Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 :: Rémission :: Corbeille :: Les rps Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Si quieres jugar, hazlo bien [pv Curtis][fini]

Anonymous





Invité
Invité
Mer 29 Avr 2015 - 8:31
Un mois qu’il était là… Et un mois qu’il avait déjà l’impression de tourner en rond comme un lion en cage. Il détestait vraiment être enfermé.  Quel que soit la raison, même si, dans son esprit, elle était tout à fait légitime, il ne supportait plus cette sensation d’étouffement. L’air était souvent chaud et sec, donnant à ses poumons des difficultés à chercher l’air tant ça le brulait. Pourquoi n’avait-il pu rester au Mexique ? Au moins, le climat là-bas lui convenait. Jusqu’au bout on le lui ferait payer. Il ricana intérieurement alors qu’il se retourna dans l’autre sens, dans la cour, allongé sur un carré vert pas trop inconfortable. Il venait de finir d’entamer une série de pompe, histoire de l’occuper et de lui changer les idées et faisait une pause avant de s’y remettre. Il n’y avait que le sport qui arrivait à lui déviait les idées sombres.

Et dire que pendant ce temps-là, il aurait pu gravir les montagnes, emmenés ses hommes –tous morts – loin de la dictature financière pour préparer un nouveau coup magistral. Au lieu de cela, il vivait sur le territoire des Américanos, bouffant leur nourriture, devant même parler leur langue pour se faire comprendre. Comme si il avait envie de prendre des cours de langue ! Mais pas le choix, s’il voulait survivre un tant soit peu, selon son avocat commis d’office. Une gentille petite bouille, celle-là. Elle sortait du sein de sa mère et n’avait pas été capable de faire face à un monticule de charges qu’on avait contre lui : après tout, il avait kidnappé et tué un homme d’affaire américain, pour l’idéal de l’armée libératrice. Quoi de plus horrible pour un public complètement conditionné à la loi du plus fort sans même prendre le temps de regarder plus loin que leurs billets de banques et les barreaux qui les protégeaient, dans leurs villas, de la misère humaine !

A mesure qu’il y pensait, il sentait de nouveau son instinct de justice et d’égalité pour tous se réveiller et le mexicain se releva soudainement, repoussant les dreads en arrière d’un geste automatique. Il fallait de nouveau qu’il s’occupe l’esprit avant que la colère et l’incapacité d’agir ne le rende marteau.

« Hijo de puta… »

Marmonna-t-il alors qu’il regardait autour ce qu’il pouvait bien faire ou non, histoire de dévier suffisamment ses pensées pour tenir jusqu’au soir. L’horloge sur le haut du bâtiment indiquait 15h35. Les ateliers se terminaient – une drôle de façon de faire croire aux détenus qu’ils pouvaient servir à quelque chose, mais pourquoi pas ! – et la cour allait de nouveau se remplir. Il plissa les yeux, tentant de reconnaitre les visages et de mettre un nom et une description dessus. Il était ancien chef de bataille et son réflexe restait le même : celui d’évaluer un homme rapidement pour ses capacités et savoir comment l’utiliser. Alors oui, ça pouvait être inutile ici…. Ou pas. Il avait déjà repéré des hommes qui faisaient ça. Deux chefs de bandes. Il n’avait pas encore eu l’occasion de les rencontrer et se contentait d’observer leurs méthodes. L’action c’était bien. La stratégie, c’était mieux.

Alors qu’il voyait justement la silhouette d’un des deux, Oewe Raven, son regard se déporta un peu plus vers l’arrière où se trouvait une nouvelle tête. Celui-ci, avec son apparence frêle et la fatigue portée sur le visage, était, semble-t-il, récent.  Un sourire effleura le visage du révolutionnaire, tenté de passer le temps avec celui-là.
Zach repéra un ballon de basket, perdu, posé non loin et l’attrapa et attendit que le nouveau soit suffisamment à distance pour le lancer dans la direction voulue, assez en hauteur pour toucher le haut du corps, voire le menton pour vérifier les réflexes. Assez fort pour vérifier les la résistance.

« ¡cuidado! »

Prévint-il tout de même au passage pour attirer la vigilance chez l’autre. Le tout restait à savoir comment ce dernier allait réagir ? Dans tous les cas, un accident arrivait vite, non ? Et quoi de mieux qu’un homme à terre pour commencer à faire connaissance ? Ou pas.. Zach prenait tout ce qui se présentait à lui pour en faire quelque chose. Chaque homme avait une fonction possible, du moment qu’il partageait le même idéal. Ici, il ne faisait pas de révolution, ni de propagande. Mais qui empêchait le mexicain de savoir sur qui compter ? Et les nouveaux étaient des proies plus faciles à atteindre en général…
Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Mer 29 Avr 2015 - 10:46

Chapitre I
_____Les endroits fermés, c'est ce qu'il doit y avoir de pire pour moi. Pas de bars pour chasser. En une semaine ici, il ne s'était rien passé de palpitant. Je détestais ça. Ma pire hantise. Que rien ne se produise, qu'une journée soit vide. Mais je restais calme. Je n'espérais pas de remise de peine. Quand on prend perpétuité, c'est difficilement possible. Par contre vu que je ne savais toujours pas comment me comporter ici, je préférais me faire aussi discret que possible. Ça je savais très bien le faire en plus. Et j'observais. Rien de bien intéressant ne me parvenait aux oreilles ou à la vue. Je ne désespérais pas cependant. Il était certain qu'avec les quelques années que j'allais surement passer ici, il se produirait surement quelque chose. Mais avant cela, il me faudrait trouver ma place dans ce microcosme. J'avais déjà passé quelques jours à écrire dans un cahier avec le crayon qu'on m'avait gentiment donné. Il m'était apparu que je n'aurais pas grand chose de mieux à faire ici.

