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~.The strong, alluring scent of that red poison is calling out to me.~ [With Raven]

Anonymous





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Lun 26 Oct 2015 - 23:20
Tic, tac, tic, tac. L’un des moments de la journée que je préfère était enfin arrivé. J’allais enfin pouvoir mater du muscle. Je me lève de la chaise qui était bien calée devant les écrans de vidéosurveillance et m’étire un peu. Un de mes collègues vient me relayer. Changement de personnels. J’étais bien installé devant tous ces écrans à regarder tous les détenus aller et venir. Certaines sortant des douches, d’autres faisant du sport. Mais je n’allais pas me voiler la face. Je préférai mâter ouvertement. C’était bien une des choses merveilleuses avec ce travail. Je pouvais faire ce que je voulais… dans la limite du raisonnable bien sûr ! Hum… Je m’équipe vu que mon secteur, pour les deux prochaines heures, se trouve être les quartiers sportifs. Hum… Que de bonheur. Check liste s’impose. Matraque ? Check. Taser ? Check. Radio ? Check… Menottes etc… Je crois que c’est bon. Et puis sinon, y a toujours le système D. Je sors de la pièce et prends la direction de mon secteur.

Je ne me fais pas d’illusions. J’ai beau être un gardien, je ne suis pas le gars le plus baraquer de la prison, loin de là. Je sais très bien depuis le temps que je suis là, qu’il y a plus d’un détenu qui pourrait me mettre une raclé voir me tuer. Mais c’est bien ça aussi qui m’excite ! L’adrénaline. C’est bien la meilleure des drogues. Cette sensation qui parcourt mes veines en quelques secondes quand le danger menace… Grrr… Si je ne savais pas aussi bien me contrôler, je crois que j’aurai eu besoin d’une douche froide. Mais avec mon métier précédant, ma formation pour celui-ci et mes tendances, j’ai vite dû apprendre à contrôler mes réactions surtout celles en dessous de ma ceinture.

Je souris en coin, un petit air rêveur sur le visage. Je descends l’un des escaliers, longe le grand couloir qui mène vers l’extérieur, je m’arrête devant la grille, salue mes collègues postés là. Un buzz. La grille s’ouvre et j’entre dans l’arène. La jungle. La fausse au lion… Je ne vais pas me voiler la face. C’est exactement ça. Tous ces détenus ne sont que des animaux qu’il faut mater. Dans tous les sens du terme mais pour le moment, ce sera mater avec les yeux car il n’y a pas l’air de se passer grand-chose. Tout vient à point à qui sait attendre. Il ne se passe pas un jour sans qu’il y ait des bagarres. Rien qu’au petit déjeuné, on se serait cru dans une mêlé. Toute cette testostérone en ébullition. C’est très revigorant et je ne m’en lasse jamais.

En même temps, c’est bien normal qu’il y ait des bagarres quand on met des gens qui ne se supportent pas dans la même pièce, si grande soit-elle. Pourquoi tant de haine ? Pour que je puisse m’amuser bien évidemment. Ah… ce métier… Je n’aurai pas trouvé mieux. Je m’adosse contre un mur près du coin des altères et du matériel de musculation. Hum… Il y a tellement de choses fascinantes dans cette prison et voir des muscles se contracter… C’est tout simplement fascinant. J’adore. C’est aussi simple que ça. Quel que soit la situation, voir les muscles se contracter, se tendre, frémir sous la peau d’un détenu et avoir la possibilité de parcourir ces peaux de mes doigts pour pouvoir les sentir… Hum… Qui ose me couper dans ma rêverie ?!

Une bagarre. Je regarde mes collègues. Pas de signal pour intervenir alors, il n’y a qu’à attendre et observer. Pourquoi ne suis-je pas étonné ? Encore et presque toujours lui. En même temps, ce n’est pas étonnant. Tout le monde le connait dans la prison tout comme son homologue du gang adverse. C’est une obligation après tout de connaître les plus dangereux pour savoir comment s’en occuper. Même à plusieurs pour l’arrêter c’est difficile. Il faudrait penser aux seringues hypodermiques comme pour les gros animaux lors des safaris. Ça nous donnerait moins de fil à retordre mais ce sont encore des humains alors ce n’est pas vraiment autorisé.

