Ouais ouais c'est ça, cause toujours. - Whilhem

Taille: 1m79
Poids: 63 kilos
Corpulence: On ne peut pas dire que Whilhem soit très imposant et pourtant ça ne veut pas dire qu'il est frêle et sans défense. On peut constater une musculature finement dessinée sous sa peau.
Cheveux: Les cheveux de l'allemand sont blonds et coupés assez courts. La coupe en elle-même est assez rebelle par manque d'intérêt du principal concerné.
Yeux: Les yeux de Whilhem sont vert pâle. Ils sont assez fins ce qui lui donne souvent un regard perçant sans qu'il n'ait besoin de faire quoi que ce soit pour ça.
Famille ethnique: Européen
Modifications corporelle: Whilhem a un certain nombre de piercing : Un bridge sur l'arrête du nez, deux anneaux à l'arcade, un double labret, deux à la langue dont un en dessous, deux écarteurs, un industriel, trois anneaux à l'oreille gauche, un tragus, deux à la main gauche et trois à la main droite, et deux dans la nuque. Autrement, il en a même un sur le gland, deux sur le membre en lui-même et un à la base ~ ( Récapitulatif ). Il n'a aucun tatouage sur lui mais il est très attiré par les personnes qui les portent bien. A bon entendeur ~

«Toi t'es le genre de type qu'on remarque de loin chéri. C'est pour ça que j'ai craqué pour toi.»
Et toi t'es là, à fumer ta clope. Tu t'en fous de ce qu'il te dit. Tu t'en fous complètement du fait qu'il est en train de te caresser. Tu le toise de tes yeux verts. C'est presque comme si tu étais en train de le percer de ton regard aussi facilement qu'une aiguille. Les aiguilles.. Ton corps les a vu défiler. «J'ai pas compté combien t'avais de piercing mais t'as une belle collection.. t'en même plusieurs sur la queue, ça fait pas trop mal » te demande-t-il. Tu t'en fous de ça aussi. Tu regardes le type te caresser et tu te dis que, même si t'es petit et mince, t'es mieux foutu que ce nain quand même. Une poids plume. Une force tranquille, voilà ce que t'es. Avec ton putain de sourire moqueur vissé sur les lèvres. T'es un sale gosse et ça se voit sur ton visage. Avant d'arriver en tôle tu t'en foutais complètement de ton style vestimentaire. Où du moins, tu te foutais bien de savoir si t'avais l'air d'un gamin ou pas. Mieux. Si les gens te prennent pour un gamin, t'as la paix. Tu finis par repousser le petit minois. Tu bandes pas, c'est comme ça. Tu te lèves alors et tu vas à douche. Juste avant, tu te regardes dans le miroir. Tu sais pas vraiment si t'es beau ou pas mais t'es spécial, ça c'est sûr. Mais tu t'en fous, ça te plait d'être comme ça. D'avoir des piercings, la peau blanche comme les européens, d'être blond comme ton connard de père, d'avoir les yeux de ta connasse de mère. Tu t'en fous de tout ça maintenant.



Défauts et qualités: Blasé - Peu bavard - Autonome - Calme - Intelligent - Sensible - Sincère - Arrogant - Franc - Borné - Autodestructeur - Digne de confiance - Naturel
Objectifs et ambitions: Pour le moment, il n'a rien de tout ça. Il est un peu blasé et il sait qu'il ne sortira pas d'ici alors il se contente de survivre.
Tocs et manies: Il joue souvent avec ses piercings, souvent celui de la langue et les labrets.
Peurs/phobies: Il ne peut supporter de rester dans une pièce complètement close. Il a d'ailleurs énormément de mal au moment de la fermeture des cellules.. La seul chose qui fait qu'il ne soit pas fou à ce moment c'est qu'il puisse voir à travers les barreaux de la porte.

«Pourquoi tu dis rien Whilhem ?»
«Parce que j'ai rien à dire peut-être ?»
Et voilà. Tu l'as encore envoyé chier. Tu ne l'empêches pas de rester mais tu ne veux pas qu'il te force à parler alors que tu n'en as pas envie. T'aime pas parler inutilement c'est comme ça. Ta franchise naturelle t'empêche de le lui cacher. T'es comme ça toi, toujours à balancer ce que tu ressens le plus naturellement possible là où d'autre serait gêné de le faire. QU'est-ce que tu t'en fous toi ? Si t'as envie qu'il dégage tu le dis. Si t'as envie de baiser, tu le dis. C'est du pareil au même. Pourquoi cacher ce genre de choses ? D'ailleurs, on t'a toujours dit que t'étais une putain de tête de mule. Quand t'as une idée dans la tête, tu l'as pas ailleurs hein.. Tu n'arrives pas à le voir mais ton air blasé en toute circonstances donne l'impression que t'es arrogant. Okay, ça t'arrive de l'être mais il ne faut pas croire que tu passes ta vie à provoquer les gens... Pourtant, parfois, c'est l'impression que tu donnes. Et j'ai beau te le dire, je suis sûr que tu t'en branles totalement. D'ailleurs, tu t'en branles de tout, même de toi-même. c'est pas en te détruisant que ça va aller mieux... t'as peur que ce que tu as fait à ces ados et à ton frère se répète mais ça n'arrivera pas, j'en suis sûr. C'était une crise. Ils t'avaient tous poussé à bout.

«... c'est bon, pleure pas.»
Beaucoup diront qu'ils ne l'ont pas vu mais t'as un côté gentil. Déjà, tu supportes pas de faire pleurer quelqu'un, c'est comme ça. Ptêtre parce que c'est trop arrivé dans le passé et que t'as peur qu'on t'enferme encore pour ça ? T'inquiète pas, Whil, t'es déjà en tôle, on peut pas vraiment t'enfermer plus que ça. Tu parais plus sensible et sincère qu'il n'y parait quand on te regarde. T'aimes ça hein, être l'archétype même du type qui ressemble pas à ce qu'il est. C'est con que les gens s'arrête à ce que tu dégages parce que t'es un type en qui en peut avoir confiance, c'est moi qui te le dit. T'as juste du mal à t'attacher aux gens; t'as jamais eu besoin d'eux pour continuer à avancer, au contraire. T'as toujours appris à tout faire par toi même, c'est comme ça. Les gens t'en a pas forcément besoin mais il t'arrive de les laisser t'approcher.. Tu sais, tu devrais leur faire confiance. Ils sont pas tous pourris.


Etat de santé générale: Whilhem souffre d'une maladie génétique : Une insensibilité chronique à la douleur. Il est incapable de ressentir la douleur et ne s'inquiète uniquement quand son corps commence à ressentir les effets d'un potentiel manque de sang.
Allergies ou addictions: Allergie à l'aspirine
Soins réguliers (traitements): Il va souvent à l'infirmerie pour contrôler l'état de son corps étant donné que, même s'il avait tous les os cassés il n'aurait pas mal pour autant.



Whilhem n'a pas toujours été un sale gosse désabusé par ce qui l'entoure. Il est né dans une famille allemande, propriétaire d'une multinationale. Son père, PDG, et sa mère, cadre supérieur, s'étaient mariés pour plaisir à leurs familles respectives et, bien qu'il semblait être une famille parfaite de loin, de près, la réalité était tout autre. Les parents de Whil ne se détestaient pas mais ils se toléraient plus qu'il ne s'aimaient, simplement pour faire bonne figure. Ce qui était ridicule puisque le divorce est bien intégré à nos mœurs. Mais, selon sa mère, divorcer aurait rompu l'équilibre des enfants. Et quel équilibre..
Whilhem est le fils cadet de deux enfants. Il a toujours été élevé avec une conception spéciale des relations humains et sociales. En d'autres mots, comme son frère, il n'a jamais su aimer correctement car ses parents eux-mêmes avaient une conception bizarre de l'amour. Cependant son frère, lui, s'en est plutôt bien accommodé et, progressivement, il a su s'ouvrir aux autres. Ce que Whilhem n'a jamais su faire. Oh, bien sûr, ils ne manquaient de rien. Enfin, rien au niveau matériel de la chose surtout. Au niveau du social en revanche.. Ca n'a jamais été le point fort de Whilhem et il se demandait toujours comment son frère arrivait à parler naturellement avec ses parents ou même avec les autres enfants du quartier. Alors, un jour, il lui a montré ce que c'était d'être sociable.

C'était une journée de Juillet et, le temps aidant, beaucoup de gamins de leur âge jouaient dehors. Whilhem s'était rendu compte qu'il ne connaissait personne dans le lot alors que son frère connaissait tout le monde. Il n'en avait pas honte. Il ne comprenait pas pourquoi lui il n'y arrivait pas. Mais c'est alors que deux gamins se sont approchés de lui et on commencé à vouloir jouer avec lui. Whil ne savait pas trop comment réagir au début mais son frère le poussa à se sociabiliser et il commença à jouer au ballon avec les deux autres. Frederik regardait son frère avec un regard doux. Il s'était toujours inquiété de la solitude de son frère et il était soulagé de voir qu'il pouvait jouer avec d'autres enfants de son âge.. Mais son soulagement ne dura pas.
Alors que les jours passaient et que les deux frères passaient leur temps libre à jouer avec Elliot et Conrad, les deux enfants qui lui avait proposé de jouer au ballon la première fois, Whil tomba du haut d'un mur assez grand. Alors que tout le monde s'inquiétait de savoir ce qu'il lui est arrivé, le garçon s'était relevé comme si de rien n'était alors que sa jambe saignait abondamment au niveau de son genou. Tout le monde semblait paniqué et Whil ne comprenait pas pourquoi. Il n'avait pas mal, il arrivait à marcher...Son frère l'aidait à rentrer à la maison malgré les protestations de Whil et ses parents, qui d'ordinaire ne s'inquiétaient pas trop, appelèrent quand même un médecin. Le diagnostic fut sans appel, Whil s'était cassé la jambe en sautant de ce mur. Mais alors comment avait-il fait pour marcher comme si de rien n'était ?

Les médecins avaient mis ça de côté en disant aux parents que si jamais il se blessait de nouveau, ils pourraient leur redemander conseil. Mais ça n'arriva pas. Un jour, Whil et Elliot se sont violemment disputé et les deux gamins s'étaient frappés. Ce jour-là, Eliott était rentré en pleurs chez lui et Whil ne comprenait pas pourquoi. Lui ne pleurait pas. Lui n'avait pas mal alors que son visage saignait. Ce cas de figure arriva plusieurs fois, si bien que les parents des deux gamins finirent par aller voir ceux de Whil pour se plaindre. Ces derniers avaient usé de leur influence pour étouffer l'affaire. Possédant une firme aux USA, ils se dirent qu'en déménageant loin, en changeant d'air, tout irait mieux... Mais ils ne pouvaient pas changer quelque chose que lui-même ne comprenait pas.
S'installant près de Los Angeles, les parents de Whil demandèrent à leur plus vieux fils de prendre soin de son frère, de le surveiller aussi pour qu'il ne recommence pas à faire ce qu'il avait fait en Allemagne. Whil intégra alors une nouvelle école où il se fit quelques amis.. Il était âgé d'une petite dizaine d'années. Cependant, l'histoire se répéta rapidement. Whil ne comprenait tout simplement pas que ses gestes pouvaient faire mal aux autres. Qu'il frappait trop fort. Puisque lui même ne ressentait rien quand on le frappait. Il pensait que c'était pareil pour tout le monde.. Après un nouveau scandale, les parents de Whilhem eurent une réaction idiote.. Ils enfermèrent leur fils dans une aile de la maison dans laquelle il habitait. Il avait tout ce dont il avait besoin, nourriture, cuisine, salle de bain.. Mais il était enfermé à double tour. Ne pouvant pas s'échapper car la chute aurait irrémédiablement brisé ses deux jambes.

Whilhem avait beau hurler, frapper la porte -blindée- rien n'y fit. Il n'avait pas le droit de sortir. Et ses parents y veillaient. Seul son frère venaient de temps en temps du côté de la porte mais il n'avait pas la clef, il ne savait pas comment l'ouvrir. Il parlait à Whilhem à travers la porte pour qu'il garde un contact avec l'extérieur. Il ne voulait pas que son frère se sente trop mal. Il n'avait jamais voulu qu'il se retrouve enfermé de la sorte.. Cette situation dura un peu moins de 10 ans. Pendant 10 ans, il resta loin de tout et de tout le monde jusqu'à ce que ce ses parents décèdent dans un accident d'avion. Frederick a récupéré la clef à ce moment là pour libérer son frère. Il était méconnaissable. Il avait maigri, ses traits s'étaient durci et plus une once d'innocence se lisait dans son regard. Il s'était renfermé sur lui-même et ne parlais plus du tout à son frère.
Il a commencé à traîner avec des gens peu fréquentables, à jouer avec les limites de son corps. C'est à ce moment qu'il a fait tout ses piercings, qu'il s'est mis à fumer et à coucher avec tous les mecs tatoués qui lui plaisait. Puis le drame arriva. Alors qu'il traînait avec deux mecs, une violente dispute éclata avec son frère et lui, dans une ruelle où il avait l'habitude de squatter. Rapidement, ils en vinrent aux mains et, Whilhem, ne sachant pas où était la limite de la douleur, continuait de frapper son frère.. allant jusqu'à prendre un morceau de tuyau. Il voulait qu'on arrête de lui dire ce qu'il devait faire. Il voulait qu'on arrête de dicter sa vie. Il ne voulait plus se retrouver enfermer. Ses deux potes avaient essayé de l'arrêter mais, en pleine crise, ils reçurent le même traitement que son frère. C'est alors que, alertés par les bruits, des flics qui patrouillaient dans la rue le trouvèrent là.. plein de sang.

A son procès, Whilhem ne chercha pas à se justifier. Il savait qu'il était allé trop loin... Il avait tué Frederik putain.. il était prêt à en subir les conséquences. Mais il s'était renfermé de plus belle. Avant de se retrouver en prison, les médecins s'occupèrent de l'examiner et ce ne fût qu'à ce moment que sa maladie fût diagnostiquée : Il ne pouvait pas ressentir la douleur et, de ce fait, il ne pourrait jamais la comprendre.  


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