_____Heure de sortie, j'en profitais pour prendre l'air. Après-tout, ça faisait du bien de temps à autre. Je marchais derrière un type baraqué aux cheveux blancs. Des dreads blanches sur un, je pense, afro-américain. D'accord, soit il a un défaut de pigmentation, soit il se la joue, mais hors de question que je m'approche trop près d'un type comme ça. Il me faudrait trop d'énergie si ça tournait mal. Purée, il y a trois ans je me le serais fait comme je voulais... D'ailleurs, hors de question que je m'approche trop près de qui que se soit. Déjà, parce que les gens me saoulent. Et je suis persuadé qu'ils se croient tous supérieurs les uns par rapport aux autres. En plus, si je m'approchais trop près d'un mec, je risquais d'en pincer pour lui et d'avoir une envie irrépressible de le tuer. Ce que pour l'instant, je préférais éviter. Plus tard, quand j'aurais pris la température ici, pourquoi pas. En attendant Curtis, tu vas te contenir. Parce que tu en es capable. Dehors tu peux tuer et baiser qui tu veux, ici, évite.

_____J'étais dans mes pensées, mais ça ne m'a pas empêché de voir la balle arriver dans mon champ de vision. Du réflexe j'en ai. Plus de 10 ans de Krav-maga je vous ai dit. Il m'a suffi de lever mes deux mains pour l'attraper. J'avais beau être un peu frêle, je restais muscler pour l'instant. Je n'étais pas encore un mollusque sans colonne vertébrale. Mais il l'avait lancé suffisamment fort pour que je crois à un accident, ça avait l'air assez volontaire aux vues de l'inertie de l'engin. Peut-être n'aurais-je pas dû l'arrêter et faire croire à ma fragilité, mais les réflexes acquis sont difficiles à contrôler. Et puis, c'était ça ou me la manger. Je suis assez hideux pour ne pas avoir envie de me faire aplatir la face. Faudra que je pense à prendre une douche. J'avais entendu un type crier un truc dans une langue dont je connaissais la sonorité, mais pas les subtilités. Je regardais en direction de cette voix. Il y avait un homme, typé latino, avec des dreads. Encore... Décidément, c'était une mode ici ? J'avais la balle dans les mains. Je le jaugeai pendant un instant très cours. Il n'avait pas l'air égarer... Je m'approchais de lui d'un pas naturel. Je ne montrais pas ma confiance en moi, du moins je l'espérais. J'essayais de donner de moi une attitude sobre. Allez savoir si ça marchait... Je lui tendis la balle.

« Vous avez perdu ça semble-t-il. Faites attention, vous avez bien faillit me faire mal. »

_____Je ne souriais pas. Sauf peut-être en coin, mais ça c'était assez persistant chez moi. Ah oui, maintenant que j'y faisais attention, je souriais en coin. Ah, il le prendrait surement mal, tant pis. Ou bien, il allait se dire que je prenais son geste pour un accident et que j'étais un type sympa. En tout cas, c'est ce que j'allais lui faire croire. Pas la peine de montrer que j'avais compris quel genre de balle il m'avait envoyé. J'hésitais à ajouter quelque chose.

« On ne c'est pas encore rencontrer, en fait ça ne fait pas longtemps que je suis là. Kurt'. Enchanté. »

_____Et je lui tendis une main. Vous savez, j'ai beau être un tueur, je reste sympathique. Je suis un prédateur, mais pas la bête sanguinaire que vous semblez croire que je suis. Je suis aussi un être humain capable de sociabilité. Je vous l'ai déjà dit, sinon, comment aurais-je pu en attirer autant sans les alarmer, les faire venir avec leur consentement... Pour ça, il faut être agréable. Tient oui. Être agréable ici aussi pourrait marcher. Leur montrer mon moi prédateur, mais sans les tuer à la première occasion ? Je lui fis un sourire. Il avait l'air un peu plus costaud que moi, en même temps, ce n'était pas difficile.
Code by Morten von Hesse
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Mer 29 Avr 2015 - 13:39
Ah parfait ! Les réflexes étaient difficiles à perdre. En particulier quand on venait d’être incarcérer. Il en savait quelque chose. Après tout, n’était-il pas un exemple ? Un de ceux qui ne voulait pas laisser son passé en arrière bien qu’il sache qu’il était là pour perpet’ et que le meilleur moyen pour quitter cet endroit était les pieds devant. Les américains n’allaient pas le laisser filer aussi facilement. A la moindre entourloupe, allez savoir pourquoi, il était prêt à parier qu’on ne le raterait pas. Même les détenus. Patriotisme de merde comme qui dirait…

Le mexicain arqua un sourcil en voyant son projectible arrêté sans trop de difficulté et nota la réaction rapidement dans le coin de sa tête. Fragile que d’apparence. L’homme cachait derrière des réflexes rapides. Et comme il n’était certainement incarcéré parce qu’il avait pissé sur les plantes de la voisine, il y avait des chances qu’il ne soit pas très innocent.

Posant une main sur la hanche, il observa le détenu se rapprocher de lui, avec ‘son bien’ dans la main pour le lui rendre, semble-t-il. Le pas paraissait naturel mais ce qui lui mit la puce à l’oreille qu’il avait confiance en lui était tout simplement qu’à peine arrivé, il ne se pose pas de questions et viennent directement dans la direction de son ‘agresseur’. Des intravertis l’auraient ignoré. Des agressifs l’auraient agressés. Des extravertis auraient relancé pour montrer qu’ils étaient les plus forts. Et ceux qui n’avaient pas peur de mettre les pieds dans l’inconnu se seraient rapprochés pour le lui rendre. Rapide comme catégorisation, me direz-vous ? Ouais, mais parfois, Zach avait besoin d’aller droit au but et ne pas perdre de temps. Les habitudes ont la vie dure, que voulez-vous ?

