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Quand l’agneau croise un loup protecteur

Anonymous





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Lun 13 Avr 2015 - 21:41
J’ai beaucoup de mal à m’habituer à cet endroit. Il y a tellement de gens et chaque personne a fait quelque chose de mal. Je suis comme un agneau déguisé au milieu des loups affamés. Ça me stresse, si je devais m’attirer des ennuis, je ne pourrais jamais rivaliser avec les personnes ici. Les règles sont bien précises aussi et ont n’a pas le droit de désobéir, je suis du genre à éviter les embrouilles, je préfère donc suivre tout ce qu’on me dit à la lettre.

Mon ventre me rappelle qu’il est l’heur d’aller manger. Je me lève de ma chaise puis je sors de ma cellule, observant le couloir. Je tire sur ma combinaison nerveusement, j’ai tellement peur de m’aventurer ici. Pourtant je vais y vivre cinq années, je dois absolument m’endurcir un peu. Je m’engage dans ce long couloir, marchant la tête basse, tenant toujours fermement ma combinaison en tirant dessus. Je voulais être discret, mais ma façon d’être était bien plus visible que si je marchais normalement. Je le sais, mais impossible de me relâcher, je suis terrifié. Je sens les regards sur moi, ou peut-être que je les imagine, je ne peux pas le certifier puisque je regarde mes pieds en marchant.

J’arrive devant le réfectoire, il y a du monde, beaucoup trop de monde à mon goût. Je relève le regard pour observer ou je dois aller. Je prends un plateau et des couverts. Il n’y a pas de couteaux pointus, que des ustensiles sécuritaires. Je suis les autres détenus, faisant la queue pour atteindre le buffet. Je regarde ce qu’on nous sert, il y avait différent plat, froid ou chaud, comme on le désirait. C’est plutôt pas mal pour une prison de proposer autant de choix culinaire, c’est comme un petit restaurant. Je prends une salade que je pose sur mon plateau, voulant reprendre ma route, je bouscule, sans le voir, un détenu.  Le verre sur son plateau ce renverse, mouillant ses pieds.


-Bordel ! Regarde ou tu vas espèce de crétin !
-Je suis désolé ! Je ne vous avais pas vu, je vais nettoyer !

Je pause mon plateau précipitamment et je prends des serviettes en papier pour éponger, les mettant sur le plateau. Je me fais repousser violement, mon dos cognant contre le rebord du self, je grimace un peu sous la douleur. Je le regarde apeuré, je le sentais très mal cet individu, il était trop violent. Et personne ne nous avait vraiment remarqué dans ce brouhaha, je cherchais un gardien du regard discrètement, enfin je pensais être discret. L’homme attrape mes cheveux et m’oblige à le regarder.

-tu cherche de l’aide ? Personne viendra pauv’ tache. Qui va essuyer mes godasses maintenant ? Ah ben tu vas le faire, et avec ta langue, ça sera bien plus amusant.

Il me pousse contre le sol, m’obligeant à être à genou. Il met son pied devant moi, me regardant en levant un sourcil.

-Allez, je n’ai pas que ça à faire. Grouille !

Je ne comprends pas, je me suis excusé, je veux l’essuyer mais jamais avec la langue. Cet homme est foncièrement méchant….je regarde autour de moi et je trouve une serviette, je l’agrippe mais le détenu me marche sur la main, ça fait mal, mais je n’ose même pas répliquer, je suis tétanisé par la peur.

-non, pas comme ça, tu vas le faire comme je te l’ai demandé.

Je lève le regard sur le détenu, il me montre sa langue pour me rappeler que je devais l’utiliser. J’ai les larmes qui monte aux yeux, je tremble, quel horreur, aidez-moi. Je ne veux pas faire ça, mais je ne veux pas non plus me faire frapper en désobéissant. Je ne sais pas quoi faire. Je me baisse lentement, regardant la chaussure, le détenu ayant un sourire malsain sur le visage… je n’ai pas vraiment le choix….
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Anonymous





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Sam 18 Avr 2015 - 12:04
Franco était allongé dans son lit, lisant tranquillement la liasse de feuille qu'un membre de sa Famille Mafieuse venait de lui remettre. Cette liasse contenait des résumés des dossiers des nouveaux détenus qui arrivaient cette semaine à la prison. Ce n'était évidemment pas les dossiers complets, mais son Boss se débrouillait toujours pour lui fournir au moins les informations essentielles. Franco les éplucha, enregistrant dans sa fabuleuse mémoire toute ces données, mais nota qu'il n'y avait aucun danger potentiel chez ces nouveaux détenus. Il déchira ensuite les feuilles en tout petit morceaux et les jeta dans les toilettes de sa cellule avant de tirer la chasse. Sentant son ventre crier famine, le blondinet sortit de sa cellule pour se diriger vers le réfectoire.

