Aryan Benson [Détenu] - Terminée

Taille: 195 cm
Poids: 90 kg
Corpulence: Musclé
Cheveux: Noirs
Yeux: Gris-bleus
Famille ethnique: Latinos
Modifications corporelle: Trois tatouages, un grand dans le dos représentant une tête de chien - un pitbull pour être exact - le chiffre 7 tatoué sur le bras gauche ainsi qu’un tatouage tribal sur l’épaule droite. La présence d’une large cicatrice sur son torse est également à notifier et reste visible malgré les effets du temps.

Aryan est un beau jeune homme dont la taille atteint les un mètre nonante-cinq pour un poids de nonante kilos, il n’est donc ni trop gros ni trop maigre et respecte un bon indice de masse corporelle. Son poids a tendance à rester stable, peu importe la quantité de nourriture qu’il ingurgite. Eh oui, certains ont été gâté par la nature et d’autres non. Cependant, il faut savoir qu’Aryan est quelqu’un qui entretient régulièrement son corps. Il aime faire du sport, de la musculation mais ce qu’il affectionne par dessus tout sont les combats dans la cour de la prison. Violent de nature, il adore se confronter à des gens plus forts que lui, quitte à ressortir de l’altercation avec quelques contusions.

Lors de son passage, le jeune chef de gang ne laisse que rarement les gens indifférents. Ses beaux yeux gris-bleus et son teint hâlé le mettent bien en valeur. N’allez pas croire qu’il a tout perdu du charisme qu’il utilisait pour draguer les filles de l’école quand il était plus jeune, il n’en est rien. Il laisse le plus souvent ses cheveux noirs en bataille, trouvant que cette coupe lui donne un petit air rebelle intéressant. Depuis son incarcération, il n’a jamais fréquenté le coiffeur/barbier de la prison, préférant laisser ses cheveux pousser librement. Cette envie d’avoir les cheveux longs, il a commencé à l’avoir au début de sa relation avec son codétenu, dans son ancien pénitencier.

On ne peut pas dire qu’Aryan soit vraiment pudique. Quand sonne l’heure de la douche, il arbore fièrement ses deux tatouages et sa large cicatrice qui lui traverse le torse, cadeau qui lui avait été offert par le chef des gardiens dans son ancien pénitencier. Le premier marquage qu’il possède est le chiffre sept tatoué en noir sur son bras gauche, le second est une tête de chien - de pitbull plus précisément - qui prend la majeure partie de son dos comme place avec la couleur rouge du sang qui fait ressortir le dessin du chien. Enfin, il en a un dernier qu’il avait fait bien avant de rejoindre le gang - et dont ses parents n’en connaissaient pas l’existence puisqu’il l’avait fait sans leur permission. Il s’agit un tatouage tribal sur son épaule droite, qui descend un peu le long de son bras et qui déborde sur le haut de son torse ainsi que sur l’arrière de l’épaule.



Défauts et qualités: Impulsif, violent, désinvolte, obstiné, tête brûlée, sexy (oui, il lui faut quand même une qualité ou deux), ami des bêtes et protecteur.
Objectifs et ambitions: Sortir de prison un jour ? Non, je plaisante. Avec toutes ses conneries, Aryan a gagné un emprisonnement à vie alors il se fiche pas mal de ce qui peut lui arriver. Il compte bien s’imposer dans cette prison et y foutre le bordel comme il l’a fait dans la précédente. Avoir une réputation, être connu et craint de tous, voilà son objectif.
Tocs et manies: Lorsqu’il est agacé, Aryan se passe régulièrement la main dans les cheveux et accompagne souvent ce geste de profonds soupirs.
Peurs/phobies: Il a une sainte horreur des araignées. La dernière fois, il en a trouvé une sur son lit et a été réveiller son codétenu en pleine nuit pour qu’il aille la tuer.

