans ce réfectoire bondé.

-Je peux vous assurez que je crois en tous les biens fait du secret professionnel. Ma profession n’est pas faisable sans celle-ci.

Néanmoins et malgré les dires qu’il entend, le psy à bien l’impression que derrière tout ce que lui a dit Siegfried, ce n’est qu’une pointe hors de l’eau. Dans l’esprit de l’homme enfermé, il y a pire que l’enfermement et plus souffrant que la perte de liberté. L’apathie du médecin prend le dessus sur la pensée froide et médicale.

Observant et laissant répondre l’homme dont le parcourt pour se rendre jusqu’en prison reste bien mystérieux à ses dossiers.
Une personne non loin de leur table renverse le cabaret d’un autre détenu… le jeu de dominance commence. Des gens des autres tables se tassent et les murmures grimpent en encouragement. Les gardes et les agents commencent à se rapprocher. L’agitation se fait sentir de plus en plus. Le lieu est chargé de bruit, d’oreille et d’agressivité. Ce n’est pas un lieu plaisant pour la discussion de deux personnes.

-J’ai l’impression que vous avez beaucoup à me dire pour vous soulager. Cependant, nous ne sommes peut-être pas à la meilleure des places pour cela. Voulez-vous que nous nous rendions à mon bureau ?

Son bureau n’est pas si loin, dans la partie médical de l’établissement. Il fallait néanmoins s’y rendre. Pourtant, peut-être que le détenu a autre chose à faire? Même dans ce cas-là, l’expression de fatigue qui englobe sa personne, Siegfried semblait avoir besoin d’un lieu de paix. Autant que ce soit une paix illusoire et éphémère qu’est le bureau d’un psy, autant parfois c’est ce qui suffit à un esprit pour se calmer.
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