Il leva la main pour récupérer le ballon de basket, gardant un fin sourire aux lèvres, ne quittant pas une seconde l’homme du regard. Les japonais parlaient des yeux comme une porte sur l’âme. Zach n’en était pas persuadé. Il était tellement facile de fermer cette porte quand on avait la maitrise de ses pensées et de son corps. Il avait déjà côtoyé des hommes à qui ça ne faisaient ni chaud ni froid d’égorger et de retirer tripes et boyaux d’un gosse. Et ceux-là… Il les avait bien observés… rien ne passait. Avec le recul, il avait appris très vite que c’étaient les pires de l’espèce humaine et qu’ils étaient aussi imprévisibles qu’un animal. S’en méfiant, il avait appris d’eux également. A la différence, il jouait très bien l’opposé. D’apparence nonchalant et tranquille, le révolutionnaire cachait dans son regard un homme redoutable, déterminé et sans pitié du moment que ça servait sa cause.

« Faillit ? »

Le ton était un brin ironique alors qu’il plissait les yeux et posait la balle rond contre sa taille pour la tenir. Il n’avait pas encore conclu si il avait à faire à un type sympa ou non. Et quand bien même, le dit type partait avec un handicap : il était américain !
D’un geste habitué, il plongea sa main dans sa poche et en sorti un paquet de clopes qu’il avait réussi à acheter avec les maigres moyens qu’on le lui avait laissé. Il en sorti une et se l’alluma devant celui qui venait de se présenter, en tendant la main. Le révolutionnaire laissa cette fameuse main deux secondes dans le vide avant de venir la serrer d’une poigne ferme et contrôlée.

« Zacharia. Pero, Zach, c’est possible. Nuevo aqui alors… ? Je être là depuis pas beaucoup non plus. Entonces, tu être là pour avoir tué qui ? »

Autant directement demandé, non ? Et puis, tourner autour de pot quand c’était inutile, ce n’était pas son genre !
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Mer 29 Avr 2015 - 22:05

Chapitre I
_____ Il retira enfin l'objet de mes mains. Il n'avait d'ailleurs pas l'air particulièrement intéresser par celui-ci. Ce qui confirmait se que j'avais pensé, il avait fait ça volontairement, il n'était pas entrain de jouer, ce n'était pas un accident. Je le regardait enfouir sa main dans sa poche, près à lui saisir le poignet si jamais il en sortait quelque chose de dangereux. Pour ma part, je n'avais que mon corps pour me défendre, j’espérais que ça suffirait. Mais non... Il me décevait. Toujours rien... Une semaine, et il ne s'était rien passer ! Le monde se fichait de moi. Je l’observais sortir une cigarette en silence. Une cigarette, pas une lame de cutter, pas une paire de ciseau... Une satané clope. C'était du foutage de gueule cet endroit. Je rageais intérieurement qu'il ne s'y passe rien.

_____Alors que je lui tendais la main, il a mit un moment avant de la serrer. J'ai voulu le remercier pour son dédain temporaire, mais je ne l'ai pas fait. Et oh surprise. Il ne parlait pas très bien l'américain. Je comprenais quand même se qu'il essayait de me dire, mais par déduction. Ne pas maîtriser les subtilités de sa langue ne voulait pas dire que j'en ignorait tout. Je réfléchissait à ses mots un court moment. Zacharia. Bien, ce serait assez simple à retenir. ''nuevo aqui''... ? Nouveau ici je suppose. Mmh. Ah... ! Il voulait savoir pourquoi j'étais là... Il fallait que je le lui dise ou... Pff... C'était bien ma veine tient. Vas y Curtis, essayes donc de te socialiser un peu ça peu être sympa ! Et il faut que je lui réponde quoi ?!

« Oui, je suis nouveau. Ça ne fait qu'une semaine que je suis ici. »

_____Très bien, ça c'est fait. Maintenant, tu réfléchis et vite. C'est pas nouveau que t'es un meurtrier, mais la question c'est de savoir si tu veux que ça se sache ou non. Ça finira par se savoir j'imagine... ? Maintenant ou plus tard... Qu'est-ce que ça changerait pour moi ? Absolument rien en fait... Et puis, apparemment, j'ai une tête de tueur.

« Mmh... Les garçons perdus du pays imaginaire. »

_____Ça restait évasif comme réponse. Je trouvais ça pas mal. Et puisqu'on m'avais mit chez les aliénés, il croirait peut-être que je croyais se que je disais. Bon, il ne comprendrait peut-être pas la subtilité, mais qu'importe. Il avait sa réponse. J'avais envie de soupirer. Franchement, c'est de ça que parle les gens en prison... ? Se qu'ils ont fait dehors... Ils n'ont donc pas de pensées plus élévatrices... Parce que se référer au passer, je n'en saisie pas tout à fait l'utilité. Mais s'il était d'usage...

« Et toi, pourquoi t'es là ? »

_____Je m'en fichait un peu. S'il avait été là pour quelque chose qui m'intéressait, je l'aurais sentit. Et là, à part son côté mexicain, ses dreads et sa cigarette, je ne sentais pas grand chose. Il avait peut-être tuer des gens oui. Mais je ne pense pas qu'il soit de mon espèce. Je l'aurait sentit. Et il m'aurait sentit. Un peu comme deux clebs qui se renifles le derrière. Je croisais mes bras contre mon torse. Être debout commençais déjà à m'user, mais j'évitais de montrer des signes de fatigue. C'était un coup à se faire bouffer ça. Je le regardais. Mmh... Dommage qu'il n'ai pas cet air paumé... Sinon il aurait pu me tenté. Il l'air d'avoir la trentaine, mais ça ne fait rien, l'âge ça n'a pas d'importance. Ce n'est pas une donnée qui entre en compte dans mon appréciation de la personne. Ses origines mexicaine (enfin je pense, mais ça a l'air) lui vont plutôt bien. Ah, j'ai envie de rire, même les mexicains font moins pitié que moi à regarder, pourtant, on les a bien foutue dans la merde.

_____J'ai toujours mon sourire en coin, je le sais. Il ne part pas facilement celui-ci. Et je le regarde, je fais le tour de son être, j'observe. Il a de la chance, il n'est pas le type de personne que je tue. Vraiment... J'ai au moins autant de chances que lui en fait.