Comme d'habitude, c'était un bordel sans nom. Tout le monde parlait fort, pour se faire entendre des autres, et se bousculait pour avoir la dernière part de gâteau. Pas stressé pour un sou, le mafieux prit un plateau et y mit un verre d'eau, un plat chaud et une crème vanille comme dessert. Il allait s'installer à une table libre quand des éclats de voix attirèrent son attention. Il se tourna pour voir et remarqua un détenu qui en violentait un autre. L'agresseur, il le connaissait, il venait de faire avec lui pas plus tard que la semaine précédente. Mais la victime...Il fouilla sa mémoire, et se souvint d'avoir vu son visage dans les dossiers un peu plus tôt.

Mikhail Hunt.
22 ans.
5 ans ferme pour détention et consommation de drogue.
Albinos léger.


Franco rouvrit les yeux pour observer le duo improbable. Ce gosse, un drogué ? Dur à croire... Surement un jeune qui était tombé dedans sans vraiment s'en rendre compte, comme pas mal de paumés sur terre. D'ordinaire, le blondinet aurait juste passer son chemin en haussant les épaules. Mais....les yeux larmoyants et terrifiés du jeune homme l'attirèrent. Ah bon sang....Heureusement qu'il n'y en avait pas beaucoup des comme ça, sinon adieu sa crédibilité. Posant son plateau sur une table, tant pis si on lui piquait sa bouffe, il s'approcha du duo.


- Dis donc, tu trouves pas que t'exagère ? T'en prendre à un pauvre nouveau...

Un sourire en coin sur les lèvres, Franco savait très bien qu'il ne risquait pas de recevoir un pain. Au pire, il l'esquiverait.

- T'a un problème Falco ? Passe ton chemin !
- Oh ne sois pas si dur avec moi... Au fait, comment va ta femme ? Elle s'est remise de son hospitalisation.

Le grand costaud blêmit à mes mots, sachant très bien de quoi le mafieux parlait. La semaine précédente, Franco lui avait expliqué que s'il ne donnait pas l'ordre à son frère de remettre au Boss de Franco l'argent qu'il attend, sa femme aurait de graves ennuis. Le détenu avait refusé de le croire, niant tout en bloc. Quand deux jours plus tard, le blond était revenu avec des photos de sa femme avec une main en moins, il avait compris, et en deux heures son Boss avait récuperer son argent.

Pris de peur de nouvelles représailles, le détenu repoussa Mikhail et partit, furieux.


- Tu me le paieras Falco !
- C'est ça. A la revoyure !

Le blondinet moqueur fit un signe d'au revoir à l'autre détenu, puis tendit la main vers le blandinet toujours au sol pour l'aider à se relever. Son sourire s'était fait plus doux.

- Ca va ? Tu n'a rien ?
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Sam 18 Avr 2015 - 21:02
Je regarde la chaussure de mon agresseur, me penchant lentement, je ne sais pas pourquoi je me retrouve dans cette situation. Pourquoi il a fallu que je croise cet homme et que je le bouscule un peu ? Je pensais sérieusement en avoir fini avec ce genre de brimade en quittant l’école, mais il semblerait qu’on puisse en subir les conséquences à n’importe quel âge. Les larmes me sont remonté dans les yeux, j’ai envie de pleurer mon désespoir et ma peur. Si on me voit faire ce genre de choses aussi facilement, je vais devenir la cible de tous les caïds de la prison. Parce que je suppose qu’ici, tout comme dans un établissement scolaire, les rumeurs tournent rapidement.

- Dis donc, tu trouves pas que t'exagère ? T'en prendre à un pauvre nouveau...

Je fus surpris mais étant tellement paniqué je n’osais pas regarder vers le haut, trop peur de croiser le regard de mon agresseur et éventuellement, de m’en prendre une. Quelqu’un me venait en aide ? Impossible….surement qu’il voulait en découdre avec mon agresseur pour une toute autre raison, mais utilisant ma situation à son avantage.

Bizarrement ils entament une discussion étrange. Ca semblait amical mais en soit pas tant que ça. J’ose lentement relever le regard sur cette personne qui est venu à mon aide, j’espérais que ce soit un gardien, mais non, sa tenue n’en était pas du tout. Je frissonne à l’idée que je puisse passer dans les mains d’un autre fou.

