:: Rémission :: Corbeille :: Fiches Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

IVORY - Je suis un flocon de neige, merveilleux et unique

Anonymous





Invité
Invité
Ven 9 Jan 2015 - 22:26

IVORY BARRINGTON


Avatar : Oc par AxiasAlexa

Identité
Nom: Barrington
Prénom : Ivory Joseph
Surnom : Lionceau © papa Raven
Âge : 27 ans (popopo) (la trentaine approche)
Nationalité : Amuricain
État-civil : Célibataire
Rumeur(s) à votre sujet :Ivory Barrington serait l’imitateur parfait de Simba lionceau. En effet, il s’entrainerait jour et nuit pour apprendre à rugir comme le petit afin d’impressionner le gang.

Incarcération

Motif d’incarcération : Meurtre
Durée de la peine : 70 ans (mais il vivra centenaire) (au moins)
Incarcéré depuis : 7 ans
Appartient-il à un gang ? THE PRIDE
Quel poste dans le gang ? Membre valide (pour ne pas faire de blague encore plus nulle)



Caractéristiques physique

Taille : 1m88
Poids : 90 kilos
Corpulence : Musclé. Il s'entretient le garçon, plus par nécessité qu'autre chose. Il est plutôt trapu et sa stature n'a pas grand chose de fin ou d'élégant.
Cheveux : Dreadlocks et atebas blanches. Il décolore régulièrement ses cheveux et c'est bien dans cette fantaisie capillaire que passe l'argent qu'il arrive à se faire en prison.
Yeux : Noisette.
Famille ethnique : Afro-américain
Modifications corporelle : Un grand tatouage brun autour de l'épaule gauche et du bras. Motifs maoris, africains ou sortis de son imagination, c'est sans importance et cela ne semble pas en avoir. Visiblement, il est là pour un but purement esthétique et n'a pas de signification particulière.