_____Mon cerveau ne voguait que vers ça. Ce désir, cette pulsion. Mmh... J'étais heureux de cette façon, y pensais me procurait déjà une certaine satisfaction. Mais ce n'était jamais suffisant.

« Qu'est-ce que vous faites de vos journées ici vous ? Parce que moi je m'ennuie à mourir. Pas vous ? »
Code by Morten von Hesse
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Jeu 30 Avr 2015 - 8:14
Mieux valait pas commencer à attaquer le premier venu, sans réfléchir. Ce n’était pas les représailles ou le risque de se faire mal qu’il craignait mais bien le trou ! Les murs, le manque d’air, de lumière, sans bruit. Tout ça le rendrait dingue. Et il n’était pas assez fou pour s’y jeter la tête la première. Non, si l voulait quelque chose, il le ferait de manière différente.
Mais le psychopathe avait raison sur une chose : il n’était pas de son espèce. Meurtre ? Ouais… Mais les raisons n’étaient pas du tout la même. Zach luttait pour ses idées, la misère et l’injustice. Il n’avait jamais choisis ses victimes en fonction de ses désirs personnels. Et cette différence était importante.

Il avait repéré le regard quand il avait plongé la main dans sa poche à la recherche de ses clopes et si la barrière de la langue n’avait pas été si importante, il se serait foutu de lui en disant qu’il allait devoir cesser sa paranoïa. On n’attaquait pas les gens dans la cour, alors qu’il y avait des vigiles partout et des témoins. A moins que l’on fasse parti des aliénés ?Ou qu’on est une autre idée en tête… ? Chaque chose en son temps !
Dans tous les cas, le mexicain tira une taffe et continuait d’observer, ayant récupérer sa main. Aliéné, meurtrier ou voleur. Quoiqu’il en soit, il n’y avait pas d’innocents ici, personne ne faisait exception à la règle. C’était ainsi qu’il avait plus de chance de survie.

Il fronça les sourcils à la réponse. [Garçons perdus du pays imaginaire] ? Il avait compris trois mots, ce qui était pas mal. Garçons, perdus, pays. Le reste, ce n’était que déduction alors qu’il acquiesçait de manière imperceptible. Garçons, perdus, pays… Un meurtrier en série… ? Il avait compris la subtilité du pluriel. L’homme donnait cette étrange impression de contrôler sans rien contrôler… Quelque chose qui laissait le révolutionnaire sur la défensive, bien qu’il ne le montrait pas forcément. Quant à son air de perdu, il serait fier de donner cette image de lui. Il n’y avait rien de mieux que montrer le contraire de ce qu’on était pour surprendre. Avec son physique, il ne pouvait pas prétendre qu’il était frêle ou sans défense. Alors, il jouait le social et l’intéressé. Celui qui assume parfaitement sa présence –pas le choix, me direz-vous ! – et qui fait profil bas –le meilleur moyen pour endormir les défenses ! -. Peut-être qu’il n’était pas le seul à agir ainsi… ?

Zacharia haussa les épaules à la question en boomerang. Pourquoi répondrait-il à cette question ? Tout comme son interlocuteur, il n’était pas spécialement prêt à rentrer dans les détails. Alors, il se contenta de sourire derrière sa clope, l’air de rien. Devait-il montrer un sentiment de remord d’avoir tué ? Non… C’était une autre de ses raisons de perpet’. Il n’avait jamais fait d’excuses à ses actes et, au contraire, continuait de les revendiquer devant ces tribunaux qui se croyaient au-dessus de tout.

« Différence opinions. »

Ce qui était tellement vraie. Il avait entendu sa petite avocate tenter d’expliquer cela devant un jury fermé. Il avait aimé de terme. Tellement vrai… et tellement inutile dans un procès comme le sien. Satisfait, il lança le ballon dans la direction d’un groupe de prisonniers qui l’interpellait pour le lui donner. Le brun l’avait lancé avec la même force qu’il l’avait fait sur Kurt’, en tout aussi contrôlé, prouvant qu’il n’y avait effectivement aucune maladresse dans ses actions. Mais il se doutait que l’homme était déjà arrivé à cette conclusion seul.

Arquant un sourcil, son regard bleuté se fit une seconde lointaine avant de revenir sur son vis-à-vis. Ce qu’ils faisaient ici ? S’emmerder ? Eviter les ateliers ou y aller quand il n’y avait pas le choix ? Emmerder les codétenus ? Créer des petites bandes pour se donner l’impression qu’on était les maitres au sein des grilles ? Faire du sport pour se maintenir en forme et pouvoir se défendre? Eviter les coups en douce et se pencher dans les douches ? Casser la gueule aux plus faibles ? Eviter de se faire un ennemi ?

La liste était longue et le mexicain ricana intérieurement. Allons, quand on avait du temps et des possibilités de s’occuper, c’était incroyable comme l’espèce humaine s’emmerdait à mourir. Toutefois, le final restait le même, plus on s’emmerdait et plus on cherchait à détruire. C’était le propre de l’Homme.

« Je jeter ballon pour voir si nuevo a des réflexes et si il est si fragile et innocent qu’apparence donne…et… »

Un big smile innocent dont il avait le secret s’afficha sur ses lèvres. Sourire qui n’allait pas du tout avec son regard qui restait attentif. Puis, sans prévenir, il leva le poing vers le visage de l’homme, n’ayant pas encore décidé si il s’arrêterait à temps ou non. Tout dépendrait de la réaction de ce dernier.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Dim 3 Mai 2015 - 13:41

Chapitre I
_____ Différence d'opinion, je connaissais ça. De mon point de vue, se que j'avais fait n'avait rien de répréhensible. C'était un loisir. On ne condamne pas les gens qui montent à cheval pour le plaisir. Alors ça aurait dû être pareille pour moi. Mais il ne répondait pas à la question. D'ailleurs, je n'avais pas tout à fait répondu à la sienne. Pas de façon clair en tout cas. Je ne pouvais donc pas lui en vouloir d'esquiver un peu. Différence d'opinion... Soit il avait tuer quelqu'un avec qui il n'était pas d'accord, soit c'était u peu plus complexe. Toujours est-il il devait être persuader d'avoir raison, et d'avoir bien fait. Enfin ça, je m'en moquait bien.