Je ne vais pas pourtant me plaindre, c’est une occasion de plus de voir les muscles en action. C’est tellement excitant et voir le sang couler… Cette magnifique couleur écarlate qui glissent sur leurs peaux, dessinant des lignes ou alors formant des marres sur le sol… Hum ? Je devrais plutôt me soucier de comment la bagarre à commencer ? Cela ne m’intéresse pas vraiment. On le saura bien assez tôt avec les caméras et puis la parole d’un détenu. Depuis quand elle a de la valeur ? Ah enfin, le signal. Je vois tous mes collègues sortir leur taser et je fais de même. Ils ont interdit les seringues hypodermiques mais les tasers qui balancent je ne sais plus combien de voltes dans le corps, ça ils ne disent pas non. Mais c’est une occasion de plus de voir la réaction des muscles. La contraction qui semble si douloureuse, les spasmes qui parcourent tout le corps pas la suite. Hum… même si je risque de m’en prendre une, ce ne serait pas la première fois, je n’ai qu’une cible… Voyons voir comme il réagit à ça. Est-ce qu’il va m’offrir un beau spectacle ? Je ne me peux m’empêcher de sourire un brin sadiquement.
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Mar 27 Oct 2015 - 15:17
Aujourd’hui, le gang est calme. Nous sommes tous plutôt dociles et nous nous entrainons dans notre coin. Je vois Wesley pas loin qui s’essuie avec sa serviette avant de s’éclipser certainement pour les douches, accompagner d’autres mecs en riant. Je les observe un moment s’éloigner avant que mon regard soit attiré par Bucky, renommé Miguel par mes soins, lui aussi s’entraine durement, mais il semblerait qu’il fasse plus semblant qu’autre chose, passant plus de temps à discuter avec un autre mec qu’à vraiment développer ses muscles. Oh je ne peux pas leur en vouloir, il commence à faire un peu plus frais en Californie, et on a plus envie de rester dehors sous le préau pour taper dans des sacs de sable ou soulever des haltères.

Moi je ne me décourage jamais. Le corps que j’ai, je l’entretiens soigneusement chaque jour et cela me permet de ne pas péter un plomb avec le trop plein d’énergie que j’ai sans cesse ici. Si je ne me défoule pas, j’explose simplement la première gueule de con qui passe. Comme ce gardien pervers là qu’est tout le temps en train de nous reluquer sous la douche. Ah j’ai envie de lui arracher les yeux parfois. J’peux même plus m’toucher la nouille en paix quand il est là à me regarder. Grrrmmm… Bref, ne nous énervons pas, je soulève mes poids tranquillement. Ma combinaison orange est nouée par les manches autour de ma taille alors que mon débardeur blanc est posé non loin sur un banc, avec ma bouteille d’eau. Torse nu, à chaque mouvement, mes tatouages dansent sur mes muscles contractés. C’est toujours rigolo à voir.

« Eh, eh Raven… Psst Raven. »
Oh merde. Non pas un chieur de plus. Quoi encore ?
« Qu’est-ce que tu veux le morbac ? » Dis-je en ne posant même pas un regard sur l’autre type.

C’était un drogué, je le savais. Un client régulier mais qui a fini par manquer d’argent et donc ne plus payer. Je sentais son regard vert vitreux se poser sur moi alors que ses cheveux ternes et pas coiffés  défiaient la loi de la gravité. Il portait sa combinaison orange tout comme moi, mais lui il l’avait zippée jusqu’en haut, il devait mesurer 1 mètre 80 mais était très maigre et restait ridicule face à moi. Il se tenait de manière voutée, les mains dans ses poches, ne semblant pas savoir sur quel pied se tenir car il n’arrêtait pas de se dandiner et de renifler compulsivement.

« Raven… Tu sais… On pourrait s’arranger genre… Tu pourrais pas me filer un peu de came… Un truc qui me calme… J’suis en manque sérieux là. » Il commençait à se gratter les avant-bras nerveusement.

Je l’observais à présent de haut en  bas, tout en continuant de soulever mes poids, le corps recouvert d’une fine couche de sueur.

« Tu connais la règle. Tu n’as rien tant que tu n’as pas payé, je ne donne pas dans le bénévolat moi… »
« Oh allez, steuplait mec… Et j’te suce la bite si tu veux ! »

Je grimaçais. Avec sa sale gueule et ses dents défoncées par la drogue, cette proposition n’était même pas envisageable. Je reposai mes poids, me frottais les mains et me tournais vers lui dans un petit grondement sourd.