T'es devant la télé et t'as le gouda qui t'coule sur les doigts. C'est dégueu ces cheeseburgers industriels, c'est ça que tu te dis en léchant ce qui dépasse pendant que Brad Pitt débarque en peignoir sur ton écran, c'est dégueu et c'est interdit surtout, c'est ça qui lui donne aussi bon goût. T'es vautré comme t'es souvent après ta journée de cours. T'es pas brillant à l'école mais t'es un pitre, t'es sympa et tu l'ouvres souvent alors t'y es dans ton élément. T'es grand, t'es black et t'as des dreads jusqu'aux fesses alors ouais, ça fait du boucan et y'en a eu des p'tits malins pour essayer de t'couper des mèches aux ciseaux mais ils ont pas recommencé, ça tu peux en jurer. Ça te fait sourire rien que d'y penser, et puis tu souris moins quand Octavie débarque dans le salon. Tiens toi droit qu'elle vient sans doute pour te dire, faut dire que c'est vrai que tu tiens pas droit, t'as déjà du porter un corset pour pas ressembler à Quasimodo et ça a été l'année la plus honteuse de ta vie. T'as jamais eu honte de te foutre en calbut dans les vestiaires, t'as jamais eu de quoi, t'es beau, c'est ce que tu crois, à part cette année là où on t'appelait princesse. T'es pas une princesse putain et y'a pas besoin d'être particulièrement futé pour le remarquer et ceux qui s'obstinent, ils le sentent passer dans leur sale mâchoire. Les poings pour parler, tu connais que ça quand ça devient lourd, même si c'est pas ton principal atout, tes bras de prof d'escalade. Non, non, toi ton atout, ton vrai, ce sont tes jambes. Tu sais courir et ta soeur, quand elle te dit pas de te tenir droit elle t'appelle le gnou. C'est moche mais ça sait courir avant de marcher ces bestioles et c'est ça que t'as toujours fait, quitte à te bouffer des angles de table, des chambranles de portes ou des vitres importunes. Y'a rien qui t'arrêtes, rien qui t'échappes, même pas les gamelles, y'a eu que la connerie de Tyler une fois pour te foutre par terre et que tu puisses pas te relever. Oh, t'aurais pu bien sûr, mais tu lui as pas couru après parce que tu chialais parce que t'es con un peu, t'es pas quelqu'un de fourbe et te choper par les cheveux ça l'était, fourbe, et ce qui était encore pire c'était que ses potes l'ont applaudit pour ça. Toi t'applaudis pas les bassesses. T'as pensé les couper après ça mais finalement tu l'as pas fait, t'as pas changé pour un connard, tu te fais des chignons maintenant et ils te servent parfois d'oreiller, ils sont suffisamment garnis pour ça.
Tiens toi droit.
Il vient, monotone comme les fois précédentes parce qu'elle sait que tu ne l'écouteras pas. Juste pour la contredire tu te redresses et t'as l'air un peu moins animal comme ça, presque humain malgré ta gueule de chat. C'est elle qui a dit ça aussi, que t'avais une gueule de chat avec des yeux en amande et des mimiques chous quand tu tires pas la gueule. Elle est autant en peignoir que Brad Pitt, Octavie, et elle vient installer ses longues jambes sur le canapé avec toi. D'habitude elle est la première à t'engueuler quand tu fais des trucs interdit et bouffer des cochonneries industrielles devant la téloche c'est interdit mais aujourd'hui elle dit rien. Elle est crevée la pauvre, crevée de se crever toute seule sur ses études et sur son taff à côté. Quand elle rentre elle a même plus l'coeur à t'engueuler et ça fait mal au tien alors tu la serres dans tes grands bras pleins d'amour et de tatouages. Tu dois avoir une haleine de steak insipide et de ketchup mais tu lui souffles des mots gentils, des mots ordinaires et inoffensifs, et elle reste là, dans ton ton pull trop grand qui sent encore l'herbe de ta dernière teuf et tes mains maladroites que tu sais jamais où mettre. Tu sais pas rassurer, pas avec des mots, comme tu sais pas consoler, t'excuser ou t'énerver, heureusement que ton corps parle pour toi, c'est ce que tu te dis. Il est plus éloquent que tes tentatives de communication orale. Elle devrait t'engueuler mais elle le fait pas parce qu'elle s'est endormie. Tu bouges plus, t'es pas dans une position très confortable, ça recommence à te faire mal au dos d'être penché en avant, à la nuque plutôt, ça te crève tout ces cheveux, c'est que ça pèse pas rien et que c'est pas facile de garder la tête droite, elle en a de bonnes tiens. Maintenant qu'elle est là, t'as envie de te lever pour balancer les emballages vides de ton repas à la poubelle mais c'est pas pressé alors tu restes et tu regardes ton film comme si il était passionnant. Dans les reflets de l'écran tu te vois et tu te dis que t'as pas trop bonne mine, tu devrais t'essuyer la figure de tout ce ketchup. T'es comme un gosse, toujours, comme un gosse dès que tu fais une bêtise qui porte sur sa gentille boubouille tout le chocolat qu'il a mangé. Tu sais pas te cacher, tu sais pas mentir mais c'est pas grave parce que ta mère est pas là.



Dossier psychologique

Défauts et qualités: ECRIRE ICI
Objectifs et ambitions : Arriver à se ménager une place confortable à la prison et mourir rapidement.
Tocs et manies : Demander ou essayer de deviner ce qu'il y a dans ses repas avant de les manger.
Peurs/phobies :Peur phobique des araignées et peur générale des insectes et des créatures rampantes. Kayakophobie (uhu) et devient complètement paranoïaque dès qu'on le laisse seul dans le noir.

T'es pas bien quand on te laisse tout seul hein ? Mais j'suis là moi.

Ouais.