_____Qu'est-ce que c'était difficile de tenir une conversation ici... Si tout le monde ne parlait que de la raison qui les avait conduit ici, ma vie serait encore trop longue... J'allais m'ennuyer jusqu'à la fin ?! Non, je ne le permettrait pas.

_____Je le regardai envoyer le ballon vers des mecs un peu plus loin. Il sembla leur parvenir avec la même force que le lancé que j'avais reçu. Bien, je m'en serait douté. Il voulait voir, et j'ai marcher dedans. Mais enfin, je pouvais difficilement laisser cette balle me percuté. Et il me le confirma. Ah, alors il ne tenait pas particulièrement à s'en cacher, très bien, ça me faisait une belle jambe. Il parlait un américain assez maladroit, tout en étant compréhensible. Ça ne m'agaçait pas, je détestai la bêtise, mais ça ce n'en était pas, il ne fallait pas tout mélanger. Et puis, dans la communication, il faut bien penser à faire un effort pour comprendre l'autre.

« Et quoi ? Tu as vu que j'avais des réflexes ? Difficile de les perdre en fait, mais tu t'en doutes. Et tu devrais enlever ce sourire, c'est pas nécessaire. Puis sans vouloir te vexer, ça ne te scié pas à merveille. »

_____Je souriait moi-même, mais j'avais dû l'énerver. Il brandissait son poing au dessus de moi. Vous savez se qu'est le Krav-maga à l'origine ? Un sport de combat défensif, qui améliore vos réflexes, votre agilité, votre rapidité... Votre force et vos compétences au corps à corps. Pensez-vous vraiment après plus de dix ans de pratiques, j'allais le laisser abattre son poing sur moi... ? Tristement non. Je leva ma main rapidement pour attraper son poignet, le lui serrant. Je le regardais avec mon sourire au lèvres, droit dans les yeux.

« Écoute. Je suis peut-être sur la défensive, mais si tu veux te faire des amis, évite de leur faire croire que tu vas leur foutre un coup de poing dans la figure. Ça la fout un peu mal quand même. »

_____Je lâchais son poignet après lui avoir fait baisser le bras. C'est fou ça... Je ne lui avait rien fait, et je me faisais menacer gratuitement. J'aurais préférer le laisser me foutre un coup. Mais mes automatismes étaient trop fort. Il allait falloir apprendre à les contenir. Et vite. Mais au moins, et je lui en était dans un sens reconnaissant, il se passait quelque chose dans ma journée ! Mais pour moi, ce genre de comportement... Ce n'est pas très intéressant. Il n'émet pas de doute ou de réserve sur ses actions, il semble vouloir aller droit au but, sans énoncer celui-ci. Un peu rentre dedans, ça ne me dérange pas, mais pas très fin. Ça c'est bien plus embêtant pour moi. J'aime beaucoup la finesse, je ne suis pas un sanguinaire brut, j'aime bien prendre mon temps, observer, laisser les choses venir, et les rendre belles. Non, il n'était pas comme moi.

« Tu devrais poser des questions au lieu de me tester comme ça. Je ne suis pas de ton acabit. Je suis d'une tout autre race. »

_____Et pas que au sens ethnique du terme. D'ailleurs, ça ne m'effleurait même pas l'esprit de penser comme ça. Peut-être que lui le percevrait de cette façon, mais là encore, je n'y pensais même pas.

« Alors, la question qui me trotte maintenant dans l'esprit aux vus de tes agissements envers moi, c'est : pourquoi fais-tu cela ? »

_____Il devait bien avoir une raison pour essayer de m'en faire voir des marrons et des bleus non... ? Sinon, il était stupide, et il ne valait pas la peine que je m'attarde sur son cas. En d'autres terme... celons la réponse, il allait poursuivre son petit jeu tout seul, je n'y prêterait même plus intérêt. Tout était simple pour moi. Intéressant je m'y intéresse, pas intéressant, ça n'existe pas.
Code by Morten von Hesse
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Lun 4 Mai 2015 - 9:34
L’énerver ? Qu’il croit ce qu’il voulait… Il en fallait beaucoup pour énerver Zach et il fallait être sûr de toucher la corde sensible. Sans quoi, il pouvait même être des plus patients. Mais il aimait aussi s’amuser – à sa manière – et tester les hommes qui se trouvaient en sa compagnie. Il aimait savoir à qui il parlait et il aimait surtout, passer le temps. Et comme cette maudite prison ne lui permettait pas beaucoup de loisirs, il en prenait où il pouvait. L’homme n’était pas ce qu’on appelle un sanguin. Si il avait voulu vraiment attaquer, se défendre, il en était capable. Après, tout dépendait certes, du niveau de son adversaire, mais il était sûr qu’il n’était pas le petit délinquant du coin. Les combats dans la montagne, les différentes techniques apprises avec différents maitres de combat étaient bien ancrés en lui et il le ressortait au besoin.

Non, là, il voulait juste… s’occuper et se faire une opinion. Quant au fait qu’on lui parlait de son sourire ou de son physique, cela lui importait peu. Il souriait d’ailleurs toujours légèrement, en coin, quand son poing tenta un angle d’attaque… qu’il ne trouva pas et qui se fit bloquer au passage. Hum… intéressant. Son regard, cachant toutes surprises, se posa dans celui de l’homme d’apparence fragile… mais uniquement d’apparence. Il grognement amusé remonta de sa gorge, tandis que restait concentré sur la défensive au besoin. Il cherchait les emmerdes, il était prêt à les récolter à tout hasard.

Mais non ! Kurt le lâcha et fit un commentaire qui se voulait sarcastique. Le mexicain ricana. Des amis ? Ou ennemis peut être ? Rien de tout cela, désolé de vous le dire, monsieur l’américain ! Mais il n’allait pas le contredire. Le but était une image. Une image qu’il récoltait de ce dernier et l’image qu’il donnait également. Tout était question d’apparences finalement. Il remarqua autour plusieurs mouvements : des gardes qui s’étaient rapprochés mais avaient ralentis leurs pas pour s’arrêter. Des détenus qui n’avaient pas loupé le petit numéro mais qui faisait comme si de rien n’était.

