Wesley Mills - Terminé

Taille: 1m80
Poids: 76 kg
Corpulence: Normale, finement musclée.
Cheveux: Brun foncé.
Yeux: Bleu clair, parfois vert pastel selon l'éclairage.
Famille ethnique: Origines africaines.
Modifications corporelle: Des piercings aux fossettes, au nez et plusieurs aux oreilles. De fines lignes de tatouages sous les poignets, aux bras, au coude, au cou, sur le torse, aux mollets, sur les pieds, sur les doigts et dans le dos (rien que ça).  

Beau black de taille moyenne et à la musculature bien dessinée, sans en faire trop, ni être trop fin, Wesley est bien entendu un beau garçon. Il porte les cheveux courts, voire mi-long pour un homme, et il a eu la chance, par on ne sait quel miracle quand on voit ses frères, de ne pas les avoir trop crépus. De fait, sa coiffure peut varier : soit il les laisse en bataille, soit il rase sur les côtés avec parfois des motifs, pour dresser ce qui reste en crête ou les ramener vers l'arrière. Ils sont clairs, par rapport à ce qu'on attend de ses origines, car de la même couleur que sa peau chocolat, ils reflètent même parfois des tons caramel.
Mais il n'y a pas que sa crinière qui dépend de l'éclairage : ses yeux sont eux aussi surprenants. Assez pâle, de loin on pourrait presque croire qu'ils sont blancs.
Je vous passe son look vestimentaire, qui n'est malheureusement pas aussi varié que lorsqu'il était hors de la prison. Une combinaison orange qui s'accorde presque avec ses piercings dorés, et un débardeur blanc qui illumine les traits d'encre harmonieux qui couvrent son corps jusqu'au bout des doigts.  



Défauts et qualités: (Défauts) Colérique - Rancunier - Manipulateur - Réfléchi - Réservé - Bordélique - Dormeur. (Qualités) Ordinairement calme - Créatif - Direct - Protecteur - Doux - Tenace - Joeur.
Objectifs et ambitions: Sortir d'ici, dans un premier temps. Gagner sa vie.
Tocs et manies: Soupirer - Mettre les mains dans les poches - Fredonner
Peurs/phobies: Manquer de sommeil ? Dans pareil endroit, se faire buter au détour d'un couloir ou violer dans les douches est tellement présent qu'il a renier toutes peurs inutiles.

La prison, les gangs, les sirènes de la police, les tirs, la violence... Wesley en connaît un rayon. Il a l'habitude et il se fond dans la masse avec aisance. Il est pourtant d'apparence très sereine et silencieuse tant sa voix est douce et monotone. En fait, il est probablement fatigué d'une nuit qui n'a pas duré au moins dix heures., mais il n'est pas fainéant pour autant : quand on lui demande de s'occuper de quelque chose, il le fait ! Ensuite, vous le retrouverez occupé de dormir sur un banc, entouré de quelques potes bruyants. Oh non, le bruit et les éclats de voix ne le dérangent pas, on s'y fait rapidement. Par contre, le moindre frôlement le fera se réveiller en sursaut, prêt à se défendre d'un couteau.

Il aime rapper, et le sexe bien évidemment. Il n'a pas peur d'une quelconque réputation et de se défendre d'un crétin qui le croit plus facile qu'il ne l'est. Peut-être qu'il en a subit les conséquences quelques fois, sauf qu'encore on s'y fait. Wesley n'est pas du genre traumatisé. Il se laisserait presque emporté par le courant, décidé à se laisser vivre et fuyant l'ombre de la dépression dans un sommeil profond. On pourrait croire que ça fait de lui un imbécile, ce qu'il n'est certainement pas ! Quand on engage une conversation avec lui, on peut d'ailleurs se rendre compte qu'il a beaucoup de choses à dire, un véritable jugement et des convictions. Il n'est pas un bon manipulateur pour rien...
Personne ne sait réellement ce qui se passe dans sa tête, il semble si calme et détaché, qu'on serait presque étonné de l'entendre beugler.

Ce n'est pas si rare cependant. Colérique, il lui arrive d'exploser et d'être violent. Forcément, en gardant tout pour lui, il arrive bien des moments où il ne peut plus se taire. Comme le dit l'expression, il faut se méfier de l'eau qui dort.


Etat de santé générale: Bonne
Allergies ou addictions: La weed est une addiction ?
Soins réguliers (traitements): Aucuns



Wesley fume une cigarette sur le parking d'un super marché qui entame ses heures de nuit. À travers la grande vitre, il semble observer la caissière d'une quarantaine d'années, dont la fatigue lui en a volé une bonne dizaine de plus.

Il fait nuit déjà, il fait froid, mais le jeune homme reste là, sans oser se montrer, à regarder sa mère pour la dernière fois. Il ne lui en a jamais voulu de l'avoir mis dehors à ses seize ans. Il serait parti de toute façon, puisque déjà il ne passait plus si souvent à l'appartement.

Cet appartement situé dans un quartier sud de Los Angeles, et où il a grandi, sans père malgré tous les beaux-pères qui lui donnèrent trois  autres frères et une sœur. Aucun d'eux ne l'avait jamais appelé fiston, et le premier à l'avoir fait en lui tapant amicalement l'arrière du crâne avait été un malfrat, près d'un squat alors qu'il n'avait que onze ans.

Il n'est pas si choquant de voir un gamin de son âge traîner dehors dans le quartier où il a grandi. Les mères peinent à garder leurs enfants à la maison, quand un voyou leur sert de voisin ou que les petits gangs se forment dans la cour de l'école. Il était déjà loin le petit « Nesquik » que madame Mills avait élevé, désormais occupée par ses autres enfants et son mari violent.

Et tandis qu'il y songe à cet instant, sur ce parking, Welsey n'a que vingt-trois ans. C'est une chance qu'il ait été plus ou moins  libre jusque-là, pour le jeune noir qu'il est dans un pays de plus en plus raciste. Peut-être à raison dans son cas, si tant est qu'il puisse y en avoir une, car il y a peu de choses qu'il n'a pas essayées pour se faire de la tune. Oui, le cliché du black qui a grandi dans un coin peu fréquentable, qui en plus de se plaindre de la société pratique lui-même le racisme antiblanc, existe. Ce cliché de misère c'est Wesley.

À chaque retour de l'école, le môme qu'il était faisait des livraisons pour un gang. Ça lui convenait, parce qu'il ne se posait pas plus de questions et que c'était une façon facile de se faire de l'argent de poche. Il s'est mis à rapper et à fumer à cette même époque, fier d'être devenu un « vrai mec ».

Mais une fois ses treize ans, il s'est mis à sérieusement fréquenter le groupe le plus imposant de sa rue. C'est ainsi qu'il a intégré puis surtout s'est engouffré dans la délinquante au point de non-retour.
Il est devenu dépendant à la dope deux années plus tard, quand il quitta sa famille, et peut-être qu'à ce niveau-là la prison l'a ensuite sauvé. Il a été arrêté pour la première fois alors qu'il était toujours mineur, avec de la drogue sur lui. Ça l'a forcé à faire abstinence durant sa condamnation et à se reprendre à sa sortie. Ce passage dans une maison de redressement lui a en tout cas appris à canaliser ses émotions, mais pas au profit de la justice malheureusement.

Lors de ses dix-neuf ans, il se trouva de nouvelles ambitions et une rancœur envers quelqu'un. Les conflits entre gangs sont fréquents, mais lorsque cela se passe au centre de l'un d'eux, c'en est que plus dangereux. Fâché contre l'un des bras sous fifres du patron, pour mille et une causes qu'on pourrait facilement imaginer dans un contexte comme le leur (vol de petite amie, coups bas, rumeurs...), il a alors commis son premier homicide.

Au début c'est difficile à assumer. Ensuite, on se sent plus grand, plus respecté.

Malheureusement, les flics osèrent un jour faire une descente et coffrèrent quelques piliers de sa bande. Il fut dénoncé dans la semaine et à moins de fuir le pays, il fut forcé de se rendre. Pas qu'il ne se soit pas caché, mais ce n'était qu'une question de temps avant qu'on le retrouve. Il recommencerait tout en prison de toute façon, assez malin pour s'attirer les faveurs du chef d'une bande de blacks.

Il jette sa cigarette sur le béton humide et quitte le parking.

Finalement, il n'avait eu pas tord, à croire qu'il peut lire l'avenir. Durant les cinq années qui suivirent à son incarcération, il fit sa place dans The Pride. D'abord en tant que black qui de lui-même s'est approché du groupe, ensuite en se liant d'amitié autant avec le leader, Raven, que les autres membres. Celui-ci se souvient peut-être du petit « Nesquick » que Wesley était, alors que le boss était un bon ami d'un de ses anciens beaux-pères. De cette complicité, Wesley a très vite ressenti le besoin d’accéder à cette place d'homme fiable durant les deux premières années. En se présentant comme moins impulsif que son supérieur, il fut évident que dans la prison et au sein du gang, il n'y avait pas plus proche et réfléchi que lui pour seconder Raven.


Pseudo : Wesley
Âge : 26
Comment as-tu trouvé le forum ? Via partenariat ~
As-tu des remarques à  faire ? Joli le nouveau design ♥
As-tu un double compte: Non

Hey coucou et rebienvenue !


Je suis super content de te voir là :p

Ta fiche est super, j'ai juste besoin que tu rajoutes quelques lignes à ton histoire si tu veux qu'il soit le bras droit de Raven. Parce que ton histoire s'arrête, il va en prison, hors, ça fait 5 ans qu'il est en prison, comment est-il devenu bras droit ? Comment se comporte-t-il dans le gang ? Quelle est sa relation avec Raven ? On peut en parler à deux en privé si tu veux !

Je te validerais une fois que tu auras rajouté ces quelques précisions ! ;)

Ah et ton avatar est en 200*320 il me semble et c'est 350 ici !

C'est corrigé ♥