[Terminée] Dàlan M. O'Neill. Dàl pour les intimes.

Taille: 1 m 76.
Poids: 60 kilos.
Corpulence: Fin. Et le premier qui s'fout d'ma gueule, j'lui fist la bouche.
Cheveux: Longs. Roux. Fins, nombreux... chiants. Surtout quand y a du vent.
Yeux: Œil. Vert. Enfin, étrange. Y a un peu de bleu dedans.
Famille ethnique: Caucasien ? J'crois ? J'sais pas, elle semble raciste, cette question.
Modifications corporelle: Nan. J'ai une peau de merde, j'peux pas m'la tatouer...

J’suis pas forcément immense, et j’suis pas non plus une armoire à glace, j’le sais bien. Ça m’a valut pas mal de foutage de gueule, au sein de la bande. Sans déconner. Mais j’les refoutais à leur place. Bref. C’pas le sujet. J’suis borgne. J’ai un œil crevé. Sexy, dit comme ça, hein ? J’vous montrerais pas la cicatrice que j’planque sous le cache-œil, j’en suis pas bien fier. Ouais, on peut même dire que j’complexe là-dessus. Mon œil valide est vert. Avec des éclats de bleu, dedans.

J’ai de longs cheveux roux qui me tombent aux omoplates. Ils sont fins, j’en ai plein, c’est le bordel total. Alors ouais, j’les attache, c’est pas rare. Et n’importe comment, souvent. Pis pour le boulot, c’était plus simple. Et si on s’pose la question, oui, ça m’vient de mes gênes Irlandais.

Comme ma peau de merde. J’ai une peau ultra fine, et super pâle, qui marque facilement. Et dès que j’prends trop le soleil, j’ai le droit aux tâches brunes dégueulasses. Comme si les tâches de rousseurs qui me parsèment le nez et les pommettes me suffisaient pas.

J’ai pas masses de poils, et les rares que j’ai, ils sont clairs. Alors c’est plutôt classe. Ah. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, non, je pue pas. Allez vous faire foutre, ceux qui pensent ça. Et j’ai une âme aussi. Et j’suis gaucher. Mais ça, vous vous en branlez, j’suppose ?




Défauts et qualités: Arriviste, baratineur, égoïste, procrastinateur, sans-gêne, imbu de lui même ? / Jovial, ouvert, dynamique,
Objectifs et ambitions: Sortir de taule ? Ou en tout cas y vivre à l'abri.
Tocs et manies: Plus un tic de langage, paraît-il, mais quand j'parle, j'ai tendance à dire "Tch" et "Tcha". Après, j'm'en rends pas compte... [N.D.T : je les ai retiré pour la rédaction de la fiche, mais je les mettrais dans les dialogues.   ]
Peurs/phobies: L'orage... j'ai horreur de ça. Et la douleur. C'est con, hein, mais j'ai peur d'avoir mal. Mais j'l'avouerais jamais.

J’suis un gars plutôt normal. J’ai pas d’défauts, vous savez… Bon, ok très bien. J’dois avoir plus de défauts que de qualités, dans le fond. Mais c’est ça qui m’rend humain. J’suis un gars souriant, qu’a de l’humour et de la répartie. J’ai mes addictions, clopes et whiskey, c’est la vie. Le gras aussi. Et j’ai mes principes. Pas de drogues. Et j’me fous pas dans la merde de manière consciente.

J’suis pas un accro du sexe, j’peux bien m’en passer un bon bout de temps. Et surtout, j’suis pas pédé. Faut arrêter de croire que parce que j’suis une brindille, j’suis homo. Non. Stop that quoi. J’suis pas le genre à sucer des bites et … j’peux aller vomir ? Je reviens.

Bref.

J’ai peur de l’orage. Je sais pas trop d’où ça vient, c’est un vieux truc, mais j’ai horreur de ça. Et déconnez pas, c’est assez handicapant. De même, j’aime pas être enfermé, ou me sentir coincé. J’peux paniquer. Ca fait très tapette, j’suis bien au courant, mais j’y peux rien. Ils ont bien essayé, au sein du trafic, de me rendre moins fillette à ce niveau là. J’me suis retrouvé enfermé dans une pièce, puis une armoire… j’ai cru que j’allais me pisser dessus, et j’ai chialé toutes les larmes de mon œil.

J’ai peur de la douleur aussi. Et ça, c’est pas étrange. Et je sais d’où ça vient. Depuis le jour où on m’a crevé l’œil, en fait.

J’suis connu pour être une grande gueule, j’appelle un chat un chat, et une chatte une chatte. J’ai un langage peu châtié, faudra s’y faire. Et si on s’vexe… j’cours vite.



Etat de santé générale: Sous poids, mais rien d'encore très inquiétant.
Allergies ou addictions: Nicotine et whiskey...
Soins réguliers (traitements): La connerie, ça se traite ?



Un papa et une maman, c’est c’qui faut pour faire un enfant. C’est comme ça qu’j’suis arrivé au monde. Un père et une mère, tous deux irlandais. J’suis né à Dublin. La ville où les nanas sont si jolies. Ville de Molly Malone, des pubs, de la Guinness et… Bref, une ville sympa. Mouvementée. Vivante. Une super ville. J’y avais un grand frère, et une petite sœur, Sloan et Abighail. C’était une vie plutôt sympa, école, copains, conforts… on avait tout ça. Et puis un jour, notre père a été muté. Aux USA. Enfin c’est plutôt compliqué. J’crois qu’j’ai appris plus tard qu’il avait couché avec la femme du patron, et que du coup, comme il pouvait pas le virer, il a préféré l’exiler avec la nouvelle branche de la boîte aux USA. Boston, la deuxième capitale irlandaise, en fait. Enfin. Du coup, en tant qu’enfants, on a tout perdu en arrivant aux USA, mon frère ma sœur et moi.

J’avais douze ans, déjà. Et j’avoue ne pas avoir été tendre avec mon père. Ma mère lui en voulait de l’avoir trompé, et j’peux qu’la comprendre. C’était un peu l’horreur à la maison. Mauvaise ambiance, avec engueulade à la clef, et père souvent bourré. Savez, il était du genre à croire que l’alcool aidait à oublier. Ah ouais ouais. Oublier, en tapant de temps à autres sur ses gamins. J’l’ai détesté, avant de le comprendre. Quand la vie est une chienne, on finit par être un chien aussi avec ceux qui nous entourent.

Mais le mal était fait. On cherchait à fuir la maison, Sloan et moi. Abighail, elle, restait toujours aussi gentille et souriante… On s’est fait des amis, avec mon grand frère. Pas forcément le genre fréquentable, mais on s’en foutait, ils nous acceptaient comme on était. Ouais, savez, le slogan « venez comme vous êtes », ben McDo a pas le monopole…

Les années passaient, on avait nos potes, avec qui on sortait. Abi devenait une jolie jeune fille. Elle commençait déjà à faire tourner des têtes. Et moi, c’est ma tête qui se remplissait, à l’école. J’étais bon élève, malgré les quelques cours que je séchais. Je rentrais tard à la maison, et parfois, je ne rentrais pas. Le paternel s’inquiétait pas. La maternelle non plus. Abighail, elle, si. Mais j’voulais pas être confronté à cette réalité-là.

Pour s’amuser, avec les copains, on s’lançait des défis totalement stupides. Voler un truc par ci, fumer une clope, boire des verres d’alcool cul sec… Des trucs d’ado, quoi. Y avait aucun mal à ça. Juste qu’au fur et à mesure, ça empirait. Sans que j’m’en rende compte. On est entré dans l’engrenage, Sloan, les gars, et moi.

Dix-neuf ans, les premières fêtes, les premières clopes, les premiers vrais verres, et les premières filles. Boire, fumer, baiser. Au début, je me contentais de ça. Les gars, eux, avaient commencé à fumer d’autres trucs. Mais j’m’étais résolu à jamais en consommer. Les soirées se faisaient avec des types plus âgés, qui fournissaient de quoi fumer. Un peu plus tard, c’était de quoi sniffer. Inhumains. Mais tellement bons vendeurs… Habituez des jeunes à vos drogues, et vous aurez votre clientèle fidèle pour les années à venir… J’ai été fasciné par leur habilité à manipuler mes camarades. Et j’ai tenté de me rapprocher d’eux. On m’a embauché, au début comme mulet. Puis j’ai grimpé, j’suis devenu vendeur. Mais ça m’intéressais pas. J’ai fait savoir que j’étais plutôt pas mauvais en chimie, et tout ce qui touchait le bordel. J’ai rencontré les gars qui produisaient. J’ai eu du bol. Un jeune débutant comme moi, ça va pas direct à la prod. Mais j’leur ai plu. Ou alors ils voulaient juste un souffre-douleur ? J’sais pas. Mais j’ai eu le poste. J’ai quitté l’école, j’me suis éloigné de ma famille.

J’avais une petite amie, au sein du trafic, elle était vendeuse. Abighail m’envoyait souvent des textos. Je voyais Sloan toutes les semaines… C’était la belle vie. J’avais une place au sein d’un trafic qui marchait, qui grossissait, j’étais apprécié de tout mon entourage, j’étais… heureux.

Et puis un beau jour… ou plutôt un soir, que je venais de fêter mes vingt-et-un ans… j’sortais avec ma nana. Et puis on est tombé sur des gars, qu’on connaissait, qu’on avait déjà vu en soirée. Des consommateurs, qu’étais sympas et tout. Ils sont venus nous voir, nous demander si on aurait pas de quoi faire. Mais pas sur moi. J’suis pas vendeur. Et ma nana avait plus rien non plus. Et ça leur a pas plu. C’est un accident, en fait. Ils ont sorti un canif, aiguisé, le bordel, hein… j’me suis foutu devant ma gonz’, ils l’ont agité dans tous les sens… et ça a touché mon œil. Ils ont pas fait les malins, lorsque le sang a coulé, et ils ont fui. Et j’ai atterri à l’hôpital.

Ils ont fait ce qu’ils ont pu pour rendre ça plus beau, ils ont… rendu la plaie plus belle. Mais pire que mon visage, c’est… mon être qui a été touché. J’me suis jamais aimé, tel que je suis, alors avoir une cicatrice, ça me fait juste complexer plus encore. J’suis pas beau, j’suis pas grand, j’suis pas musclé, j’ai des cheveux et une peau de merde, et en plus, j’suis scarifié et borgne… J’ai eu envie de rester enfermé pendant... quelques mois. Mais on m’a pas trop laissé le choix. Si j’me pointais pas au taff, j’risquais de me faire botter le cul. Je parlais plus trop à ma nana, j’l’avais…. Délaissé ? Ouais. Malgré moi. Dépression, tout ça… Mais voir du monde, ça m’a fait du bien. Pour autant, j’voulais pas montrer mon œil a qui que ce soit. Et j’pouvais pas la regarder en face, après lui avoir offert un tel spectacle sanglant, et… larmoyant. Après ça, j’ai commencé à avoir peur de la douleur. J’dormais mal la nuit, je me remémorais cet épisode, encore et encore. Je sais qu’c’est pas un épisode énorme, j’ai pas été torturé, mais… j’dois être fragile, j’sais pas… mais moi, ça m’a marqué au fer rouge.

Bref. J’ai refusé de revoir Sloan et Abi, après ça. J’ai coupé les ponts, même. Je vivais chez ma copine, qui avait un appart à Boston. J’me suis mis à cloper encore plus, j’ai développé une dépendance à la nicotine. Et puis j’picolais encore plus. Whiskey. Irlandais, of course. J’ai pas mal perdu confiance en moi, à ce moment-là. Et il m’a fallu quelques temps pour en retrouver un peu, me remettre à déconner comme avant, et ne plus avoir peur de sortir seul. Enfin… de sortir tout court, aussi.

Et puis, j’ai finalement réussi, au fil des jours, des mois, des ans. Je continuais le business. Et les affaires allaient bien. Jusqu’à ce que… y a un mois, les flics ont débarqué brusquement au labo. On avait réussi à s’en sortir jusqu’à présent, mais là… on aurait pas pu le prévoir. Quelqu’un nous avait vendu. Non… en fait, pire… j’ai été vendu. Je parlais souvent du business à Sloan, devant Abi, sans me méfier d’elle, parce que c’était ma petite sœur, et elle… en guise de vengeance, parce que j’l’avais laissé tomber, elle m’a vendu. Les keufs sont allés fouiller l’appart de ma gonz. Ils y ont trouvé de la drogue, en grosse quantité. Et une arme à feu. J’y étais pas. Elle si. Ils ont trouvé l’adresse du lab, là où on planquait tout. Elle a pas eu le temps d’me prévenir. Et ils ont débarqué. J’ai eu le temps de fuir par l’arrière, plus réactif que les autres. J’avais un flic sur le cul, il me suivait… je courais plus vite, mais j’m’épuisais plus facilement aussi. Et j’me suis retrouvé coincé dans une ruelle. Il braquait son arme sur moi, il allait tirer et… j’ai pas réfléchis, j’ai foncé, droit sur lui. J’ai attrapé son poignet, j’ai utilisé le peu de forces que j’ai pour le retourner, faire en sorte qu’il se pointe pas sur moi… Un coup de tonnerre retentit.

Ses yeux me fixaient, exorbités, terrorisés. Je pouvais y lire sa détresse, et sa douleur. Sa bouche était entrouverte, et du sang en sortait, abondement… et pas que, j’crois. Il essayait de parler, affolé… mais impossible. Sa langue était endommagée… la bouche entière aussi. Son sang commençait déjà à imbiber mes vêtements.

Et moi, je sentais les larmes rouler sur mes joues, avant de tomber à genoux, le faisant tomber lui aussi. Une balle qui rentre par menton, sous la bouche, et qui ressort par le crâne, ça pardonne pas…

Et je me suis mis à hurler. Les flics ont pas tardé à radiner, et j’ai fait une crise d’hystérie.

« C’EST PAS MA FAUTE !!!! C’EST PAS MA FAUTE !!! »

Je leur gueulais au visage, en m’agrippant au col d’un d’entre eux, le tâchant de sang au passage… Mais ça a rajouté à ma peine. J’en avais pour… trop longtemps.

On a tenté de m’offrir une réduction de peine, en vendant les supérieurs, en témoignant contre. Mais j’suis pas fou. Si moi j’vais en taule, j’aurais un minimum de protection. Sloan et Abi, eux, non. Ils seront des cibles faciles. J’ai pas coopéré. J’ai rien vendu. J’assumerais mes propres conneries jusqu’au bout.

Parce que j’suis le seul à m’être foutu dans cette merde. Parce que j’suis foutu d’puis le jour où j’ai foutu les pieds sur le territoire américain. Parce que c’était mon destin…

Et... me voilà.

J'compte sortir vivant d'ici. Alors pas la peine d'espérer me buter, ou me briser, ou ce que vous voulez... je sortirais, coûte que coûte. Et je ferais ce qu'il faut pour survivre. Sauf sucer des queues. J'suis pas pédé. Pigé ?


Pseudo : Stood.
Âge : 21 ans.
Comment as-tu trouvé le forum ? Partenariat, Top-Site...
As-tu des remarques à  faire ? Ue. Vous avez un predef dont l'avatar est de Bulgolgi. Or l'artiste dit clairement qu'il ne veut pas qu'on utiliser ses artworks... j'vous dit ça, j'dis rien, vous en faites ce que vous voulez de l'info... Mais c'est bien dit dans sa F.A.Q :)

Sinon, ça m'a l'air sympatoche comme fo~ j'ai pas encore pris la température, mais ~
As-tu un double compte: Nap.