Vous êtes les enfants mal élevés de Dieu ♥ [Fini !]

Taille: 1.78m
Poids: 73 kg
Corpulence: dans la moyenne.
Cheveux: blonds
Yeux: bleus
Famille ethnique: Type caucasien
Modifications corporelle: Aucune à ce jour.


Qu'en dire ? C'est un gars de taille honorable, sans être particulièrement grand. Les gènes slaves ne se voient pas dans sa silhouette, c'est un fait : il a vraiment une morphologie entre-deux, et en sus, la musculature est vraiment peu développée.

En revanche, le visage trahit déjà un peu plus les origines : les pommettes sont hautes. Le teint est assez clair, de même que yeux et cheveux, ce qui donne en fin de compte un ensemble légèrement fadasse. Pas de signes particuliers très marquants, ni en bien ni en mal, bref, pas de quoi se retourner dans la rue. Il a généralement un sourire plein d'une abnégation pas forcément très spontanée ni très naturelle sur le visage.

Pour le reste, son maintien est droit, surement dû au parapluie profondément enchâssé dans son fondement, et son regard s'il se veut gentil, aimable, doux, compatissant, tout ce que tu veux, se pare, dans certaines situations, d'une lueur teintée d'un apitoiement hautain. C'est aussi rare que subtil et bref, mais c'est assez voyant pour saisir à quel genre de dévôt on a affaire.

Sa tenue est toujours fort soignée et terriblement règlementaire.



Défauts et qualités: Il est gentil, affable et poli. Mais il est aussi salement hypocrite.
Objectifs et ambitions: A proprement parler, il n'en a pas vraiment. Il s'habitue encore aux lieux, que ce soit le pays, ou son nouveau lieu de travail.
Tocs et manies: Ce bon catholique est très croyant mais également superstitieux. Alors des manies, il en a la blinde. Par ailleurs, il faut savoir qu'il maîtrise à peu près correctement l'anglais, mais qu'il le massacre d'un accent qui râpe les oreilles, et en prime, il lui arrive ponctuellement d'utiliser un mot à la place d'un autre.

Peurs/phobies: Les marionnettes de ventriloque. Ces putain de poupées au regard glauque. C'est physique : personne ne parviendra à le faire dormir dans la même pièce que l'un de ces engins. JAMAIS.


Ce gars-là, fondamentalement, ce n'est pas un méchant. Il a les idées arrêtées et se fout parfois d'incommensurables coups de pied au cul pour booster son apparent quota de tolérance, mais globalement, il se présente comme un gars sociable, plutôt sympa, doté d'une chaleur amicale un peu désinvolte, très facile d'accès et au contact aisé, qui parfois même shine et sparkle des coeurs, bref à priori, toutes les qualités requises pour ne rien avoir à foutre dans cet environnement et encore moins à ce poste, et accessoirement le profil idéal pour perdre en trois secondes toute foi en l'humanité. Pourtant, ça roule. Son meilleur bouclier est que justement, vous êtes tous des enfants de Dieu <3  Des enfants mal élevés, certes. Comme quoi même Dieu fail de temps en temps. Par conséquent ? Eh bien, par conséquent, il a ce paternalisme typique, légèrement dédaigneux, qui pousse dans un sourire doux toute son absolue conviction qu'il est tellement, tellement plus droit que les autres.

Socialement parlant... Il s'agit de quelqu'un de plutôt posé, paisible, mais son calme n'est cependant pas à toute épreuve. Néanmoins, s'il est certes possible et facile de l'énerver, la montée en est progressive et l'on a le temps de voir venir.
Il communique avec une aisance spontanée, peut passer un bon moment à discuter de tout et de rien. Qui plus est, il n'est pas du tout enclin à se laisser décourager par un interlocuteur froid ou fermé. Quitte à monologuer. Par ailleurs, son accent peut aussi donner une impression de familiarité proximale.

C'est quelqu'un d'organisé et de méthodique. Il est également très patient, rigoureux, et un brin perfectionniste... Et très, très, trèèèès discipliné. C'est d'ailleurs aussi flagrant qu'éprouvant, notamment en voiture : la limitation de vitesse, c'est la limitation de vitesse et pas un poil de cul au dessus. Un feu rouge, c'est un feu rouge et pas un orange vaguement rougêatre. Et les créneaux, c'est au centimètre près et tant pis si ça prend quinze minutes. Ça situe le gars.

