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Bonjour, je viens pour une entrée en prison.

Anonymous





Invité
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Ven 13 Mai 2016 - 4:02
10h25, une nouvelle heure s'affichera dans quelques secondes sur les cadrans. Et je suis là, dans les couloirs, avançant tranquillement. Je me souviendrais, j'imagine, pour toujours de cette journée. Rien de différent des autres ? Oui, c'est vrai qu'elle n'est pas si différente. Au final ce n'est qu'une nouvelle ère. En fait ce n'est pas si différent que ma toute première fois avec un homme, ma toute première fois avec une femme – j'ai d'ailleurs préféré l'homme, si vous voulez mon avis –, ou encore la toute première fois que le sang à glisser contre ma peau. Il n'y a rien de différent, juste un nouveau monde... De nouvelles portes, avec de nouveaux mystères. Oh et n'oublions pas... ces nouvelles règles. Ces nouvelles chaînes... cet Enfer dans lequel le démon repose. Oh... le démon reposera, éternellement, dans cette prison... Un rêve ou une réalité ? Beaucoup le savent, mais peu le disent. Wheeler... oui, toi... tu disais que tu trouverais, que tu continuerais de chercher. Mais surtout... tu affirmais que tu serais là, car tu n'avais aucune confiance... Aucune confiance en cet Enfer dans lequel je reposerais. Oui, tu n'es pas le seul à le savoir que ces chaînes ne m'arrêtent pas. Elles modifient juste les règles du jeu, m'offrant de nouveaux avantages. De nouvelles possibilités. Car après tout un seul démon ne règne pas en Enfer... Il y en a tellement... qui attendent. Alors, si je ne peux utiliser les méthodes les plus violentes... je pourrais utiliser les armes qui m'ont permis de survivre, jusqu'à maintenant. Puis, tu es loin maintenant. Alors cherche et laisse moi jouer...

En cette journée « pas si différente » des autres, une rencontre allait se dérouler. Selon les gardiens qui m'accompagnent, l'homme que je vais voir est le « conseiller ». Ainsi, outre un suivi psychiatrique ou psychologique – minimum – un autre personnage vient soutenir les détenus sur cet étrange sentier ? Intéressant... Bien entendu, définir cette fonction était assez simple en soi. Apporter un soutien, des conseils, écouter, discuter, échanger... Oui, l'idée de le rencontrer était intéressante. Non, plus que cela, elle permettait de pleinement plonger dans ce nouveau monde. Alors, si cela peut être utile, autant continuer. De plus, une pensée me vient... Depuis que j'ai été arrêté par le FBI... Je dois bien l'avouer...

L'écriture me manque... L'art de transcrire sur feuilles mes pensées, mon imagination, ou tout simplement de jouer avec le rythme du crayon ou du stylo contre le papier et la table me manque terriblement. Lorsque je n'étais qu'un simple « tueur en série », libre de mes mouvements, j'immortalisais une image, une pensée, une idée, une journée, sur les pages de carnets. Mes pieds bougeaient au rythme de la vaste horloge se trouvant dans mon bureau... Le silence n'existait pas. Certes je ne parlais pas, mais mon esprit était en plein mouvement. Il riait, pleurait, chantait, dansait, accompagnant les mouvements de ma main gauche sur le papier. Oui... ce petit rituel me manque. Je ne saurais dire s'il me manque plus que la chair humaine, le sexe ou tout simplement la mort... Peut-être pas, mais cet art avait une importance pour moi. Et oui, j'aimerais pouvoir m'y approcher, à nouveau. Alors peut-être que c'est ce désir, parmi d'autres, qui me fait accepter pleinement une rencontre ce nouveau personnage. En fait, soyons honnête. Oui, c'est pour ça, juste pour ça... Et n'oublions pas la curiosité tout de même. Et aussi, le fait que je viens d'arriver. Quand même. Si cet environnement m'offre des choses à observer... des situations avec lesquelles me délecter, peut-être... alors autant en profiter et jouer à ce jeu...

