Un chirurgien sous les barreaux.

Taille: 1m72
Poids: 58kg
Corpulence: fin
Cheveux: blond platine
Yeux: bleu gris
Famille ethnique: caucasien
Modifications corporelle: il a encore la marque de son alliance bien qu'il l'ai retiré en arrivant en prison.

A première vu, Sergey n'est pas le genre de type que l'on s'attend à retrouver dans une prison. Son corps fin, quasiment vierge de marque en atteste facilement. Il n'a pas de muscles saillants, imposants ou quoi que se soit dans le genre. Pourtant, il marque par sa présence, son attitude. Il sait ce qu'il est. Il sait ce qu'il a fait, et il l'assume pleinement. Ce qui dénote le plus chez lui est certainement son regard. Ses yeux bleus glaces sont désillusionnés, déterminé aussi. Il donne l'impression de tout voir, tout savoir juste en posant ses yeux sur vous. Cela étant dit, beaucoup prennent aussi cela pour de la provocation. Rares sont les moments où il détourne le regard. Il a tendance à fixer en silence sans vraiment d'expression, ce qui peut souvent mettre mal à l'aise. Il décortique, analyse, juge. Son visage est plutôt fin, et toujours rasé de prêt, laissant transparaître un certain désir de perfection.
La gestuelle du jeune homme est assurée, millimétrée à la perfection. Il ne laisse pas de place au hasard ou à la maladresse. Il sait comment agir, et il le fait avec un naturel déconcertant la plupart du temps. Les expressions ne se lisent que rarement sur son visage, et lorsqu'il y en à, il s'agit pour la majeur partie du temps d'hypocrisie, surtout lorsqu'il s'agit du sourire.



Défauts et qualités: mintuieux - imprevisible - confiant - rancunier - sadique - cultivé - borné - hypocrite - sérieux - travailleur - manipulateur - adroit - réfléchit
Objectifs et ambitions: Actuellement, il cherche à limiter les dégats de la prison sur sa personne, en attendant de trouver un moyen de sortir. En effet, il n'a aucune intention d'attendre sagement la mort entre ces murs. Il espère aussi pouvoir reprendre son activité de médecins.
Tocs et manies: C'est un maniaque de l'hygienne. Il a tendance à se laver dix fois les mains par jour s'il le faut. Il a pour habitude de regarder les gens fixement, surtout s'ils s'adressent à lui, en dressant un profil de la personne dans sa tête et y notant tout les détails qu'il peut trouver afin de pouvoir adapter son attitude à la personne en question. Il regarde toujours deux ou trois fois la propreté des couverts et de la vaiselle de mettre quoi que se soit dans sa bouche.
Peurs/phobies: Il a peur d'attraper une maladie incurable, peur de tout ce qui est rats, souris, serpents, et autres bestioles sauvages (ou non) pouvant potentiellement mordre.

Sergey est un être assez paradoxal : lorsqu'il le désir, il peut maîtriser à la perfection les codes que lui imposent la société moderne. Il sait être avenant, poli, séducteur s'il le faut. Il sait qu'à chaque personne doit correspondre un comportement, et que c'est ainsi que l'on s'en sort le mieux. Parallèlement, il a du mal à ressentir de l'empathie envers les autres, ou ne serait-ce qu'à les considérer en tant qu'individu. Ses propres intérêts prévoient avant ceux des autres, et il a parfaitement conscience de ce qu'il fait lorsqu'il en vient à blesser quelqu'un. Ce n'est pas vraiment de la méchanceté à ses yeux.. c'est d'avantage comme une expérience sociale. On pourrait le comparer à un sadique, ce ne serait pas totalement faut. Il prend son plaisir dans l'étude de l'autre, dans certaines interactions, du moins avec ceux qui ont attiré son attention.

Rien de ce qu'il fait n'est jamais gratuit. Que se soit de blesser quelqu'un ou de l'aider, il y aura toujours un intérêt plus ou moins important dans chacune de ses actions. Il pourra devenir votre allier le plus fidèle si vous servir est dans son intérêt, alors que paradoxalement, s'il considère que votre présence est une véritable nuisance, il fera tout pour vous écarter.
Lorsqu'il est seul, les masques ont tendance à tomber. Il a ses manies, ses habitudes, ses peurs aussi (qu'il aura tendance à cacher en présences personnes). Rares sont ceux à qui il confie ses pensées ou ses désirs, mais ils ne sont pas totalement inexistant.

