Stephan Ackermann, peut-être pire qu'un vampire.

Taille: 192 cm
Poids: 86 kg
Corpulence: Musclé, imposant.
Cheveux: Brun avec une moitié de crête rouge.
Yeux: Noisettes
Famille ethnique: Caucasien
Modifications corporelle: Canines taillés en pointe, multiples tatouages de croix, piercings.

Stephan est grand, il a la peau pâle et de sacré caractéristiques qui pourrait faire croire qu'il est un vampire, si seulement ça existait. Il est musclé, ça personne ne le niera, il s’entraîne assez régulièrement pour ça. On ne peut pas dire qu'il soit moche, mais un physique assez troublant qui s'accorde parfaitement avec son caractère, des dents impeccables et bien solide, des yeux qui pourraient faire croire à ceux d'un animal alors qu'ils sont parfaitement normal... Il a aussi des grandes mains avec des doigts assez fin, pareil à deux grosses araignées. Il faut dire que comme il ne mange pas beaucoup de nourriture "humaine", il ne prend pas beaucoup de poids et il n'a pratiquement que du muscle.



Défauts et qualités: Impulsif, violent, borné, curieux, croyant, beaucoup d'imagination...
Objectifs et ambitions: Dans l'immédiat, croquer quelques gorges et sortir de prison, sinon il aimerait bien avoir une longue discutions avec Dieu.
Tocs et manies: Il aime avoir quelques choses entre les lèvres, une cigarette le plus souvent. Il se craque souvent les doigts aussi. Et prie tous les soirs avant de dormir.
Peurs/phobies: Comme tout bon vampire, il a peur... du feu. Depuis qu'il a mis le feu à sa maison, en fait. Il ne supporte pas les petites choses fragiles, comme les chatons ou les bébés mais plutôt que de l'énerver, ça le bloque.

état du patient Stephan Ackermann : Il se prend pour un vampire et se place au-dessus des autres à cause de cela, il n'en fait qu'à sa tête et il semble que personne ne puisse la raisonner à par ce Dieu auquel il croit tant, plus que jamais d'ailleurs. Il n'aime personne, tous les gens ne sont rien de plus que des proies potentielles à ces yeux. Il ne culpabilise pas malgré ses crimes et se pense même avoir le droit de faire ce genre de choses. Il mange très peu de nourriture "humaine" mais se délecterait de la moindre goûte de sang, ce ne serait pas trop de dire que cet homme est dangereux. Mais il conserve une petite part d'innocence qui pourrait se révéler si on arrive à ébranler ses certitudes, à voir...


Etat de santé générale: Parfaite forme physique, dommage que l'esprit ne suive pas, syndrome de Renfield.
Allergies ou addictions: Addiction au sang et à la cigarette, pas d'allergie connu.
Soins réguliers (traitements): Suivi psychologique.



Certains diront que je suis fou, que je ne suis qu'un aliéné, un moins que rien, un rebus de la société, d'autres diront que je suis un meurtrier mais classe tout de même, que j'ai un certain charme, que je suis fascinant. Voir même que je suis un monstre. Mais je suis le seul à connaitre la vérité.

Aussi loin que je me souvienne, je crois que j'ai toujours su au fond de moins que j'étais différent des autres, et j'étais plutôt mal parti pour me rendre compte de ce que j'étais en réalité. En effet, je suis né dans une famille catholique dans le nord des Etats-Unis, je vivais seule avec ma mère comme si je n'avais jamais eu de père alors que c'est évident que tout le monde en a un. Je ne comprenais pas pourquoi elle me cachait à tout prix son existence, mais à ce temps là j'étais un bon petit garçon, obéissant, et sage, aussi bien à l'école qu'au catéchisme, et j'étudiais avec ferveur. Je voulais que ma mère soit fière de moi, comme tout bon enfant.

Mais arrivé au collège, parmi cette bande de con que sont les gamins de cet âge-là, que tout a basculé, et encore, le mot est faible par rapport à ce qui s'est réellement passé. Très vite les plus grands se sont mis à se moquer de moi parce que je croyais en Dieu alors que d'après eux il n'existait pas, au point de me faire douter alors que je ne me suis jamais posé de questions à ce sujet avant. Ça me paraissait tellement évident qu'il existe, qu'il veille sur nous... Dans ce cas pourquoi laissait-il des gens ne pas croire en lui ? Je ne comprenais pas.

C'est donc avec ma brouette de questions que j'ai été voir ma mère, qui avait toujours eu réponse à tout jusque-là, comme toute bonne maman. Mais je ne sais pas ce qui s'est passé, elle est devenue violente, aussi bien physiquement que par la parole, elle m'imposait ses idées et si jamais je tentais de la contester, je me prenais une droite dans la figure. Si moi je suis fou, qu'en dire de ma mère ?