Un jeu, est-ce que je vois réellement cette nouvelle vie de cette façon ? Je pense que oui. Je n'y gagne rien, à part du temps. L'argent n'est pas importante pour moi... ce que je désir est tout autre. Et ce lieu, malgré les horreurs qui peuvent s'y manifester, est en parfaite adéquation avec mes critères. De nouvelles personnalités, un nouveau monde, un presque départ à zéro. Oui, menottes au poignet, ce n'est pas le stresse, la fureur, l'angoisse, qui emplie mon cœur. Mais bien un certain plaisir. Certes je ne lis pas depuis plusieurs jours... certes je n'écris pas. Je ne mange pas comme j'aimerais. Je ne tue pas. Mais des choses peuvent changer... je dois juste étudier les règles. D'ailleurs une de ses règles me saute aux yeux, tandis que j'arrive, accompagné de mes deux gardes du corps : un détenu ne semble pas pouvoir atteindre le service administratif sans être accompagné par un membre du personnel ou gardien. Logique. Quand vous êtes dans la cage, au milieu des requins et que votre sang coule... ouvrez-vous la cage ? Ce serait très idiot.

Et enfin, nous arrivons devant la porte. Vêtu de cette tenue grise, des vêtements bien moins élégant je l'avoue, j'observe les environs. L'administration... le cœur de toute chose. En fait, cette prison se comporte comme un véritable petit pays.

Ma pensée est dérangée par les violents coups à la porte. Oh, un peu d'élégance s'il vous plaît. Est-ce trop demander ? Pourquoi être aussi brutal et animal ? Bon, je n'allais pas faire de leçon de moral le premier jour... Puis vu certaines de mes œuvres, je vais éviter de parler de violence. Oui, évitons. Maintenant que l'homme a frappé et brisé le silence par sa voix, j'attends, simplement. Mon regard observant les chaînes et menottes, je regrette d'avoir les mains attachées. Pas que je sois totalement décoiffé mais j'ai toujours eu l'habitude de mettre mes cheveux en arrière – lorsqu'ils n'étaient pas gominés – et le problème c'est que... les chaînes ne sont pas pratiques. Enfin... je continue alors d'attendre. Mais quoi exactement ?

Un signe... une parole... un mouvement de la porte. En tout cas, dès que cela arrive – et quelque soit ce qui se déroule d'ailleurs – je laisse un sourire doux éclairer mon visage, hochant doucement la tête dans un mouvement de salutation, cette action venant débuter ma phrase. Je ne peux, d'ailleurs, empêcher le léger accent du nord de l'Europe accompagner mes mots.  « Bonjour. Dimitri Kitaëv... Je viens d'arriver. » Que puis-je dire d'autre ? Au moins, je suis poli.

Oh, 10h30. Parfait. Je me souviendrais de ça aussi.
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Liam O'Callaghan
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Liam O'Callaghan
Conseiller
Dim 15 Mai 2016 - 2:16
 Liam est père. C’est curieux de penser à la vie alors qu’autour de lui ne règne que les crimes, la mort, la désolation, la peur, les cris… Les pleurs aussi. Oui, c’est curieux, dans ce vaste chaos, Liam est devenu père. Le bel Irlandais avait pris quelques jours de congés pour profiter de sa femme et de sa fille nouvellement née : Siobhan. Oh elle était belle, elle avait de grand yeux bleus et des cheveux qui semblaient blonds pour l’instant. Mais les bébés naissent tous ou presque avec les yeux bleus et les cheveux blonds, alors ce n’était pas une image de référence. Cependant, Liam avait été présent auprès de sa femme pour cette aventure unique. Il lui avait serré la main en arrivant, paniqué parce qu’il était au travail à l’heure où c’est arrivé, il avait bredouillé des mots complètement décousus, et elle lui avait hurlé de se taire, qu’il n’avait pas à essayer de parler mais juste à être là pour elle tandis qu’elle essayait d’expulser leur chiard. Oui, Talisha était brute, Talisha était vulgaire parfois, Talisha ne faisait pas preuve de douceur non, Talisha était du genre à être le professeur sévère à l’école, école qu’elle n’avait plus vu depuis son 6e mois de grossesse. Elle n’en pouvait certainement plus et elle s’était montrée affreuse avec son mari.