Au final, Sergey pense qu'il n'a pas vraiment sa place dans cette prison, au milieu de ces détenus. Son côté présomptueux fait qu'il risque de mettre du temps à s'adapter, ou à comprendre tout les codes qui régissent cet endroit, mais il n'a pas prévu d'y rester... et il se croit assez malin pour sortir.


Etat de santé générale: il n'a pas de problème particulier si ce n'est un corps fin proche de la maigreur, ou une peau vraiment clair dénotant d'un manque d'exposition au soleil, rien d'important.
Allergies ou addictions: Il a une forte addiction à la caféine
Soins réguliers (traitements): Seulement des complèments alimentaires qu'il prend pour assurer son état général, rien d'important là non plus.



ATTENTION, L'HISTOIRE CONTIENT QUELQUES TRUCS GORES NC(-18)

Sergey est né à la nouvelle orléans d'un père américain et d'une mère ukrainienne qu'il avait rencontré durant un déplacement important. L'enfant n'a jamais semblé manqué de rien. Son père travaillait comme avocat alors que sa mère avait percée dans une agence de publicité. Cependant, ce dernier souffrait de cette attention qu'ils avaient tendance à lui porté, de cette problématique de l'enfant unique, de l'enfant roi, qui en fit un gamin détestable et présomptueux. Il passait son temps à rechercher les limites des choses, à tuer l'ennui, sans vraiment savoir ou était la limite. Mais, parallèlement, il commença très tôt à être curieux de tout. Il posait des questions sur le monde, sur le pays de sa mère, sur le fonctionnement du corps, et tout ce qui lui était accessible. Il voulait tout voir, tout savoir, et il considérait la plupart de ses camarades comme des idiots, ce qui ne l'aidait pas à avoir énormément d'amis de son âge. Pourtant, malgré son caractère de pourrit gâté, il vouait un véritable culte à certains adultes, considérant qu'ils étaient les seul suffisamment « évolués » pour pouvoir lui en apprendre plus sur le monde. Son côté d'enfant assez naïf lui faisait croire beaucoup de chose, et il ne comprenait pas toujours le second degrés.

Une des personne qu'il admirait le plus se trouvait être le frère de son père, un médecin passionné par les virus et bactéries en tout genre. Malheureusement, l'aspect maniaque de l'hygiène de l'enfant fut provoqué par leurs nombreuses discutions, et par quelques mauvaises blagues de son oncle. Il lui avait parlé de maladie qui pouvait se transmettre juste en serrant la main de quelqu'un, ou encore du fait qu'une morsure de rat pouvait le conduire à une mort certaine, qu'il s'était amusé à lui sortir un jour où il avait réellement été mordu. L'homme n'avait sans doute aucune idée de l'effet que peut avoir une mauvaise blague sur un enfant de ce genre, mais toujours est t-il que le petit en ressorti traumatisé.

Puis, l'adolescence arriva. Avec elle, fut balayé sa naïveté : peu importe l'âge à présent, il avait du mal à apprécier la valeur de ceux qui l'entouraient. Ils ne voyaient dans leurs codes sociaux qu'un amalgame de choses incompréhensibles, et avait beaucoup de mal à s'intégrer (lorsqu'il daignait tenté de le faire.) Une des matière qui attira le plus son attention fut la biologie, et en particulier, l'anatomie. Les prouesses dont était capable le corps étaient incroyable, et le fascinaient au plus au point. C'est dans cette période là qu'il choisit de devenir chirurgien. L'idée n'était pas vraiment de sauver des vies (et il considérait que ceux qui utilisaient ce genre de motifs étaient idiot) mais plutôt de pouvoir explorer le corps de l'intérieur. De le connaître, de le voir de ses yeux... de le modifier tout en regardant le résultat de ses transformations. Il commençait déjà à l'époque à songer à toute les choses qu'il lui serait possible de faire avec un scalpel, et voyait d'avantage les autres comme de potentiels cobayes plus que des semblables.

Alors qu'il commençait à approcher de la majorité, ses parents se mirent en tête de lui inculqué le « modèle familial idéal ». Sergey ne comprenait pas vraiment l'importance d'avoir une femme, des enfants, ou une joli maison à ce stade, mais progressivement, il compris qu'il ne pouvait pas se contenter de rejeter le monde « social » sans le comprendre. Il lui fallait s'intégrer, se fondre dans la masse. Il ne devait plus voir les autres comme des gêneurs, mais plutôt comme des outils. Il apprit alors à sourire, à lancer des conversations qui mettent les gens à l'aise. Il se mit à avoir des connaissances, à comprendre que lorsqu'on avait la confiance de quelqu'un, on pouvait en faire ce que l'on voulait, ou presque, et que tout ceci permettait de se fondre dans la masse.