« Tu m’aurais pas pris pour ta pute par hasard, petit con ? »

C’est à cause des gens comme lui que la prison ça me saoule. Je sais qu’il va  insister, je sais qu’il va continuer à me le demander. Alors je commence par le bousculer, il s’énerve et tente de me frapper. Je me fiche un peu de la présence des gardiens, je sais qu’ils mettront du temps avant d’intervenir, ils me laissent généralement me défouler un peu, comme ça je suis plus facile à maitriser par la suite.  C’est quand j’enfonce mon poing dans la mâchoire du mec, lui explosant les dents qu’ils se mettent à bouger vers moi. Ils doivent être trois, ou quatre ? C’est gérable, mais ils sont armés, et moi non. Le premier gardien qui s’approche se prend directement mon pied dans le ventre avant que je n’attrape le sa tête pour lui donner un violent coup de genoux dedans.

« Bandes d’enculés! »

Le premier est K.O, je jette le drogué sur le second qui perd l’équilibre et lui donne un coup de taser par inadvertance. Je ricane, mais le temps de faire ça, je ne vois pas le troisième. Je me retourne vers lui et me prend son taser de plein fouet. Argh c’est le gardien pervers en plus ! Je suis un peu abîmé au visage, la gueule un peu en sang après les quelques coups bien placés que je me suis pris, mais ça va encore. Par contre cette électrocution est violente. Mes yeux s’écarquillent et je tombe d’un coup à genoux en grondant sauvagement. Tous mes muscles se contractent tandis que des spasmes violents parcourent mon corps. Je lâche un petit hurlement sourd alors que je m’agrippe au pantalon du gardien pour tenter de l’attraper et de le frapper mais je n’ai pas vraiment le contrôle de mon corps. S’il continue, il pourra me tabasser, m’attacher et m’entrainer en isolement ou dans les salles de tortures diverses, argh non !!!

« Va crever, raclure!! »
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Anonymous





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Mar 27 Oct 2015 - 16:01
Je ne pensais pas faire mouche. Sérieusement, je pensais plutôt dire bonjour au béton et voir des étoiles tourner autour de ma tête ou alors un K.O direct. Mais non, pour une fois ce sont mes collègues qui ont pris, chacun son tour, et j’ai fait mouche en plein dans la face du détenu. Mais vu la bête, ce n’est pas un K.O. Il est trop résistant celui-là. Ce n’est pas l’un des plus coriaces pour rien et c’est bien ça qui est excitant. Je le regarde tomber à genoux, des gouttes de sang perlant du point d’impact de mon taser. Vraiment magnifique cette couleur, ça lui va comme un gant. Je veux en voir plus. Je veux voir son propre sang ruisseler sur ses pectoraux… Mon pantalon ?! Non mais heureusement que j’ai bien accroché ma ceinture ! Vouloir me déshabiller devant tout le monde… non pas que ça me dérange mais petit coquin va !

Je pars dans mon délire là, je sais très bien que ce n’est pas son intention, il veut juste m’entrainer dans sa chute et honnêtement avec la force qu’il a, il pourrait y parvenir mais je sais bien que si je me retrouve parterre… la dernière fois, je me suis réveillé à l’infirmerie. Je préfère ne pas renouveler l’expérience trop souvent. Le doc et les infirmiers sont bizarres là-bas comme tout le monde ici. Je règle rapidement mon taser sur une puissance moins élevée et je lui en remets un coup. Deux de la même puissance, je ne veux pas le mettre dans le coma, il ne pourrait plus jouer avec moi après. Par prudence, je m’éloigne un peu de lui mais je reste quand même assez prêt pour pouvoir observer ses muscles. C’est vraiment un merveilleux spectacle. La façon dont tous les muscles se contractent en même temps. Son corps entier est pris de spasmes et pourtant même s’il hurle, il continue à lutter contre les effets du courant électrique qui parcourt encore son système.

Raven est vraiment un magnifique bête. Je comprends son surnom et c’est ce qui me donne toujours, encore et encore plus envie de le chasser. Si je pouvais le lâcher dans la savane ou dans une forêt, ah… qu’est-ce qu’on s’amuserait ! Mais ça ferait des trous dans sa belle peau. Et puis c’est interdit, les détenus doivent rester entre ces murs mais je ne vais pas me plaindre. Il y a pas mal de salles proposant des activités très diversifiées pour se distraire et passer le temps. Hum… Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de lui ? L’isolement… ce serait trop doux et pas du distrayant. Il n’y a qu’une seule solution mais là encore c’est difficile de faire un choix. Comment punir un méchant garçon ? Je le regarde, ce grand méchant garçon qui se tortille parterre. Grr… c’est tellement sexy de voir une montagne de muscles comme lui se tortille comme un serpent parterre. Je passe mon taser inactif sous son menton et lui relève la tête.