Ça a duré quelques années, pendant lesquelles j'ai lu la bible sans qu'elle le sache, pour me rendre compte par moi-même de ce qui est raconté là-dedans... C'est là que j'ai réalisé que les catholiques ne devaient pas souvent la lire, parce qu'entre les viols, les incestes, les homos... Si je devais vous citer un exemple, il y a trois filles qui saoulent leur père de 99 ans pour coucher avec. Je trouve ça un peu flippant... Pour le coup, ça ne m'a pas beaucoup aidé.

Puis un jour, quand j'avais 15 ans, ma mère a été trop loin, j'ai pété les plombs et j'ai foutu le feu à la maison avant de m'enfuir. Laissant ma mère à l'intérieur qui y passa. Au moins un bon débarra. Oui, je me sentais plutôt soulagé que coupable. Ça me faisait un bien fou, comme être soulagé d'un poids énorme des épaules. Le feu a été déclaré comme un accident, je n'ai rien dit, mais à ce moment-là, je me disais que je devais être un monstre pour avoir tué ma mère et n'en ressentir même pas un peu de tristesse...

J'ai été mis en maison d'accueil mais la seule chose qui m'importait à ce moment-là, c'était Dieu, j'étais toujours en plein doute mais persuadé qu'il existe, il ne pouvait qu'exister, je n'avais pas enduré tout cela pour rien ! J'intégrai le lycée mais j'étais de plus en plus bizarre aux yeux des élèves, surtout que c'est à ce moment que je me suis fais faire des tatouages des croix un peu partout sur le corps, le cou, le dos, le torse, les coudes, je me disais que j'avais peut-être plus de chance de me faire entendre de Dieu, c'est vrai, il a tellement de brebis, c'est normal qu'il n'ait pas le temps de répondre à tous, mais il me fallait des réponses !

Mais mes appels restaient vains et sans réponses. Pourquoi ? Moi qui priais si fort, encore et encore, qui avait même tué quelqu'un, ça méritait bien un peu d'attention, non ? Je commençais à déprimer, à me sentir vide et tellement insignifiant, seul parmi tant de gens... C'est là qu'une fille du lycée qui en pinçait pour moi, m'approcha, et me fis découvrir le coté obscur des choses. En effet, s'il y avait les catholiques, il y avait aussi d'autres religions, si on peut appeler ça comme ça, qui paraissent moins "gentille" mais tout aussi fascinante, c'est donc ainsi que j'ai connu le vampirisme.

C'est là que je me rendis compte. Que je compris tout. Si j'étais si différent des autres, si j'avais la peau si pâle, si je ne connaissais pas mon père, si Dieu ne me répondait pas... Tout était lié. C'était parce que j'avais du sang de vampire. Mon père devait en être un, c'est pour ça que ma mère n'a jamais voulu m'en parler, la traitresse ! Évidemment, pourquoi je ne m'en suis jamais rendu compte avant ? Pour confirmer mes songes, je goûtais le sang et oui, j'aimais ça, j'étais donc un vampire... Un nouveau monde s'ouvrait à moi, c'est dans ces temps-là que je me suis taillé les canines en pointe. De toute façon, je pouvais bien faire ce que je voulais à présent, Dieu ne pardonnera jamais un vampire, dés l'origine ça fait parti des ténèbres, je ne pourrais jamais entrer dans la lumière, mais ça ne m'empêchera pas de continuer à l'appeler et le provoquer.

Une fois le lycée terminé, je fis quelques boulots qui ne durèrent pas longtemps car j'étais crains de ces humains insignifiant. Oui, je faisais peur, j'étais un vampire après tout, mais il fallait bien que je paie mon loyer ! Ces humains alors, ils comprennent vraiment rien... Ils mériteraient presque qu'on éteignent leur race pour que les vampires dominent tout. Mais je ne connais pas mes semblables, à part cette fille qui m'a fait prendre conscience de qui j'étais... Seulement, je commençais à douter sérieusement qu'elle en soit une.

Alors, dans cet appartement dépravé qui me servait de logement avec mes maigres moyens, je l'ai emmené pour qu'on passe soit disant à l'acte, après tout, elle avait envie de moi, pourquoi s'en priverait-elle ? Mais alors qu'on était sur le point de le faire, au lieu de ça, je la mordis, je plantai profondément mes crocs au point de lui arracher la jugulaire. Et elle est morte. Si elle avait été un vampire, elle aurait survécu à ça, pfu, pathétique, ce n'était qu'une sale menteuse...

Du coup, je me suis vanté auprès de tout le monde d'avoir eu ma première victime, leur montrant alors ma supériorité de vampire, leur montrant qu'ils ne sont rien face à moi et que leur vie ne tiens qu'à un fil ! Un fil entre moi et Dieu ! Allez savoir qui gagnera cette partie.

Mais bon, ces humains n'aiment pas trop les gens différents d'eux alors je me suis fait embarqué par la police, accusé de meurtre, au procès ils m'ont fait passer pour un type dérangé... C'est parce qu'ils ne peuvent pas concevoir l'existence des vampires, cette bande de coincé...


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