On a déjà évoqué plus haut ses qualités et ses défauts et maintenant vous voulez que je développe le tout ? Bon, très bien. Dans ce cas, commençons par ses qualités. Il n’en a pas des masses donc ça sera rapide. Mise à part le fait qu’Aryan soit plutôt bien foutu et donc agréable à regarder, il n’en reste pas moins un dragueur avéré qui sait s’obstiner encore et encore pour parvenir à ses fins s’il venait à trouver une personne susceptible de l’intéresser. En revanche, au niveau relationnel, Aryan n’est pas du genre fidèle et à tendance à aller voir régulièrement ailleurs. Vous pouvez toujours essayer de lui attacher une corde autour du cou pour le retenir mais quelque chose me dit que le chiot finira par réussir à ronger sa laisse pour continuer d’aller et venir où bon lui semble. L’infidélité est un bien vilain défaut... Ah zut, c’est vrai qu’on parlait des qualités.

Le jeune homme est un grand ami des bêtes : chiens, chats, chevaux, lapins, oiseaux, etc... Même les rats et les souris, il les apprécie. Ce qu’il n’aime pas du tout en revanche sont les araignées, les scorpions, les serpents et... Les moustiques. Ca peut paraitre con dit comme ça mais un moustique qui vous tourne autour en plein été alors que vous avez déjà du mal à dormir, c’est très agaçant. Tout ça pour dire qu’il n’aurait en fin de compte que deux qualités, le fait qu’il soit sexy et le fait qu’il aime les animaux. Ah non, attendez ! J’en ai oublié une ! Sa dernière qualité et non des moindres : Aryan est très protecteur envers ceux qu’il aime. Dans son ancienne prison, il avait été jusqu’à casser le nez d’un gardien pour protéger son amant. Et heureusement que Gunji avait été là sinon le pitbull aurait pu faire bien plus de dégâts au corps du pauvre gardien qui avait cru bon d’emmerder son amant. Et voilà qui conclut les seules qualités qu’on connait de lui. Quand je vous disais que la liste n’était pas longue, je ne vous mentais pas.

Bon, je suppose qu’il faut développer les défauts maintenant ? Bien, c’est parti. Impulsif, violent, désinvolte et obstiné - quoique ce dernier terme pourrait se classer aussi bien dans les défauts que dans les qualités - sont les mots qui définissent le mieux le caractère du jeune homme. Impulsif et obstiné, ça il l’a toujours été. Le côté violent et désinvolte, en revanche, lui est venu vers ses quinze ans, quand il a commencé à fréquenter les voyous de l’établissement scolaire avant de rejoindre le gang pour lequel travaillait son père. C’est d’ailleurs avec les membres du gang qu’il a développé un goût pour les bagarres et la violence en général.


Etat de santé général: Très bon. Malgré tous les coups qu’il a pu se prendre, il ne garde pas de lourdes séquelles.
Allergies ou addictions: Il apprécie de fumer quelques joints de temps en temps et ne dit pas non à un verre d’alcool même si pour ce dernier point, il faut le retenir un peu car il serait capable de s’enfiler une bouteille entière d’alcool et de finir complètement saoul.
Soins réguliers (traitements): Aucun.


Aryan est né le 1er juin 1989 à San Francisco en Californie. Ses parents étaient deux latinos de pure souche. Sa mère, une honnête femme, travaillait à l’hôpital régional. Son père, lui, était à la recherche d’un emploi depuis plus de deux ans déjà. Mais comme il avait abandonné ses études étant très jeune et qu’il ne disposait d’aucun diplôme, personne ne voulait l’embaucher. Alors, le plus souvent, il travaillait au noir, sans contrat, pour un salaire pas très élevé mais qui lui permettait de vivre et de faire vivre sa famille. Il continua ainsi à exercer différents petits boulots mal rémunérés et sans avenir jusqu’à ce qu’on lui propose de devenir dealeur pour l’un des gangs les plus influents des Etats-Unis. Il commença en bas de l’échelle pour gravir peu à peu les échelons et devenir le fidèle bras droit du leadeur du groupe au fur et à mesure des années.