Bref, l’accouchement avait duré de longues heures mais Liam la soutenait sans aucune faille, quand enfin l’enfant montra le bout de son nez et hurla face à cet accueil terrifiant de médecin de pièce aseptisée, Liam cru qu’il allait tomber dans les pommes, pourtant, il fit preuve de plus de force qu’il ne l’eut cru et vint couper le cordon ombilical. Le sang gicla et il souriait comme un imbécile. Une petite fille, on lui avait dit que ce serait un petit garçon, quelle farce pour le premier avril ! Ahaha. Oui, voilà maintenant un mois que Siobhan est dans sa vie, et autant vous dire qu’il en est tellement gaga qu’il en oublie le trouble qu’il peut parfois ressentir en croisant son collègue du bureau d’à côté, le psychologue. Oui voilà, dans cet univers ténébreux de désolation et de chaos, Liam avait donné la vie à une petite fille. Et le voilà à présent père. Cela ne voulait rien dire pendant les neufs mois de la grossesse, surtout depuis que Talisha avait fait une fausse couche lors de leur premier essai d’avoir un enfant. Jusqu’au bout il avait refusé de s’intéresser à tout cela, jusqu’au bout il s’était exclu de tout ce qu’il se passait et sa jolie femme le repoussait elle aussi naturellement, voulant vivre ça seule, loin du stress.

Mais aujourd’hui c’était plus vrai que jamais, il consulta les photos du bambin dans son Iphone et poussa un petit soupir appréciateur, se disant que tout de même, la vie était sublime pour avoir fait en sorte qu’il puisse être père aujourd’hui. Un couinement fit sortir l’Irlandais de ses pensées et il posa un regard sur la cage posée sur une tablette un peu à l’arrière du bureau, sur sa droite. Il se tourna vers celle-ci et en sortit le joli petit furet de moins d’un an, qui vint lécher le nez de son maître.

« Eh bien Clover, ici aussi tu joues au jaloux ? » Dit-il avec un brin d’amusement.

Il posa l’animal sur son bureau parfaitement rangé. Liam aimait l’ordre. Ses stylos étaient rangés par taille et par couleur, de même que les dossiers apparents dans l’armoire juste derrière lui, aucune feuille de dépassait. Ce n’était pas parce qu’il se voulait chaleureux que le chaos devait régner aussi dans son bureau, au contraire, tout était très propre mais l’air sentait le café noir et les sucreries, car le péché mignon de  Liam c’était bien ça, des sucreries, d’ailleurs sur le bord du bureau, il y avait une petite assiette avec des cookies faits maisons par sa tendre et magnifique mère, Isobel. Il caressa vaguement l’anima qui jouait déjà avec un stylo, instaurant le désordre sur cet espace si bien organisé… Liam se retint de tout ranger tout de suite pour terminer de lire le dossier d’un nouveau détenu avec qui il devait s’entretenir pour son arrivée. Et autant dire que le dossier lui faisait froid dans le dos, il lisait tout comme s’il lisait un roman, fasciné par les crimes qu’avait pu commettre cet homme mais terrifié à la fois. Heureusement qu’il était en sécurité ici.

Enfin, on toqua un peu brutalement à la porte, il sursauta, ferma le dossier et le posa sur le côté, à sa gauche sur le bureau, son ordinateur, mais il était en veille car Liam préférait l’utilisation du papier. Il prit Clover et le remit dans sa cage, la refermant soigneusement et remis le bureau en ordre. Voilà qui est mieux.

« Oui, entrez. » Finit-il par dire.

On laissa entrer le détenu et selon les habitudes de Liam, on lui retira les menottes. Ici, plus question de s’emprisonner il voulait que les entrevues qu’il avait soient vues comme un véritable moment de libération. Il attendit que les gardiens sortent et se postent devant la porte pour tendre la main au blond qui venait d’entrer, lui souriant.

« Liam O’Callaghan. » Dit-il de sa voix emprunte d’un accent Irlandais, ils seraient deux à avoir un fort accent aujourd’hui. « Asseyez vous je vous prie, et appelez moi Liam aussi. Je préfère. » Le prévint-il.

Liam ne s’alla pas s’asseoir cependant, il détourna le bureau, et la cage du furet pour aller se diriger vers sa petite cafetière personnelle. Il en vérifia le contenu et proposa avec amabilité.

« Puis-je vous proposer un café, Monsieur  Kitaëv ? »

En premier lieu, ce blond semblait terriblement classe et quelque chose chez lui le troubla au point de le faire penser à Gabriel Goodman son collègue, cependant il tâcha de n’en rien montrer, s’affairant à la tâche. S’il accepte le café, Liam le dépose devant lui avec un sourire et retourne s’asseoir ensuite, tenant son propre café entre ses longs doigts fins.

« Que puis-je faire pour vous ? »

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