BIP BIP BIP…. Je grommelle et me redresse mollement dans mes couettes, le corps lourd tout comme mes paupières. C’est quoi ce bruit ? Mes yeux brumeux parcours la pièce et je remarque mon téléphone qui vibre sur le coin de mon matelas. Oh… mon réveil. J’appuie furieusement sur la touche du milieu et ce son ignoble s’arrête. Je soupire fortement et me laisse tomber dans les draps sentant le sommeil. Mes mains viennent frotter mon visage, dégageant mes cheveux et mes dreads emmêlées entre elles. Tout en baillant et en m’étirant je sors des tissus chauds, direction cuisine, une tasse de lait au micro-onde et le chocolat en main.
Toujours la même chose depuis maintenant pfoui… J’ai quel âge moi ? Elle était belle l’époque ou j’étais aux côtés de mon frère… Je soupire encore une fois tout en buvant mon chocolat chaud et file à la douche. Je m’habille, fais mon sac et pars prendre le bus. Ouais je n’ai pas encore passé mon permis. Ce n’est pas mon âge qui m’en empêche mais j’ai pas le temps, pas les sous et pas l’envie. Pendant tout le trajet, j’ai les écouteurs aux oreilles écoutant des morceaux de Bob Marley il y a que ça pour me relaxer. En plus je suis à court de weed. Mon boss qui est venu hier m’en a pas ramené et m’a dit que je devais faire mes preuves que je m’étais relâché sur certains points et je devenais plus mou. En même temps ça me saoule de bosser pour eux, moi je veux que Raven et le tuer je n’ai pas envie de faire des rapports monstrueux ! Merde je suis en fac de droit quoi ce n’est pas comme ci j’avais des devoirs à côté ! Je soupir bruyamment et la personne à côté de moi me regarde bizarrement. Oh putain je sens que ça va être une journée de merde….
J’arrive à la fac, il y a du monde et je vais passer mon partiel. C’est la partie service civique je crois aujourd’hui. Je ne sais pas, la visite d’hier ma bouleversé, je me suis vengé sur mes pinceaux plutôt que mes cours… Je descends du bus et avance vers l’établissement. C’est là que je vois Daniel. C’est un gars assez sympas, je n’ai pas vraiment d’amis mais avec lui je m’entends bien. Je lui souris et on file en salle d’examen.
DRING. Bordel. Déjà fini. Je jette mon stylo, prends mon sac et balance ma copie au surveillant. Je n’attends même pas Daniel et file dehors, j’ai besoin d’air ! Quatre heures sur le même sujet… Bref, je pense que j’ai réussi. Je monte dans le bus trois et je file en centre ville. Il y a une gare routière, c’est la que je prends l’autocar pour aller bosser il me dépose pas trop loin mais aujourd’hui avant d’aller au travail, il faut que je pense justement à ce gros black.
Je trottine jusqu’au Macdo du coin. Bon moi comme d’hab’ nuggets, frites et Ice-Tea ! Et qu’est ce que je lui prends à lui ? On va prendre du coca en bouteille, des… patatoes puis… un Mac Chiken ! Du poulet… Il doit aimer ça non ? Je fourre tout dans mon sac. Les boisons sont en bouteilles plastiques, j’ai du insister ! Après le reste je ferme bien ça dans le sac en papier et dans mon sac à dos. Ça va se sentir un peu mais je vais me dépêcher de traverser la prison. Je monte dans le bus, les écouteurs de nouveau à mes oreilles pendant tout le long du trajet.
Une fois arrivé, je me dépêche de rentrer dans la prison. Je montre mes papiers aux gardiens de l’entrée et file dans les vestiaires. Je ne commence pas à travailler tout de suite, je commence qu’à 15 heures jusqu’à 19 heures. Et la il est… Je regarde ma montre, 12 : 32. Je souris et jette tout ce qui est de cours dans mon vestiaire avant de prendre mon badge et de filer dans les couloirs. Je passe tellement rapidement devant les gardiens qu’ils n’ont pas vraiment le temps de voir mon badge ou de sentir l’odeur des hamburgers. En même temps, ils connaissent ma bouille maintenant.
Je passe dans les couloirs, il n’y a pas grand monde en même temps c’est l’heure de manger, au moins on ne m’aura pas vu aller vers la cellule du Lion. D’ailleurs j’y arrive… Cellule numéro quatre. Je prends ma respiration et avance à l’intérieur. Je penche ma tête. « Raven ? »
Je vois ses grandes jambes sur le lit et m’avance vers lui vêtu de mon jeans gris et de mon tedy n’ayant pas pris le temps de poser mes affaires personnels comme mon téléphone par exemple. « Alors on a écouté mes conseils ? » Je pose mon sac sur le lit et en sors le sac en papier avec l’enseigne bien connus du fast food. « Parce que moi j’ai la dalle ! » Allez, ai confiance ~
« Raven… Raven lève toi. » « Hnnn. » « Raven grouille, tu vas encore te faire arracher… » « Hmph… Me tripote pas le matin… »
C’est en voyant la tête complètement blasée d’Ivory que je me suis finalement rendu compte que non, je n’étais pas dans un lit en train de me faire tripoter par une superbe gonzesse, blonde. A moins que ce ne soit un beau blond. Ou un bel Amérindien… Ah Chiosey. Ton souvenir me hante encore. Je me racle la gorge et agite la main vers mon Lionceau pour lui indiquer que oui je vais me lever et oui je vais le rejoindre pour prendre le petit déjeuner après… N’empêche que 7h30 c’est bien trop tôt pour se réveiller quand on est un grand noir. J’ai à peine refermé mes yeux pour un ‘’Encore 5 minutes maman’’ que les gardiens ont déjà débarqué dans la cellule pour faire tout plein de bruit et me forcer à me lever dans un grognement sinistre. Oh ils sont habitués, il savent que je ne suis pas du matin, mais faut pas charrier non plus.
Je vais ensuite me prendre mon petit déjeuner habituel. Je prends un gros bol de café noir sans sucre, une belle pomme, quatre biscottes de beurre avec de la confiture de framboise dessus, puis je file m’asseoir avec mon gang. Certains se moquent de moi, comme d’hab parce que j’ai trop du mal à me lever. Et que je tire la tronche, et qu’il ne faut pas me parler avant que j’ai pu boire au moins une gorgée de ce café délicieux. C’est bon, j’suis réveillé, et j’ai tout engloutit très vite. Là je commence à discuter mais déjà c’est l’heure du sport matinal. J’ai l’impression qu’on peut voir la directrice nous observer de son bureau là bas, à la fenêtre. Je l’imagine, un café à la main, en train de nous reluquer. La connasse.
Evidemment, le sport est vite fait pour moi, deux tours de terrains et dix pompes, c’est rien du tout, mais il faut que les faibles puissent le faire aussi. Ah sérieux. Je file ensuite à la douche. Je reste sous le jet chaud quelques minutes, à me détendre. C’est ce que je préfère, la douche le matin. Je finis par me laver bien comme il faut puis enfiler des vêtements propres. Une demi-heure plus tard je suis sorti et dans la cour pour fumer ma première clope de la journée. Quelques membres du gang me rejoignent rapidement, la clope au bec aussi pour les fumeurs. On fait le point, discutons des choses qui se sont passées la veille, crachons sur le dos des Othala’s Blood, puis on finit par rire et parler de tout et de rien. Je les informe que nous faisons désormais affaires avec le balayeur Machin aux dreads blanches et que je charge ceux qui reçoivent des visites de leurs familles de faire passer des mots pour enquêter sur ce petit gars parce qu’il reste louche pour un fumeur de joint.
Midi, c’est déjà la pause déjeuners. Je soupire et file au réfectoire. Beurk, encore de la purée mais avec des légumes sautés. Pas de viande ? QUOI PAS DE VIANDE ? Je vais faire un scandale. Mais je me retiens, parce que j’ai rencard et que je ne veux pas non plus louper une affaire pareille. Il m’a dit quoi déjà ? Ne pas trop manger ? Avec plaisir. Je soupire et m’assied à table pour manger le peu de trucs que j’ai pris. Putain j’vais crever la dalle et être encore plus râleur qu’à l’origine. Je quitte bien vite la table en expliquant que j’ai des trucs à faire, ils savent très bien ce que c’est.
Vers 12h20 je suis dans ma cellule, assit sur le lit du bas en train de bidouiller ce dont nous aurons besoin pour tout à l’heure avec Machin. Je glisse le tout dans mes poches et attend patiemment. Quelques minutes plus tard, il est là, accompagné d’une odeur…. SUCCULENTE.
« C’était pas bien dur de suivre tes conseils, c’était dégueulasse aujourd’hui. » Dis-je en regardant soudainement le sac sur le lit.
Oh bon sang, il est pas sérieux là ? Il m’a acheté du McDo ? Il est sérieuuuuuuuux ?! Je gronde d’envie et me tortille presque sur place en ouvrant le sac. Un McChiken. Mes yeux s’agrandissent et pétillent comme ceux de Chi dans l’animé débile là. Je regarde Machin à nouveau, comme si je n’y croyais pas.
Je suis tout fou. Je l’invite à s’asseoir et on déballe tout, première chose, j’ouvre le coca et en bois une grande gorgée, tout heureux. Ca pétille dans ma gorge. Oh c’est si bon. J’enchaine sur les potatoes, le McChicken. Oh heureusement que Ivory n’est pas là parce qu’il me gronderait du regard en me disant que c’est que de la bouffe dégueulasse et que c’est pas bon de manger ça. Mais qu’est ce que c’est bon ! Je crois que je vais avoir un orgasme culinaire. Il faut que je me calme. Allez zen respire et mange lentement, profite.
« T’es dingue d’avoir ramené tout ça, mais, merci, je me faisais chier en plus là, limite je disais que j’allais répondre à mon courrier tellement je m’ennuie. » Dis-je en montrant une boite sur le bureau où je conserve mon courrier.
Ah je sens que je vais bien l’aimer ce petit gars.
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Dim 8 Fév 2015 - 15:12
La partie est lancée…
Ce gars me fait penser à un grand enfant. Un enfant qui déballe son cadeau de noël ou encore d’anniversaire… Comme lors de cette fête qui a mal tourné. Je relève mon regard vers le fautif et le fixe en train de boire une gorgée de coca. Je me sens un peu mélancolique tout à coup en repensant à tout ça. Ce sont des images qui arrivent par flash que je ne peux contrôler et qui me donne mal à la tête. Du sang, des cris, des corps qui tombent et ce black… Mes poings se serrent et je chasse mes souvenirs bien vite pour ne pas sombrer dans mes pensées les plus malsaines…
Donc ce gros bébé est plus qu’heureux de voir ce que je lui ai ramené et tant mieux c’était le but. J’esquisse un sourire et viens m’asseoir sur le lit qui m’avait été proposé quelques secondes avant. Je pose donc mes fesses sur ce matelas bien dur et déballe mon propre menu. Je mange mes frites tranquillement en le regardant se goinfrer. On dirait un homme qui n’a pas mangé depuis des semaines… Mon dieu ses lèvres…
Je souris encore une fois pour tous ces remerciements et porte mon attention vers cette fameuse boîte.
« Ton courrier ? Tu reçois beaucoup de lettres ? » Demandais-je tout en mangeant mes nuggets.
J’attends sa réponse et je me lève, allant vers cette boîte pour la regarder de plus prêt. Le poulet entre les dents, je ne touche pas le courrier mais remarque qu’il y a beaucoup. Serait-ce sa famille ? Des amis ? Son gang ? Si c’est son gang je pourrais prendre plusieurs informations discrètement et les remontés au boss.
Je reviens m’asseoir au bord du lit et prend une gorgée d’ice-tea. Je ne me doute pas que le black en question commence à faire des recherches sur moi. En même temps sans mon nom ça va être difficile pour eux et puis même s’ils le découvrent, mon boss s’est occupé de mes papiers, même moi je ne sais pas ce qu’il en fait. Tout ce que je sais c’est que toute ma vie avant mon bac n’est pas écrite sur des papiers. Pas de suivis scolaire, pas de suivis médical, je suis juste là à bosser en prison et à aller à la fac loger dans mon appartement minable.
Je finis mon menus et porte mon attention sur sa croix qu’il porte au cou.
Complètement absorbé par cette mauvaise nourriture qui n’est certainement pas bonne pour ce que j’ai, je ne remarque même pas que mon compagnon est en train de partir dans de sombres pensées où c’est moi le grand méchant loup. De toute façon je suis bien loin de connaître ce qu’il est réellement à l’heure actuelle. Cela ne fait pas l’ombre d’un doute. Je continue donc de manger en essayant de ne pas tout dévorer d’une traite. Ce serait dommage, je n’aurais pas droit à de la junk-food très souvent je pense.
L’attention se porte sur ma boite à courrier. En dix-neuf ans, j’en ai reçu du courrier, la boite déborde un peu, mais j’en ai une autre qui contient les plus anciennes dans mon armoire personnelle de la chambre. Chacun son armoire, Ivory n’a pas le droit d’y toucher et je ne touche pas à la sienne. Je finis par acquiescer et soupirer pour répondre.
« Oui, tu sais quand on a détruit plus de 20 familles en tuant des hommes de ces mêmes familles, on reçoit plein de lettres de menaces, de mort, de tristesse… De vengeance aussi une fois ! » Dis-je en souriant un peu tristement.
Oui je suis un monstre et j’ai détruis des familles, oui je suis un sale type et je mérite ma place ici. Oui une fois en prison j’ai encore décimé tout un gang à mains nues. Mais s’ils savaient, s’ils savaient qu’à chaque fois que je tue c’est par amour. Un faible soupir triste passe entre mes lèvres, et je décide de secouer la tête pour ne pas y repenser. Chiosey… Putain. Faut que j’aille tabasser du Othala’s Blood. Saletés de nazis !
« Bon je reçois aussi des lettres de ma famille. Essentiellement mes sœurs en fait. »
Je le laisse revenir vers moi, faisant le maximum pour ne pas repenser à de mauvais souvenirs. Après tout, je ne suis pas là pour faire mon malheureux, si je suis triste c’est uniquement de ma faute et je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Je finis mon menus aussi, de même que le coca, et je suis presque encore plus triste du coup. Merde, le bonheur, c’est toujours de courte durée, c’est pareil avec la weed. Fait chier. Je soupire et remballe les emballages en me léchant les doigts tandis qu’il me questionne sur la croix autour de mon cou.
« Dieu ? Je ne sais pas trop. J’aurais tendance à dire oui, mais c’est mon éducation qui veut ça. Notre mère elle nous trainait à l’Eglise tous les dimanches dans le quartier. Je suis croyant par habitude. »
Oh ma pauvre mère, elle me tabasserait la gueule d’entendre ça. Avec sa babouche, elle me taperait sur la tête, elle me dirait des « Waven t’y es vwaiment pas sympa, apwès tout le mal que jé mé souis fais pou’toi ! » et après elle me répèterait que je suis bel et bien comme mon père, qu’un sale ingrat d’Antillais et que pour moi la vie ce n’est qu’une croisière. Roh lala. Pauvre papa. Ils doivent être vieux maintenant… Je secoue la tête rapidement puis me redresse, les mains sur les cuisses.
« Et toi ? En quoi tu crois ? Tu fais quoi dans la vie petit Balayeur sans nom ? »
Tout en le laissant répondre, je me lève et me dirige vers mon armoire, je chipote des trucs et des machins, je fouille dans mes poches, puis pose le matos sur la table du bureau tout en refermant l’armoire, je m’assois et commence à émietter de la weed. Elle est verte, terriblement verte et fraiche. Elle sent déjà d’ici et ça me ferait presque saliver. Tout en discutant avec le balayeur, je roule un bon gros tarpé, qui sera prêt à être fumé dans les jardins sous peu…
« Va falloir qu’on sorte pour fumer ça aussi. Sinon les alarmes incendie vont se déclencher. »
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Mar 10 Fév 2015 - 13:42
La partie est lancée…
Je me sens mal. Pourquoi je me sens mal comme ça en regardant cette boîte. Des menaces ? Une vengeance… Me dîtes pas que… Je sens une sueur froide couler le long de mon front. Oui je lui en ai envoyé une dans le dos de mon boss. C’était au tout début quand j’ai commencé à faire partie de leurs sortes de gang ou de mafia, je ne savais pas trop et je ne le sais toujours pas. Je me pose pas vraiment de question sur leur identité, je suis peut être un peu con… J’avais écris une lettre à l’époque. Ce n’était pas des menaces mais un petit récit de quelques lignes par une écriture assez torchons. Je me rappelle lui dire, ‘Tu as fait mourir tout ceux que j’aimais, attend moi, je vais me venger’… Et j’avais signé S.H. Je dégluti. Est-ce qu’il garde vraiment des lettres comme celle là ? Je me tourne vers lui avec un faux sourire sur le visage.
« Tu les gardes toutes ? Mais à quoi ça te sers ? A part de te rappeler que pas beaucoup de monde t’apprécie… Tu devrais les jeter… »
Oh oui jettent les Raven… Je sens comme une appréhension, ça fait une menace en plus qui pèse sur moi. J’aurais du écouter le boss qui me disait de n’avoir aucun contact avec lui jusqu’à ce qu’il aurait décidé. Je ne suis pas un si bon espion en réalité… Je m’éloigne de cette boîte qui me donne froid dans le dos en me disant que je ne dois pas écrire quoi que ce soit au black pour pas qu’il reconnaisse mon écriture s’il tombe sur ma lettre….
« Ta famille ? Ah oui je me doute que tu n’a pas vraiment le droit aux visites toi… »
Je souris encore avec une pointe d’angoisse. Il faut que je trouve cette lettre et que je la brûle… Je secoue la tête ce n’est pas le temps de penser à ça. Je m’assois en tailleur et regarde le lion ranger son repas vide dans le sac en papier. Eh bien c’était une grosse faim ! Vraiment une grosse faim parce qu’il se lèche les doigts… Beurk, ont ne sais pas où elles ont trainées avant.
« Ta mère te traînait à l’église ? C’est assez comique comme situation… »
Je m’imaginer un gaillard de deux mètres se faire traîner par sa mère pour aller prier. C’est assez drôle. Mike ne me faisait jamais sortir. En même temps avec les fréquentations qu’il avait c’était assez normal qui ne sorte pas son petit frère dans la rue, d’ailleurs, peu de personnes connaissaient mon existence, il y avait juste le nom Hacker qui été connu dans son petit gang, on le charriait beaucoup… Ah nostalgie quand tu nous tiens…
Je me tourne vers le black et le regarde fouiller dans son armoire. Elle a l’air bien pleine dit donc… J’écarquille les yeux en voyant sa weed aussi fraiche. Bordel il cache ça dans son armoire ? Il n’a vraiment pas peur de se faire chopper… Hm… ça peut me servir ça… Genre je dénonce qu’il a de la beuh comme ça il y a une descente de gardien, j’arrive en trombe vole la lettre et je me casse ! Et on me casse la gueule parce que quelqu’un sera que je n’ai pas fermé ma gueule. Mauvaise idée. Il n’empêche que je fixe sa weed qui me donne terriblement envie. Pourquoi le boss n’en a pas comme celle de Raven ? Ils sont nuls en réalité…
« Grave ! Alerte à la bombe directe ! » Je me mets à rire et me lève du lit. « On se rejoins dehors ? Je passe le premier pour… » Montre mon sac plein de papier Macdo. « Jeter tout ça ~ »
Je finis par sortir direction vestiaires pour virer tout ça de mon sac en espérant que ses lettres seront rangées au fin fond de son armoire.
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