L’enfant grandit sans problème apparent malgré la maigre attention de ses parents à son égard. Son père n’était pas très souvent à la maison et sa mère terminait la plupart du temps son travail très tard le soir. Pour en revenir au sujet principal, Aryan était plutôt bon élève en classe mais restait particulièrement distant avec ses petits camarades, préférant demeurer dans un coin de la cour. Ce côté mystérieux et solitaire attira par ailleurs une bonne moitié des filles de la classe qui semblaient lui trouver un certain charme. Allez savoir pourquoi elles tombent toutes comme des mouches face aux garçons qui leur accordent une indifférence à tout épreuve. Il est tout de même utile de préciser que - malgré son comportement distant et indifférent - Aryan était un beau garçon et que ce détail avait quand même son importance quant au franc succès qu’il remportait auprès des filles. On ne pouvait pas dire que toute l’attention qu’on portait à son égard le dérangeait, non loin de là. En réalité, il profitait avec un plaisir non dissimulé d’avoir la fille - qu’un garçon de la classe convoitait - à ses pieds pour la draguer devant lui sans une once de remord.

Les années passèrent, Aryan avait maintenant quinze ans et entrait dans la fameuse période de la crise d’adolescence. Etrangement, ce fut également à ce moment-là qu’il se désintéressa totalement des filles, laissant tomber ces midinettes pour aller fréquenter des garçons plus vieux que lui, un groupe de voyous qui passaient leur temps à sécher les cours pour trainer en ville, dans les bas-fonds de celle-ci pour être exact. Les accompagnant de plus en plus régulièrement durant leurs petites escapades journalières, il fut rapidement initié à la drogue, cette substance qui en avait fait planer plus d’un avant lui. D’abord la drogue et puis les joints, tout s’enchaina si vite qu’il développa une dépendance à ces produits dangereux. Abandonnant le petit groupe de voyous, il s’aventura sur le territoire de la mafia et des gangs et tenta de voler le plus gros gang qui dealait sur le secteur, se faisant bien sûr prendre la main dans le sac par... Son père ? Olalah... La grosse bourde qu’il venait de faire.

- Aryan ! Qu’est-ce que tu fais ici ? Questionna alors le paternel en poussant son fils plus loin pour éviter d’attirer l’attention. Bonne initiative mais qui échoua lamentablement car le chef de gang intervint, se glissant derrière le dos de son bras droit.

- Harley ? Qu’est-ce que ce gosse fout là ? Tu le connais ? Questionna alors le chef de gang, visiblement agacé de voir son bras droit discuter avec un gosse alors qu’il aurait dû le rembarrer à coups de pied au cul loin de leur planque.

- Pardon, chef ! C’est Aryan, mon fils. J’ignore ce qu’il fait ici mais il va immédiatement rentrer. Tenta t-il de se justifier.

- Non, c’est bon... Laisse-le. Répliqua t-il en se tournant vers l’enfant. Alors comme ça, tu t’intéresses au monde de la drogue ? Demanda t-il au jeunot alors que le père s’éloignait pour ranger discrètement ce que le gosse avait volé, pour éviter qu’il n’ait de plus gros problèmes.

S’en suivit de cette simple question, une grande conversation au bout de laquelle l’homme proposa au plus jeune d’effectuer une commission pour lui en échange de quelques joints. Sautant sur l’occasion, Aryan accepta sans hésiter et se retrouva à livrer de la drogue à des badauds en échange d’une certaine rémunération qu’il remettrait au chef du gang à son retour. Antonio avait vu juste sur le sujet, un enfant serait bien moins susceptible d’être contrôlé avec de la drogue sur lui qu’un adulte. Il lui donna donc rapidement d’autres livraisons à effectuer pour le gang, si bien que le jeune abandonna progressivement les cours pour intégrer le monde de la drogue. L’abandon pour les cours devint total lorsque sa mère mourut d’un cancer, le laissant seul avec son père. Etant donné que celui-ci ne chercha pas à le remettre dans le droit chemin des études, Aryan finit par intégrer le gang pour de bon à l’âge de dix-sept ans. Ce fut d’ailleurs à cet âge qu’il reçut son premier tatouage qui représentait le chiffre sept, le nombre de lettres nécessaires à l’écriture du mot « Pitbull ». Il scellait ainsi de manière définitive son entrée dans le gang, plus question de faire marche arrière à présent. La première année qu’il passa au sein du gang fut essentiellement constituée de petites missions, faciles à réaliser et peu dangereuses. Bien que le chef de gang voulait tester sa nouvelle recrue, il n’était pas non plus sadique au point de le lancer sur des missions périlleuses dès les premiers mois. Il allait tout d’abord le former sur différents points : Le combat, les armes, les explosifs en passant par la résistance à la torture et bien d’autres choses encore. Ce dernier point amusait d’ailleurs tout particulièrement Aryan qui semblait avoir quelques prédispositions en la matière car là où la plupart abandonnaient, lui était encore capable de tenir plus d’une heure dans des conditions horribles.