Il rencontra Julia à l'école de médecine. Il s'agissait d'une charmante jeune femme, avec des hanches bonnes pour enfanté, et une timidité tel qu'il se doutait qu'elle ne pourrait le tromper. Alors, il la choisit, sur des critères aussi basique, et il commença à sortir avec elle. C'était le petit ami parfait, romantique, et tout ce qu'il fallait. Il soignait chaque détails à la perfection pour la rendre heureuse, parce qu'il avait besoin d'elle.

Sa déviance attaqua alors qu'il était encore à la fac. Alors qu'il estimait que ses études lui avaient permit d’acquérir un certain niveau dans le domaine de la chirurgie, il choisit d'intégrer le milieu de la chirurgie clandestine, qui ne demandait pas de diplôme pour pouvoir être pratiqué. Au départ, il n'acceptait que quelques jobs tels que recoudre des plaies, ce genre de choses, mais progressivement, et avec l'expérience, les choses se mirent à devenir plus intéressantes à ses yeux. Des modifications corporelles, à l'avortement, il n'y avait rien qu'il n'acceptait pas de faire, même si parfois, cela demandait de fermer les yeux sur l'éthique.

Son plus grand projet vu alors le jour. De fil en aiguille, il était devenu le médecin d'un groupe, ainsi que leur complice. Il savait que les organes valaient de l'or au marché noir, et cela ne lui posait aucun problème de les retirer.
Il ne connaissait pas tout ces gens qui passaient sur sa table d'opération. Ce n'était que des touristes, des gamins des rues, ce genre de choses. Il n'en avait rien à faire. Lorsqu'ils étaient ouvert sur sa table, qu'il prélevait le peu de choses qui pouvait encore les garder en vie, ou encore, lorsqu'il réalisait une greffe, il avait l'impression d'être un dieu.

Cependant, Sergey n'avait aucune intention de s'arrêter là. Il avait l'intention d'aller explorer les endroits de la médecine que la légalité n'autorisait pas. Il prit contact avec un biologiste qu'il savait dans cette vision des choses. Lui, il pouvait lui fournir les corps. En échange, Sergey voulait être là pour voir ça, et pour s'assurer de l'état de santé de leurs « cobayes ».
L'idée était simple : le chirurgien savait qu'il était possible de cloner des organes humains dans des cochons, ou de faire pousser des oreilles sur des rats, ce genre de chose... Mais lui, ce qu'il voulait, c'était l'expérimenter sur des humains.

Les cobayes étaient au nombre de quatre, et il était de son devoir de s'assurer qu'ils ne meurent pas. Chacun d'eux était une source d'investissement importante, et il ne pouvait pas se permettre de la perdre. Il n'hésita aucunement à leur ôter leurs cordes vocales ou tout de dont ils n'avaient plus besoin de façon à en faire de parfaites éprouvettes humaines. Les premiers résultats furent désastreux. Les « créatures humaines » rejetaient ces nouveaux organes qui poussaient en eux. Ils faisaient des hémorragies internes ou vomissait du sang, et il avait du mal à les maintenir en vie.

Parallèlement, il menait une parfaite petite vie avec sa femme, qui lui reprochait de plus en plus de ne jamais être là. Ils ne travaillaient pas au même endroit, ou du moins, il était parvenu à lui faire croire qu'une grande partie de ses activités étaient dans la légalité, mais tout cela n'a pas fonctionné longtemps. Cette femme qu'il avait choisit, cette femme qu'il avait chéri, épousé, et à qui il envisageait même de faire un enfant, avait fini par comprendre le genre d'homme que pouvait bien être son mari, et par le dénoncer.

Le verdict fut sans appel. Il fut condamné à vie pour diverse motifs. Il perdit tout : sa femme, son avenir, la confiance de ses « proches »...mais au final.. il ne regrettait pas ce qu'il avait fait. Il se demande simplement comment celle qu'il considère encore comme son épouse a pu lui faire ça. Les procédures de divorces ont été retardé par le procès, elle lui appartient toujours. Il sait qu'il laisse derrière lui des gens traumatisés, détruit, mais au final, il réalise que la seule personne qui a toujours compté et qui comptera toujours, c'est lui même.


Pseudo : Holly-pug (les carlins vaincront.)
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