Le mauvais côté ? L'hypocrisie inhérente à ses bondieuseries. Ah bah oui. Il vous dira que ce que vous faites avec Albert et Jean-Roger dans les douches, c'est mal. Et il va certainement insister. La réalité sur ce point c'est que plus il tartine sur le sujet, plus il alimente son fantasme refoulé. Rien de sain(t) aux leçons de morale sorties de sa bouche sur ce sujet.
Dans le même ordre d'esprit, lorsque son regard se fait insistant, on aurait tendance, vu le profil du bonhomme, à penser qu'il aime à couver du regard la brebis égarée que vous êtes, en s'abîmant dans le rêve que vous retrouviez le droit chemin. Peanuts. Si vous avez l'impression qu'il vous mate, c'est très probablement qu'il vous mate réellement.




Etat de santé générale: Globalement bon.
Allergies ou addictions: Il est allergique à ces saloperies de fruits à coques que c'en est une malédiction. Jusqu'à présent, cette allergie s'est manifestée chez lui à un strict niveau dermique. Pas compliqué en soi : il en mange, il se tape une éruption de spots à faire passer la première photo des pubs "avant/après" de Biactol pour une vaste plaisanterie. Autant dire que, pas motivé à ce que le miroir lui remémore les années les plus noires de son adolescence, il se munit de quatre paires de gants et qu'il se met en apnée chaque fois qu'il doit s'en approcher.
Concernant les addictions... La clope. Mais en planque. Ouaip, comme s'il avait quatorze ans. Ouaip, c'est pathétique.


Soins réguliers (traitements): A ce jour, aucun.


Andrzej est né dans les environs de Cracovie, en Pologne. Ses parents, de petits ouvriers, l'ont eu sur le tard, alors qu'ils s'étaient résignés à ne pas avoir d'enfant. Le couple était uni et solide, se complaisant l'un et l'autre dans un profond et sincère sentiment religieux. Ils étaient de fervents et sincères catholiques. Leur espoir d'enfanter avait été émaillé de prières acharnées, et la naissance de leur fils encouragea encore leur foi, et la certitude que c'était là un cadeau divin. Il fut aimé, entouré et adulé au-delà de toute raison par des parents satisfaits, en admiration.

Il n'y a pas grand chose à détailler sur son enfance, si ce n'est qu'il a baigné et macéré dans ce climat familial bienpensant qui faisait une nette scission entre Bien et Mal, et qui aimait à dire que ce qui était Mal ne passait pas leur porte d'entrée. Dans les faits, l'atmosphère de dissimulations et faux semblants en tous genres. Si sa famille avait ou non des squelettes dans le placard, honnêtement, il ne l'a jamais su ni même déterminé. Et on ne l'a pas encouragé à se poser la question non plus.

Le peu d'importance de son enfance et de son adolescence tient au fait qu'il n'a jamais rien fait d'autre que ce que ses parents espéraient de lui, avec une volonté amorphe. Il a fréquenté l'église et le catéchisme, puis la pastorale et le quotidien de la paroisse jusqu'à en avoir la tête farcie, a occupé pendant quelques années un travail de gratte-papier quelconque qui ne l'intéressait pas, jusqu'à ce qu'à l'âge de vingt et un an, encore une fois pour ses parents, il finisse par entrer au séminaire.

Jusqu'à cet âge, il avait fréquenté quelques jeunes filles de loin, au fil des ans, mais ne s'est jamais vraiment engagé dans une relation, et aucune de ses fréquentations n'est allée plus loin que quelques rendez-vous. Son entourage émerveillé en a conclu que son esprit se nourrissait de choses plus spirituelles que l'amour entre mortels. La réalité est qu'il a surtout mortellement fréquenté des prostituées, en partie pour des raisons d'élans physiologiques bien terre-à-terre, en partie pour se rassurer. Parce qu'Andrzej, on ne sait pas exactement vers quoi il penche en définitive, mais en revanche, ce qui est certain, c'est qu'il refoule pas mal de choses, y compris l'intérêt marqué qu'il éprouvait depuis quelques années envers bon nombre de ses condisciples masculins. Mais il s'est tenu à carreau, le loulou. Indécelable, la tendance, ou disons plutôt qu'il avait appris à développer une obséquiosité poussée qui contrebalançait tout soupçon d'interprêtation d'attention trop appuyée. Aucun faux pas, par ailleurs, car s'il lui est arrivé plus que de raison de se complaire dans des pensées plus que douteuses, il en rejetait de toute façon la faute sur l'autre ou sur la situation. Alors oui, c'est vrai qu'il avait ponctuellement cette manie très polie de s'effacer dans les passages étroits pour laisser passer quelqu'un arrivant en sens inverse, mais il ne se collait pas toujours complètement contre le mur. Le bref contact qui résultait du croisement lui faisait sa journée. C'est vrai aussi que parfois, pour communiquer dans les silencieuses salles d'études, il chuchotait à l'oreille d'un condisciple de si près que ses lèvres effleuraient la mâchoire de l'autre, tout à fait accidentellement. Et au delà de tout, il se plaisait à se convaincre avec un émoi frissonnant que la main de son directeur de conscience qui parfois tapotait paternellement son épaule, maintenait le contact une seconde de plus que nécessaire. Ce pauvre homme, soit dit en passant un fort honnête homme et un prêtre des plus droits, et qui aurait été effaré de savoir à quelles horreurs on le faisait oniriquement participer, était d'ailleurs un sujet récurrent de ses égarements nocturnes, simplement parce que dans cette vie communautaire, il était le seul qu'Andrzej voyait seul à seul, en entretien régulier.

Il a été pendant de longues années un candidat au sacerdoce aux journées pleines, appliqué et rigoureux, son temps partagé entre études de théologie, retraites silencieuses, Eucharistie ET fantasmes complètement déplacés, mais il avait une réputation sans tâches et de bonnes chances de parvenir au terme de la formation. Reste à voir par quelle passerelle l'aspirant prêtre de la Pologne profonde s'est retrouvé au poste qu'il occupe aujourd'hui.

Son père, âgé et au coeur fatigué, décéda alors qu'il accomplissait le second cycle, atteignant alors l'âge de trente et un ans. Afin de soutenir sa mère elle aussi d'un âge avancé, il s'absenta du séminaire, et lui consacra plusieurs mois, au terme desquels elle s'éteignit à son tour, usée par son deuil.

La logique aurait voulu qu'il aille chercher son réconfort dans la communauté et retourne au séminaire aussi vite que possible. Pourtant, c'est dans l'émigration qu'il la trouva. C'est peut-être la seule fois où il a agi sans trop réfléchir. La peine était là, mais quelque chose disparaissait, qu'il identifiait obscurément comme une pression qu'il n'avait jamais ressentie réellement, jusqu'au moment où elle s'évanouissait. Il n'est jamais retourné au séminaire. Il n'a même pas prévenu. Il est juste parti, sans mot et sans adieux.

Le petit pécule légué par ses parents lui a servi à s'envoler à l'autre bout du monde et à vivoter quelques semaines aux États-Unis, le temps de trouver quelques petits jobs alimentaires aléatoires et successifs, le temps d'apprendre un peu plus d'anglais que les maigres bases qu'il possédait en arrivant, le temps aussi de changer une ou deux fois d'Etat au gré de ce que lui permettait sa nationalité étrangère et se débrouillant au quotidien avec l'assistance de deux ou trois associations chrétiennes. Au sein de l'une de celles-ci, une employée lui a jovialement glissé une information au sujet d'un péntencier qui recherchait des gardiens, et qu'il serait peut-être intéressant de voir à se former en ce sens et à postuler. Après tout, ces lieux sont peuplés d'âmes en peine, et les valeurs morales et religieuses ont très certainement leur utilité pour oeuvrer dans une communauté telle que celle-ci.

Andrzej a souri.
Il a répondu que c'était une bonne idée.



Pseudo : Snieg
Âge : 26
Comment as-tu trouvé le forum ? On m'a filé le lien au détour d'une conversation ♥
As-tu des remarques à  faire ? Là comme ça non o_o
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