La deuxième année au sein du gang fut un peu plus mouvementée que la première, aussi bien sur le plan émotionnel que sur le plan physique. Ayant acquis suffisamment d’expérience, Aryan pouvait à présent accompagner le reste du gang sur des missions plus importantes et souvent bien plus dangereuses que toutes celles auxquelles il avait été confronté jusqu’à maintenant. Cependant, cela ne l’empêchait pas de réussir avec succès les missions qui se présentaient à lui, quelque soit leur niveau de difficulté. Et même si le chef de gang paraissait indifférent aux exploits du plus jeune, il ne l’était en réalité pas du tout. Avec son tempérament de feu, son énergie et son efficacité pendant les sorties, l’adolescent prenait de l’assurance, du grade et ça ne plaisait pas forcément à tout le monde. Cette ardeur que manifestait le jeune diminua cependant radicalement quand il vit son père mourir devant ses yeux lors d’une mission, le corps de ce dernier criblé de balles gisant à terre. Contraint d’abandonner le territoire sous la salve de plombs qui les assaillaient, Aryan ainsi que le reste du gang se replia en lieu sûr. A plusieurs reprises, l’adolescent voulu retourner sur les lieux de l’exécution de son père mais les autres l’en empêchèrent, prétextant que c’était trop dangereux. Plein d’amertume, le jeune pitbull dû faire son deuil sans savoir ce qu’il était advenu du corps de son paternel.

Plusieurs mois se passèrent avant qu’un regain d’énergie et de fougue ne refassent surface chez notre jeune pitbull et qu’il ne reprenne un train de vie plus ou moins normal. Cela faisait maintenant trois ans qu’Aryan avait rejoint les pitbulls et quelques querelles au sein du gang se faisaient sentir depuis un moment. Mais jamais il n’aurait cru retrouver son chef sévèrement blessé en revenant d’une mission. Déjà, certains membres du gang complotaient pour se débarrasser d’Antonio et bientôt la rébellion se fit sentir, les hommes ordonnant à Aryan de s’éloigner pour qu’ils puissent achever leur chef. S’y opposant fermement, le plus jeune défendit son chef avec une hargne et une rage sans pareille, bientôt rejoint par d’autres membres du gang. Il semblerait bien que le gang se soit scindé en deux au fil du temps. Néanmoins, malgré la protection d’une partie du gang et les soins apportés au blessé, Antonio décéda des suites de ses blessures. Dans les minutes qui suivirent se posa la fameuse question de la succession. Jay, celui qui avait prémédité la mort d’Antonio se présenta pour devenir le nouveau chef du gang. Dès lors, le gang se scinda de nouveau en deux et Aryan se présenta face à Jay. En temps normal, un vote était de rigueur pour départager deux candidats au poste mais cette fois-ci, l’homme décida de procéder autrement et attrapa une arme blanche, un couteau qu’il pointa en direction du plus jeune.

- Je te laisse le choix. Retire-toi et je ne répandrais pas tes tripes sur le sol. Lâcha l’homme sur un ton agacé.

- Tu ne reculeras donc devant rien pour prendre la place d’Antonio à ce que je vois, quitte à attaquer un homme désarmé... Tu es pitoyable. Je comprends mieux pourquoi il ne te considérait pas mieux qu’une sous-merde. Lâcha Aryan sur un ton amusé, ayant bien appuyé sur le « il » puisqu’il parlait toujours de l’ancien chef de gang.

A peine eut-il fini sa phrase que l’homme fondit sur lui, le couteau armé dans sa main droite. Se décalant d’un geste vif, il recula sa jambe, dévia le coup que Jay tenta de lui porter avec l’arme, attrapa son bras armé pour l’attirer vers lui et lui coller son genou dans les parties avant de le finalement le désarmer. Saisissant fermement le couteau, il le poignarda à trois reprises avant de jeter le corps du traître plus loin, reculant d’un pas en regardant les autres membres du gang.

- D’autres volontaires ? C’est bien ce que je pensais. Oh, j’allais oublier. Le prochain qui me fait un coup comme ça, je lui colle mon flingue dans le cul pour lui exploser les boyaux. Il marqua une courte pause et observa le corps qui gisait là. Débarrassez-moi ça. Ajouta t-il en montrant le cadavre d’un signe de tête avant de s’éloigner.

Et voilà comment à l’âge de vingt ans, Aryan se retrouvait à la tête d’un des gangs les plus influents du pays. Contrairement à ce que s’étaient imaginés les quelques membres du gang qui doutaient du potentiel d’Aryan pour diriger, la situation était restée parfaitement stable depuis qu’il avait pris la suite d’Antonio. Malgré son jeune âge, il connaissait le métier presque aussi bien que certains ainés. En l’espace de quelques mois, il était parvenu à s’attirer la confiance et le respect de la plupart des membres du gang et ça n’avait pas été une mince affaire. Il s’était imposé, avait fixé ses règles et recruté de nouveaux dealeurs pour augmenter les effectifs mais surtout pour se construire une nouvelle base avec des membres fidèles qui n’auraient connu que lui à la tête du gang et qui, de ce fait, ne trouveraient rien à redire ni sur son âge, ni sur sa façon de diriger les opérations. Il était cependant bien loin de se douter que, depuis sa montée en grade, certains complotaient sans cesse dans son dos. D’ailleurs, peu de temps après le cinquième mois, les traîtres se manifestèrent. L’un d’eux vint trouver Aryan sous prétexte de vouloir lui parler, même si en réalité, son seul but était de l’éloigner du gang, exactement comme il l’avait fait avec Antonio pour le poignarder dans le dos. Bien qu’il aurait dû, il ne se méfia de rien et tomba dans le piège comme un bleu. Et voilà comment il s’était retrouvé seul face à cinq types très envieux de le voir crever.

- Tu as une étrange notion du mot « seul », je trouve. Se contenta-t-il de dire, gardant la même expression de neutralité totale face à une situation sans issue et qui allait certainement s’avérer mortelle dans son cas.

- Disons que j’ai juste une petite revendication à te faire et qu’eux ne sont là que pour l’exécuter. Expliqua celui qui était à la tête de ce complot avec un petit sourire mauvais gravé au coin des lèvres qui n’annonçait rien de bon à venir. Alors voilà ce que je te propose : Soit tu quittes le gang dans l’immédiat et tu me laisses ta place, soit je me verrais dans l’obligation de te tuer pour servir mes intérêts. En résumé, tu n’as qu’un choix à faire : ton gang ou ta vie ? Ajouta le traître, prêt à laisser quelques secondes de réflexion au jeune chef de gang, mais pas plus. Non, on ne pouvait effectivement pas dire que la patience de ces hommes était un de leurs atouts.

- Me prendrais-tu à ce point pour un lâche ? Je n’ai pas l’intention de quitter le gang, encore moins en sachant qu’il risque de finir entre tes sales pattes. Répondit-il, toujours sur le même ton neutre. Depuis qu’il avait tué Jay, il avait pris cette habitude de ne plus laisser transparaître ses sentiments ou si peu.

Sachant qu’il venait probablement de signer son arrêt de mort en disant ça, il resta sur ses gardes et alterna du regard les autres traîtres présents, se doutant qu’ils allaient l’attaquer d’un instant à l’autre et pas comme à l’entraînement cette fois. Poussant un soupir, il vit la première attaque arriver et l’esquiva avec une facilité déconcertante, contre-attaquant directement en attrapant la main armée du type pour l’attirer vers lui et lui coller son poing dans l’estomac. Il le relâcha en voyant le second passer à l’attaque et se décala sur le côté pour éviter un coup avant de saisir sa main pour le faire passer au-dessus de lui et s’écraser au sol sur le dos. Jusque-là tout se passait bien mais c’était sans compter la minute d’inattention qui coûta très cher au jeune chef de gang car le commanditaire de cette trahison passa à l’attaque sans prévenir, le forçant à encaisser un violent coup de poing sur la tempe qui le sonna totalement suivi d’un coup de pied dans ses obliques qui le fit chuter au sol. Le « réveil » fut assez douloureux car il n’eut le temps de se relever qu’à moitié avant de se faire violemment plaquer contre un mur par deux types qu’il n’avait pas encore eu l’occasion d’amocher. Lâchant une faible plainte, il releva la tête alors que du sang gouttait de sa tempe. Il lâcha un soupir en voyant le chef du complot s’avancer.

- Je vais te laisser une dernière chance de modifier ta réponse, Aryan, alors ne la gâche pas bêtement cette fois-ci. Choisis-tu de vivre ou de mourir ? Fit-il en sortant cette fois-ci une arme à feu.

- Je préfère encore crever plutôt que de te céder le gang. Répondit Aryan sans la moindre hésitation, préférant de loin défier fièrement ce salaud du regard quitte à se prendre une balle dans la tête.

- Tu as toujours été très entêté et je peux maintenant dire que tu l’auras été jusqu’à ta mort. Conclut-il, le doigt sur la détente du revolver, prêt à tirer. Mais il n’en eut pas le temps.

Une énorme masse sauta à la gorge de l’interlocuteur d’Aryan et dans les minutes qui suivirent, le sang gicla avant que le corps ne s’écroule à terre. Profitant de la surprise des deux types qui le maintenaient, il se libéra et subtilisa l’arme à feu de l’un d’eux pour la lui coller  sur la tempe et faire feu, le tuant sur le coup. Quant à l’autre, il se retourna à temps pour éviter un coup de couteau et exécuta une clé de bras, le lui retournant dans un craquement horrible avant de le projeter à terre. Il l’acheva également d’une balle dans la tête avant de se retourner pour voir la fin du massacre. Le dernier des types mourut dans un hurlement étouffé alors que Shadow l’achevait d’un coup de croc dans la jugulaire. Shadow était un chien de combat qu’Aryan avait récupéré dans la rue un mois après avoir été accepté en tant que chef de gang. Qui aurait cru que ce sadique en herbe était un ami des bêtes ?

- Si jamais il vous viendrait à l’idée de trahir la confiance que je vous accorde, vous irez rejoindre les six idiots dehors qui ont cru bon d’essayer. Lança t-il de but en blanc aux Pitbulls présents en rentrant dans l’entrepôt. Il était en colère, oui, mais plus encore déçu. Il n’avait jamais songé qu’il puisse se retrouver à la place d’Antonio, trahi par sa seconde famille. La pilule mit d’ailleurs un peu de temps à passer mais Aryan finit par oublier cet incident pour se concentrer de nouveau sur les affaires du gang.

Cela faisait maintenant cinq ans qu’Aryan était à la tête du gang et qu’il menait la vie dure aux flics qui tentaient de dissoudre le principal réseau d’armes et de drogues du pays dont il était le commanditaire. Mais depuis quelques mois, les choses semblaient se compliquer. Les arrestations se multipliaient tout comme les contrôles de véhicules pour le transport de la drogue. Beaucoup de monde était déjà tombé et ça serait bientôt son tour. L’étau se resserrait inéluctablement autour de lui. Malgré tout, Aryan refusa de suspendre les affaires en cours, craignant de perdre beaucoup d’argent sur ce coup. Mais ce que lui coûta cette obstination fut bien pire qu’une simple perte d’argent.

Depuis quelques jours, les recherches semblaient se concentrer sur lui. Cela n’avait rien d’étrange puisqu’un membre de son gang avait été arrêté il y a de cela une semaine. Aryan le soupçonnait d’ailleurs d’avoir craché le morceau pour que la durée de sa peine de prison soit raccourcie. C’est ainsi qu’il se retrouva nez-à-nez avec une patrouille de police non loin de l’entrepôt où ils planquaient les armes et la drogue. Là, ça sentait vraiment pas bon. Ordonnant à ses hommes de se disperser, Aryan prit à son tour la fuite mais les forces de police se concentrèrent sur lui, bloquant les différentes issues jusqu’à ce qu’il se retrouve dans un cul-de-sac, pris au piège comme un vulgaire rat. Refusant de se rendre sans combattre, il se défendit comme il put et tira sur un des flics sans chercher à le tuer sur le coup. Il voulait juste le mettre hors jeu pour qu’il puisse encore avoir une chance de s’enfuir. Malheureusement, d’autres policiers débarquèrent à ce moment-là et il se fit vite submerger. Etant donné le nombre de revolvers braqués sur lui, il renonça assez vite à faire l’idiot et jeta son arme.