J’observe lentement, l’un et l’autre, timidement, restant genoux au sol. Mon agresseur semble gêné par les propos de son interlocuteur, ils doivent se connaitre. J’ai envie de me sauver, mais mes jambes ne répondent plus, j’ai tellement la frousse que je contrôle plus mes muscles.
Enervé par leur conversation, mon agresseur me poussa violement et partit à grandes enjambés. Moi, je me retrouve les fesses au sol, grimaçant un peu sous le choc. Je ne suis pas bien épais alors ça fait vite mal, et je suis un peu…douillet…peut-être.

Mes yeux ce posèrent sur une main tendu devant moi.

- Ca va ? Tu n'a rien ?

Je regarde la main quelques secondes, réfléchissant à la meilleure façon de réagir. Je savais pas quoi faire, j’avais peur de cet homme aussi, tout cet endroit me mettais mal à l’aise. J’ose regarder discrètement mon « sauveur » sous mes cheveux indiscipliné. Il semblait gentil, avec son sourire doux sur le visage. Je me sentis légèrement, je dis bien légèrement, plus en confiance. Je lève mon bras avec appréhension, puis pose ma main dans la sienne, le laissant m’aider à me relever.
Une fois debout, je le relâche immédiatement et me tiens les mains devant la poitrine.

-heu..m…merci…oui…

J’hoche la tête pour lui dire que je n’ai rien. Je le regarde détournant plusieurs fois le regard, mal à l’aise, je ne savais pas quoi lui dire. Puis, il me vient à l’esprit qu’il allait peut-être avoir des soucis à cause de moi.

- Je suis désolé !! je…a cause de moi…tu..tu vas peut-être…avoir …des problèmes…

Ma voix ce faisait de moins en moins forte au fur et a mesure de la phrase. Je me triture les doigts comme une enfant angoissé.

-Je..je peu…faire quelque chose pour toi ?...comme tu m’as aider….

C’était plus fort que moi, quand on m’aide je me sens toujours obliger de rendre al pareil. J’espère juste qu’il me demandera pas des choses bizarres.
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Dim 26 Avr 2015 - 11:31
Franco aida le pauvre Mikhail a se lever, et l'observa, tremblant petit agneau au milieu d'une meute de loup affamés et sauvages. Il ne lui donnait pas une semaine avant de passer à la casserole. Pauvre enfant, il allait ressortir d'ici l'esprit en miette... Etrangement, Franco se surprit à avoir un pincement au coeur à cette idée. Encore son esprit fraternel ? Quel idiot... Un jour il se ferait avoir avec cette mauvaise manie. Mais rien ne transparaissait sur son visage angélique, et il souriait simplement avec sympathie.

- Ne t'en fais pas, ce gros lard a plus peur de moi que moi de lui.

Quand le blandinet lui proposa de faire quelque chose pour lui, le mafieux ne pu s'empêcher de rire un peu. Il semblait si naif...Il allait définitivement se faire dévorer. Même Franco commençait à avoir envie de le torturer pour entendre sa douce voix le supplier de plaisir ou de douleur. C'était une proie facile, surtout pour ceux qui manquaient de neuronnes.

- Un conseil: ne propose jamais de faire "quelque chose" pour remercier quelqu'un ici. Ou tu va finir nu et attaché à un lit sans t'en rendre compte... Allez, va te faire un plateau et mange avec moi. Ca me fera plaisir.

Le blond lui tapota le dos pour qu'il avance et le surveilla le temps qu'il se prenne un nouveau plateau, surveillant qu'il ne fasse pas de nouvelles catastrophes. Quand le jeune garçon eu finit, Franco l'emmena à sa table et ils purent commencer à manger.

- Au fait, moi c'est Franco Falco, enchanté. Comment tu t'appelles ? Comment t'a atterrit ici ?

Evidemment, le mafieux savait déjà tout ça, mais il n'était pas nécessaire d'effrayer encore plus ce pauvre chaton qui tremblait déjà comme une feuille.
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Dim 26 Avr 2015 - 18:42
Je sursaute, pourquoi ? Parce que l’homme devant moi rigole. C’est bête mais je suis complètement tendu, je ne sais pas ce qui va m’arriver maintenant. Je porte mon regard discrètement sur son visage. Il semble calme, pausé, rien n’indique qu’il me ferait du mal. Et puis je viens de lui proposer u service, c’est aussi ma faute tout ça. Je saute à pied joint dans les problèmes et je m’en rends compte, souvent, un peu tard.

Je l’écoute me parler, me conseillant de ne rien proposer à personne sous peine….de me faire violer ? C’est vraiment stressant tout ça…et je suis condamné ici pour 5 années à venir. Vais-je seulement protéger mon innocence aussi longtemps. Mon innocence…oui, je connais rien, mais vraiment rien du tout. Les relations que j’entretiens avec les autres est toujours amical, pas que je n’ai pas envie d’envisager quelque chose de plus profond, mais on m’en donne pas l’occasion. Mon meilleur ami me disait toujours que je ne voyais pas les sentiments des autres et que j’étais passé à côté de plusieurs histoires. En même temps, ils auraient pu être plus claire….

Dans mes réflexions rapides, il me tape dans le dos pour m’inciter  apprendre un nouveau plateau. Je me lance timidement vers la queue, reprenant un plateau, couvert et je prends un plat avec une boisson. Une fois tout pausé sur le plateau, je rejoins non sans hésitation mon sauveur et je le suis sans un  mot, regardant son dos. Il est grand mais pas épais, ses épaules sont large, bien plus que moi. Enfin je ne suis pas du tout une référence en la matière, je suis fait comme une fille. Il est très facile de faire mieux que moi physiquement.

Je le regarde prendre place, et je m’installe en face de lui. C’est plus facile pour discuter comme ça. Il se présente instantanément une fois les fesses sur sa chaise. Il me demande mon nom ainsi que al raison de ma venue ici. Je suis un peu gêné pour la dernière question, qu’est-ce que je vais pouvoir répondre ? Surement pas la vérité, je vais devoir continuer à mentir ici.

Je réfléchis a la dernière question en oubliant de répondre a la plus simple. Ma fourchette tourne inlassablement dans ma nourriture, comme un automate. Je relevé els yeux sur Franco, l’homme qui m’a épargner une humiliation général. Son regard sur moi me fait réagir, je sursaute un peu.

-Ah...pardon…je m’appelle Mikhail Hunt.

Je me mords la lèvre inférieure en reportant mon regard sur mon assiette. Comment devais-je expliquer la raison de ma présence ici ?

-En fait…je suis juste….un livreur enfin vous savez de quoi je parle ….et je me suis fait avoir. Je suis encore désolé pour ce qui c’est passé. Vous avez été contraint de m’aider. Enfin vous n’étiez pas obligé….mais je me sens toujours un peu fautif quand on s’occupe de moi. C’est que j’ai été … inattentif.

Je regarde autour de moi en mangeant, il y avait du monde mais ça semblait calme. Je porte ma fourchette a ma bouche, délicatement tout en reportant mon regard sur Franco.

-Je peux me permettre….de demander ce que vous….vous faites la ?

Je voulais quand même savoir si c’était un meurtrier, je préfèrerais éviter ce genre d’individu. Je croise les doigts intérieurement que cet homme, qui me semble plutôt gentil, ne soit pas ce genre d’individu malsain. J’aimerais vraiment me trouver des amis en qui je pourrais avoir confiance dans cet endroit tellement difficile pour moi.
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Dim 10 Mai 2015 - 15:04
Un silence un peu gêné s’installa entre eux alors que Mikhail semblait se perdre dans ses pensées. Pauvre petite chose perdue, Franco avait vraiment de la peine pour lui. Il allait souffrir pendant toute sa peine… Avec un peu de chance, ça ne le rendrait pas fou. Mais il n'en sortirait pas indemne pour autant. Finalement, le blandinet sortit de sa rêverie, et lui donna son nom. Il lui expliqua qu’il avait fait des livraisons de drogue, mais le mafieux n’y croyait pas. Ce gosse, apeuré comme un lapereau devant son tortionnaire, vendrait de la drogue ? Impossible. Il s’est surement fait attrapé alors qu’il était au mauvais endroit, au mauvais moment. Quelque chose du genre. Ou alors, il était si gentil qu'il pensait rendre service, et n'avait rien dit. Franco était mitigé face à ce genre de comportement: d'un coté, il était dégouté par tant de gentillesse niaise et dégoulinante, de l'autre....et bien, malgré lui, il craquait complètement. Ce genre de caractère lui rappelait tant sa soeur, qu'il ne pouvait s'empêcher de s'occuper des personnes, de les chouchouter. Paradoxe à la con.

Franco prit quelques pâtes dans son plat, et les mangea en ne cessant de fixer l’enfant paumé. C’est vrai que ce midi, la cantine était plutôt calme. Ça pouvait changer à tout instant, il suffisait qu’un mot soit mis plus haut que l’autre, et paf, c’était le bordel. Mikhail interpella son interlocuteur pour lui demander comment il avait atterrit dans cette prison. Franco sourit et répondit ce qu’il répondait à tout le monde :


- Corruption, faux et usage de faux… Je me suis bien amusé, alors je suis puni. Rien de très palpitant, j’en ai bien peur.

Evidemment, c’était en deçà de la réalité. Il y avait bien eu un procès pour ces motifs, mais tout n’était qu’une immense mascarade afin que Franco entre dans la prison pour y espionner ses occupants pour le compte de son Boss. Vive la mafia.

 Un brin joueur, le blondinet se demanda jusqu’où Mikhail pouvait aller dans son mensonge, il décida donc de le piéger un peu. Pour son bien, bien sur.

- Alors tu en vendais hein ? Tu vendais à qui ? Quel genre ? Poudre, seringue, médicament ? Comment tu t’en procurais ?

La mafieux passait certainement pour un curieux un peu chiant, mais il voulait tester le pauvre gamin. S'il est incapable de répondre à quelqu'un qui se montre sympathique avec lui, il allait en baver longtemps et mal finir. Et le pauvre ne méritait pas ça...
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Lun 11 Mai 2015 - 11:19
J’observe ce dénommé Franco Falco devant moi, mangeant ses pâtes d’un air plutôt décontracté. Etre ici ne semble pas le mettre mal à l’aise, comparé à moi qui suis complètement effrayé par cet endroit bien trop fréquenté. Je regarde mon plateau repas, prenant ma fourchette pour venir piquer mes légumes lentement. Je me demandais bien ce qu’allait me répondre cet homme. J’espère juste que ce n’est pas un meurtrier, je me sentirais trop mal a face à lui. Pourquoi j’ai posé cette question ? Sérieusement, en vrai, je n’ai pas vraiment envie de savoir, c’est juste que je ne savais pas quoi dire et que c’est la seul chose qui m’était venu à l’esprit.

J’écoute sa réponse, en posant mon regard sur lui j’observe sa bouche  plutôt que ses yeux, c’est moins effrayant et déstabilisant. Je suis soulagé qu’il ne soit pas un meurtrier, s’il m’avait dit qu’il avait tué des gens, je ne sais pas comment j’aurais pu réagir devant lui.  J’espérais fortement que ce diner finisse vite, afin que je puisse me réfugier soit au parc soit dans ma cellule. Mais le détenu avait semble –il, envie de discuter avec moi.

- Alors tu en vendais hein ? Tu vendais à qui ? Quel genre ? Poudre, seringue, médicament ? Comment tu t’en procurais ?

Aie, je me crispe sur ma fourchette, cette question j’y avais pas pensé. Pourtant on allait surement me le demander à d’autres occasions.

-Hmm…….

Je réfléchis, tournant ma fourchette dans les légumes de mon assiette. Je devais être convainquant dans ce que j’allais lui répondre et surtout essayer de pas mentir. Comment devais-je tourner mes phrases ? Je laisse malheureusement un silence s’installer, le genre de truc qui me met vraiment mal a l’aise en plus.

-heu…en fait…je ne connais pas mon patron….j’ai fait qu’une livraison, j’ai reçu le paquet d’un intermédiaire que je connaissais. Ce qu’il y avait dans ce paquet tout brun…des petits sachets de cocaïnes.

J’étais trop mal à l’aise d’expliquer ça pourtant l’homme en face de moi a fait des choses bien pire. Mais je me sentais trop coupable de ce que j’avais fait ce jour-là.

-J’ai juste été attrapé…dès la première fois.

Je lève mon regarde sur lui en souriant bêtement. C’est vrai, je n’ai mentit sur aucun de mes dires. C’était ma première et unique livraison, je ne connais pas le patron mais je l’ai fait par l’intermédiaire de mon meilleur ami. Et j’ai fini par me faire avoir dans la même journée.

-En tout cas….je risque pas de recommencer…ça m’a bien servi de leçon…..Prendre 5 ans de prison ….je vais mourir de trouille ici avant la fin de ma peine. Je regrette….

Je repose mon regard sur mon assiette, mangeant mes légumes, mes yeux s’embuant de larmes. Voilà que je recommence. Je suis tellement sensible que mes larmes montent trop rapidement, j’ai l’air trop bête et trop faible. Je ne tiendrais jamais ici, je vais me faire dévorer par les rapaces de cette prison.
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Ven 22 Mai 2015 - 16:33
Pauvre choupi. Il tremblait de peur, il avait l’air de vouloir prendre ses jambes à son cou pour s’enfuir. Mais par un miracle quelconque, il réussit à rassembler assez de force pour raconter son histoire au mafieux. C’est bien ce que Franco pensait : ce pauvre gosse n’avait simplement pas eu de chance, et s’était fait entourloupé sans le savoir. Franco se demandait d’ailleurs comment il avait pu atterrir ici pour un délit aussi mineur, il faudra qu’il demande une enquête à l’extérieur.

Franco analysa son langage corporel. Même s’il souriait pour faire croire qu’il prenait ça a la légère, les coins de ses lèvres tremblaient. La peur se lisait clairement dans son regard couleur ciel. Il pouvait voir les légers tremblements de ses bras. Bref, il lisait en lui comme dans un livre ouvert. Pire, n’importe qui d’un peu attentif devinait ses vraies pensées. Il était mal…

Le sourire de Mikhail se brisa peu à peu alors qu’il évoquait cette fameuse peur qui lui tordait probablement le ventre. Il en avait même les larmes aux yeux. Franco aurait probablement dû lui affirmer qu’en effet, il se ferait rapidement bouffer par les occupants de cette prison et leurs esprits torturés…mais il y avait ses yeux. Des yeux superbes, qui l’attiraient. Franco resta un instant sans rien dire, pesant le pour et le contre de s’occuper de ce gosse, et finit par tendre la main pour lui caresser la tête.


- Calme-toi… C’est vrai que tu risques de ne pas passer un bon moment ici. C’est le but de mettre les gens en prison. Mais… pour les gens comme toi, le meilleur moyen de survivre, c’est de bien s’entourer.

Franco sortit alors le grand jeu. Il lui releva la tête avec douceur, pour ne pas brusquer ce petit lapin apeuré, et planta son regard océan dans ses yeux pour lui montrer sa sincérité. Son sourire, l’expression de son visage, se firent aussi plus doux, toujours dans le but de le mettre en confiance.

- Je peux t’aider si tu veux. En échange de quelques petits services, rien de risquer ni de grave, promis, je peux m’engager à te protéger. Qu’en penses-tu ?




P.S: Milles excuses pour l'attente, j'ai eu un IRL chargé x-x
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Dim 24 Mai 2015 - 21:19
J’ai tellement honte, raconter la raison de mon incarcération a un inconnu, comme ça. C’est comme ce mettre à nu devant une personne lambda. Je suis encore plus mal à l’aise, que va-t-il penser de moi ? Je suis un petit voyou idiot qui s’est fait prendre comme un bleu dès son premier jour. J’ai trop honte…. Je mange mes légumes en me forçant un peu, je n’avais pas vraiment faim, mais c’est tout ce que j’ai trouvé pour m’occuper et ne pas être obligé de le regarder.

Je sens soudainement une petite pression sur le haut de ma tête. Une main chaude, agréable et apaisante. Sa façon de passer sa main  dans mes cheveux me rappelle avec  nostalgie, la bienveillance de mon meilleur ami.  Mais je commence à douter ….de sa sincérité.

Idiot, c’est à cause de lui que je suis ici, il pourrait au moins venir me voir et s’excuser !...Mais non, il ne daigne pas venir m’encourager dans ma peine. Pourtant c’est sa faute, s’il ne m’avait pas demandé ce jour-là de l’aider, je ne serais pas ici, mais dans ma boutique, a m’occuper de mes fleurs et mes plantes, j’observerais les gens qui passe et je rêverais d’une vie en couple, agréable. Mais en même temps je me sens nul, je ne dois pas douter du seul ami que j’ai…enfin je pense.

La voix de Franco m’apaise, son contact aussi, j’écoute ses encouragements et aussi sa mise en garde. Je dois trouver des personnes avec qui je m’entend ? Mais comment trouver ce genre de personne ici ? J’ai peur de tout le monde….Ca va un peu me compliquer les choses.

Je réfléchis en tournant ma fourchette dans ma nourriture, restant la tête basse. Je n’ose pas le regarder, je ne saurais pas quoi lui dire. Mais un contact sur mon menton m’oblige à relever la tête délicatement. Je me fige, ma fourchette ce plantant dans un morceau de concombre. Mon regard vient docilement ce plongé dans le regard intense et doux de Falco. Il me donne confiance, j’ai l’impression qu’en lui, je pourrais avoir confiance. Dois-je me laisser guider ?

Il me propose d’être une de ses personnes qui pourrait m’entourer. Mais je ne comprends pas bien cet échange. Des petits services ? Je me demande ce que moi, je pourrais faire pour lui…
Je garde mon regard dans le sien, ce bleu océan me perturbe, je me fonds dedans, noyé soudainement, mon imagination prend une drôle de tournure, faisant battre mon cœur plus rapidement qu’a la normal. Effrayé, je lâche ma fourchette pour venir agripper son poignet et repousse sa main. J’essaie de ne pas être trop sec, enfin même si je l’étais, il ne le ressentirait pas.

-Heu…c’est gentil de votre part…

Je détourne le regard, j’ai les mains moites par l’anxiété. Je réfléchis quelques secondes puis relève mes yeux sur lui. Lui seul m’a aidé depuis que j suis dans cette prison, lui seul a montré un certain intérêt pour moi. Alors peut être que je pourrais me laisser guider. Je ne suis pas un leader, j’ai besoin de quelqu’un pour me guider et me rassurer.

-Ben…je serais d’accord de vous aider….si j’en suis capable. Je ne suis pas sûr qu’une personne comme moi, faible et ….effrayé…puisse faire grand-chose ici…

Je le regarde avec des yeux humides, il brille sous l’effet de l’anxiété. Je viens d’offrir mon amitié à cette personne. J’espère sincèrement que je ne me ferais pas avoir….Mon regard est remplis de doute, j’espère qu’il ne va pas trop le remarqué, je ne voudrais pas qu’il croit que je me fou de lui.

-Je ne suis pas fort physiquement, et mentalement je suis très vite effrayé. A mon avis, je ne vous serais utile que pour porter vos affaires, vous suivre ou vous frotter le dos dans la douche.

Je tique sur ma dernière phrase, je suis nul, je propose vraiment des trucs bizarre, il va rire je suis sûr ! Je ne veux pas passer pour un pervers. Je rougis bêtement, détournant subitement le regard, prenant conscience de mes propos.
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Sam 13 Juin 2015 - 11:54
Le pauvre Mikhail semblait complètement perdu sous les avances de Franco. Ses grands yeux bleu glacés s'étaient écarquillés quand il avait attrapé son menton, et le blondinet était persuadé que son coeur devait battre si fort qu'il aurait pu sortir de sa poitrine. Ce genre de proie était facile à piéger, trop facile, mais ça faisait du bien à l'ego aussi. Peut-être qu'avec un peu de "tendresse" il arriverait à le séduire...Ca l'occuperait le temps de la condamnation du gamin. A creuser.

Le plus jeune repoussa sa main, et le mafieux se laissa faire, pas vexer pour un sous. Tout en bégayant, il accepta son offre, mais insista sur son inutilité. Franco devait s'avouer que là tout de suite, il ne savait pas quoi faire d'une telle brebis égarée, mais mieux vaut avoir le plus d'atout possible dans sa manche entre ces murs. Les gens ici étaient tellement incontrôlables qu'ils créaient des situations inédites chaque jour, et cet adorable éphèbe pourrait peut-être lui servir un jour. Qui sait.

Le mafieux soutint le regard larmoyant de son interlocuteur, prêt à fondre en larme à la moindre remarque. Mais il tenait bon, cherchant les utilités qu'il pourrait avoir pour le blondinet. Quand il parla de lui frotter le dos, Franco ne put s'empêcher de pouffer de rire. Il allait falloir lui apprendre à faire attention à ses mots.


- Oh ? Je ne te savais pas comme ça ! Tu es moins farouche que tu n'en as l'air ! Mais ça me tente bien...

Par jeu, Franco se leva un peu pour se rapprocher de son visage. Il posa une main douce sur sa joue, se rapprocha encore un peu, jusqu'à ce que son nez touche le sien, jusqu'à se voir dans le reflet de ses yeux....pour lui tirer gentiment la joue et ensuite se rassoir.

- Je plaisante, j'ai bien compris ce que tu voulais dire. Ne t'en fais pas, je n'ai pas d'idées pour l'instant, mais je viendrais te voir quand j'aurai besoin. Et tu peux me tutoyer tu sais, je ne suis pas un gardien ou un chef de gang...

Le mafieux prit le temps de finir son assiette, réfléchissant à ce qu'il pourrait bien faire de ce jeune homme. Il eut soudain une idée, ce n'était pas vraiment "utile" mais ça aurait le mérite de l'occuper.

- Dis moi, tu aimes l'art ? Je dessine beaucoup, et sans me lancer des fleurs, j'ai un bon niveau. Tu accepterais de poser pour moi ? Pas nu, ne t'en fais pas, juste poser comme ça.
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Mer 17 Juin 2015 - 18:48
J’aimerais être une souris, ou un insecte, c’est plus petit….ou mieux encore, je voudrais devenir poussière. Je suis tellement gêné que je pourrais me liquéfier sur place. J’ai trop honte de moi…je suis un abrutit, et il faudrait vraiment que j’apprenne à tourner mes phrases correctement ou à réfléchir avant de parler. Je me mord la lèvre et relâche mes couverts pour me torturer les doigts comme je fais toujours pendant un moment d’angoisse. Je sais plus quoi faire, je sens la tension dans tout mon corps, une pression tellement désagréable que j’en tournerais presque de l’œil.

- Oh ? Je ne te savais pas comme ça ! Tu es moins farouche que tu n'en as l'air ! Mais ça me tente bien...

Je me raidis, ne bougeant plus, je suis fait, coincé. Je suis tellement stupide et tellement faible, je me maudis d’être ce genre de personne au caractère presque transparent. Je vais me faire dévorer, je suis même étonner que je sois toujours en vie dans ces lieux. De la chance ? Surement, j’en ai peut-être un peu, en fin de compte….

Je vois franco ce relever de sa chaise, ce rapproche de moi, j’ouvre la bouche ne sachant pas vraiment quoi dire, en fait, c’est juste un réflexe de surprise. Sa main sur ma joue me fait frissonner. De peur ? Je crois…je ne sais pas trop, mon cœur bats la chamade, il va imploser dans ma poitrine et je vais finir mort de trouille ou quelque chose du genre. Les sentiments à cet instant son tellement confus, je ne sais pas…enfin je vais crever c’est sur…
Son nez frôle le mien, nos visage son si proche, je peux sentir son souffle, son odeur….je suis complètement hypnotiser. Ça doit être ça, il doit avoir une capacité spéciale cet homme, je n’ose plus bouger, je suis paralysé comme une souris devant un chat. Sinon, pourquoi serais-je aussi troublé ?

Une petite douleur à la joue me fait cligner des yeux, je percute enfin qu’il a reculé et me tire la peau .Je grimace un peu, étant douillet de nature mais je n’ose pas gémir ma douleur. Une fois qu’il me lâche je reporte ma main sur ma joue, la massant lentement.

C’était donc une blague ? C’est vraiment pas drôle…je me sens bizarre maintenant, confus, c’est vraiment étrange. J’ai un sentiment amer à travers la gorge et en même temps je suis rassuré. Je ne sais pas si je pourrais le tutoyer, c’est bien trop compliquer pour moi. Ça voudrait dire qu’on est ami ou quelque chose du genre. Pour moi c’est trop tôt et on n’est pas assez intime pour en arriver là.

Je le regarde manger, reprenant moi-même mes couverts pour faire de même. Il est troublant ce personnage. Je ne sais pas comment l’évaluer.

- Dis-moi, tu aimes l'art ? Je dessine beaucoup, et sans me lancer des fleurs, j'ai un bon niveau. Tu accepterais de poser pour moi ? Pas nu, ne t'en fais pas, juste poser comme ça.

Je lève le regard sur lui, étonné et un peu intimidé. Moi un modèle ? Il n’a pas du bien me regarder, je ressemble plus à blanche neige qu’a  un homme… Je rabaisse mon regard sur mon assiette, réfléchissant .Dois-je accepter ? Il pourrait vite être déçu, je ne suis pas ce qu’il pense, enfin, je ne pourrais pas être tranquille dans une position en sachant qu’il va me dessiner, me fixer,  m’observer de long en large….Je dois détourner la conversation sur quelque chose d’autre.

Je me mets à sourire, d’un air ravi essayant de me mettre plus à l’aise. Mais ça reste un sourire pour essayer de dissimuler ma gêne, je ne connais aucun autre stratagème.

-Oh ! Vous êtes un artiste alors ? C’est formidable ! Moi j’ai aussi une passion, les fleurs et les plantes. Avant j’étais fleuriste, j’adore faire des compositions florales.

Je le fixe, d’ailleurs je m’en rend compte et baisse instantanément les yeux.  Je joue ainsi passant mon regard sur son visage puis mon assiette à plusieurs reprises. Ma réplique est débile…je ne lui réponds même pas, ça ce remarque trop que j’évite sa question. D’ailleur je me mets moi-même mal à l’aise. C’est mal de faire ça…..je me sens nul. Je me gratte le coin de la bouche, réfléchissant.

-Heu….y a surement plus intéressant à dessiner qu’une personne comme moi. Il y a plein de monde ici…vous trouverez surement quelque chose d’intéressant.

Je relève les yeux sur lui, les gardant fixe cette fois et lui accorde un sourire. J’essaie de paraitre décontracter, même si je commence à me faire à sa présence, je ne suis pas encore très sûr de moi.
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