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• Curtis Galton • « My twenty-four boys »

Anonymous





Invité
Invité
Dim 19 Avr 2015 - 18:33

Curtis Galton


FATTY by Gunmgally on dA

Identité
Nom:Galton
Prénom: Curtis
Surnom: Kurt
Âge: 27 ans
Nationalité: Américain - New-Orleans, Louisiane
État-civil: Célibataire en ce moment
Rumeur(s) à votre sujet: Curtis aurait un intérêt plus que médicale pour les morts si vous voyez ce que je veux dire... Faute de trouver des cadavres nauséabond en prison il aurait pris l'habitude d'aller renifler les toilettes après qu'elle aient servis. Plutôt étrange non ?

Incarcération

Motif d’incarcération: Meurtre et nécrophilie.
Durée de la peine: Perpétuité. (dommage que la peine de mort n'ait pas effet dans cet état hein ?!)
Incarcéré depuis: 1 semaine.
Aliéné? Pour moi il ne l'est pas, mais je vous laisserait en juger.
Type d’aliénation: C'est donc à voir, mais il est tout de même assez fou étant donner qu'il est fondamentalement meurtrier et cruel. Si vous voulez mon avis, il mériterait ça place chez les aliénés, c'est un type dangereux tout de même. Obsessionnel, nécrophile, et il s'adonne parfois à la torture. Mais... Il a toute sa tête.



Caractéristiques physiques

Taille: 1m86.5
Poids: 73.785kg
Corpulence: Plutôt sec. Mais il a quand même des muscles.
Cheveux: Bruns tirant sur le noir.
Yeux: Marrons foncés
Famille ethnique: Quand on né à la Nouvelle Orléans, on traine un peu de tout. Si on remonte très loin dans ma famille, on peut tout de même en ressortir quelques origines, à savoir : Françaises, Anglaises, Amérindienne.
Modifications corporelle: Aucune.

« C'est quoi ce déchet ? Il a l'air poisseux, tu ne trouves pas ? Je ne suis pas sûr que ses douches soient très régulières. Peut-être qu'une fois toutes les deux semaines ça lui suffit. Il est un peu maigre non...? Il n'a pourtant pas l'air de lui manquer beaucoup de poids, mais ça a l'air suffisant pour le rendre affreux. Ou bien... C'est peut-être ses cernes permanents... Je ne suis pas sûr. Il n'a pas l'air de se tenir très droit, il voûte le dos. Tu penses qu'il a peur de se faire frapper s'il bombe le torse ? Il ne dégage rien de bon, il a l'air étrange... Non non... Pas malsain, mais il a quand même l'air d'avoir un truc qui ne tourne pas rond. Ah zut, il me regarde... Tu ne trouves pas que son regard fait un peu prédateur ?! Ah ! Ça me fout à moitié les jetons ! »

Elena Dean, jurée au procès de Monsieur Galton.

En fait, je n'ai pas toujours été comme ça. Maigre, les yeux cernés. Ce n'est pas à ça que je ressemblais avant mon arrestation. J'ai les miens liées, un gardien retire les menottes. Je comparais en homme libre. Surement la dernière fois. En fait, c'est depuis que j'ai été arrêté que j'ai perdu du poids, que je suis fatigué. Je me souviens, il y a encore quelques mois, j'étais en bonne forme. Mais je me suis fait avoir. Être enfermé, ce n'est pas fait pour les hommes comme moi. Ça les fait dépérir.

Mes yeux. Marrons... Comme couleur, ça n'a rien de particulier, n'est-ce pas. Mais j'ai l'impression que quand je les pose sur quelqu'un qui sait qui je suis, il me craint. Je ne sais pas ce qu'ils ont, je sais par contre qu'ils ne sont pas vides. Ce n'est pas le néant dans mon regard. Mais que contient-il d'autre... Ça, je n'en sais rien, je serais bien incapable de le voir.

Niveau carrure... Qu'est-ce que je pourrais vous dire à part que je suis assez grand, assez sec... Que j'ai toujours l'air crasseux... Ma peau est un peu bronzée. Mes cheveux sont souvent gras, pas faute de les laver. D'ailleurs, ils sont coupés assez court, vers les oreilles. Des oreilles ovales, au cas où ça vous intéresserait.

Pff... Se décrire... Se décrire... C'est pénible, vous savez. J'ai les épaules creuses, les clavicules qui ressortent, la pomme d'Adam assez marquée, ce qui me confère une voix relativement grave. Un truc de mec quoi.

Un truc de mec. Je suis un homme, un vrai comme on dit. Gay d'accord. Mais pas efféminé. Je suis un homme. Ça se voit sur moi, ça se voit dans mes gestes. Je n'aurais pas de mal à me tenir les jambes écartées. Peut-être à cause de ce fameux "syndrome des couilles de cristal." Mais j'en doute, parce que je me fiche un peu de la jante féminine. Mais vous ; hommes, vous comprenez combien il est parfois encombrant de porter notre fardeau. Serrer les jambes pour éviter de blesser le féminisme d'une nana, j'en vois pas l'intérêt.

Quoi encore... Tiens, mon dos. Vous voulez savoir, un peu à quoi ressemble cette chose qui me tient ? Et bien, ma colonne vertébrale est un peu apparente. Surtout en haut de ma nuque, elle ressort. Quand j'y pense, je suis peut-être mal foutu quand même...

[Correction orthographique : faite]
Dossier psychologique

Défauts : Je sais pas. Je suis peut-être un peu trop sur de moi parfois. Et puis, peut-être une trop forte tendance à vouloir dominer. Aimer les morts, c'est un défaut ? Je suis un peu calculateur. Il parait que je suis comme un oiseau de proie. J'aimerais bien être comparé à un vautour, mais j'agis aussi comme un épervier. Peut-être que je suis un peu entre les deux. Sinon, j'ai peut-être aussi une fâcheuse tendance à être violent. Je ne suis pas très modeste. Ah oui... C'est plutôt énervant pour vous autres. Mais pour moi c'est normal, attendez ! Quand vous faites quelque chose dont vous êtes fière, c'est normal de le dire non ?
Qualités : Ah... Qu'il est difficile de voir le bon en soi, surtout lorsqu'on sait à quel point nos hobbies sont répugnants pour les autres. Mais je sais que j'ai un moral de fer. Je ne suis pas facile à abattre. Et quand c'est nécessaire, je sais reconnaitre mes erreurs. Et quand je me fais attraper, pourquoi mentir ? Je suis sûr de moi. Je me voue une entière confiance. J'ai toujours su de quoi j'étais capable. Et croyez le ou non, je trouve que c'est une qualité.
Objectifs et ambitions: J'aimerais beaucoup m'échapper d'ici avant de mourir. Vous savez, prendre perpétuité, c'est un peu dur. Surtout quand vous venez d'apprendre que votre espérance de vie a été réduite de moitié à cause de quelques coups de reins. Si je sors, je reprendrai mon passe-temps, mais peut-être pas mon travail. L'Amérique et grande, mais je changerais surement de pays... Juste au cas où.
Tocs et manies : Je n'y fais pas trop attention. Peut-être que je reluque un peu trop les jeunes garçons égarés. J'ai peut-être aussi la manie de sourire en coin. C'est pas nerveux... Mais ça énerve les autres, alors je le fais. Aimer les morts, c'est un toc ou une manie ?
Peurs/phobies: Peurs... Bien sûr, on a tous peur de quelque chose. Dans mon cas, je sais très bien de quoi j'ai peur. C'est pas d'être enfermé à proprement parler, mais de ne plus pouvoir exercer mon Art, de ne plus être capable d'assouvir mes pulsions. Par extension donc... J'ai peur de mourir et d'être enfermé. J'ai peur des journées vides, j'ai peur des agrumes. Cette phobie porte un nom, mais je ne m'en souviens plus.


« J'ai rencontré monsieur Galton le 15 janvier dernier. À l'issue de cet entretien, j'ai dressé son profil psychologique, que j'ai fait parvenir à la partie civile et à la défense. J'ai pu déterminer qu'il avait tué ces quinze jeunes hommes en tout état de conscience. Il sait très bien ce qu'il fait. Il n'y a pas d'antécédents violents dans sa famille, aucun élément qui peut expliquer son comportement meurtrier. Monsieur Galton possède toute sa tête, il n'y a pas de troubles psychologiques.
En ce qui concerne... Ces actes de nécrophilies... Il n'y a, ici non plus, aucun fondement. Il semblerait que l'accusé soit simplement... Non... Il n'y a rien qui puisse expliquer ses agissements dans le domaine de l'inconscient. En revanche, il est clairement sociopathe.
Je peux affirmer qu'il savait ce qu'il faisait. »

Jay d'Hammer, expert en psychologie criminel, témoins au procès de Monsieur Galton.

En fait, il n'a pas tout à fait raison... Vingt-quatre. Il y a eut vingt-quatre garçons en sept années de ma douce carrière criminels. On peut m'appeler "tueur en série". J'avais peut-être bien mon petit rituel... Mais surtout, j'ai en effet, tué plus de trois personnes. Mais il a raison. Je savais parfaitement ce que je faisais. Je savais qu'il ne fallait pas se faire prendre, je savais combien je risquais, je savais aussi très bien que j'étais un prédateur de l'espèce détestée. Celle qui le fait juste pour le plaisir. Pas parce qu'il a un truc qui ne va pas dans son crâne. Et c'est peut-être en ça que je suis effrayant.

Le plaisir... J'aime beaucoup, me faire plaisir. Il y a pleins de manières de le faire, mais honnêtement, j'ai mes favorites dans l'histoire. Ai-je besoin de vous en parlez...? Vous en avez déjà compris une partie non ?

Je n'ai pas l'air comme ça, mais je suis un type assez discret, le genre qu'on ne soupçonne normalement pas. Alors pourquoi j'ai été emmené ici... On verra plus tard. Discret, je vous disais. Discret, parce que je suis le "premier de la classe aux cheveux gras". Évidemment, ce n'est plus vrai. J'ai fini les études il y a un moment. Mais, ça a toujours été ça, tout le monde se fichait un peu de mon existence. J'ai eut quelques amis, ils ont continué leur vie. Petit, j'aimais bien être entouré, et en grandissant... J'ai commencé à trouver ça encombrant plus qu'autre-chose. Alors j'ai préféré la solitude. Ce n'est pas pour autant que je suis asociale ! Attention. Ce n'est pas le cas. Comment croyez-vous que j'ai réussi à attirer autant de jeunes hommes dans mon lit ? J'en ai tué 24, mais j'en ai eut beaucoup plus à ma merci. Non, je n'ai pas tué tous les garçons que j'ai croisés. Ceux que j'ai tués, c'est ceux que j'aimais de leur vivant, ceux que je n'ai pas voulu laisser partir tout de suite. Ceux que je voulais aimer plus longtemps. Les tuer, m'offrait une semaine. J'ai vécu 23 lunes de miel.

Je sais très bien comment je suis... Ce que je ne sais pas, c'est comment agir ici. Je vais surement en croiser des tonnes, aussi paumés que mes 24, que je vais aimer, vouloir tuer, et baiser. Mais je pense qu'un endroit clos, et le pire pour faire ça. Je ne sais pas si je dois agir en dominant, ce que je suis naturellement... Ou si je dois me faire discret. J'en sais rien. Ça m'ennuie d'être coincé là jusqu'à la fin de mes jours. J'aurais peut-être préféré être attrapé dans un autre état. Un de ceux où je serais déjà mort.

Ma Louisiane me manque. Je n'y ai pas mis les pieds depuis des années. Je ne souffre pas du mal du pays, mais j'y pense assez souvent. Mes parents, je n'y pense pas trop, ils sont peut-être morts, ça je n'en sais rien... Je les aime bien, mais je fais ma vie. Enfin, je faisais. Je pense qu'ils n'étaient pas au courant pour mon arrestation, sinon, ils auraient surement fait le chemin, même pour m'en mettre une.
[Correction orthographique : OK]
Santé

État de santé générale: À part le sida, ça va. Ça ne fait pas longtemps que je l'ai contracté, alors je me tient encore assez bien. Bon, j'ai quand même perdu du poids, et je risque de devenir de plus en plus fragile, mais j'ai encore un peu de temps devant moi. (Note de l'auteur : Si c'est trop, je comprend, je peux lui retirer ça.)
Allergies ou addictions: Allergique... Satanés félins ! Mais je ne suis addict' à rien. Même pas le tabac.
Soins réguliers (traitements): Je sais pas... J'ai droit à des cachés tous les jours. C'est tout se que je sais.

Histoire


Chapitre I
Naissance en Louisiane.

Septembre 1984, maternité de la Nouvelle-Orléans. Une femme de presque quarante ans, accompagnée de son époux donnait naissance à son premier enfant. Elle avait passé une longue journée de travail, au bout de dix heures, enfin, un petit garçon vit le jour. La famille Galton avait accueilli le nouveau venu avec toute la tendresse et l'amour des nouveaux parents. Il fut aimé bien avant sa conception, et cette naissance n'avait fait que renforcer l'amour que ses parents lui portaient, et lui porteraient jusqu'à la fin. Ce lien inexplicable entre géniteur et progéniture et fantastique. S'il ne se manifeste pas toujours de la meilleure façon, soyez tout de même certain que vos parents vous aiment. Vous êtes leur chair, alors comment pourrait-il en être autrement.

La Famille Galton habitait dans un quartier de banlieue tranquille à l'est de la Nouvelle-Orléans. Leur maison était d'une bonne taille, la famille étant assez aisé. Curtis eut une enfance tout à fait normale. Il était dans les meilleurs à l'école, mais s'en moquait bien. C'était un enfant qui aimait jouer dehors, qui faisait des choses de son âge, la plupart du temps en tout cas. Vers 1 an, il commença à marcher, arrêta de mâchonner tout ce qui lui tombait sous la main, ses yeux, déjà pleins d'intelligence cherchaient à comprendre le monde. À 1 an est demi, il faisait du tricycle dans le jardin, poussé par son père. Vers deux ans, il commença à torturer des vers de terre. À trois ans, il voulait monter dans les arbres sans y parvenir, vers quatre ans, il apprit à faire du vélo, et ainsi de suite. Il aimait beaucoup la Nouvelle-Orléans, c'était une ville pleine de saveur. Elle avait sa particularité, il s'y sentait bien. Il y allait régulièrement, une à deux fois par semaine. Il y allait pour ses cours de violoncelle depuis l'âge de trois ans.

Chapitre II
Découverte du pouvoir.

Curtis n'était pas si différent des autres enfants de son âge. Il faisait ses activités extra scolaires, allait à l'école, ramenait de bonnes notes. Ses parents avaient développé une certaine fierté à son égard. Ils étaient toujours ravis de parler de lui, de ses progrès. Parfois même un peu supérieurs lorsqu'ils avouaient à leurs amis combien il était sage comparé à d'autre. Il avait était bien élevé, et c'était grâce à eux.

Il faut croire que s'il est devenu gay et meurtrier, c'est que c'était dans sa nature. En fait, ses parents ne l'on jamais enfermer, ou empêcher d'être qui il voulait. Ils ne l'ont jamais forcé à rien. Bien sûr, il avait des règles à respecté, des limites à ne pas dépasser... Comme tous les enfants. Mais ce n'était jamais de trop. La communication dans ce foyer était bonne, si Curtis avait voulu arrêter la musique, il aurait pu, s'il avait voulu devenir militaire, ils lui auraient donné les moyens de le faire. Ce n'était pas plus compliqué.

Alors pourquoi, vers neuf ans, a-t-il sciemment décidé de commencer à tuer ? Parce qu'il en avait le pouvoir. Sa première victime fut un chien. Une espèce de Yorkshire, qui appartenait à leur voisine. Il arrive qu'un gamin tue un animal, mais je crois qu'il y a un moment où ils se rendent compte que c'est mal, et qu'il ne faut pas le faire. Bien sûr, Curtis aussi est passer par cet état d'esprit. Mais ce qui a été le plus fort, c'est ce pouvoir. Tuer, c'est être supérieur. Dieu le fait tous les jours. Il n'est pas devenu mégalomane, mais ce sentiment de supériorité, cette adrénaline ! Entendre de derniers soupirs, gémissement...! Tout était là ! C'est ça qu'il aimait ! Et il n'y a pas de raison ! Pourquoi aimez-vous tel ou tel film ? Pourquoi votre vie tourne-t-elle autour du chocolat ? Vous pouvez bien sûr trouver des raisons, mais elles ne sont que prétextes ; la vérité, c'est que vous les aimez, et c'est comme ça. Ça ne s'explique pas. Tout comme l'amour des parents envers leurs enfants.

Curtis à jeter le cadavre du chien dans le bayou, personne n'a jamais sut que de sa faute si le clebs avait disparu de la circulation. Il a pris un certain plaisir à voir la voisine se plaindre, pleurer son petit "joyau" perdu. (Quel nom pour un chien...!)

Et puis, il a continué à tuer des chiens, de plus en plus gros à mesure que lui-même grandissait. Ce fut suffisant pendant un moment.

Chapitre III
Adolescence : premiers amours.

Je grandissais, ma voix devenait plus grave, mon corps changeait. Je voyais ma pilosité apparaitre, et bientôt, des préoccupations d'ordre primaires. Je ne l'ai pas si mal vécu. Les boutons, c'était pénible, mais cette transition vers l'âge adulte tombait à pic. J'allais bientôt pouvoir devenir indépendant. Enfin, je le croyais.

Je découvrais mon corps, je me faisais ami avec lui, car je prenais conscience qu'il m'accompagnerait tout au long de ma vie. J'en prenais soin. En plus du violoncelle, je commençais le sport. J'ai donc commencé le Krav Maga vers 12 ans. J'ai rapidement trouvé une utilité à ce sport de combat, alors j'ai travaillé, je suis devenue suffisamment bon pour l'utiliser comme j'en avais besoin. Ah non, attendez, ça s'est dans quelques années. Adolescent, je le travaillais juste beaucoup.

Comme je vous le disais, je découvrais mon corps et ses envies. Mes hormones faisaient leur travail. Je commençais à vraiment comprendre ce que faisaient les adultes dans leurs moments d'intimité, et je voulais moi aussi comprendre et savoir ce que c'était. Mais quand vous n'êtes pas très beau et dans le peloton de tête de la classe, c'est compliquer de se faire aimer.

J'ai aimé une fille pendant deux semaines, j'avais à peu près treize ans. Deux semaines oui, parce qu'après, il y a un nouveau qui est arrivé dans la classe... Alors je n'eus d'yeux que pour lui. Il avait l'air perdu, fragile... Apparemment, je les aimais déjà comme ça. Nous ne sommes pas devenus amis, il était trop populaire pour une tête d'ampoule comme moi. Et ça a fini par me passer. J'avais d'autre corps en tête assez régulièrement. Ça changeait souvent, mais j'étais toujours contraint à me satisfaire de ma main. Je rageais d'entendre d'autre autour de moi partager leur première expérience. La mienne m'a semblé mettre des siècles avant de venir. Finalement, pas tant que ça... J'avais dix-sept ans la première fois.

C'était un homme (puisque manifestement je n'étais pas très attiré par les femmes). Et je dis bien un homme. Car ce n'était pas un garçon de mon âge. Il devait avoir une petite trentaine. Je l'ai rencontré dans un bar, j'y étais allé avec mes amis pour fêter la fin de l'année. La Nouvelle-Orléans la nuit. C'était aussi une première fois. Elle est tout autre. Au début, j'ai eut l'impression que la ville devenait folle. Ce n'était pas le cas, elle devenait elle-même, effervescente, bruyante... Plus enivrante que l'alcool.

L'homme, qui disait s'appeler Dorian, était dans un coin. Je l'ai remarqué, parce que lorsque je me retrouvais dans ce genre d'endroit, je cherchais. Il était donc là, il me reluquait, au début ça m'a gêné. Et puis je m'y suis fait. Et j'ai fini par en jouer, j'étais jeune, et un peu con. Je buvais pas mal. Peut-être trop. Pas de la bière, du rhum. Au début. À un moment, il a bien fallu que j'aille aux toilettes. Quand j'en suis sorti, il était là. Se lavant faussement les mains. Il m'a regardé avec un sourire. Ce devait être un mec tordu qui aimait les petits jeunes frêles. J'étais un peu dans le vague à cause de l'alcool. Je crois, qu'au début, il a essayé de me dominer. Il n'a pas réussi, mais ça a eut l'air de lui plaire. Puis je l'ai laissé en chien pour retourner boire. Je devenais ivre, quand je suis sorti du bar, il était encore là. Il y a eut un trou dans ma mémoire, et ça revient quand il a sa bouche sur mon entre-jambe. J'hésite à vous raconter la suite. Une première fois, qu'est-ce que c'est nul. Si tout ce que vous voulez savoir, c'est si je l'ai buté pour me le retaper après la réponse et non. Pas celui-ci.

Voilà, j'avais goûté les chairs et la sensualité. C'était fait. Et j'avais trouvé ça fantastique. Sur le moment, avec le recule, c'était vraiment nul.

Je ne vais pas non plus vous parler de mes autres expériences, que je qualifierais de banales.

Chapitre IV
« My twenty-four boys »

Le premier, j'avais dix-neuf ans. Je "chassais" dans les bars. Je voulais trouver de quoi épancher mon désir. Je n'ai pas eut de mal, il était là, perdu, seul à une table devant une bière. Il regardait autour de lui. Je voyais bien qu'il ne connaissait pas l'endroit, qu'il n'attendait personne, et qu'il écoutait les autres conversations, espérant peut-être pouvoir s'y mêler. Je me suis donc assis à sa table avec un verre, il avait l'air contant. On a discuté pendant un moment. Jaydan c'était enfuit de chez ses parents, il avait dix-sept ans. D'après ce que j'ai compris, il avait était rejeter à cause de son homosexualité, et ses parents ne voulaient plus entendre parler de lui. J'habitais toujours chez les miens, mais j'espérais pouvoir en partir bientôt, j'avais des choses à vivre loin de leurs yeux. Jaydan a une place particulière au fond de mon cœur, parce que c'est le premier. Il a fini par m'emmener dans le coin qu'il squattait en ville. Un vieil immeuble délabré. Il m'a dit qu'il était là depuis la veille. On a commencé à baiser dans la plus grande simplicité, et si je lui ai éclaté la tronche contre le sol à un moment, c'est juste parce que j'en avais envie. Il n'y a pas un truc qui à déclencher mon geste violent, à part peut-être le fait de l'avoir imaginé la langue pendante, les yeux révulsés. Les cheveux collés dans le sang. J'ai donc pris sa tête dans mes mains, je l'ai soulevé pour l'embrasser, et en lui souriant, j'ai frappé le sol avec sa tête. Je faisais toujours du Krav Maga, j'étais même assez bon. Pas le meilleur non plus, mais ça me suffisait pour être musclé et avoir la force de lui fendre le crâne en trois coups. C'était merveilleux ! Je nageais dans le bonheur, son corps inerte me séduisait presque plus que lorsqu'il m'attirait dans ses bras. Alors j'ai continué de m'enfoncer en lui, même s'il était mort.

J'étais passé du chien à l'homme en une fraction de seconde, et je me demandais pourquoi j'avais attendu si longtemps avant de franchir cette limite. Je l'ai donc laissé là, il a était retrouver un long moment après, quelques mois je crois. Ils n'ont pas pu l'identifier, il n'avait pas de papier avec lui, et son corps était dans un sale état. S'il y a eut des suites, je n'ai pas était au courant.

Le mois de mes vingt ans, j'ai quitté ma famille. Je suis parti pour le Texas, où j'ai travaillé le soir comme musicien avec un petit groupe. J'ai eut le temps d'en tuer quelques-uns à Dallas. Huit exactement. Je les attirais chez moi, on prenait du bon temps et je les tuais. Mon truc, c'était les couteaux. J'adorais voir leurs yeux s'ouvrir quans ils me voyaient sortir une lame. Ils comprenaient presque tout de suite ce qui allait leur arriver, sauf les plus défoncés. Ils me faisaient un petit sourire, parfois laissaient échapper un rire. Et je plantais ma lame dans leur corps. Parfois, j'en laissais agonisé, tout en continuant de donner des coups de reins. Je les gardais une semaine, en fait, je les mettais dehors juste avant que leur corps ne commence à se liquéfiait. C'était une semaine de bonheur. Lorsque je rentrais, il m'attendait dans le salon, je le prenais pour l'emmener dans mon lit, poursuivre notre lune de miel. Pour les sortir, je les découpais, les empaquetais dans des sacs poubelles noir à triple épaisseur et les laisser au bon soin des éboueurs. Croyez-le ou non, je ne me suis jamais fait prendre. Bien sûr, les voisins se plaignaient parfois de l'odeur, mais je trouvais toujours une bonne excuse. Une canalisation bouchée, trop de poubelles dans mon appartement... Et j'étais moi-même tellement poisseux et pas très bien sûr moi, qu'ils me croyaient. Après tout, j'étais tout de même gentil.

Je suis parti de Dallas parce que je n'y trouvais plus de travail. La Californie, Los Angeles. Cette ville n'avait rien à voir avec Dallas, et encore moins avec la Nouvelle-Orléans. Mais c'était un paradis de jeunes garçons égarés. C'est ici que j'ai tué les quinze derniers. Je les ai profondément aimés. Presque tous des drogués fugueurs. Je les choisissais toujours comme ça de toute façon. Mes brebis égarées de Los Angeles étaient surement les plus fragiles. Je les ai détruits, bousillés, exploser, mais surtout aimer.

Chapitre V
Arrestation et procès.

Mon appartement ne sentait pas la mort toutes les semaines, mais il y a tout de même un moment où les voisins ont commencé à douter de mes excuses. La police est venue frapper chez moi alors qu'il y avait un invité dans mon salon depuis déjà quelques jours. Il fallait bien que ça arrive un jour où l'autre. J'aurais très bien pu me défendre et m'enfuir. Mais j'ai préféré leur tendre mes poignets. Je suis un homme qui aime jouer, mais ils n'auraient pas de doute sur mes agissements. Comment expliquer un cadavre datant de plusieurs jours dans son salon ? Arrêtez, vous ne pouvez pas trouver d'excuses. Plutôt vous rendre. Ils ne sont pas plus sympas avec vous, mais au moins vous ne les énervez pas trop, ils ont moins envie de vous taper dessus.

Au début, ils ont chercher à me mettre sur le dos une cinquantaine de meurtres non-élucider à Los Angeles. Je les ai arrêtés tout de suite. Je voulais bien payer pour mes crimes, mais pas ceux des autres. Je leur ai expliqué mon mode de fonctionnement, comment je me débarrassais des corps. Je leur ai donné les noms que mes victimes m'avaient donnés. Mais que celles de L.A. Les autres, je n'en parlais pas. Ils en sont donc arrivés à la conclusion que j'en avais tué quinze. On m'a donné un avocat que je n'ai pas choisi, mais après tout je n'aurais pas pu m'en payer un bien, et je m'en fichais.

Mon procès a été pénible, parce que c'était long... Alors que je leur avais déjà donné la réponse à leur question, ils semblaient tous vouloir débattre sur ma santé cérébrale. Ils en sont venus à la conclusion que j'allais bien, (pas faute de le leur avoir dit). Mais la question restait semble-t-il entière. Si je n'avais pas de problème, pourquoi avais-je fait ça. Ça avait l'air de les effrayer. Parce que si un homme normalement constitué était capable de tuer, peut-être qu'eux aussi l'étais. Et ça, ils avaient surement du mal à le concevoir. Mon existence semblait leur faire peur, les effrayait.

J'ai été condamné à perpétuité. Je dois purger ma peine à la CSP. J'en ai bien entendu parlé. Ça promet... Je me suis bien laisser attraper, mais j'espère trouver un moyen de sortir de cette prison. À moins que... Je puisse y exercer mon art. On ne peut pas faire ça en prison.

Chapitre VI
De chose et d'autre...

Fini le violoncelle, mon instrument me manquera, mais pas autant que mes garçons. Je vous ai parlé du Krav Maga. Et bien, j'ai arrêté son apprentissage il y a des années. J'ai continué d'entretenir mon corps, mais je doute aujourd'hui être capable de m'en servir pour me défendre face à une grande baraque. De toute façon, ça faisait déjà longtemps que je n'utilisais mes techniques que pour maîtriser mes garçons ou les faire s'évanouir. Parfois pour leur décrocher la mâchoire. Rien d'autre. Et comme je vous l'ai dit plus haut. J'ai contracté le sida. Je ne sais pas avec quel garçon, peut-être avec uns de ceux que je n'ai pas tué, allez savoir, me protéger ne m'était jamais venu à l'esprit avant. En gros, mon corps va s'affaiblir un peu plus de jour en jour. Je risque de rapidement perdre ma musculature, déjà fine. Aussi, je risque en fait ma peau à être enfermé ici. Qu'importe, je suis une créature faite pour vivre. C'est le sentiment que j'ai. Je suis persuadé que j'ai encore des choses à faire. Autrement, je serais déjà mort. Il doit me rester des choses à accomplir, des garçons égarés à aimer.

[Correction orthographique : OK]
Côté joueur

Pseudo : Morten Von Hesse
Âge : J'approche des 21...
Comment as-tu trouvé le forum ? Un partenariat
As-tu des remarques à  faire ? *lève un pouce* C'est cool ! - En se qui concerne ma fiche, j'espère que c'est pas "trop" comme personnage...? Je me suis un peu lâcher lors de sa conception. Ensuite, je suis désolé si ça fait un peu brouillon... C'est la première fois que je rempli une fiche en point par point. Et pour l'histoire, c'est aussi la première fois que je l'écrit sous forme de chapitre : / N'hésitez pas à me faire des remarques ! Je les prendrais en compte. J'aime autant que ma validation traine, si c'est pour avoir une fiche en mode, super ! Syntaxe, style... incohérence... Dites-moi tout ! **
As-tu un double compte: Non, first time here.
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Anonymous





Invité
Invité
Lun 20 Avr 2015 - 15:12
Bel avatar !
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Anonymous





Invité
Invité
Lun 20 Avr 2015 - 18:15
Bonjour et bienvenue sur le forum !

Si tu as des questions n'hésite pas à les poser, et ce n'est pas grave si ta fiche est longue, y'a pas de soucis !

Dis le nous quand tu auras finis ;)
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Anonymous





Invité
Invité
Jeu 23 Avr 2015 - 17:01
Bonjour !
Merci Matthew n.n

J'ai terminer ma fiche (je crois...)
Donc voilà = )

Bonne lecture. Si ça ne va pas ou si un détail vous turlupine, n'hésitez pas.
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Anonymous





Invité
Invité
Mar 28 Avr 2015 - 13:58
Hoy ! C'est moi qui modère ta fiche, et vu que tu voulais une fiche parfaite, j'ai chipoté tiens ! :D

Physique :

Citation :
se décher
> Ce déchet

Citation :
toujours était
> Toujours été

Citation :
J'ai les miens liés
> J’ai les mains liées

Citation :
la pomme d'Adam assez marqué
> marquée

Citation :
Mais pas efféminer
> efféminé

Citation :
ma colonne vertébrale et un peu apparente
> est


Psychologie :

Citation :
Il semblerait que l'accuser
> l’accusé

Sa façon de penser est très intéressante. Mais même s’il est totalement conscient de ce qu’il fait… Pour moi il est quand même pas mal dérangé dans sa tête. Je pencherais pour un aliéné…


Santé :

Pour ce qui est du sida, je n’ai rien contre évidemment, ça donne du « vrai » à la chose. Mais n’oublie pas qu’il suivra un traitement hein bien évidemment et qu’il aura des soins en fonction de l’avancement de sa maladie. Pas la peine de forcément le préciser, mais juste pour être sûrs que tu le sache quoi.

Ah et, ce petit a besoin d’un suivi psychologique !


Histoire :

Alors, ton histoire est vraiment bien ficelée. Elle se tient, elle est complètement tarée et me met mal à l’aise, autant dire que je n’aimerais pas me retrouver seul avec Curtis. (Heureusement, Raven n’a pas l’air son genre vu le type de mec qui étaient ses victimes !)

Pour le sida, comme dit plus haut, tu as l’air de savoir de quoi tu parles un minimum donc ça va. N’oublie pas de prévenir les joueurs avec qui tu rp, qu’ils sachent à quoi leur personnage s’engage s’ils ont une relation avec le tiens hein ! (Malheureusement tout le monde ne lit pas les fiches !)



En résumé, il faudrait que tu corriges les petites fautes, j’ai relevé les plus grosses, sinon ça va c’est pas mal. Mais pour moi, je pense que ton personnage aurait plus sa place chez les aliénés, après à toi de me dire si ça te va ou non.

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Anonymous





Invité
Invité
Mar 28 Avr 2015 - 14:16
Hey oh /o !

J'ai corriger les fautes que tu as relevé = )
Pour le sida, bien sur qu'il prend un traitement, il ne sait juste pas quoi. Le suivi psychologique bien sûr ! ** Ça va me faire triper ça ! Et évidement, je préviendrais les joueurs n.n je suis pas fou x )

Content de t'avoir mis mal à l'aise, c'était l'effet voulu xD (le personnage est comme ça ^^")

Ensuite, en créant ma fiche je ne pensais pas, mais il est vrai que plus j'avançais, plus je trouvais que sa place était chez les aliénés. Je pense donc aussi qu'il serait judicieux de l'y placer n.n

Voilà.

J'avais l'impression que ça ne tenait pas trop debout mon histoire, mais si tu trouves que oui, c'est bon : )

Merci beaucoup d'avoir pris du temps pour moi ^^
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Anonymous





Invité
Invité
Mar 28 Avr 2015 - 16:04
Tu es validé !


Tout est bon du coup ! Il a vraiment mieux sa place chez les aliénés du coup. Je te mets dans ce groupe là !

Je t'ai déjà dis ce que je pensais de ta fiche, donc du coup, amuse toi bien parmi nous !


Félicitations tu es à présent validé, tu peux librement poster tes rps. Pour ton information, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar, tu peux aussi aller créer ta fiche de liens ou encore consulter la liste des colocataires là, si tu es un aliéné.

Une rumeur te sera bientôt délivrée !

Amuse toi bien parmi nous !
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