S’il avait pu battre facilement les membres de son gang qui l’avaient trahi, il ne pourrait rien faire face à des policiers entraînés qui lui auraient sans doute troué la peau au moindre faux pas. Ne bougeant pas, il garda les mains derrière la tête et s’agenouilla au sol en soupirant, attendant qu’on lui passe les menottes. Il réagit au dernier moment, quand le flic fut assez proche de lui, pour attraper son couteau et tenter de le planter. L’initiative échoua cependant et il se retrouva sur le ventre pour venir embrasser le sol avec une clé de bras et un coup de taser en punition de sa petite rébellion. Il ne récupéra ses esprits que bien plus tard, menotté à l’arrière d’une voiture de police. Il se fit juger quelques jours plus tard pour fabrication, possession et vente de drogues dures en grosses quantités, trafic d’armes, crimes divers dû à son rang de chef de gang, refus d’obtempérer, coups et blessures sur agent de police et homicide involontaire puisque celui-ci venait de décéder à l’hôpital des suites de ses blessures. Il en prit pour 81 ans et 7 mois fermes avec une possibilité de négociation pour bon comportement après 45 ans fermes.

Il fut transféré le lendemain dans une prison de moyenne sécurité de San Antonio pour y purger l’interminable peine dont il venait d’écoper. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il allait être incarcéré à la prison de Saint James jusqu’à la fin de son existence et que cette simple pensée le déprimait. Ce qu’il ignorait, en revanche, c’était qu’il y avait le plus grand rassemblement de détenus d’appartenance à un gang dans cette prison et qu’il y retrouverait sûrement, de ce fait, certains de ses hommes. Il ne lui fallut d’ailleurs pas plus de deux heures, en comptant le remplissage de paperasse et la fouille habituelle à l’arrivée de chaque détenu dans le pénitencier, pour retrouver les membres de son gang qui avaient pris possession du préau dans la cour. Il était d’ailleurs assez facile de surveiller les membres d’un gang car ils restaient le plus souvent tous ensemble, à l’exception de quelques-uns qui se fondaient dans la masse.

Après un instant de réflexion, Aryan se décida à les rejoindre, ne sachant pas comment il allait être reçu. Sans doute mal puisqu’il comptait prendre la place du chef de gang au sein de la prison également. La plupart des membres du gang présents en ces lieux connaissaient Aryan, certains mieux que d’autres. Mais ils savaient tous de quoi il était capable. Et le fait qu’il veuille prendre la place du chef de gang dans la prison ne semblait en surprendre aucun. Il ne lui fallut d’ailleurs pas plus d’une journée pour arriver à ses fins et évincer l’actuel chef des Pitbulls. Il était à présent à la tête de l’un des trois gangs qui régnait en maître entre ces murs et il comptait bien le rester. En l’espace de quelques heures, il avait appris tout ce qu’il y avait à savoir sur les détenus, les gangs, les membres du personnel, les gardiens et le chef des gardiens. La seule chose qu’il ignorait encore était l’identité de son codétenu qu’il n’avait pas encore croisé de la journée. C’était même à se demander s’il existait réellement.

Ce ne fut que le lendemain matin qu’il fit la rencontre de son codétenu qui revenait de l’isolement, un blondinet aux traits asiatiques et aux yeux bleus du nom de Gunji Hirasawa. Se disant qu’il allait très certainement passer une grande partie de ses journées avec lui, il entama assez rapidement la discussion pour en apprendre davantage sur celui qui partagerait sa cellule pendant de nombreuses années, enfin s’ils survivaient tous les deux assez longtemps pour ça. Apparemment, on l’avait foutu dans la cellule d’un meurtrier psycho sociopathe. Rassurant, n’est-ce pas ? Pourtant, à première vue, il avait l’air d’un type tout à fait normal. Peut-être l’avaient-ils bourrés de médocs pour qu’il se tienne tranquille ? Sans doute… Mais même en sachant qu’il devait être complètement taré dans sa tête, Aryan ne pouvait pas s’empêcher de s’intéresser à cet homme. Après tout, il était plutôt beau et bien proportionné. Et puis, si ce type avait atterri en prison de moyenne sécurité, c’est qu’il n’était plus si dangereux que ça au final.

Les premiers jours de détention se passèrent sans encombre même si Aryan prenait un malin plaisir à faire tourner les gardiens en bourrique. Tourmenter le personnel qui était censé faire régner l’ordre devint par ailleurs très rapidement un de ces passe-temps favoris. Par la suite, le pitbull passa à la vitesse supérieure et commença à enchainer les bêtises et les heures passées en isolement. Néanmoins, malgré les corrections - beaucoup trop légère selon lui - qu’il recevait, Aryan recommençait ses conneries quelques jours plus tard. Et cela dura ainsi jusqu’au jour où il viola un gardien, pas bien efficace dans son boulot soi-dit en passant, ajoutant à cela les coups et les blessures qu’il lui avait faites. Voyant qu’il allait falloir user de la manière forte avec la tête brûlée qu’était le pitbull, ce fut le gardien en chef qui se chargea de la punition à administrer au détenu récalcitrant. Malgré les coups qu’il encaissa, le jeune ne plia pas, continuant à se rebeller et prenant même plaisir à énerver le chef des gardiens qui finit par écraser violemment sa botte sur son tibia, lui arrachant un gémissement douloureux et entrainant une boiterie chez le détenu. Puis finalement, constatant que le chef de gang ne semblait toujours pas plier, il fit venir son codétenu qui était également devenu son amant entre temps et lui administra sa punition à sa place. Ne supportant pas de voir son amant se faire battre, il rendit les armes et promit de se tenir à carreau à l’avenir. Promesse qui ne dura pas très longtemps puisqu’il recommença ses conneries trois semaines plus tard en violentant et en violant des détenus cette fois. Bah quoi ? Il lui avait promis de ne plus toucher aux gardiens, pas aux détenus. Une petite correction s’imposa avant son retour en isolement.

Cela faisait maintenant quatre mois qu’il était incarcéré à Saint James et même s’il avait cessé de violer et de torturer des détenus pour le moment, il n’avait pas arrêté ses conneries pour autant, bien au contraire. Cette fois-ci, il avait déclenché une bagarre avec les membres d’un gang adverse et cet acte complètement stupide lui valut un petit séjour à l’infirmerie, accompagnés de quelques membres de son gang et de ceux du gang ennemi. Le cinquième mois se passa étrangement sans encombre. C’était le printemps, les oiseaux chantaient et les détenus copulaient... Et au moins les gardiens avaient la paix. Le sixième et septième mois, les viols et les violences aggravées sur les détenus commençaient à faire leur apparition, sans compter qu’un nouveau viol de gardien vint s’ajouter à son dossier, si bien que la page de commentaires sur le comportement du détenu commençait très sérieusement à manquer de pointillés. Dépassés, les gardiens ne savaient plus quoi faire avec lui. Peu importe la punition ou les heures d’isolement, il recommençait sans arrêt à foutre le bordel dans la prison. De plus, il avait pris depuis quelques temps la sale habitude de mêler son gang à ses bêtises, ce qui donnait deux fois plus de travail aux gardiens en fin de compte. Alors, au cours d’une réunion avec les gardiens, le transfert d’Aryan fut évoqué et ne tarda pas à être validé par le directeur de l’établissement. C’est ainsi qu’il fut envoyé quelques jours plus tard à la prison de Lancaster, en espérant que les pauvres gardiens qui travaillaient là-bas parviendraient à garder le détenu au pas. Dans le cas contraire, eh bien... Il allait de nouveau foutre le bordel dans cette prison comme il l’avait fait dans la précédente.


Pseudo : Sekai
Âge : 24 ans
Comment as-tu trouvé le forum ? Bah, je connais la plupart des fondateurs.
As-tu des remarques à  faire ? Non, aucune.
As-tu un double compte: No, I’m new !