« no te preocupes. sé lo que hago… »

Oui, il savait parfaitement ce qu’il savait. Prit par surprise, on montrait plus que ce qu’on voulait bien montrer, ce qu’on cachait. Les petits garçons, des réflexes et un calme confiant, marqué par un sourire assuré. Peu à peu, un schéma se dessine…
Il roula l’épaule du poing qui avait attaqué, comme pour détendre les muscles qu’il avait gardé contractés et douloureux avant de pencher la tête sur le côté et le regarder de biais, toujours sa clope aux coins des lèvres – oui, oui, très doué à garder les clopes, vous remarquerez ! Il avait déjà du mal à les obtenir, inutile de dire qu’il les lâchait pas comme ça ! -.

« Hum… Poser questions quand on répond, me gustaría. Pero, tu pas répondre no completamente. Son sourire se fit ironique. Il n’était pas dupe. Tu me raconter ta vie comme ça toi ? »

Et puis, ce n’était pas sa vie qui l’intéressait. Un nouveau rire s’échappa, plus léger que le premier. Pourquoi faisait-il cela ? Fallait-il qu’il donne ses raisons ? Ha non… ce ne serait plus drôle après ! Zach lui fit un clin d’œil amusé et souffla un lent nuage blanc avant de reprendre une taffe, glissant une main dans sa poche de pantalon, tranquille.

« Ves ? Tu dires que tu ennuies. Maintenant, tu questions pour occuper esprit. Tu es pas bête, tu aimes contrôler et garder calme. Rapidement, il donna l’aperçu que derrière son attitude illogique, Zacharia analysait aussi. Question reste : est-ce que je vais recommencer pour t’occuper ou ce que moi je cache pour faire ça ? »

Peut-être les deux ? Le révolutionnaire se garderait bien de le dire. Mais il avait eu une partie de ce qu’il voulait. Quel que soit la réaction désormais de Kurt, il ferait avec. Devenir intéressant ou moins intéressant ? Dans un sens, c’était ce qui l’arrangeait le mieux dans cette prison. Moins on était intéressant et moins on s’occupait de lui. Et plus il pouvait s’occuper… Restait peut être pour les autres savoir ce qu’il comptait faire... ?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Jeu 7 Mai 2015 - 10:51

Chapitre I
_____ Ah oui... Et bien ma fois, ça ne m'intéressais pas particulièrement. Qu'il sache se qu'il faisait, c'était très bien. Mmh... Je dois bien vous concéder aujourd'hui, qu'à ce moment là, je ne savais pas tout à fait pour ma part. Comment m'expliquer... Sûr de moi oui. Mais je venais de débarquer, vous vous souvenez ? Et bien, j'avais beau être intelligent, et prédateur, je ne savais pas trop sur quel pied danser. C'est pour ça, que je ne savais pas trop se que je faisais. Je prenais la température, je cherchais quel homme je devais être ici.

« Ah non, je ne te raconte pas ma vie. C'est certain. J'en vois pas l'intérêt. Elle n'a rien de bien passionnant. »

_____Si si. Je vous assure, regardez de plus près, vous allez voir, qu'à part ces quelques vingt-quatre garçons, ma vie n'a rien de bien intéressant. Elle est comme la vôtre. Et si vous la trouvez intéressante, c'est parce que vous êtes des pervers, qui dans le plus grand des secrets, trouvez que je suis intéressant, parce que j'ai baiser tuer et violer vingt-quatre garçon. Mais c'est vous, êtres humains lambda, qui en avez décider, car pour moi, ce n'est rien de plus qu'un loisir, au même titre que d'aller faire du vélo le dimanche. Vous ne comprenez pas pourquoi vous me vouez un cultes, que ce soit dans la haine ou dans l'admiration, mais vous le faite. Parce qu'il y a quelque chose de malsain dans mes actes, que ne pouvez vous empêcher de regarder. N'est-ce pas Aristote, qui dans la poétique IV disait, que « nous prenons plaisir à contempler les images les plus exactes de choses dont la vue nous est pénible dans la réalité, comme les formes d’animaux les plus méprisés et des cadavres. » Et savez-vous pourquoi l'homme disait cela ? Parce que vous apprenez, car ainsi, il vous est permis de savoir sans réellement voir. Vous pouvez contempler, sans avoir à subir l'odeur, vous êtes à miles lieux de la réalité, mais vous pouvez avoir une certaine connaissance. Pour le reste, vous ne pouvez qu'imaginer. Et je vous fascine, car moi, je sais. Car je pourrait vous décrire l'odeur d'un cadavre jour par jour, heure par heure. Car je pourrait vous enseigner ce savoir que vous n'avez pas. Parce que moi, j'ai vu. Parce que moi je sais. Et que les « horreurs » que j'ai fait, vous permettent de mieux comprendre ce monde, mais ce que vous ne connaissez pas vous fascine encore plus. Et vous ne savez rien de moi, je l'ai bien vu.

_____De même que vous, l'homme qui se trouvait en face de moi ne savait pas. Il riait sans savoir, ma vie ne devait pas l'intéresser. La sienne bien que n'en connaissant absolument rien, ne m'intriguait pas. Je suis le genre d'homme qui se moque un peu de la vie des autres. En fait, au premier regard, je sais déjà si vous allez m'intéresser ou non. Je n'ai pas besoin de plus. Si vous m'intéressez, je ferait peut-être semblant de l'intéresser à vous. Si vous avez cette particularité (qui je vous l'avoue à ce jour met encore inconnue) je m'intéresserait à vous avec toute la sincérité dont je suis capable. Mais lui non. Car il joue de ses grands airs, car son regard n'évoque pas en moi cette impression particulière dont j'ignore tout. Je saurait quand je la ressentirait, c'est tout.

_____Face à moi, l'homme avait l'air détendu, il devait donc posséder une certaine assurance, et je n'avait pas l'air de l'effrayer. Ce qui était bien pour lui, mais aussi pour moi. Les types que je n'effraie pas, son surement ceux qui font le moins attention à moi. Ce que je trouve parfait, au même titre que la peur que je peux provoquer chez certains. Enfin, de là à dire que ça m'occupait l'esprit, il y allait un peu fort. Quand j'aurai tourner le dos, cette rencontre ne sera plus qu'un lointain souvenir dans mon esprit. Je leva une main pour la passer sur ma joue, signe de lassitude. Il m'ennuyait un peu le bougre.

« Recommencer pour m'occuper ? Pas la peine, ça demande un certain effort. Je n'aime pas les mouvements inutiles. Je suis relativement flegmatique. »

_____Non, pas du tout flemmard. Mais mon corps, j'aime autant le préserver de l'effort.

« Alors tu fais bien se que tu veux, mais je crois que je vais plutôt m'esquiver. Parce qu'éviter les coups, c'est d'un ennuie tout aussi relatif que de ne rien faire. Sauf que ça demande de se dépenser. Ce que je n'ai pas envie de faire avec un homme comme toi. »

_____Je lui fit un sourire en coin, je regardait ses mains. Ma voix était tranquille, je ne l'agressait pas. Sa façon de parler m'énervait un peu, pas parce qu'il ne parlait pas un américain parfait, mais parce qu'il avait l'air de se trouver au dessus de beaucoup de choses. Et ça ne me plaisait pas... Quoi qu'il soit, je ne pense pas qu'il puisse m'être supérieur, comme je vous le disais, sinon, je l'aurais sentit. Alors je trouvais que je perdais mon temps. Il ne parlait pas de philosophie, il ne parlait pas de la décrépitude des état-unis... Il ne parlait de rien qui puisse susciter mon intérêt, je perdais donc mon temps. Mais il n'était pas d'usage de s'échapper comme ça.

« Si tu donc... Mais en fait, se que tu fais là n'a pas grand intérêt pour moi. Cependant, tu réussirait peut-être à susciter celui-ci en me disant en quoi il y a eut différence d'opinions. Ce genre de conversations sur les différents points de vue, c'est plus intéressant que les coups que tu as essayer de me donner. Enfin, t'es pas obliger de m'en parler. Mais si tu permet, j'ai surement plus intéressant à faire. »

_____Comme aller regarder aux alentours s'il n'y avait pas un jeune homme qui n'avait rien à faire là par exemple. Vous savez... Ceux que j'aime.
Code by Morten von Hesse
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Dim 10 Mai 2015 - 8:46
La vie était toujours passionnante, quoiqu’on en dise. D’autant celle des détenus. Ils avaient forcément fait quelque chose pour être là. Et ce quelque chose, erreur ou désir, pulsion ou passion, était, en un sens, passionnant si on s’intéressait aux méandres du cerveau humain. Zacharia n’était pas psy ou même porté là-dessus. Mais il avait rencontré tellement de types bizarres dans sa guerre contre le gouvernement qu’il avait appris à décrire un peu le genre humain et surtout, qu’il avait appris à comprendre comment tirer parti de chacun, avec défauts et qualités, psychoses ou névroses. Il se souvient d’avoir beaucoup discuté avec un ancien… des heures. Ce dernier était intarissable. Il n’était pas non plus psy mais on le considérait comme un Sage, celui qu’on allait voir quand on avait des problèmes à résoudre. A un moment, dans sa vie, il avait songé à le rejoindre, à apprendre de lui, à prendre sa relève… Et puis non. Le mexicain avait trop le sang chaud pour rester et parler. Il aimait l’action dans la découverte et les relations. Parler pour ne rien dire, sans but, ce n’était pas son truc. Donner des conseils et regarder de loin sans agir, ce n’était pas non plus son truc.

Mais nous nous éloignons du sujet. En fait, pas tant que ça. Zach ne faisait jamais quelque chose qui n’était pas son truc. Et sa conversation avec le dénommé Kurt’, ça entrait dans son truc. Du moins, en partie. Il gardait son sourire tranquille, ne montrant pas d’inquiétude ou de colère au propos de son interlocuteur. A quoi bon ? Et puis, pourquoi ? Parce qu’il montrait de l’indifférence ou du mépris à son encontre ? Aucune importance. Tous les américains, depuis qu’il était entré dans ce pays, lui parlait ainsi et se comportait comme si ils avaient un moins que rien devant eux ou un monstre sans moral. Qu’importe. Il n’était plus là pour se défendre. Quoiqu’il dise, on avait déjà statué de son sort et il mourrait sur le sol ennemi. Alors, il prenait son mal en patience. Du moment qu’il gardait la possibilité de rester dehors et de bouger, il se disait qu’il tiendrait le temps qu’il faut… et puis un jour, il saurait quoi faire pour que cesse ce temps.

Il ne savait pas pourquoi Kurt’ était ici mais il se doutait, à sa façon de réserver ses mots et de s’exprimer qu’il y avait quelque chose enfoui en lui qui pouvait s’avérer dangereux. Ne disait-on pas : il faut se méfier de l’eau qui dort ? C’était en soit cette expression qui correspondait le mieux, à son sens. Ceux qui étaient les moins dangereux étaient souvent ceux qui venaient se vanter de leurs batailles gagnées ou perdues contre la justice. Ceux qui en parlaient le moins étaient les plus dangereux. Et ainsi, avec ce petit échange qui e paraissait pas si intéressant pour l’américain, il avait eu plusieurs points d’éclaircis. De un, il avait, l’air de rien, montrer dans la cours, devant témoin, que le pâlot savait se défendre. De deux, qu’il ne s’en vantait pas et ne répondait pas coups pour coups, preuve de sang-froid. De trois, il était assez confiant pour rester prêt de lui et montrer son mépris. De quatre, la confirmation qu’il n’était pas un homme qui agissait sous impulsion, du moins, une agression directe.

Conclusion faite, le révolutionnaire secoua lentement de la tête. Il était capable de parler de beaucoup de choses. Il n’était pas stupide comme les gens aimaient croire qu’un mexicain sans diplômes pouvait l’être. Mais il ne s’en vantait pas et préférait qu’on garde de lui l’image d’un type qui se fichait de tout et tranquille. Et pour l’histoire de sa vie, là encore, il fallait mettre le doigt sur son idéal pour qu’il amorce les explications, sinon, il était plus muet qu’une tombe, n’aimant pas s’étaler. Comme tout chef de guerre, il savait préparer et choisir ses batailles… quitte à paraître pleutre pour celles qu’il donnait l’impression d’abandonner ou de perdre. La stratégie et la manipulation étaient encore plus efficaces quand personne ne s’y attendait.

« Tu sûrement mieux à faire, oui, je pense. Il s’écarta de quelques pas, toujours son regard tranquille et confiant. Et tu trouver plus intérêt ailleurs… »

Il ne comptait pas aller plus loin dans cet échange. Comme il l’avait dit, il avait eu ce qu’il voulait. Il avait une idée plus ou moins précise d’aborder ce type si le cas se représentait. Mais il en doutait. Zacharia faisait juste le tour des personnalités pour savoir avec qui il vivait… rien d’autre…

Tranquillement, l’homme s’éloigna, terminant sa clope et lançant le mégot d’un geste mécanique. Il allait reprendre quelques exercices, histoire de passer le temps… Un temps si loin dans un pays qu’il détestait…
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Mar 12 Mai 2015 - 9:33

Chapitre I
_____ Le dédain, c'est une chose que je connais assez bien. Le non-intérêt aussi. Zacharia puisqu'il se nommait ainsi, ne semblait pas vouloir étaler la conversation. Je trouva ce point dommage, car j'avais été sincère. Parler de ses différences d'opinions m'eut intéresser. Il ne le souhaitais pas... Surement parce qu'au final, ses arguments ne valaient pas grand chose et qu'il le savait bien. Ou peut-être parce qu'il me prenait pour un connard d'américain classique dans sa façon de concevoir le monde, et qui ne changerait jamais d'avis. En fait, je ne pensait pas être comme ça. La Nouvelle-Orléans est une ville qui croise les cultures et les différence d'opinion justement. Alors non... J'y avait grandit, j'avais du sang de peau rouge, de français, d'anglais... Et j'avais grandit dans une famille ouverte d'esprit. Je ne pensais pas être si fermer que l'américain lambda. Pour dire, mon crédo de vie, ce n'est pas frites burger ! Ça m'aurait rendu malade de concevoir ma vie de cette façon d'ailleurs. Alors que je ne lui portait plus tout à fait attention, il me lâcha quelques paroles. Devais-je lui répondre ? Trouver un intérêt ailleurs, j'aurais pu bien plus tôt s'il ne m'avait pas aborder à coup de ballon. Enfin, s'il avait été intéressant, ça aurait pu être tout aussi sympathique non ? Enfin... Je restais polie.

« Et bien, au plaisir. Nous risquons de nous recroiser de toute façon. »

_____Et peut-être que ce jour là, il daignera me parler un peu plus longuement. Car en fait, je ne doutais pas qu'il en avait à dire. Le soucis, c'est qu'il ne parlait pas. Il tourna les talons avant moi. Oh, c'était vraiment parfait, ça m'éviterait de le faire ! Il était tout de même sympathique. Je tournais la tête, pas besoin de le regarder s'éloigner pour savoir qu'il partait et ne se retournerait pas, étant donner le geste qu'il avait fait pour éloigner son mégot de sa main. Fumer... C'est bien un truc qui sert à rien à part peut-être à se la jouer et avoir l'air cool. Sa santé, il faut la préserver non ? Ah... Et c'est moi qui dit ça ?

_____Je tournais la tête, observant autour de moi. Notre conversation fut courte, je n'avait pas dû louper grand chose. Je regardait les hommes passer. Ah, m'enfermer dans un endroit clos avec des tonnes de mecs... Ils sont vraiment stupides. S'ils avaient voulu être efficace avec moi, ils auraient mieux fait de me mettre dans une cellule seul, d'où je ne pouvait sortir, à part pour aller me lavé et prendre l'air avec des fers aux mains et aux pieds. Là ils auraient été efficace. Mais ce monde de mecs qui ne pense qu'à baiser pour se vider les bourses... L’Amérique avait été gentille avec moi sur ce coup, et j'avais presque envie de les en remercier !

_____Ce mec... Je n'y pensais déjà presque plus. Notre conversation n'avait pas été des plus palpitantes après tout non ? Mmh... Se que j'avais appris de lui, car je me posa tout de même la question, c'était qu'il semblait tester les gens, refusait de parler de sa personne et de ses opinions. Et fuyais les conversations ouvertes qui auraient puent l'intéresser. Il était assez bon testeur, car je n'avait pu lui cacher mes réflexes. Ce que j'aurais pourtant aimer faire. Tout ceux qui avaient assistés à la scène savaient maintenant que le type dégeu et gringalet là-bas, savait arrêter les coups qu'on lui portait.

_____Je m'adossa à un arbre, regardant autour de moi. Ah, il n'avait pas très bien animer ma journée ce petit bronzé... Il fallait que je trouve autre chose. Et vite. Je ne supportais pas de mourir d’ennui...
Code by Morten von Hesse
Revenir en haut Aller en bas





Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Si quieres jugar, hazlo bien [pv Curtis][fini]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Absences de Curtis Galton
» • Curtis Galton • « My twenty-four boys »
» • Curtis Galton • « Journal d'incarcération »
» Cellule N°5 :: Stephan Ackerman → Curtis Galton
» [Jeu de l'été] De la vie de Jésus à la pensée d'Hegel • Lucas Gray → Curtis Galton

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Behind The Cell  :: Rémission :: Corbeille :: Les rps-
Sauter vers: