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[terminé] Eliël L. Jovanovitch

Anonymous





Invité
Invité
Mar 17 Fév 2015 - 17:24

Eliël Lev Jovanovitch


Avatar : OC de Re°

Identité
Nom: Jovanovitch
Prénom: Eliël, Lev
Surnom: Elly
Âge: 27 ans
Nationalité: Russe
État-civil: Célibataire
Rumeur(s) à votre sujet: Eliël L. Jovanovitch ou le drogué aux gaufrettes à la vanille, serait tellement nul au lit qu’il serait passé de l’autre côté de la caméra. C’est comme ça qu’il en est venu à filmer des gens trop jeunes…

Incarcération

Motif d’incarcération: Pédopornographie, organisation de trafic de mineurs
Durée de la peine: 50 ans
Incarcéré depuis: Trois semaines



Caractéristiques physiques

Taille: 1m67
Poids: 52kg (sous-poids)
Corpulence: Très fin
Cheveux: Noirs, raides
Yeux: Noirs
Famille ethnique: Asiatique (mais ne lui dites pas, il le prendrait mal...)
Modifications corporelle: Une cage thoracique semblant prendre son envol tatouée dans toute la largeur du dos. Un piercing pénien.

J'ai toujours été blanc comme le cul d'une nonne. La peau fine, le teint pâle, je suis de ces êtres fragiles qui brûlent au premier rayon de soleil et pêlent sitôt que la température est un peu trop élevée. J'ai une pilosité dense, très brune, presque noire. Lorsque j'ai eu trois poils sur le torse adolescent, ça m'a mis en joie. J'ai appris avec mon métier à vouer une véritable aversion à tout ce qui n'est pas glabre. Question d'image. Question d'hygiène. Bref, je leur fais la chasse de tous les moyens dont je dispose.

Je ne suis pas spécialement grand, quand on regarde la moyenne de mon pays natal, je suis même plutôt en retrait. J'ai essayé, plus jeune, de m'entretenir. Les bras, le torse, les abdominaux. Rien à faire, je n'ai pas pris un gramme. Je suis aussi fin qu'au premier jour, incapable de prendre de la masse, et avec un appétit d'oiseau.

Je ne fais pas franchement attention à mes vêtements, tant qu'ils sont amples et confortables, je suis bien dedans. J'ai honte de correspondre au cliché du Russe en survêtement, mais c'est comme ça que je sortais la plupart du temps. On s'en fout non ? C'est juste histoire de ne pas choper la crève. Pour le visage et les cheveux... C'est différent. J'ai fait pas mal d'erreurs de jeunesse, la plus violente a sans doute été de rejoindre un gang. Pas la mafia organisée et les grands bandits non. Un gang de tout petits délinquants de merde de ma ville. Ils se prenaient pour des caïds et m'ont fait me tatouer, un tribal un peu quelconque, pour être "comme eux", mais à part cambrioler des bureaux de tabac et faire passer de la crocodile en douce, ils ne servaient pas à grand chose.

Mon tatouage non plus, je l'ai donc fait enlever au laser dès que j'ai eu suffisamment d'argent pour me le pemettre. Il a aussitôt été remplacé par celui que je porte dans le dos. Beaucoup plus personnel, expressif. Moi.

Assez peu de personnes le savent, mais je suis aussi piercé plus bas. Ouais, je vous ai déjà dit que j'avais été con plus jeune. Un pari, un peu trop de vodka dans le nez, et me voilà avec dyedoe flambant neuf sur le dessous de mon mini Eliël. Je l'ai fait qu'une fois, et je ne recommencerai pas. Ca m'a privé beaucoup trop longtemps de galipettes pour que ça vaille le coup.

Pour le reste, il suffit de me regarder. Les yeux bridés les cheveux raides, noirs, nourris, et ce visage poupon qui un jour deviendra aussi flasque et peu avenant qu'un vieux pruneau. Je suis quelconque. On me reproche souvent de ne pas "ressembler à un Russe". Je ne sais pas ce qu'ils entendent par là. Je suis né et j'ai vécu en Russie. Il faudrait que j'aie l'Ours de la Mère Patrie tatoué sur le torse pour être Russe ? Je ne collectionne pas de sabres, je ne connais rien au shiatsu, et je n'ai aucune putain d'idée de ce qu'est le yoga.

Dossier psychologique

Défauts et qualités: Peu loquace, irritable, en retrait, créatif, observateur, ouvert d'esprit
Objectifs et ambitions: Survivre, ce sera déjà bien
Tocs et manies: Les gaufrettes à la vanille. C'est la seule chose qui calme ses envies irrépressibles d'alcool.
Peurs/phobies: Le noir complet le terrorise.

Je ne vais pas vous mentir, je ne suis pas le type le plus loquace qui soit. A vrai dire, le moins je dois vous adresser la parole, le mieux je me porte. Ce n'est pas contre vous, contre eux, contre tous, c'est simplement une habitude. J'ai été élevé dans une famille étouffante où être le petit dernier me donnait la place entre la plante en pot et le chien question temps de parole. Mes frères ont fait beaucoup mieux que moi, beaucoup plus brillant que moi, alors je n'avais qu'à fermer ma gueule et observer.

Le fait est que j'observe très bien. C'est mon passe-temps favori. Tomber sur les défauts des gens. La culotte qui fait un pli sous la jupe, la petite trace de céréales sur la joue, le col froissé, la marque du fer à repasser sur la chemise. Je me fascine pour les lacunes des autres. J'ai un sommeil relatif. Deux ans auparavant, j'étais encore dépendant, j'ai eu un mal de chien à me séparer de mon addiction pour l'alcool, et depuis que j'ai repris du service... j'ai du mal à me contrôler. J'ai tout essayé. Le zen, le taichi, la petite fontaine qui fait du bruit la nuit, les huiles essentielles. La colère monte, le stress se décuple, et je finis immanquablement par péter la gueule du malheureux qui aura fait déborder le vase de la tolérance.

J'ai trouvé un peu de répit dans l'écriture. Enfin, coucher mes pensées sur le papier me permet de canaliser un peu ma colère. Ce qui me fait vivre, ce sont les moments où je peux décrire sur trois-cent mots l'humiliation que mon autre moi ferait subir à ceux qui sont plus forts que la petite brindille que je suis. Je n'en ai pas l'air de l'extérieur, mais je suis relativement belliqueux. J'ai un égo qui a été dégonflé et traîné dans la boue toute mon enfance, avant d'être tabassé à vif par mon pseudo-gang quand j'ai eu seize ans. Ajoutez à ça l'école arrêtée trop tôt, des parents qui m'ont fait comprendre que je suis la honte des Jovanovitch, il n'en fallait pas plus pour que j'aie besoin de tout extérioriser.

Je suis une bombe à retardement. Calme et silencieux, j'attends généralement d'être seul pour exploser. Tic, tac, chaque contrariété me pèse. Depuis que j'ai réalisé mon premier film...je me sens libéré. Je peux commander, diriger, faire une oeuvre de divertissement la plus trash et malsaine qui soit sans que personne n'y trouve rien à redire. Mieux, le porno m'a donné de nouvelles idées, des palettes esthétiques à essayer, des mises en scènes poussées. Je veux livrer quelque chose de qualité, j'y mets une part de moi-même, et ça, ça change tout.

J'aime assez peu de choses. Le silence, la cigarette et les gaufrettes à la vanille sont mes pêchés mignons. Non sérieusement. Arrêtez de sourire comme des demeurés je vous vois. Quand je suis stressé, que l'alcool me manque au point d'en trembler et que je n'ai plus de cigarettes, ces putain de gaufrettes me détendent. C'est le bruit. Le goût chimique et totalement artificiel. Et le fait de foutre des miettes partout. Je trouve la paix dans le chaos. J'ai besoin d'être la constante stoïque dans un monde qui fout le camp.

Après ce qui m'est arrivé, mon chaos s'est décuplé. Quelqu'un a sali à la fois mon écriture, mon nom, mon art et tout ce qui s'en suit. Quelqu'un a roulé dans la boue les chef d'oeuvre de pornographie que je produisais pour les mêler à des insanités sans précédent. Je ne sais pas qui. Je ne sais pas comment, mais je sais que ça m'a détruit. Vous savez, comment sont traités les pédophiles, en prison ? Je le découvre, et j'ai peur. Je suis terrifié à l'idée de me retrouver seul. Ou pire. De me retrouver dans le noir.

Santé

Etat de santé générale: En sous-poids, foie légèrement en difficulté
Allergies ou addictions: Allergique la péniciline, ancien alcoolique.
Soins réguliers (traitements): Non

Histoire

Vous êtes sûrs de vouloir tout savoir sur moi ? C'est pas franchement intéressant, et ya de quoi faire pleurer dans les chaumières. J'ai assez honte du pathétique de ma propre histoire, vraiment.

Bon. Commençons par le commencement. Je suis né en Russie, quelque part près de Novossibirsk, dans une des grandes villes les plus pourries du monde. Un endroit où on se gêle, où on peut se gratter pour travailler et où mes parents avaient un appartement défraîchi avec des tapis partout. Si j'ai bien suivi l'histoire de la famille, nous sommes de rescapés de la grande guerre du côté de mon père. Du côté de ma mère, ils sont chinois. Vous avez déjà vu une famille juive ET métisse bien accueillie en Russie ? Moi non plus. Manque de bol, mes trois frères et moi avons tous été baptisés de telle manière qu'on ne puisse pas nous rater. Nathanaël, David, Kaleb et Eliël...Jovanovich. Merci papa. Merci maman.

Bref, passée la période innocente de l'enfance où déjà mon ainé entrait en médecine, j'étais le petit avorton de toutes mes classes. Ma mère avait après ma naissance pris brutalement conscience que la viande étit le fruit d'un meurtre. Elle a donc tenu à me priver d'une partie essentielle des nutriments réservés à ma croissance au nom du respect de la vie animale. A  douze ans donc, là où tous mes camarades faisaient entre un mètre quarante et un mètre cinquante, j'atteignais le mètre trente. J'étais chétif, la voix fluette, les bras tout fins, et ridiculement stupide.

J'avais sincèrement l'impression d'être un attardé dans un monde de géants. Mes résultats scolaires étaient désastreux, ma mère me giflait chaque fois que je rentrais avec une copie, et j'étais le dernier même en sport. J'ai vu plus de cuvette de toilette que tous les autres gamins de mon établissement réunis. Je me réfugiais à l'époque dans l'écriture, et l'assasinat de l'ortographe. Comme je lisais à la vitesse d'un enfant de sept ans, m'instruire me complexait. Les scènes de violence et l'hémoglobine me détendaient. Mes camarades de classe remarquèrent bientôt que je passais mes heures de mathématiques à faire autre chose. Vexés de ne plus avoir de réponse à leur provocation, ils ont voulu me le faire payer.

Avec le temps, j'ai appris à éprouver de la fierté quant à ma réaction. J'ai découvert au retour d'une heure enfermé dans les toilettes pour ne pas avoir à déjeuner avec les autres mes gribouillis recouverts de traces de bottes. Déchirés, amochés, ou annotés de graffitis phalliques. Oui, des bites au feutre quoi. Le premier qui s'est approché pour se moquer s'en souviendra longtemps. J'étais tellement ...en colère. Une colère blanche, lucide, qui m'a donné la force de lui agriper les cheveux pour lui exploser la tête contre le bureau. Il a rebondi avec un "CLONK" sonore, et s'est écroulé. Le silence qui a suivi a été à la hauteur du coup de pied au cul que j'ai récolté de la part de mon père.

Mais après ça, on n'a plus jamais osé venir me chercher. J'étais toujours seul. Toujours fui. Mais plus personne n'osait prononcer un mot en ma présence. J'avais une paix royale, et pourtant j'en souffrais vraiment. J'ai quitté l'école sitôt que j'en ai eu l'âge légal. Mes parents avec leurs considérations...de parents, m'ont poussé à apprendre un métier. Ben, si vous avez des problèmes de plomberie, j'ai un diplôme de déboucheur de chiottes. Bon, ça s'appelle "brevet de plombier zingueur", mais en pratique, j'ai surtout débouché des chiottes.

Je m'ennuyais, j'avais rien d'intéressant, j'étais aussi vide que le tableau de trophées d'une bonne soeur, et dans ma petite ville sévissait un gang de gamins. Des jeunes encore plus désoeuvrés que moi qui avaient besoin d'un logo et d'un nom. Parmi eux, Yuri, le gamin à qui j'avais explosé le nez contre le fameux bureau, était venu me chercher. Sous la menace d'un couteau de cuisine - sans déconner, un couteau à pain. Ya quand même plus crédible - il m'a fait faire un blason kitsch à en vomir. Puis, j'ai décidé de les rejoindre. Parce que je les trouvais ridicules. Et très amusants.

Je crois que j'ai apprécié de m'intégrer à un groupe. J'avais soudainement quelque chose à faire. On venait me chercher en bas de chez moi, on gueulait à la fenêtre pour que ma mère m'appelle. J'ai commencé à me trouver un style, avec les cheveux mi-longs, gras, et mon espèce de mini moustache de merde avec trois poils qui se couraient après. Il ne me manquait plus que le bonnet-bite de station service et j'avais le kit de démarrage du petit voyou Russe.

Enfin. Ma vie était rythmée par la beuverie et les cambriolages sans envergure. Jusqu'au jour où mes camarades de "gang" qui portaient fièrement le même tatouage générique que moi sur le torse se mirent à dealer. Là où tout le monde aurait fait passer de la weed pour ne pas se faire gauler, eux se sont carrément fournis en crocodile. Cette drogue plus que dure détruit les organes et la peau, en faisant apparaître des plaques énormes qui donnent l'impression d'avoir la lèpre. D'où son nom de crocodile. Inutile de le préciser, j'ai pas mis les mains là-dedans. Allez braquer la caisse d'un tabac, c'était une chose, mais se faire plein de blé sur le dos de dépendants, très peu pour moi.

On m'a dit "si t'es pas des notres, t'es contre nous, on va te buter". Et deux semaines plus tard, tout ce petit monde se faisait choper lors de sa première vente, et j'ai eu la paix. J'ai passé l'argent qui me restait dans l'alcool et les cigarettes, et j'ai repris ma vie de merde de plombier incapable. J'ai grandi, mûri un peu. Je me levais, allais bosser, je rentrais, me bourrais la gueule, écrivais jusqu'à m'écrouler, et je recommençais. Et puis me faire trois sous a commencé à me gonfler, alors j'ai cherché un autre boulot, qui rapportait plus.

Je m'étais mis à la tchatche lors de mon entrée dans mon petit groupe, j'avais appris à cultiver un peu ma communication, et je m'étais débarrassé de ma moustache ignoble. Les cheveux propres, j'étais plutot... potable. Mais avec les standards de taille du porno, j'avais pas le profil acceptable pour jouer dans de l'hétéro. On m'a éduqué toute mon enfance en me répétant qu'un homme avec quelqu'un d'autre que sa femme c'est péché. Jouer dans un porno gay, c'était la connerie de plus. Celle de trop, aussi. Je pensais que j'allais me faire trois pièces, pouvoir me payer un voyage quelque part, et ce serait tout. Que nenni. Le truc a fait le tour de la toile. C'était un porno-vampire ou je ne sais trop quelle daube. Bref, en plus d'en prendre plein les fesses j'en ai pris plein la gueule lorsque mon père est tombé dessus. Au lieu de se demander ce que son putain de mari foutait sur un site porno gay, ma mère a préféré me faire ma valise et me foutre à la porte.

J'étais plus un Jovanovitch, j'avais plus intérêt à mettre un orteil chez elle, et j'avais qu'à ouvrir les fesses à n'importe qui et crever du SIDA, comme elle me l'a textuellement dit. J'ai été recontacté un peu plus tard pour un autre job. Être acteur c'était sympa, mais j'avais beaucoup plus apprécié la post prod. Le montage, la création de la bande son. Je m'étais vraiment amusé lors du doublage par dessus mes prises. Le porno est un énorme ensemble d'artifices que j'ai  voulu essayer. A force de discussion et de persuasion, j'ai obtenu une petite place.

J'étais stagiaire réalisateur d'une grosse production Russe. Et sans mentir je n'ai jamais été aussi intimidé de toute ma vie. Je me trouvais plutôt séduisant, avec mes cheveux longs - enfin débarrassés de leur gras adolescents - et mes yeux gris; J'étais bien dessiné, pas trop mal dans mes baskets. Mais face aux actrices du plateau...J'étais le cloporte. J'ai été lamentable. J'avais du mal à voir le bout de mes chaussures, mais selon mon tuteur, je m'en étais pas mal sorti. Je crois qu'il s'est pris d'affection pur moi, parce qu'il a commencé à me traîner partout avec lui. La contrepartie... c'était le péché.

Oui oui, ce péché-là. Qui m'a fait mal au cul les quatre premières fois et chialé une bonne paire de soirées. Je me sentais vraiment minable. Alors je picolais comme un trou. Parce que je vivais aux crochets d'un autre contre l'utilisation de mon propre corps. Une pute. C'est encore dur à dire, mais j'étais sa pute. L'unique point positif de ce bordel sans nom a été que j'ai rencontré mes premiers acteurs intéressants. Mais plus je m'investissais dans le début de ce qui a été ma carrière de réalisateur, plus je m'enfonçais dans la tourmente de l'alcoolisme. Un jour, ivre mort, j'ai vomi sur un plateau. Ne pouvant pas me virer, mon cher Mécène m'envoya en cure. J'y suis resté six mois.

Là-bas, j'ai décidé de ne plus jamais dépendre de personne. J'avais acquis les bases du tournage, de la réalisation, de la gestion d'un tournage. J'avais les contacts, autant chez les pornstars que dans les studios. Sitôt sorti, j'ai pris tout ce qui me restait, et j'ai fui vers un nouveau studio. Une grosse machine de guerre où j'ai fait mes galons. J'ai pris mes marques dans l'industrie, je me suis fait un nom sous le nom de "Sin". Je crois que j'étais plutôt doué. Les actrices étaient ravies du rendu de leur peau à la caméra. Elles appréciaient mon traitement post-prod, et rapidement, mes films gagnèrent en popularité. On m'a proposé de m'associer avec Brother & Brother, deux producteurs russes, comme moi, mais localisés aux Etats-Unis.

Leur spécialité, c'était le Teen. Les vraies actrices majeures qui paraissaient mineures. J'ai fait plusieurs gros succès qui m'ont rapporté un paquet de blé, et généré un gros trafic sur le site. Et puis, ils se sont associés avec d'autres, et je l'ai été aussi par défaut. Je dois dire que j'ai été naïf. Concentré sur les moyens qu'ils m'offraient et le retour sur investissement que j'avais à travailler pour eux, je n'ai pas une seule fois pensé aux autres catégories du site. Avec un nom comme "juste majeures et salopes", j'aurais dû sentir la faille, mais je n'ai rien vu venir jusqu'au jour où les flics ont débarqué chez moi.

J'étais le dépositaire du site, le responsable officiel de la mise en ligne de contenu, j'étais donc légalement responsable de tout ce qui s'y trouvait. Au milieu de mes vraies actrices fausses mineures s'étaient progressivement glissées de vraies mineures, puis des galeries photo qui n'avaient plus rien à voir avec mon art. Je ne sais quel malade avait souillé des années de dur travail pour les  transformer en un énorme réseau pédopornographique. Et bien entendu, j'en étais le responsable. J'ai eu la chance, je crois, d'avoir la bite plus flasque qu'un mollusque depuis plusieurs mois. On m'a déclaré comme totalement inoffensif pour les mineurs, et j'ai d'abord été écarté de la peine de mort. Lorsque l'on examina le contenu de mon précieux ordinateur, on n'y trouva rien que des culs de plus de 18 ans. J'ai donc échappé à la castration chimique.

La peine, en revanche, je n'y ai pas échappé. Et le bruit médiatique non plus. Je me suis efforcé de rester le plus discret, le plus silencieux possible tout le long du procès. J'ai écouté mon avocat qui m'a conseillé de plaider coupable pour réduire ma peine. Si j'avais eu la force et la conviction que me battre me tirerait d'affaire, je ne l'aurais pas écouté. J'ai préféré rester sage, observant le regard avide des policiers qui m'encadraient, et le plissement du coin de la lèvre du juge. Si j'avais plaidé non coupable, mon ordinateur m'aurait innocenté, sans doute. Mais comme j'avais choisi d'endosser les fautes d'un autre... je me suis condamné seul.

Cinquante ans de réclusion criminelle. Comme j'ai sagement plaidé coupable, j'ai échappé à la perpétuité.

J'aurai donc à ma sortie 1,74 ans de liberté avant de passer l'arme à gauche, selon la moyenne d'espérance de vie des Etats-Unis. Et je serai mort bien avant de voir le ciel sans barreaux, d'après celle de la Russie.

Je ne vais pas hurler que je suis innocent, j'ai accepté d'être coupable. Un jour, peut-être, quelqu'un se fera-t-il enfin arrêter pour cette affaire. Et je pourrai retourner, avec mon ordinateur portable et mes logiciels de montage, créer des chefs d'oeuvre du porno.

Côté joueur

Pseudo : Adam
Âge : 21 ans
Comment as-tu trouvé le forum ? Sur un topsite =]
As-tu des remarques à  faire ? Nein, c'est cré bien o/
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Anonymous





Invité
Invité
Mar 17 Fév 2015 - 23:01
Tu es validé !


Bonjour et bienvenue ! J'ai vraiment apprécié ta fiche, ton écriture est fluide, bien fournie niveau vocabulaire, bref c'est très agréable à lire.

J'ai eus peur au début en lisant la raison de ton incarcération, comprend bien que la pédophilie etc... C'est un sujet très sensible même dans le monde du RP. Mais j'ai vite été rassuré en lisant le contenu de ton histoire.

Eh bah ! Pauvre gars il a vraiment pas de chance !

En tous cas tu es validé, amuse toi bien ici. ♥


Félicitations tu es à présent validé, tu peux librement poster tes rps. Pour ton information, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar, tu peux aussi aller créer ta fiche de liens ou encore consulter la liste des colocataires ici si tu es un détenu.

Une rumeur te sera bientôt délivrée !

Amuse toi bien parmi nous !
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