« - Comment vais-je bien pouvoir te punir ? J’ai bien plusieurs idées, tu le sais que je n’en manque pas mais si je fais trop de dégâts… Le doc va encore me faire son sermon… et puis si je te laisse sans défense… qui sait ce qu’il pourrait bien t’arriver ? Ton gang te protègera surement mais nous savons tous les deux que ce n’est pas ton genre… »

Je regarde ses tatouages tout en réfléchissant. Je pourrai bien les rendre plus réels que jamais au toucher, ce serait douloureux, très douloureux mais il s’en remettrait… sur le long terme et ça n’affecterait pas les muscles, vu que ça resterait en ‘surface’. Hum… Idée intéressante. Pour m’amuser, je pourrais lui raser la tête ? Non, trop enfantin et puis il perdrait tout son charme et ce n’est pas très marrant. Attacher des poids à la pointe de ses cheveux et voir combien de temps ils mettent à céder ? Non plus, je veux entendre ce grand gaillard crier. Acuponcture à ma façon avec les aiguilles chauffées à blanc ? Ce serait risquer pour ses muscles mais je suis sûr qu’il chanterait ! Quel dilemme !
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Jeu 29 Oct 2015 - 12:27
Aïe, ça pique putain. J’ai mal et je souffre, ça ce n’est pas une nouveauté c’est le passe-temps favoris des gens par ici, tenter de me mettre à terre, arracher la peau du vieux lion de la prison et le porter fièrement tel Hercule. Allez tous vous faire enculer, celui qui aura ma peau n’est pas encore né. Je grogne, buffle, et halète sous la douleur, mon corps tremblant à chaque mouvement encore, mes muscles complètement contractés. Et alors que je commençais à pouvoir me redresser, voilà que je me prends ce second coup de taser. Oh putain l’enculé, il veut vraiment que je le défonce celui là ?! Quitte à fini en isolement pour le mois complet, je n’en ai rien à foutre putain.

Un grognement sourd traverse à nouveau mes lèvres alors que je m’échoue à nouveau sur le sol, de toute ma masse musculaire, j’étais déjà en sueur, et maintenant c’est pire. J’ai l’impression de ne plus du tout contrôler mon corps. Putain il va me le payer cet enfoiré de fils de pute. Je vais lui exploser le crâne entre mes cuisses. Petit con. C’est quoi tous ces gamins sadiques de nos jours ? La rage monte, mais mon corps ne peu encore réagir, chaque mouvement est extrêmement douloureux et lui sauter dessus maintenant tout de suite serait de la pure folie. Si j’ai mis deux gardiens K.O, c’est pas dit que je survive à celui là qui s’est prit pour Pikachu.

« T’es con ou quoi ? Tu crois sérieusement que je vais te donner des idées pour me torturer ? Non mais sérieux… En plus si t’as pas d’imagination c’est pas d’ma faute hein. Y’a assez de salles de tortures dans cette prison au sous-sol… C’est pas pour trouver d’autres occupations… »

Sifflais-je tel un serpent alors que mon visage était relevé par son taser. Je grondais de rage à nouveau et fini par sentir de nouveau mes membres. D’un coup, je me redressais et lui attrapais le poignet pour le lui tordre et faire en sorte qu’il lâche son attaque éclair. Non mais saleté de Pokemon. Je gronde à nouveau, restant un genou posé au sol, n’arrivant pas encore à me relever, mais il est hors de question que je lâche cet homme. Mes yeux noirs se plantent dans on regard, un petit sourire pervers aux lèvres.

« Vous êtes tous les mêmes les gardiens, juste des petits pédés en manque d’excitation. Ça te fait bander de me voir comme ça hein ?! HAHA ! »

Je finis par le relâcher, pour le repousser violemment de mes deux mains sur son ventre, parvenant enfin à me redresser sur mes pieds et à tenir sur mes jambes, droit du haut de mes deux mètres dix. Je le fixe attentivement et gronde, sauvage. Le lion rugit sans cesse quand il est en colère, et fallait pas s’en prendre à moi, je ne dois juste pas montrer que mon corps n’est pas apte au combat pour l’instant, espérant l’intimider un peu avec ma carrure.

« Je te laisse une chance de t’en sortir vivant. Si tu pars maintenant sans rien dire, j’oublierais que tu as voulu t’attaquer au roi de cette prison. »

Un petit sourire aux lèvres. Moi prétentieux ? Rien qu’un peu.
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Anonymous





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Jeu 29 Oct 2015 - 23:20
Je le savais. Ça avait été trop facile. Il ne pouvait pas ne pas se relever d’une manière ou d’un autre. Ça réputation le précède après tout. Malgré cela, je peux bien voir qu’il est quand même pas mal affecté par les décharges. Nom de Dieu mais c’est qu’il rapide le tas de muscles ! Wow… et il a toujours une sacrée poigne même si je sens bien que ce n’est pas sa force habituelle. Normalement, il n’aurait eu aucun mal à me tordre le poignet voir le casser. Là, il m’a juste fait lâcher mon taser. Il me regarde droit dans les yeux et j’en fais autant. Je sais bien que je ne fais pas le poids mais il a fait une erreur sur un petit point totalement insignifiant mais je tiens quand même à le rectifier !

« - Pour information, je ne suis pas un petit pédé… Je suis un GRAND pédé ! »

Contrairement à certains, je n’ai jamais eu peur de le dire haut et fort voir de le crier. Oh ? Voilà qu’il me lâche et qu’il me donne une chance de repartir vivant ? Suggestion plus qu’intéressante mais… Je vais devoir la décliner. Je sais à qui j’ai à faire mais je n’ai pas choisi de faire ce boulot pour partir la queue entre les jambes à chaque fois que je me retrouve face à un détenu qui se prend pour le centre du monde. Ici, en l’occurrence, le grand manitou de la prison. Ok, c’est ce qu’il est à la base et même si j’ai peur, je ne vais pas pour autant m’enfuir. Je suis un junkie de l’adrénaline… et sûrement un peu fou sur les bords. Je ne sais pas combien de temps mes autres collègues vont mettre pour arriver donc je ne peux pas compter sur eux sans parler que ceux qui ne sont pas K.O sont occupés à gérer les autres prisonniers. Je soupire. Je n’ai pas le choix. Même si j’ai très peu de chance, je peux quand même espérer faire quelques dégâts.

« - J’apprécie vraiment beaucoup ton offre mais je me vois dans l’obligation de refuser. J’ai beau être homo, je ne suis pas le genre de tafiole qui se barre la queue entre les jambes. Et puis à part repartir vivant sans bobos, je n’y gagne rien et tu recommenceras dans quelques heures. »

C’est toujours comme ça de toutes façons. Avec n’importe lequel d’entre eux. Ça finit toujours par recommencer. C’est un cercle vicieux. Une boucle sans fin. En même temps, ils n’ont pas vraiment d’autres distractions. Tout comme nous autres gardiens nous n’avons pas vraiment d’autres distractions que de les regarder se taper dessus et parier sur le vainqueur ou alors les torturer pour passer le temps et ne pas rouiller. Et je dois être suicidaire sur les bords mais ça il doit le savoir ou alors il se dit que je suis débile. Ce n’est pas vraiment un secret mais bon. Il va falloir que je me serve de ma tête. J’ai un petit avantage sur lui. Je suis en parfaite condition physique alors que lui est encore affaibli. Je ne sais pas combien de temps ça va durer alors, je dois en profiter. J’attrape la matraque qui est accrochée à ma ceinture dans mon dos et je la déploie. Dommage que ce ne soit pas le modèle électrique des autres prisons mais je crois qu’il a assez pris de décharge pour autant ! Je ne tiens pas à le tuer… est-ce que c’est seulement possible de tuer un gars comme lui ? J’ai trop envi d’une clope. Pourquoi est-ce que je pense à ça en ce moment moi ? Ce n’est pas comme si je pouvais en fumer une avant de me faire exploser non ?

Bon, soyons sérieux. J’aurai tout le temps de rêver une fois six pieds sous terre ou alors à l’infirmerie. Je le regarde rapidement de haut en bas, mon regard parcourant tout son corps pour chercher un point faible et ce n’est pas évident d’en trouver un malgré son état. Je n’ai plus qu’à viser les jointures. Ce sont les parties les moins musclés de son corps. Je m’élance rapidement vers lui mais je suis pas si con que ça, je ne vais pas tenter le face à face, je bifurque sur la droite pour le contourner, me baisse en peu et frappe… ses fesses ! Mais je ne visais pas les fesses du tout ! Pourquoi ?! Est-ce qu’il ne tient plus sur ses jambes où quoi ?! Je m’éloigne assez loin de lui. Aurai-je besoin de lunettes ? Il était debout ! Bien qu’on aurait dit un petit vieux avec son dos recourbé ! C’est à rien n’y comprendre !

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Dim 8 Nov 2015 - 0:38
Si ce putain de gardien de pacotille pensait pouvoir m’abattre avec ses attaques de Pokémon, il s’était fourré le doigt dans l’œil. Il en faudrait plus pour abattre le bon vieux Raven et il n’était pas le premier à essayer. Des minets dans son genre, j’en ai affronté des tas. Je sens des regards sur nous. Il y a mon gang qui rôde, je vois quelques membres, heureusement il n’y a pas Wesley, il serait intervenu même si je ne le voulais pas. Mais là c’est bien, mes gars continuent leur petite vie en m’observant en coin. Ils font profil bas. C’est exactement ce que je veux. Une fois le taser au sol, je donne un gros coup de pied dedans et la bête glisse jusque sous le préau, percutant des haltères. C’est déjà ça qu’il n’utilisera plus sur moi. Il faut juste faire gaffe que personne de vole ce truc… Mais à part d’autres gardes, je ne vois pas qui voudrait s’approcher d’un gardien et d’un Raven en plein combat hein.

Je vois des gardiens essayer de maintenir les curieux qui voudraient s’approcher ou se mêler à la baston. Putain je vais encore finir en isolement ou en salles de tortures je le sens. Je soupire à sa remarque sur son homosexualité… Comme si être une tarlouze était quelque chose de bien. Je lève donc les yeux au ciel en relâchant son poignet. Il ne semble pas prendre mon offre au sérieux. Tant pis pour lui j’ai envie de dire, mais tout de même, ce qu’il est chiant ce mec. Comment je vais faire pour m’en débarrasser maintenant ? J’ai envie de le tuer. C’est tellement plus simple de tuer des gens, au moins on en est débarrassé pour toujours et personne ne t’embête après.

« Je ne serais pas obligé de recommencer dans quelques heures si il n’y avait pas des cons dans son genre, ou dans ton genre pour venir m’emmerder sans arrêt. Sérieux je faisais rien là, je faisais mon sport tranquille et il est venu me sucer les boules ! »

J’en ai marre. Les coups vont partir et je vais encore me prendre de l’isolement dans le cul. Je le vois saisir sa matraque… Et bah voilà, il va me passer à tabac. Tellement injuste. Je passe une main sur mon torse plein se sueur et l’essuie vaguement avant de me préparer à me défendre. Il s’élance, mais n’attaque pas de face. Le coup classique. Je me penche un peu en avant, le vois bifurquer à droite, enculé. Il brandit sa matraque et me… Hein ? J’avance de quelques pas sous le coup avant de me frotter le cul, je me retourne vers lui, désabusé.

« Mon cul ?! Sérieux ? T’as un problème sexuel mon gars, va te faire soigner ! » Gueulais-je alors bien fort.

J’ai un petit sourire moqueur mais c’est à mon tour d’attaquer, moi je reste de face. A force de toujours feinter, les attaques les plus bêtes finissent par fonctionner, et avec ma masse, je n’ai pas vraiment peur. Je lui fonce donc dessus, j’arme mon bras, et arrivé tout proche de lui, j’attrape sa tignasse d’une main, et enfonce mon poing dans son ventre de l’autre, comme ça je le maintien vers moi alors que le coup part. Par la même occasion je murmure à son oreille.

« Il est toujours temps de fuir… Je serais toi, j’enfermerais vite le grand Raven dans un endroit où il ne fera plus de mal à personne… Plutôt que d’essayer de le battre, tu vois… »

Oh je suis sympa, je lui donne moi-même la solution, il n’a qu’à m’attacher quelque part. Il faut qu’il fasse vite, mon corps est de moins en moins engourdi maintenant que la décharge est passée, et puis surtout, l’adrénaline d’un combat m’anime très vite et m’excite toujours autant. J’adore me battre, j’adore faire en sorte que les gens souffrent sous mes coups.  
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