Maintenant y'a Raquel et Raquel c'est ta meuf. Le lycée a bien eu que ça de bon de te permettre de te trouver une super copine parce que sur la fin ça devenait tendu. Entre les menaces de redoublement ou de "réorientation" -comme ils disent si joliment- qui pourrissaient l'ambiance à la maison et les avertissements comportement que tu t'es mis à collectionner, c'était pas la joie. T'as jamais été bon pour tenir en place et rester en place à fermer sa gueule c'était impossible. Sous tes airs de merdeux, t'es pas si con Ivory et ça faisait chier les profs que t'en branles pas une et que t'arrives à te maintenir au niveau. On s'est servi de la moindre de tes absences pour te pourrir la vie et dieu sait qu'elles étaient nombreuses. Traîner devant le portail, c'est bien un truc d'abrutis, c'est ce que tu penses, faut être con pour se lever le matin et aller camper devant le bahut où on va pas entrer. Toi tu séchais chez tes potes. Ta mère t'aurais arraché la tête de te voir à la maison quand elle rentrait du boulot, tu ne t'y risquais pas, tu créchais chez Gregor et Manuel et en échange tu leur faisais leur vaisselle ou tu leur payais une bière de temps en temps. Tu savais quels étaient les commerçants qui n'étaient pas très regardants quant à la majorité des gens qui leur achetaient de l'alcool.
Ta mère t'a toujours fait la guerre sur ça, maintenant c'est Raquel qui a pris le relais. T'as toujours été doué pour t'entourer de femmes qui savaient te garder à peu près dans le droit chemin, sans elles tu te laisserais embarquer aussi loin que te porteraient tes bagarres et tu les enchaînes celles là. Tu rentres tout coupé et tout éraflé et y'a toujours quelqu'un pour te consoler et te coller trois pansements et un carré de chocolat dans la bouche. T'es qu'un grand gosse finalement. Jamais tu penses sur le long terme et t'attends qu'on te prenne en charge. Pas que tu sois une sangsue, non, t'es juste pas capable de t'occuper de toi tout seul. D'un côté ça te rend malheureux parce que t'as l'impression d'être un boulet mais de l'autre t'es bien tranquille alors tu vis. Voilà, tu vis, au jour le jour et advienne que pourra, tu t'es jamais occupé des problèmes avant qu'ils t'arrivent sous le nez et ce sera toujours comme ça. Tu pourrais bien avoir un cancer, être condamné, que tu continuerais de penser que t'appellerais tes gosses Marlena et Jordan parce que ce sont de jolis prénoms. Les échéances ça t'as jamais fait peur, t'as toujours eu du cul, t'es né sous une bonne étoile faut croire, et tu mets toute ta foi là dedans. Parfois tu demandes son aide à Dieu mais globalement tu t'en sors à peu près bien tout seul.

T'es gentil, faut pas croire, c'est sans doute pour ça qu'on t'aime bien. T'es pas sournois ni menteur ni voleur, de toutes façons tu sais pas mentir alors ce serait bien idiot de ta part. T'es bon dissimulateur par contre, tu parles pas de ce qui va pas, tu le gardes pour toi et c'est très bien comme ça. C'est sans doute parce que tu te considères souvent comme un parasite que t'as pas envie de devenir un parasite casse-couilles en pleurnichant ta vie sur tout le monde surtout que bon, foncièrement, t'as pas trop de raisons de te plaindre. Les seules merdes qu'il t'arrive c'est de ta faute parce que t'es pas très futé. T'es intelligent mais pas malin et les ennuis tu les vois jamais arriver, tu fonces dans le tas et quand les conséquences te retombent sur le coin de la gueule t'es tout surpris. Remarque, c'est pas plus mal comme ça, c'est pas la peur des emmerdes qui te serre le ventre mais des fois ça craint vraiment. Comme la fois ou vous vous êtes jetés du haut de la Lanterne avec ce gars de la plage. C'était pendant tes vacances à la mer et la Lanterne c'était ce rocher d'où tu trouvais que ce serait dément de sauter. Bah voilà, toi t'en es ressorti nickel parce que t'as une veine de cocu, faut pas chercher, mais ce type dont t'as oublié le nom bah il est paraplégique maintenant parce que t'avais beau dire, y'avait pas tant de fond que ça. Le pire c'est que tu sais quand tu fais de la merde mais tu sais pas t'excuser, tu sais quand t'as tort mais t'arrives pas à le dire. C'est même pas de la fierté, c'est juste que t'es naze et que tu sais pas t'exprimer quand il s'agit de choses un peu sérieuses. Tu fais le mec qui prend tout à la légère, t'as pas besoin de mégaphone pour rigoler comme une hyène pour un oui ou pour un non, t'as pas besoin qu'on t'apprenne où trouver et du bonheur et des sourires parce que tu les vois partout, mais parfois t'aurais besoin d'un bon guide de la vie en communauté. Tu sais pas vivre seul mais t'as peur que ça t'arrive à force de passer pour le mec simple d'esprit de la bande, c'est pour ça que Raquel, est parfaite pour toi. Elle joue le rôle de ta mère plutôt que de ta copine la moitié du temps, mais elle elle a du tact et elle voit tout de suite quand ça va pas, t'as même pas besoin de lui dire. Alors ouais elle est sèche, ouais elle t'envoie bouler quand elle est de mauvais poil mais la vie avec elle est simple, c'est celle dont t'as toujours rêvé. Elle t'en veux pas d'avoir un boulot de merde ni d'avoir abandonné tes études, elle t'en veux pas de traîner avec tes potes jusqu'au matin et d'en ramener parfois un ou deux sur le canap' de votre appart un peu miteux. Elle t'en veux même pas quand elle sait que tu vas mater ailleurs. Elle est parfaite Raquel et elle est d'autant plus parfaite que t'as besoin d'une valeur sûre à laquelle te raccrocher. Dans ton petit monde sans soucis, il te faut toujours une boussole, une étoile avec laquelle te repérer. T'es content que ce soit Raquel.


Santé

Etat de santé générale : Moyen. Carences en vitamine D et en fer, ne bois pas suffisamment. Ossature assez fragile, a souvent des douleurs musculaires après les efforts physiques prolongés voire des vertiges.
Allergies ou addictions : Aucunes.
Soins réguliers (traitements) : Aucun.

Histoire


"Il faut manger à quatre-vingt-dix pourcents de sa faim pour rester en forme et vivre longtemps. Tu t'es déjà resservi Ivory. Tu ne voudrais pas mourir obèse, hein ? Allez, laisse ça."
Et tu laissais les légumes à leur place. Les légumes parce que vous ne mangiez quasiment que ça à table, les légumes et les céréales. On dit que les végétariens ne mangent pas que de l'herbe et tu veux bien le croire mais ta mère, elle était pas végétarienne, elle était hypocondriaque, c'était différent. T'as toujours manqué de tout, de fer, de calcium, de sucre, de gras. Anémié, c'était ton état naturel, toujours, avec tous les problèmes de santé que ça a pu engendrer et quand on te demandait comment tu vivais, si ça allait la maison, tu répondais jamais autre chose que ta mère prenait bien soin de toi. Qu'aurais-tu pu répondre d'autre ? C'était la vérité et ça a toujours été le cas. Son boulot d'infirmière lui crevait le dos comme le tien ses salades sans parmesan mais c'était pas grave, elle travaillait pour vous et t'aurais été un fils bien indigne de dire qu'elle te donnait que de la verdure et des compléments alimentaires à bouffer.


"Ces cheveux ce sont des nids à saletés !"
Voilà ce qu'elle disait quand tu parlais de laver tes dreads. Tu les as faites tôt, tu trouvais ça plus pratique pour attacher ta touffe, sinon elle partait dans tous les sens. Ta tignasse, pas ta mère. Et puis à l'époque ça te semblait vraiment beau et t'espérais encre devenir mannequin ou joueur de foot professionnel. La vie dans les banlieues ça donne ce genre de rêves à la con et ça les fait durer longtemps, surtout le soir, quand la nuit tombe, que les limites deviennent floues et que tout paraît possible. T'aimais bien traîner le soir avec tes potes et parler de tes rêves grandioses et on avait beau te dire que c'était pas possible, tu te trouvais tour à tour fort et intelligent d'y croire, toi.


"Chante-moi une chanson, il n'y a que quand tu chantes que j'arrive à m'endormir."
Qu'elle te disait quand elle rentrait du travail à sept heures du matin. Elle se foutait sur le canapé, la tête sur tes genoux et elle te demandais de chanter après s'être assommée avec son cocktail habituel whisky et chocolat au lait de soja. Elle te disait ça parce que quand t'as eu ta première console, t'étais tout gamin, tu jouais à des cheveux qu'on t'avais filé parce que t'avais pas de fric pour en acheter, des jeux d'horreur en général et pour avoir moins peur tu chantonnais. Parfois elle venait s'asseoir près de toi et elle te regardait jouer, elle t'écoutait et elle inventait des paroles sur tes fredonnements. C'était un peu vos chansons, votre petit truc secret. Après elle a commencé à travailler à l'hôpital et ses journées de douze heures la vidaient de toute sa force de chanter pour toi alors tu le faisais pour deux.

"La mort ça pardonne tout."
C'est ce que tu pensais, tu pensais que t'aurais mieux voulu savoir ton père mort. Mais non, il gambadait quelque part dans la nature, il vous avait juste abandonnés, ta mère, ta soeur et toi. Sans doute que vous étiez pas assez bien pour lui et qu'il avait mieux aimé aller voir ailleurs. Le pire c'était que c'était certainement le cas et ta mère n'en parlait jamais. Octavie l'avait pas franchement connu non plus, quelques souvenirs vaseux dans sa mémoire de gamine de trois ans et c'était à peu près tout. Ça faisait peu pour trois.


"La prochaine fois on prendra des clous !"
De tous tes potes, le seul qui soit toujours resté c'est Manuel. Que ce soit pour une partie de basket sur le parking du Walmart ou pleurer sur vos devoirs, il a toujours été là. Pas le seul bien sûr, t'attirais facilement les gens avec ton sourire qui prenait la moitié de ton visage, mais celui qui a toujours été là. Une fois, vous êtes même allés conter fleurette ensemble à Natalia Solto, la correspondante chilienne de Gregor. Vous aviez essayé de grimper jusqu'à sa fenêtre avant de comprendre qu'une glycine n'est pas faite pour supporter le poids de deux garçons de douze ans. T'en es ressorti avec un gros bleu sur les côtes parce que t'es chanceux et Manuel a toujours boité après ça. Ses parents gagnaient encore moins que ta mère toute seule pour un enfant de plus alors les frais médicaux, ils ne les envisageaient même pas. C'est sans doute à ça aussi que pensait ta mère quand elle t'a engueulé, au moins autant qu'à ta connerie. Elle savait bien que t'étais un petit veinard et t'as toujours cru voir un peu de fierté dans ses yeux furieux quand elle s'énervait à propos de ta témérité.


"J'aimerais bien que tu décroches une bourse pour tes études."
Elle te le rabâchait assez souvent et Octavie ne disait rien. Elle l'avait eue, elle, sa bourse. C'était le guépard de l'équipe de baseball de son lycée et ça avait intéressé une université moyenne. Depuis, elle avait un peu laissé tombé les cours pour le sport. Devant ta mère elle mangeait ses légumes sans rechigner mais tu savais qu'elle se gavait de trucs énergétiques parce que voilà, elle a toujours été comme ça Octavie. Elle a toujours cru que c'était à elle d'être l'aînée, d'être la fierté et elle a jamais vraiment vécu pour elle. Silencieuse et toujours porteuse de succès, même à tes yeux de frère c'est comme ça qu'elle était. Elle se crevait pour rapporter de bonnes nouvelles et elle ressemblait à ta mère. Toi t'étais bien d'être le dernier et tu répondais pas à ce genre de remarques. De toutes façons, t'avais pas besoin d'études pour devenir mannequin. T'avais laissé tomber le football, y'en avait trop de meilleurs que toi et puis bon, t'avais pas la constitution pour ni le régime alimentaire. Et puis c'était pas dans ton bahut moisi qu'on allait te remarquer, c'est ça que tu te disais. Du reste, on voyait bien tes côtes l'hiver et t'avais cette nonchalance sexy-molle qui plaisait bien. T'étais un black grand et maigrichon, et puis t'avais commencé à décolorer tes cheveux, tu trouvais ça cool, et puis même un job moins tape-à-l'oeil tu pourrais trouver.
Tu t'reposais sur ta chance et ta belle gueule.


"Viens ! Allez viens, tu mets toujours l'ambiance !"
C'était généralement comme ça qu'on arrivait à te convaincre de te ramener à la soirée de machin ou à l' "anniversaire" de truc. Souvent des gens que tu connaissais pas, des potes de potes et t'étais le pote du pote aussi. T'aimais mieux être ça que quelqu'un d'important, t'aimais mieux être le pique-assiette et le pique-bibine que celui qui les apporte. Tu restais faire le grand avec ceux qui ramenaient de l'herbe et te moquer de ceux qui y touchaient pas et puis voilà. T'as déjà fini quelques fois bourré mais t'aimais pas trop ça. T'avais jamais le ventre vraiment plein et ça te montait trop vite à la tête et puis depuis cette obscure fois ou t'étais retrouvé à poil sur la moquette de la chambre de Gregor, tu te méfiais.


"Des comédies musicales ?"
Voilà où il en était rendu Manuel, sous ses airs de gamin sans talent. On lui en demandait pas beaucoup mais voilà, il aidait à composer des comédies musicales. C'était payé une misère et il pouvait rarement assister aux spectacles, on lui demander juste ses morceaux de partitions, ses arrangements et quelques enregistrements et contre un chèque, il ne les revoyait jamais. Tu trouvais ça minable et méprisable et encore plus parce que toi t'avais rien, ça faisait juste un an que t'avais abandonné la fac, ta première année, parce que ça te saoulait, et tu te retrouvais à vivre au crochet de ta mère et de ta soeur comme t'avais toujours fait.


"J'te préviens tu fais la popotte. On est presque au XXIIème siècle, les meufs sont plus à la botte des biteux."
Belle entrée en matière pour une belle vie à deux. Raquel tu la connaissais depuis des plombes, quasiment depuis ton entrée au lycée mais c'est que maintenant que tu te mettais à l'apprécier vraiment. Faut dire, elle ressemblait plus trop à l'intello à tresses de ta sixième, elle mettait du vernis rose vif et des bottes à talons maintenant et c'était une putain de warrior. Elle avait été virée de chez elle avec son petit frère par deux parents alcoolos mais elle s'était jamais crevée comme ta mère ou ta soeur. Elle avait de la gueule, elle savait se faire respecter et elle avait même tabassé deux mecs sur Lincoln street. Deux cons qui essayaient de "choper" une petite nénette de façon pas très consentante. C'était le sujet de toutes les discussions à la fête où tu l'avais retrouvée, elle faisait pas très héroïne de comics à quatre pattes en train de sucer Manuel mais tu l'avais trouvée géniale quand même. Quand vous avez emménagé ensemble, elle t'as forcé à trouver un boulot et t'as commencé à servir dans une cantine. C'était de la merde mais elle comptait pas te porter à bout de bras comme ta mère.

"J'te jure je l'ai même pas raté ! Du premier coup j'te dis !"
Et ta mère était fière de toi. Le permis de conduire. Y'avait longtemps que t'avais pas été aussi excité, t'avais l'impression de devenir un peu autonome après tout ce temps. Bon, c'était une vieille caisse pourrie que vous vous étiez payé avec Raquel, elle avait un rétroviseur pété elle puait encore le chien de son précédent propriétaire mais c'était un moyen de transport rien qu'à vous. Vous l'avez inauguré avec un pique-nique au hot-dogs et au vin rouge.
Depuis que tu vivais avec Raquel tu bouffais un peu mieux mais guère. T'avais toujours tes vieilles habitudes et avec ce semblant d'autonomie et de dépenses, t'étais devenu aussi parano que ta mère sur les maladies. Raquel elle s'enfilait de la bouffe industrielle sans grossir et tu disais "tant mieux pour toi" en avalant tes germes de soja à la sauce au curry bio. Parfois vous sortiez et tu t'autorisais un McDo ou un hotdog en ville mais t'avais toujours cette pensée pour ta maman et ce qu'elle en aurait pensé.

"Ce n'est pas arrivé."
Ce n'est pas arrivé. T'avais beau le répéter, l'enfoncer comme un pieu derrière ton crâne, le pieu n'avait pas de consistance, il faisait juste encore plus mal mais tu l'enfonçais pour t'en faire encore plus. Tu pensais que t'aurais jamais assez mal, jamais assez pour que ça puisse effacer et t'étais égoïste de vouloir effacer ta mémoire en premier. T'aurais voulu être un de ces rescapés d'accident amnésique et avoir tout à refaire pour toi, toit tout seul, les gommer tous de tes souvenirs et gommer cette putain d'réalité qui était partie en couille en un instant. Tu te souvenais à peine d'être monté dans cette bagnole alors ça ne pouvait pas être arrivé. Les choses graves n'arrivaient pas dans le brouillard, elles étaient traumatisantes et plus vraies que nature, elles s'imprimaient au fer sur la rétine et la cervelle, indélébiles, et toi tu les cherchais en vain ces images parce que tu t'en souvenais à peine. Tu te souvenais à peine du nouvel appart, de pourquoi Raquel t'avait demandé de raccompagner son p'tit frère.
A un moment t'as décidé que c'était pas la peine, tu t'es laissé allé, t'as dit ok et t'as chialé ta vie à l'hosto, t'as décidé que tu chercherais pas en savoir plus, que tu voulais pas en savoir plus, que tu rentrerais jamais chez toi parce que t'y trouverais que du silence ou des pleurs et qu'il se passerait exactement ce qui devait se passer. La mort ça pardonne tout, c'est ce que tu pensais.

"Mange."
C'était tout ce qu'il te disait. Mange, dors et ferme la. De ce côté là c'était pas bien difficile. On taule pour soixante dix ans et quand t'avais entendu ça tu t'étais réveillé de ton état à moitié vivant parce que t'avais envie de hurler qu'ils se trompaient, que c'était pas ça, pas ça qu'il fallait, que t'aurais voulu, que tu méritais mais ils avaient cru que tu trouvais que c'était trop peut-être et t'avais été prié de retourner dans ton silence. Mange qu'ils disaient parce qu'eux aussi ils devaient pas aimer se sentir responsables des mecs qui se laissaient crever de faim. Y'avait plein de saloperies dans ce qu'ils te donnaient et t'avais envie de le leur dire aussi, que c'était pour ça que tu bouffais pas mais 'était pas vrai alors tu le disais pas et puis tu mangeais. C'était des saloperies mais c'était pas grave parce que ta mère était plus là.


Côté joueur

Pseudo : Princesse (je suis hantée par ce mot en ce moment ._.)
Âge : 19 ans BIENTÔT VINGT OMG la prochaine dizaine c'est la trentaine D:
Comment as-tu trouvé le forum ? Topeuh siteuh
As-tu des remarques à  faire ? Rienrienrienfufufufu
As-tu un double compte: Un jour peut-être °.°/
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Sam 10 Jan 2015 - 15:46
MOI JE DIS BIENVENUE ! Même si c'est déjà fait sex
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Sam 17 Jan 2015 - 0:59
Bon.
Je suis navré.
L'histoire doit être blindée de fautes.
Pardon.
Mais c'est fini.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Sam 17 Jan 2015 - 12:53
Juste un truc qui m'a fait rire :
Citation :
Elle te disait ça parce que quand t'as eu ta première console, t'étais tout gamin, tu jouais à des cheveux qu'on t'avais filé parce que t'avais pas de fric pour en acheter,
C'est très comique avec ta faute de fatigue. xD

Tu es validé !


J'ai envie de pleurer, de t'embrasser, de te serrer tout fort contre moi et de te dire, allez, ça va aller. T'en fais pas, viens, viens manger avec moi, c'est dégueux ici je sais, mais on a pas le choix. Viens faire un câlin, viens chanter, on va juste... Juste oublier toi et moi.

BOUHOU. OUIN OUIN OUIN. Bref. Tu as... Dévoré ce prédef, tu l'as vomis à ta sauce, tu l'as nettoyé ensuite pour mieux nous le faire manger par la suite, c'est un peu dégueu ce que je dis mais c'est ce que je ressens, t'es juste parfait.


Félicitations tu es à présent validé, tu peux librement poster tes rps. Pour ton information, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar, tu peux aussi aller créer ta fiche de liens ou encore consulter la liste des colocataires ici.

Une rumeur te sera bientôt délivrée !

Amuse toi bien parmi nous !
Revenir en haut Aller en bas





Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
IVORY - Je suis un flocon de neige, merveilleux et unique
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Je suis ici mais ce n'est pas de ma faute....
» J'suis pas un gardien, faites pas chier [Terminé]
» Camille Rosenthal - BORDEL ! Non, je ne suis pas une fille !!!
» Ivory Barrington ~ "Un lion, c’est pas un jouet ! Un jour ou l’autre, il va nous manger tout cru !"
» Je suis un homme ! ◄ LIAM

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Behind The Cell  :: Rémission :: Corbeille :: Fiches-
Sauter vers: