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Gabriel Goodman - Vous vous sentez bien, doc' ?

Gabriel Goodman
Messages : 290
Date d'inscription : 20/08/2015
Age : 32
Localisation : Là où il y a du café !

Dossiers privés
Âge du personnage: 26 ans.
Taille: 1m78
A savoir:





Gabriel Goodman
Psychologue
Jeu 20 Aoû 2015 - 23:12

PRENOM NOM


Avatar : Johan Liebert - Monster.

Identité
Nom:Goodman.
Prénom: Gabriel.
Surnom: Doc'.
Âge: 26 ans.
Nationalité: Américaine, avec de lointaines racines françaises.  
État-civil: Célibataire.
Rumeur(s) à votre sujet: Gabriel Goodman ne serait pas si angélique qu'il nous laisse le croire, on l’a surpris en pleine manipulation des esprits tourmentés qui trainent dans la prison, et tout ça avec l’appui de la Directrice en personne.

Dans la prison

Poste dans la prison: Psychologue.
Depuis combien de temps ? Il vient d'arriver.
Motivations pour travailler ici ? Gabriel répondra qu'il est ici pour venir en aide aux autres. En réalité, il s'est retrouvé ici contre sa volonté.



Caractéristiques physiques

Taille: 1,78m.
Poids: 70 kg.
Corpulence: Svelte.
Cheveux: Blonds.
Yeux: Bleus.
Famille ethnique: Caucasienne.
Modifications corporelle: Aucune.

Gabriel est quelqu'un prenant soin de lui, et cela se sent. D'abord, il y a ses ongles qu'il coupe régulièrement — si ce n'est pas tous les jours —, ainsi que ses cheveux qu'il peigne le matin, et le soir avant de se coucher. Tout ce qui sent mauvais le répugne, et tout ce qui fait « sale » attise sa colère. C'est un être délicat, dessiné tout en finesse et en longueur ; il possède une sorte d'aura apaisant ceux qui l'entourent. Un sourire placide viendra égayer son visage aussi pâle que de la craie, et sa voix caressante murmura quelques conseils. Il est fait pour charmer les autres, que ce soit par son caractère ou son physique. Angélique, il possède un visage doux, des cheveux blonds comme l'or, et des yeux bleus. Des sourcils fins surplombent son regard serein, même si au fond, sa pupille brille comme de la glace. Il est une statue de marbre à la figure charmante ; on en ressent toute la fragilité, mais ce qui marque davantage, c'est la froideur qui s'en dégage.

Ses mains sont minces, dotées de longs doigts blancs qu'il entortille en permanence. Ses os ressortent sous sa peau fine, et lorsqu'il échange une poignée de main avec autrui, elle semble ne dégager aucune chaleur. Souvent, on se surprend de ça ; son corps est froid, mais il ne parait pas s'en sentir gêné. Des épaules tombantes, un cou long, un front large, un menton pointu ; on dirait le résultat d'un fantasme artistique, une entité venue d'une époque ancienne. Tout cela, Gabriel le cultive. Il se rase à peine réveillé — la barbe, ça fait si... négligé ! —, il coupe tous les mois sa chevelure blonde, voir avant s'il remarque qu'une mèche ait osé pousser en dehors des limites. L'ordre et l'harmonie, voilà ce qu'il représente le plus. Il a besoin de l'ordre, et de se sentir « parfait », il tient férocement à ce qu'il représente : un beau jeune homme angélique. Il court après cette image, et s'il la voit s'éloigner un peu trop, il mettra tout en oeuvre pour la rattraper.

Mais Gabriel est aussi un cliché. Celui du petit fils à papa, qui n'a jamais eu à se battre pour obtenir quelque chose. Une simple demande, formulée d'un ton doucereux et poli, voilà qu'enfant il avait ce qu'il désirait. Il sent l'argent, autant qu'il sent l'eau de Cologne de première qualité. Sa famille a toujours pris soin de lui, sa mère surtout ; comme si elle toilettait un caniche pour un quelconque concours canin. Il est le résultat de ce qu'on a voulu de lui. Alors Gabriel s'habille bien, il va régulièrement chez le coiffeur, ou il s'achète de nouveaux costumes s'il estime que les anciens ont été trop portés. Une véritable poule de luxe quelque peu maniérée, mais toujours avenante et souriante. Il ressemble à ces riches qui en promenade s'exclameraient presque « oh ! Regardez, ces braves paysans ont des poules, n'est-ce pas merveilleux ? » Il porte des chemises en soies de couleurs claires, accompagnées d'un pull en cachemire noué autour de ses épaules. Son poignet fin sera toujours décoré d'une montre en argent, dont le prix permettrait à une famille américaine moyenne de manger pendant plusieurs mois.

Ses lèvres sont blanches, peu colorées, et fines, toujours étirées en un sourire courtois. Pourtant, parfois, ce sourire se plisse au coin, et on l'on commence à s'interroger sur sa nature. N'est-il pas en train de se foutre de vos malheurs, et songer que vous n'avez jamais coupé le cordon avec votre mère ? Ses jambes maigres croisées, ses mains jointes posées sur ses cuisses, il continuera de vous écouter vous plaindre. Mais l'éclat dans son regard apportera un peu de chaleur, comme s'il était soudain taquin.


Dossier psychologique

Défauts et qualités: D'un abord sympathique, avenant, calme et doux, il est en réalité maniaque, parfois nerveux, et il dissimulera toujours ce qu'il pense.
Objectifs et ambitions: Il dira qu'il veut améliorer la société, avec tous les moyens possibles.
Tocs et manies: Il croise souvent les bras et les jambes en relevant le menton. Lorsqu'il est derrière une table, Gabriel y posera ses coudes, puis liera ses doigts. Il caresse sa mâchoire avec son pouce, et il sourit en toutes circonstances.
Peurs/phobies: A priori, aucune.

Gabriel est fait pour réconforter les autres. Patient et calme, il gardera le silence devant une personne avançant à tâtons dans ses souvenirs, afin d'y déblayer d'éventuels traumatismes. Il parle bien, il n'élève jamais la voix ; en réalité, celle-ci est un murmure constant, caressant les oreilles des autres dans des avertissements, et des observations. Il prend rarement de lui-même la parole, laissant les autres s'époumoner s'il y a un conflit, avant d'intervenir, et de ramener le silence. Il apparait alors serviable, extrêmement courtois, attentionné, et délicat ; c'est un bon psychologue, et un bon ami. Toutefois, il reste discret, et il ne révèle jamais ce qu'il pense vraiment. Après tout, ce n'est pas son travail. Il a été bien éduqué, ce qui en fait un jeune homme cultivé ayant un avis sur tout, et avec qui il est agréable de converser. Très intellectuel, il se retiendra souvent de faire de l'étalage de connaissance. Même si au fond, il pense connaître tout du monde. S'il arrive que Gabriel ne partage pas le point de vue de quelqu'un, il l'acceptera, sans pour autant remettre le sien en cause. Il y a des choses dans lesquelles il croit férocement. Que ce soit dans son caractère ou son apparence, Gabriel ressemble à un ange.

Mais bien évidemment, cela n'est qu'une façade.

D'un air cynique — si on le perce à jour —, il dira simplement que personne n'est parfait. Mais ! Mais... qu'il est peut-être l'être humain se rapprochant le plus de la perfection. Après tout, il est charmant, alors bon ? Qui pourrait oser lui reprocher quelque chose ? Gabriel porte un masque social, et ce qu'il vous dira ne sera que « des mensonges de convenances ». Une femme se plaindra qu'elle est battue par son époux, et moins bien payée qu'un homme ? Bah alors ! La grosse aurait-elle oublié où se trouve sa place ?
Depuis que Gabriel sait marcher et parler, on lui a répété en boucle qu'il était un garçon si intelligent et si beau qu'il était un ange. Des compliments, il en recevait à la pelle, ce qui en a fait un être particulièrement orgueilleux et narcissique.

C'est simple, le monde se divise en deux catégories : lui, l'être intouchable, et les autres. Les autres ? Ils lui sont inférieurs. La plèbe. Des rats. Il sait que le fond de sa pensée révulserait ses congénères si on la connaissait un tant soit peu, alors il dissimule cela derrière un sourire poli. Au fond, il se fout de la gueule de tout le monde. Il se moque de ses clients, comme de ses collègues. Plus intelligent que la moyenne, Gabriel juge en permanence les autres, cherchant quelqu'un lui ressemblant un peu. Dans ce caractère, il n'y a pas d'histoires tristes d'un petit enfant supportant mal l'absence de ses parents, et devant jouer seul dans une grande maison, ou encore moins celle d'un adorable garçon se faisant battre par un père — riche et alcoolique. Ce qu'il y a derrière tout ça ? Une mère un peu trop fière de sa progéniture, un père heureux, et un grand-frère... il faut bien une erreur quelque part, n'est-ce pas ?

Lui, lorsque ses parents s'absentaient, c'était enfin le moment où il pouvait être lui-même. Capricieux, il finissait toujours par trouver un moyen de gâcher son propre bonheur. Il cassait ce qu'il adorait, puis il s'en plaignait. Parfois, si le coeur le lui disait, il accusait son frère aîné d'être la cause de son chagrin. Ce qui amuse le plus Gabriel ? Détruire les autres, les ronger, petit à petit. Piétiner leurs espoirs, arracher leurs petites bouilles rouges de satisfactions. Il aime l'ordre, et le chaos. Il sait comment briser quelqu'un, et cela fait partie de ses petits passes-temps préférés, avec la chasse.
Gabriel est persuadé d'incarner la perfection, ou de s'en approcher le plus. Pourquoi ? Parce qu'il est un homme, et un homme de race blanche. Il est beau, mais surtout : il est blond aux yeux bleus. Pour lui, il est tout ce que la société peut envier. On devrait tous lui ressembler, et c'est en partie pour cela que le jeune homme déteste « les races inférieures » ; il voudrait les exterminer, donner un monde fait que de clones de lui-même. Pour lui, seul le mâle blanc hétérosexuel a un avenir. Et il est cet avenir.

Santé

Etat de santé générale: Bon, mais sujet à de l’hypotension
Allergies ou addictions: Le café, et le luxe.
Soins réguliers (traitements): Des somnifères pour calmer son sommeil léger.

Histoire


Quelque part, on a tous eu ce camarade à l'école primaire qui avait tout, et surtout mieux que tout le monde. Gabriel était ce genre d'enfant, celui qui lorsqu'il entend un autre dire : « regarde, c'est le nouveau jouet très cher que mes parents m'ont offert pour Noël, et qui explique pourquoi papa rentre si tard à la maison » se contentera de montrer que des exemplaires du machin en plastique, il en a dix. Au moins. Et pourtant, son école était loin d'être la plus misérable. Des gosses de riches blancs parmi un troupeau de gosses de riches blancs, Gabriel ne se démarquait pas à l'époque. Une tache colorée perdue en plein milieu d'une foule de petits prétentieux en uniformes, songeant déjà à l'époque qu'il était mieux que tout le monde. Gabriel est né avec une cuillère en argent dans la bouche, déposé en plein milieu d'un service en porcelaine, enroulé dans la soie. Sa mère était une femme aimante, quoiqu'un peu stupide. Son père ? Chef d'entreprise, évidemment. On n'accumule pas autant d'argent en étant le vendeur de saucisse du coin. L'éternelle histoire de l'entreprise familiale de produits ménagers passant de père en fils. Mais il fallait bien une ombre au tableau idyllique que tous les trois formaient ; un grand-frère brun. Pas blond, mais brun. Comme si l'on avait jeté des dés, et que le résultat était un échec critique. Un grand-frère. Gabriel n'avait jamais compris ce que faisait son grand frère dans sa famille, il s'était même demandé plusieurs fois s'il n'avait pas été adopté. Pourtant, il ressemblait aux Goodman, ne serait-ce parce qu'il avait des yeux bleus. Enfant, Gabriel songeait souvent que sa vie aurait été plus agréable si son frère n'avait pas existé. Il était trop différent de lui pour qu'il puisse l'apprécier, il concentrait un tas de défauts qu'il méprisait chez autrui. Il n'était pas distingué, il avait un air patibulaire collé sur sa face de craie, et surtout, il puait la cigarette. En réalité — Gabriel refusait de se l'avouer —, il enviait simplement son frère d'être le plus grand, et d'accéder à des choses qui lui étaient interdites. La jalousie, même chez un gosse aussi chanceux, ça peut exister ; ça a vite pourri la pomme qu'il était. Personne ne s'en est aperçu.

Gabirel mettait alors tout en oeuvre pour détruire son grand-frère, il n'hésitait pas à s'attaquer à ce que ce dernier appréciait. Ils avaient un chat nommé Monsieur Minou que son frère adorait plus que tout au monde. Lorsqu'il passait ses journées sur la console, le gros chat poilu venait se coucher sur ses cuisses, et il se mettait aussitôt à ronronner. Un véritable compagnon, qui avait toujours rejeté Gabriel. En dehors, l'enfant paraissait doux et attentionné, toujours prêt à faire plaisir à Maman, et à accompagner Papa qui allait s'acheter de nouveaux costumes. Au fond, il avait envie de pousser son frère en dehors de SA maison, et l'oublier. Alors qu'un jour Michael — le grand-frère — faisait ses devoirs dans le grand salon, Gabriel en profita pour s'approcher de Monsieur Minou. Le chat était roulé en boule sur un fauteuil en train de dormir paisiblement, un soleil radieux passait à travers la fenêtre. N'importe qui se serait retrouvé attendri par la scène, il était si mignon, ce chat ! Mais pas Gabriel. Pourquoi Monsieur Minou préférait-il Michael à lui ? Alors qu'il était plus beau, et plus sage que l'aîné ? Gabriel s'arrêta devant l'animal, il se demanda quelle serait la réaction de son frère, s'il apprenait que son chat s'était étranglé avec sa propre queue ? Mais il ne pensait pas vraiment à ça ; il avait une autre idée en tête.
L'enfant de sept ans attrapa la bête par l'oreille, il la tira de toutes ses forces. Monsieur Minou se réveilla en plein cauchemar, il se débattit, mais le petit garçon lui attrapa la queue, et il le poussa par terre. Le chat feula, le dos en rond, il le fixait avec une véritable lueur de haine dans la pupille. Gabriel se contenta d'un sourire angélique qu'il servait à tout le monde. Puis, il tenta d'attraper Monsieur Minou. Mais Monsieur Minou n'était pas d'accord avec ça, il sortit les griffes, et lui taillada le bras. Gabriel recula, il poussa une plainte, et les larmes vinrent rapidement. Le chat parvint à s'enfuir sous la table, tandis que sa mère débarquait en talons. Gabriel tenait son bras, griffant les marques laissées par le chat, afin de les aggraver.
« Oh mon sucre d'orge ! Que t'est-il arrivé ?
— Le... le... chat ! Chouina Gabriel. J'ai... j'ai voulu le... caresser, mais...
— Mon coeur... oh ! MICHAEL ! »
La mère était une femme mince, le visage tartiné de fond de teint, mais lorsqu'elle s'inquiétait pour son petit sucre d'orge, elle devenait rouge comme une tomate. Et en voyant le sang sur le bras abîmé du petit garçon, elle sentit son coeur faire un tour dans sa poitrine, et elle le serra contre elle. Elle étouffait Gabriel, mais celui-ci était tellement ravi d'avoir de l'attention que ce n'était pas si grave. Michael débarqua en trombe, il remarqua d'abord que son chat était sous un meuble, le regard fixé sur Gabriel. La bouche ouverte, le gamin de douze ans ne comprenaient pas très bien. La suite ? Gabriel en fut fort content, ne serait-ce parce qu'il eut tout ce qu'il adorait : la voix de son frère surplombant celle plus fluette de sa mère. Elle décida de jeter le chat, un animal aussi imprévisible et méchant envers son protégé, il fallait s'en débarrasser. Michael tenta de défendre Monsieur Minou, mais Gabriel était à chaque fois là pour remettre en cause la bonté du matou. Il l'avait attaqué sans raison, et c'était tout. La famille se débarrassa de Monsieur Minou, et c'est un grand-frère défoncé par le chagrin que Gabriel retrouva le soir même de l'accident. Au moins, estima le garçon, il pouvait être heureux ; le chat était en un seul morceau. Si n'avait tenu qu'à lui, il l'aurait transformé en parure de lit.

Et pourtant, Michael fit tout ce qu'il pouvait pour récupérer l'animal. Malgré ses douze ans, il sembla régresser. Il cria, il frappa ce qui était à sa portée, il se roula en boule, en larmes. Et pendant ce temps, Gabriel pouvait apprécier le chaos déclenché en plein milieu du grand salon. Son frère aîné renversa les chaises, tandis que ses parents tentaient de le ramener à la raison. Son père, un homme rond et blond ne supporta pas longtemps « le cirque » du garçon. Ils l'enfermèrent dans sa chambre, malgré les rugissements de rages, et les objets qu'il renversa. Au moins, Michael était doublement puni. Lorsque quelques jours passèrent, Michael put enfin les rejoindre à table. Un silence mortel régnait au repas, brisé par les coups de fourchettes et de couteaux sur l'assiette. Gabriel n'affichait aucune expression particulière, mais il observait son frère ; il savait que s'il contenait mal son bonheur, on découvrirait qu'il était responsable de ce chaos. Malgré tout, poussé un par élan de mesquinerie et de raillerie, il lâcha :
« C'est quand même dommage pour Monsieur Minou, il était si mignon ! 
— Oui mon sucre d'orge, se contenta de répondre sa mère. »
Michael fixa son petit frère, la fourchette tomba dans son assiette. Il se leva, et quitta la salle à manger, malgré les protestations de ses parents.
« Ah... l'adolescence, soupira le patriarche. Je ne me conduisais pas de la sorte quand j'avais son âge. J'espère que tu grandiras mieux, et plus sainement, Gabriel. »
Le petit garçon sourit.

Rapidement, Gabriel devint la fierté de ses parents. Michael les décevait de plus en plus, poussé par les mesquineries de son petit-frère, et par l'éducation qu'il avait. Mouton noir chez les moutons blancs, il ne partageait pas leurs points de vue. Gabriel commença à accompagner son père dans toutes sortes d'évènements, paraissant dévoué à la cause familiale. Il l'écoutait longuement discuter avec d'autres cadres de la cause « blanche ». Ce fut plus ou moins à ce moment-ci que le garçon se persuada qu'il appartenait à une race supérieure. Tout d'abord, sa mère lui répétait dès que possible qu'il était son « petit ange blond parfait », et qu'il était si « adorable qu'on lui donnerait le Bon Dieu en confession ». Sa vanité s'épanouit en même temps que sa personnalité raciste. Il faisait partie de l'élite, et dans son école, les personnes de couleurs étaient rares. De plus, son père lui exposa plusieurs fois que les bas quartiers, là où l'on retrouvait la plèbe, étaient là où l'on parquait les bêtes noires et jaunes. Ainsi se forma dans la tête du garçon que les blancs étaient forcément meilleurs que les noirs. Voyait-il souvent des personnes de couleurs aussi riches que lui ? Pas vraiment dans l'endroit où il habitait. À l'école, on lui enseigna la suprématie américaine, et on évoqua surtout le rôle de son pays durant la Seconde Guerre mondiale. Il rencontra ainsi Hitler, et ses idéologies racistes, plus ou moins proche de celles qu'on lui avait enseignées. À treize ans, il commença à se plaire à penser qu'il était l'image même de l'Aryen. Le parfait Aryen. Même si l'on faisait passer Hitler pour le « méchant », il n'eut pas une telle place dans l'esprit du garçon. Hitler avait désiré une armée lui ressemblant fortement, en quoi était-il méchant ? De plus, n'avait-il pas raison ? Chez lui, Michael se disputait sans cesse avec ses parents, notamment sur leur xénophobie ; selon lui, il était impensable qu'on puisse justifier la supériorité de la race blanche par des observations venues d'un autre temps. Tout était ridicule à ses yeux. Gabriel observait ces scènes cachées dans un coin, se nourrissant de la rage de son frère. Et plus ses parents se mettaient à regretter ce qu'était leur fils aîné, plus Gabriel se rapprochait de la perfection. Il était l'ange immaculé aryen.
De toute façon, ceux qui l'entouraient étaient inférieurs à lui. À l'école, il enchaînait les notes excellentes ; seul le sport constituait sa faiblesse. Il s'essoufflait vite, et il préférait lire plutôt que de courir comme un clebs derrière un ballon. Le midi, il mangeait avec un groupe d'amis (que lui désignait mentalement « d'adorateurs ») qui l'encadraient, et faisaient attention à son bien-être. Véritable coqueluche auprès des gamines, et populaire, Gabriel connut une adolescence des plus agréables. Il glissait parfois des plaisanteries de mauvais goût, ou des remarques trop « intellectuelles » pour ses amis, mais par politesse, et parce qu'on l'adorait, on se mettait à rire. Chaque fois qu'il déjeunait, il observait son frère, et son propre groupe d'amis. Si différent du sien ! Surtout parce que Michael avait fait l'erreur humiliante de devenir l'ami d'un des rares noirs de l'école. Mais ce n'était pas réellement ça qui l'intéressait, mais plutôt sa copine. Une jeune fille à peine plus grande en taille que Gabriel, mais bien formée. Elle possédait un rire insupportable qui lui vrillait le crâne. Pour faire bonne figure, ses parents acceptaient qu'elle vienne manger chez eux. Mais lorsqu'elle s'en allait, Michael avait droit à des remarques acerbes sur son amie. Alors par moment, Gabriel jouait le jeu. Une fois, alors que sa mère prenait le thé, et que son frère l'écoutait lui faire des remontrances, Gabriel glissa dans la conversation :
« Marie m'a dit qu'elle avait retrouvé ta petite amie dans les bras d'un autre. »
Évidemment sur un ton poli et doux ; en aucun cas, il ne devait entacher son masque angélique. Le regard de Michael s'écarquilla, il quitta le salon. Une heure plus tard, Gabriel le surprit en train de se disputer au téléphone avec elle. Un sourire vainqueur au visage, il ne pouvait pas s'empêcher de détruire tout ce à quoi son frère s'attachait. Sa copine subirait le même sort que Monsieur Minou, le chat n'avait été qu'une étape de plus. Gabriel détestait son grand-frère, même au sein de sa famille, il ne supportait pas les brebis égarées. Alors un jour, tandis que Michael s'occupait du jardin, et que sa copine, Adrianna s'était isolée suite à une autre dispute, Gabriel décida de l'approcher. Il la retrouva dans les escaliers, les yeux rougis par les larmes. Il se demanda alors ce que son frère pouvait bien trouver à cette fille ; elle était banale, si on oubliait sa jolie poitrine. Toutefois, il ravala ses mauvaises pensées, et il prit place auprès d'elle. Il lui donna un mouchoir qu'elle prit en reniflant. Il lécha ses lèvres, et il attendit qu'elle se confesse. Il ne sut pas exactement à quel moment il prit le courage de la prendre dans ses bras. La suite, il la contrôla parfaitement. Des baisers échangés, des regards honteux, et un esprit perdu avec lequel il jouait. Pour comprendre ce qui rendait son frère, il avait besoin de la goûter. Il se servit de son désarroi. D'un autre côté, il avait besoin d'elle. Non pas parce qu'il ressentait de l'amour — une quelconque attirance tout au plus —, mais parce que Gabriel voulait s'entraîner. Même pour le sexe, il avait besoin de se rassurer, et de se prouver qu'il était parfait. Malheureusement, sa première fois se passa comme n'importe quelle première fois. Il fut atrocement gêné de ne tenir que quinze secondes, et surtout... parce que jamais Adrianna ne le regarda dans les yeux. Selon le jeune homme, elle pouvait se retrouver honorée qu'il lui donnât « ça ». Il lui en voulut férocement, estimant qu'elle était la cause de cet échec. Il joua avec sa culpabilité — après tout, n'avait-elle pas trompé son copain avec son jeune frère ? — jusqu'à s'attaquer à elle. Adrianna lui avait fait connaître une expérience humiliante, c'était forcément de sa faute !

Il la rongea, une véritable teigne, ce sale gosse. La pauvre fille ne savait plus exactement quoi faire, mais au moins, la seule fois où il coucha avec elle la dégoûta tellement qu'il craignait reprendre l'expérience. Il jouait avec ses nerfs, ses paroles toujours caressantes, sa voix douce la plongeaient dans un désespoir sans fins. Mais le pire arriva ensuite, lorsque pour une fois Gabriel se retrouvait derrière son frère, il aperçut Adrianna avec l'ami noir de ce dernier. Il passa son bras autour de son épaule, ses lèvres effleurèrent sa joue. Gabriel fixa les épaules de Michael se tendre, et se relâcher, même lui pouvait ressentir sa rage. Lui, il se sentait sali par cette sale pute. Qu'il la partage avec Michael à l'insu de celui-ci... pouvait passer. Mais... Qu'elle se laisse toucher par un chien noir, ça lui donnait fort envie de vomir ! Ses mains tremblèrent, mais il contint le flot de rage qui le submergea. Comment osait-elle ? Plus jamais il l'approcha. Plus jamais il n’accepta de la voir. Lorsque son frère rompit avec elle, Gabriel manqua de lui dire qu'il avait un exemple de la bassesse des noirs, ne lui avait-il pas volé celle qu'il aimait ? Mais ce chaos ne lui suffisait toujours pas. Il décida de partir à la chasse.
La pluie tombait doucement autour de lui, Gabriel remua les bras, et il les ramena contre lui. La nuit avait envahi le bâtiment de son école, tandis qu'il attendait calmement. Son coeur battait vite dans sa poitrine, il  avait une certaine excitation en train de lui sauter dans les tripes. Alors lorsqu'il vit les phares de la voiture, le garçon manqua de sauter sur place. Les roues crissèrent sur le sol, et le véhicule s'arrêta devant lui. La pluie avait collé ses cheveux blonds contre sa nuque, tandis que son visage s'illumina lorsqu'il reconnut la face de cuir qui immergea derrière la vitre.
« Gabriel Goodman ? Qu'est-ce que tu fais par ici ? »
Brice. Le noir. Le chien. Où était sa laisse d'ailleurs ? Adrianna avait consenti à la lui enlever ? Gabriel avala sa salive, il ramena son sac contre lui. En haussant les épaules, il fit de sa voix caressante :
« Mon frère devait arriver il y a une heure après mon cours de tennis... mais je crois qu'il m'a oublié, je n'arrive pas à le joindre. »
Brice grimaça, mais il soupira. Il ne pouvait décemment pas le laisser seul sous la pluie, il l'invita d'un signe de la main.
« Monte, je vais te raccompagner.
— Merci ! »
Gabriel se dépêcha de rentrer dans la voiture, il était gelé.
« Tu portes des gants ?
— Oui, j'ai souvent froid aux mains. »
Il les frotta d'ailleurs, puis il remua dans la voiture. Il ramena ses mèches de cheveux blonds en arrière, puis Brice démarra. La pluie claquait contre les fenêtres, donnant un air lugubre à leur silence. Mal à l'aise, car il se retrouvait confronté à un ancien ami, Brice évitait de regarder Gabriel. Et Gabriel interpréta ça comme de la soumission naturelle, comme s'il était un maître, et Brice son chien. Au moins ce sale nègre prenait conscience de sa place dans son école. Les seules fois où Gabriel prit la parole, c'était pour donner des indications, mais la voiture s'engouffra davantage dans les ténèbres.
« Arrête-toi, vite ! »
Brice sursauta, c'était la première fois que Gabriel élevait réellement la voix. La voiture glissa sur la pluie. La route était encadrée par les arbres de la forêt avoisinante, Brice fronça les sourcils. D'abord, il crut que le garçon lui avait demandé de s'arrêter parce qu'il avait aperçu un animal, mais il n'y avait rien en réalité.
« Je crois que tu as rêvé. »
En une seconde, Gabriel détacha sa ceinture.
Quelque chose se débloqua en lui, il n'en comprit la nature que plus tard.
Tout se passa extrêmement vite, comme s'il mettait la vitesse fois dix d'une vidéo. Ce qu'il sut, c'était qu'il avait planté un couteau dans la gorge de Brice, et que le sang giclait sur le volant de la voiture. Lorsqu'il reprit plus ou moins ses esprits, Gabriel s'extirpa de la voiture en haletant. Son coeur battait extrêmement vite dans sa poitrine, son corps entier tremblait. Il se plia en deux. À côté de lui s'était trouvé un cadavre, qui s'était agité comme un pantin. Les mains noires sur le manche du couteau en céramique avaient fini par tomber. Il y avait eu des ronflements de douleurs, beaucoup de sang, et surtout, un son aigu vrillant ses tympans. Il vomit finalement. L'espace d'un instant, Gabriel comprit qu'il venait de commettre un meurtre. Il le regretta d'abord, conscient que c'était abject, et au-dessus des lois... puis... il eut comme un grand vide dans son esprit.
Putain, il venait de tuer une sous-race, et c'était bon !
Un sourire vint égayer son visage, les mains pleines de sang, Gabriel essuya son visage plein de larmes. Il prit totalement conscience de ce qu'il venait de faire, et une furieuse excitation traversait ses membres. Durant cette nuit, il avait tué un homme, il avait fait un pas vers la suprématie de la race blanche. Il venait de chasser le gibier, et son cadavre restait dans la voiture. Il fallut plusieurs minutes au jeune homme avant de retrouver son calme. Il mordilla ses lèvres, puis il se rendit compte que si on découvrait ce qu'il venait de faire, il risquait la prison. Consciencieusement, il enleva son pull en cachemire imbibé d'eau et de sang — l'un de ses préférés en plus — qu'il roula en boule, il fouilla ensuite dans la voiture, et prit tout ce qui avait un tant soit peu de valeurs pour faire croire à un vol. Il conserva notamment une chaîne en or qu'il rangea dans sa poche. Ensuite, il alla un peu plus loin, et il changea de vêtements. Il pleuvait trop pour qu'il puisse les brûler, alors il les roula en boule dans son sac de sport. Une dernière fois, il regarda son oeuvre. Son chef d'oeuvre, puis il prit une grande inspiration. Il avait de la route à faire, et surtout... il ne devait pas montrer l'état dans lequel il se trouvait. Il en jouissait presque ! C'était tellement mieux que le sexe ! Lorsqu'il rentra chez lui, il justifia son retard par les études. Ses parents apprécièrent sa dévotion à les rendre fiers de lui.

Une nouvelle fois, Gabriel parvint à atteindre son frère. Terriblement choqué, Michael peina à retrouver pied dans la réalité. Il y avait quelque chose chez lui qui s'était brisé, il passa plusieurs jours sans manger, et enfermé dans sa chambre. Ses parents comprenaient certes sa peine, mais ils ne trouvaient pas cela si grave ; ce n'était qu'un noir, qui se souciait de son sort ? Gabriel le vécut autrement. D'abord, il mesura l'ampleur de son acte ; on avait vite retrouvé le corps, et on présumait que ce n'était qu'un vol. Lui, il avait envie de leur crier que ce n'était pas que ça ! Il y avait tout un tas de raisons derrière cet acte : la jalousie, le dégoût, la xénophobie. Il avait touché à une chose qui lui avait appartenu, en tant que sous-race, il n'avait eu que ce qu'il méritait ! Ça laissa une trace dans son cerveau, il devint plus nerveux, persuadé qu'on risquait de le flairer. Mais cette angoisse s'estompa avec les années, au fur et à mesure qu'il vit qu'on oublia le meurtre. La mort de Brice se retrouva sous un tas de papiers journal traitant d'autres faits divers morbides. Michael quitta la maison dès qu'il le put, et lui, fut ravi de constater qu'il était enfin le seul enfant de la maison. Cajoler par sa mère, faisant une sorte de deuil de son fils ingrat, Gabriel songea qu'il avait finalement bien fait de tuer ce sale nègre. L'avenir lui souriait plus qu'avant, et il se contenta de se laisser porter par les flots. Il remarqua toutefois que son père n'aborda jamais ce qu'il comptait faire de son entreprise, alors Gabriel se mit en tête de la reprendre. C'était un sujet qu'il abordait dès que possible à table, et il s'égayait vite, jusqu'au jour où son père trancha :
« Je ne pense pas que tu reprennes un jour l'entreprise, Gabriel, tu n'es pas assez charismatique. »
L'expression du jeune homme se figea, il garda la bouche à demi ouverte, son cerveau s'arrêta quelques secondes.
« Pas assez charismatique ? Mais regarde, il est tellement beau, et... commença sa mère.
— Non... ce que je veux dire... s'aventura son père, c'est qu'il manque de virilité ? Il ne fait pas encore assez mature. »
Assez mature ? Il était vrai que Gabriel avait toujours fait un peu plus jeune que son âge, mais tout de même... ! Il ne montra rien de sa rancoeur, il se contenta de sourire. Au final, il souriait en toutes circonstances, car c'était une attitude qu'on lui avait rapidement apprise.

Finalelement, quelque peu désillusionné par la nouvelle, Gabriel opta pour des études en psychologie. Il préféra dire que c'était pour aider les gens, cachant derrière son comportement altruiste une autre raison. Apprendre à comprendre les esprits et leurs mécanismes, ça lui permettrait de mieux s'amuser avec les gens, et de les manipuler. Il s'était exercé des années sur ses parents, mais c'était comme jouer à un jeu vidéo un peu trop facile ; ses parents l'adoraient, il était la prunelle de leurs yeux. Ils l'adulaient tant qu'ils ne voyaient pas le monstre qu'il était. Un meurtrier, et une véritable teigne ! Ses études se passèrent bien, l'université lui plut pour les libertés qu'elle lui apportait. Pour la première fois de sa vie, Gabriel dut apprendre à vivre seul. Et surtout à faire à manger. Ses premiers essais furent catastrophiques, et plusieurs fois, il préféra commander plutôt que de perdre son énergie. Du temps et de l'entraînement suffirent à lui apprendre les rudiments de la cuisine, mais cela reste une chose qu'il déteste encore faire aujourd'hui. Des années plus calmes que durant le lycée, le transformant en beau jeune homme intelligent, à la conversation intéressante. Une fois diplômé, il trouva vite un entretien d'embauche (Monsieur Armand était un ami de Papa, ce qui aidait bien !), et tout sembla marcher pour lui. À la fin de l'entretien d'embauche, Gabriel décida de rentrer à pied chez lui. Lui qui avait toujours été conduit en voiture jusqu'ici se rendit compte qu'il détestait particulièrement les transports en commun ; il n'avait pas plus horrible pour lui que de devoir partager sa sueur avec autrui. Les mains dans les poches, il alla traverser un pont, lorsqu'il remarqua une silhouette à la chevelure brune et ondulée assise au bord. Il fronça les sourcils, et songea que si la jeune femme hésitait à se jeter dans le canal, il l'y aiderait bien. Il se rapprocha d'elle d'un pas feutré, l'odeur de pluie pénétrait ses narines, alors que le soleil luttait vaguement pour éclairer la soirée. Au moment où sa main alla lui toucher l'épaule, elle fit d'une voix blasée :
« Je ne vais pas me suicider, vous savez ! J'aime juste faire ça ! »
Elle se retourna vivement vers lui, Gabriel eut un sourire gêné. Il ne savait pas dire si elle était belle, mais elle avait quelque chose de très différent de ce qu'il avait l'habitude de côtoyer. Elle sentait le parfum bon marché, elle portait un rouge à lèvres écarlate, malgré ses dents un peu jaunies. Le front haut, les sourcils fins tracés vers ses tempes, elle avait deux yeux marron qui le transcendèrent. Il fronça les sourcils, puis il fit :
« Oh... excusez-moi, je ne voulais pas vous importuner. »
La jeune femme pivota vers lui, ses pieds tombèrent sur le pavé. Ce fut là qu'il remarqua qu'elle avait enlevé sa paire de chaussures.
« Je m'appelle Celeste, et vous ? »
Étonné devant tant de familiarité, Gabriel prit quelques secondes avant de serrer la main qu'elle lui tendait.
« Gabriel Goodman.
— Ah comme les entreprises ? S'exclama-t-elle.
— En effet, mon père en est le directeur.
— Hihi... »
Gabriel fronça les sourcils, et il s'écarta pour laisser Celeste remettre ses chaussures. Il nota qu'elle avait une poitrine voluptueuse serrée dans une chemise de soie bleue. Elle remua les épaules, puis elle le détailla en mordant son pouce. Elle avait les pommettes hautes, un maquillage travaillé pour souligner ses qualités, et effacer ses défauts. Gabriel ne savait pas s'il la trouvait attirante.
« Vous êtes étudiant, Gabriel ? »
Le jeune homme se renfrogna, mais il fit sur un ton doux :
« Diplomé.
— Oh ! Je connais un bon café, pas loin, ça vous dit ? »
Gabriel manqua de cracher sa salive au visage de la jeune femme, c'était la première fois qu'il rencontrait une personne aussi directe ! Était-elle en train de le draguer ? Il rougit un peu, et il évita son regard. Avant même qu'il ne puisse le lui refuser, elle lui prit le poignet, et l'emmena dans le café. Ils passèrent un moment agréable à discuter de tout et de rien ; Gabriel se rendit compte qu'il avait là une femme très étrange, mais assez amusante pour qu'il accepte de passer la soirée avec elle. L'alcool aidait d'ailleurs, et brisait les barrières sociales qu'il aurait mises naturellement entre eux. On ne va pas continuer une soirée chez une inconnue... il ne l'aurait jamais fait; normalement.
Dans son petit appartement, le jeune homme ne se sentait pas très bien ; il avait plutôt chaud, et il ne savait pas s'il devait au final se méfier de la jeune femme. Celeste défit sa chemise, et dans l'obscurité, il remarqua son dos blanc, décoré par ses cheveux. Lorsqu'elle se retourna à moitié, elle afficha un sourire amusé.
« Ne t'en fais pas, j'irais doucement.
— Ce n'est pas ma première fois, gronda-t-il. »
D'un pas de chat, la jeune femme se glissa derrière lui, elle passa ses bras sur sa poitrine, et joua avec le col de sa chemise. Son souffle était chaud dans son dos, il sentait sa poitrine s'écraser contre lui. Ça ne ressemblait pas aux relations qu'il avait eues auparavant avec les autres. Il y avait un parfum d'excitation, semblable à celui de l'instant, où il avait tué Brice. Elle posa ses lèvres contre son oreille, puis elle le lécha au lobe. Un frisson agita son corps.
« Aah... »
Gabriel plaqua ses doigts sur sa bouche, affreusement gêné de ce qu'il venait d'émettre. Celeste émit un petit rire, puis elle commença à l'effeuiller.
Le lendemain, Gabriel se réveilla le premier, songeant qu'il n'était que samedi. Les cheveux en bataille, il observa la porte, en se demandant comment il devait s'y prendre pour s'enfuir. Il avait extrêmement honte de s'être laissé attraper par une telle mangeuse d'hommes, et il s'attendait qu'à tout moment, elle prétende être enceinte afin de profiter de sa fortune. Ou du moins, celle de son père. Lorsqu'il bougea, et attrapa son pantalon, Celeste lui lança un regard blasé :
« Ne t'en fais pas, je vais pas te demander de m'épouser. T'as faim ? »
Penaud, Gabriel mordit sa lèvre.

En même temps que son travail, Gabriel commença une sulfureuse relation avec Celeste. Il ne pouvait pas se permettre de la nommer « petite amie », car il la voyait pratiquement que pour le sexe, même si elle nourrissait son esprit de discussions intéressantes. Il travaillait chez Monsieur Armand en tant que psychologue pour le personnel ; en réalité, il était chargé de déterminer les éléments faibles, cibler leurs défauts, et décider si oui non l'entreprise les gardait. Un moyen comme un autre de l'aider à se défouler. Ici, il pouvait détruire les autres, et il était payé pour ça. Celeste était quant à elle un être tout à fait bizarre. Elle était plus âgée que lui de dix ans, mais elle semblait avoir gardé son âme d'enfant. Elle l'amenait à connaître des contrées qu'il n'avait pas osé visiter avec les autres, et surtout, elle avait le don incroyable de l'émoustiller. C'était sa maîtresse, sa sulfureuse maîtresse. Mais il ne l'aimait pas. Imprévisible, elle débarquait chez lui sans prévenir, et toujours dans les moments les plus délicats : à la fin de son travail, ou lorsque ses parents étaient en visite. Il expliquait sa présence en mentant, ce n'était qu'une voisine, et une collègue ! Heureux hasard, n'est-ce pas ? Elle jouait avec sa pudeur, et son hypocrisie, provoquant des situations que Gabriel ne contrôlait pas toujours. Il la détestait sur le moment, mais serrer son corps contre lui le poussait à oublier. Un véritable corps de femme. Une taille quarante, un peu de gras dans le cul, mais un véritable corps de femme. Avec du ventre, des seins, des cuisses.
Gabriel s'épanouissait dans la vie. Monsieur Armand semblait l'apprécier plus que pour son nom, puisqu'il le convoquait assez régulièrement dans son bureau. Ils parlaient des différents employés la plupart du temps.
« Pouvez-vous me faire un café, Gabriel ? »
Le jeune homme approuva en souriant, puis il s'exécuta. Il appréciait cet homme mûr, car il était un peu ce qu'il allait devenir dans quinze ans. Un homme grand et viril, aux épaules larges, en qui l'on pourrait confier ses secrets. Pendant qu'il prenait un gobelet, il sentit sa présence dans son dos. Gabriel fronça les sourcils, mais il ne se retourna pas. Il fixa plutôt le café tomber dans le gobelet, mais il se raidit brusquement. Un doigt sur son épaule, un souffle bien plus brûlant que celui de Celeste dans son dos, il avala sa salive.
« Vous êtes un jeune homme prometteur, Gabriel, et un bien beau garçon... »
Gabriel craignait de comprendre. Il serra la mâchoire, ses doigts se raccrochèrent au gobelet de café, comme les serres d'un rapace. Il tenta de conserver son masque de petit ange blond délicat, mais au fond... il voulait lui renverser le gobelet de café brûlant au visage. Il ferma les yeux. La main de Monsieur Armand était sur son avant-bras, et sa présence se faisait plus écrasante.
« Vous pourriez aller tellement plus loin... si vous donniez un peu plus de votre personne. »
Gabriel se figea. Ses mains tremblaient, il ferma les yeux en pensant très fort : « me touche pas sale pédé de porc. » Il ne sut pas ce qu'il retenait de se retourner, et de lui arracher les parties génitales. La peur ? La confusion régnant dans son esprit ? Finalement, il prit une grande inspiration. Il était un prodigieux enfant de la race aryenne, il n'allait pas se laisser impressionner par une sale pédale de quarante ans ! Il fit volte-face, un sourire doux égayant son visage pâle.
« Monsieur Armand... si vous aimez vous faire refaire le fondement, veuillez plutôt utiliser le pied de votre chaise de bureau, plutôt que de m'importuner. »
Le visage de son employeur se fendit de surprise, Gabriel profita de ce moment pour s'éloigner le plus vite possible. Devant la porte, il s'arrêta, et il acheva :
« Ah oui... et pour votre café... »
Il renversa le gobelet à ses pieds, en prenant soin d'éviter d'éventuelles gouttes sur son pantalon.
« Vous n'avez qu'à le lécher, comme vous semblez adorer cela. »
Puis après un petit mouvement de tête :
« Bonne journée, monsieur. »
Dès que l'heure indiqua la fin de son travail, Gabriel fonça chez sa maîtresse. Depuis l'incident, il ne se sentait pas à l'aise. L'espace d'une minute, il avait eu l'impression qu'on le souillait, qu'on franchissait une sorte de clôture qu'il avait lui-même construite. De plus, il était extrêmement déçu par Monsieur Armand. Son employeur n'était qu'une immondice homosexuelle, et surtout, il avait osé le toucher. Dès qu'il repensait à la scène, le jeune homme avait des sueurs froides. Il débarqua chez Celeste, alors que celle-ci était en simple chemise. Elle afficha un air surpris, c'était la première fois que Gabriel agissait de la sorte. Avec une sorte de lueur désespérée dans le regard, il se jeta sur elle sans prévenir, et l'embrassa de force. La jeune femme fit mine de se débattre, voulant surtout fermer la porte de son appartement. Lorsqu'il lui laissa le temps, elle se contenta de lâcher :
« Eh bien... te voilà brusquement passionné, que s'est-il passé ? »
Gabriel fut incapable de répondre. Il avait besoin de se rassurer. Besoin de Celeste, et de s'affirmer en tant qu'homme. C'était comme si Monsieur Armand avait remis en cause sa virilité, en le prenant pour un objet. Il arracha la chemise qu'elle portait, il la poussa sur le canapé, et il se déshabilla à moitié. La confusion continuait de régner dans son esprit, mais après une nuit passionnée, il s'endormit sur sa poitrine ; on aurait dit un enfant. Celeste se contenta de lui caresser les cheveux, pensive.
Le lendemain, Gabriel fut réveillé par la sonnerie de son téléphone portable. Décoiffé, et encore ensommeillé, il décrocha.
« Bonjour, Gabriel. »
Le jeune psychologue se figea, c'était la voix de cette merde de pédale. Il parvint à contenir le flot de dégoût dans sa gorge.
« Bonjour, Monsieur Armand. Comment vous portez-vous ? »
Gabriel se retint de lui demander s'il avait léché les traces de café qu'il avait faites sur sa moquette.
« J'ai plutôt bien dormi, malgré notre petit incident de la veille.
— Ravi de l'apprendre. »
Connard.
« Je vous appelle... car je pense mettre fin à vos services.
— Excusez-moi ?
— Mais si vous êtes prêt à vous faire pardonner, peut-être que je changerais d'avis, et qui sait... ?
— Je..»

Gariel ferma les yeux, sa main se crispa sur son téléphone.Gabriel raccrocha dès qu'il put. Il se tourna vers Celeste, qui se réveillait doucement. Elle le regarda.
« Un souci ? »
— Non rien, tu as bien dormi ?
— Hihi... oui. »
Au fond de lui-même, Gabriel était enragé. Il fantasmait sur tous les moyens qu'il avait à sa disposition pour tuer Monsieur Armand... et le tuer, ne lui suffirait pas. Gabriel connut sa première désillusion ; lui qui avait toujours été persuadé que tout lui serait donné sans le moindre effort de sa part, venait de se rendre que les autres aussi pouvaient avoir leur propre volonté. Il refusait de se soumettre aux idées obscènes de son patron, il ne faisait qu'enrager. Celeste fut la seule à réellement noter un changement dans son comportement ; il avait en effet les mains crispées, il mordait son pouce, et son regard était habité par une lueur hargneuse. Il peinait à contrôler l'image qu'il s'était construite, même devant ses parents. Évidemment, puisque son père était celui grâce à qui il avait obtenu ce poste, Gabriel dut justifier son renvoi. D'abord, il prétexta qu'il s'était énervé à plusieurs à reprise contre Monsieur Armand, avant que celui-ci révèle en substitut ce qu'il s'était passé.

« Tu as osé faire ça ? À ton patron ? Mais qu'as-tu à la place du cerveau, Gabriel ? S'exclama son père, levé devant lui, le visage rouge de fureur.
— Chéri, couina sa mère. »

Gabriel avait — plus ou moins — une idée précise du mensonge que Monsieur Armand avait pu inventer. Jamais ce dernier n'allait révéler qu'il avait tenté de le mettre dans son lit. Ce seul souvenir suffisait à le faire trembler, Gabriel retenait la vérité au fond de sa gorge. Il ne pouvait pas avouer une telle chose, il en avait trop honte. Son père se déplaçait d'un pas furieux autour de lui, levant les mains, révolté par l'attitude de son fils.

« Je ne m'y plaisais pas, répondit celui-ci. »

Une longue dispute, en sens unique. Contrairement à son frère, Gabriel avait toujours pu jouir d'un bon sang-froid, il enfonçait ses ongles dans les paumes de ses mains, et il attendait que l'orage passe. Jamais il n'avait vu son père avec une telle expression, il sut qu'il l'avait déçu. C'était de sa faute à lui ! Il l'avait envoyé dans la toile d'une araignée immonde aux idées lubriques ! Des cris fusaient dans son crâne, son calme déroutait son père, mais plus il gardait le silence, plus son père hurlait, et s'énervait. Il se sentait humilier. Tant qu'il ne le comparait pas à Michael... tout, mais pas ça. Au bout d'un moment, son père parvint à reprendre un semblant de calme. Il frotta son visage.

« Voilà ce que tu vas faire... »

Soupira son père, il en avait les larmes aux yeux de rage. Gabriel l'observa, silencieux, tandis que sa mère tapotait l'épaule de son époux. En le pointant du doigt, le patriarche décida :

« Tu es psychologue ? Tu veux continuer dans cette voie ?
— Oui. »

Son père prit une grande aspiration.

« Et tu comptes reprendre notre entreprise à un moment ou un autre ?
— Bien sûr. »

Sa voix tremblait.

Son père avala sa salive.

« Dans ce cas, il est temps que tu cesses tes caprices, gronda Monsieur Goodman. Tu vas devenir un homme mon fils, tu n'es plus un enfant. »

Gabriel haussa les épaules, il radotait, le vieux ? Pensa-t-il, hargneux.

« Tu vas prendre ta vie en main. Finis de soigner les petits problèmes de fils à maman, incapable de couper le cordon. Tu penses que travailler en entreprise ne te plait pas ? Que ce n'est pas assez bien pour toi ? Écoute, un travail, ce n'est pas une sinécure. Son père marqua une pause, il sembla réfléchir un moment, puis il enchaîna : dans ce cas, nous allons augmenter d'un cran la “difficulté”. Penses-tu avoir les épaules pour faire face à des esprits malades ? »

Gabriel ouvrit la bouche, mais il ne donna pas de réelles réponses. Des esprits malades, qu'entendait-il par là ? Des fous ? Pff... au moins, ça lui changerait des histoires banales. Il n'avait pas peur de la démence chez les autres. Ses études lui avaient appris à les appréhender.

« Oui. »

De toute façon, il savait détruire l'esprit des gens. Il s'était même découvert une passion pour ça ; Gabriel se nourrissait du malêtre des autres.

« Bien... reprit son père en posant les poings sur ses hanches. Que préfères-tu ? Passer ton temps dans un asile, ou bien... en prison ? J'ai entendu parler d'un centre carcéral avec une section d'aliénés. Des histoires inquiétantes...
— Père... »

Gabriel écarquilla les yeux. Il avait bien entendu ? Il se foutait de sa gueule ?

« Tu veux me montrer que tu as assez de maturité pour ça ? Que tu es assez fort pour résister à des êtres dangereux ? »

En quelque sorte, son père lui avait laissé le choix, mais il choisit la prison plutôt que l'asile. L'asile lui paraissait un milieu trop malsain, où il se sentirait plus vulnérable. En prison, Gabriel avait la sensation qu'il pourrait se confronter à des esprits bien plus supérieurs que la moyenne, une sorte de défis. Il avait assez d'assurance pour se persuader que des psychopathes de bas étage ne lui feraient rien. Il avait compris que le but de son père était de le réveiller, de le pousser à bout, et de le faire mûrir. Ce qu'il trouvait ridicule en soi, il ne pouvait pas le comprendre ; Monsieur Goodman n'avait jamais connu la véritable facette de son fils. Après tout, il avait déjà tué.

« Prouve-moi que tu es un homme, et apprends de la vie. »

Un homme ? Gabriel considérait qu'il l'était depuis longtemps. Son père ne le voyait simplement pas, et le jeter dans le centre carcéral n'était qu'une punition. Au fond, le craignait-il un peu ? Ce que son ancien employeur lui avait appris de sa personnalité n'était rien, en comparaison au reste. Il préférait le jeter dans une réalité plus difficile et pénible de ce qu'il avait connu. Il le prenait pour quoi ? Il était plus fort que ça ! Gabriel fut forcé d'accepter. Il avait envie de lui prouver qu'il n'était plus un enfant, et que ce milieu ne l'atteindrait pas.

Le jeune homme devait tenir cinq ans. Cinq ans sans faiblir, et mis à l'épreuve de tarés, trop stupides pour ne pas se faire attraper. Pour lui, ça ne changeait pas réellement de ce qu'il avait fait en entreprise. Il ne devait qu'analyser la folie, la comprendre. Pour lui, les gens n'étaient que des monstres en sommeil, et il savait comment les réveiller. Les « aliénés » n'étaient que des bêtes sorties de leur enveloppe d'hommes, et des bêtes, ça se dressait.

Gabriel entreprit alors les démarches, poussé par la volonté de son père qui voulait le sortir de son confort. Comme toujours, il apparut souriant et calme, se calant sur le profil que l'on recherchait. Il passa différents tests afin d'obtenir le titre de « psychologue d'état ». Ce n'était pas plus difficile que le reste, il suffisait de montrer de l'intérêt à vouloir soigner « la maladie » des prisonniers. Il correspondait dans le profil attendu, notamment parce qu'il avait hérité un certain savoir-faire en entreprise ; Gabriel avait toujours su travailler avec les autres, il savait rester en bons thermes avec ses collègues. De plus, après chaque entrevue avec les employés, il avait appris à rédiger des rapports compréhensibles par tous. Il savait faire de la vulgarisation scientifique. Avec tout cela en mains, sa candidature fut retenue, et on l'appela un beau matin pour lui annoncer qu'il était employé à Lancaster.


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Comment as-tu trouvé le forum ? Via Athelstan et You're mine.
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Invité
Invité
Ven 21 Aoû 2015 - 22:11
Bonjour, bonsoir, et bienvenue !
Je n'ai pas encore lut ta fiche, mais je n'y manquerais pas !
Bien que blond, j'aime bien ton avatar. Il me fait penser à un autre personnage, mais je ne me souviens plus de qui... (Quoi que peut-être Gyokuran... mais je m'égare).
En tout cas, de ce que j'en ai lut, ton personnage à l'air vraiment chouette.

Ça me dira bien de rp avec toi un de ces jours je crois.
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Gabriel Goodman
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Gabriel Goodman
Psychologue
Sam 22 Aoû 2015 - 13:14
Merci bien,

Je pense avoir corrigé les fautes, si certaines m'ont échappés, je m'en excuse ! La fiche est donc terminée.

Ça te dirait de rp avec moi ? "Tu crois" ? Mais faut pas avoir peur =D
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Invité
Invité
Ven 28 Aoû 2015 - 15:21
Bonjour et encore bienvenue o/

Désolé du retard j'ai eu quelques soucis d'ordinateur.

C'est  étrange mais en commençant à lire ta fiche une question me venait tout le temps à l'esprit "comment ça se fait qu'il finit par travailler en prison".

J'ai eu ma réponse et comme tu me l'avais évoqué la fin pèche avec tout le reste. Gabriel n'a rien qui justifie qu'il travaille dans une prison, ça va à contre courant de tout ce qui a été évoqué et du personnage. Pour moi ça ne colle pas du tout. De plus il est "psychologue" pour une entreprise, il n'est pas spécialisé dans les cas que présentent la prison, il n'en a aucune expérience, il n'est pas apte pour ce poste.

Ce que je te propose c'est d'en faire un civil, psychologue si tu veux ou d'une autre profession mais sans rapport trop direct avec la prison. Un intervenant ponctuel, pour quelques missions justifiées, mais au vu du personnage je ne pense pas qu'on puisse faire plus.

Je te laisse voir ce que tu veux faire, n'hésite pas à me contacter par mp pour qu'on voit ça.

Bonne journée !
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Gabriel Goodman
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Gabriel Goodman
Psychologue
Ven 28 Aoû 2015 - 16:00
Hello ! Pas de soucis pour le retard, je comprend ^^

Ce à quoi je pense, du coup, c'est éventuellement une formation, afin de mieux correspondre au profil ? Sinon, après quelques recherches, un psychologue en milieu carcéral vient en effet ponctuellement, en tant qu'intervenant. Il ne travaille pas tout le temps, mais comme un médecin qui fait des voyages entre son cabinet, et l'hôpital. Qu'en pense-tu ?
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Invité
Invité
Dim 30 Aoû 2015 - 20:03
Tu es validé !


Merci pour toutes tes corrections pour que cette fiche corresponde à mes diverses exigences ! Bon jeu parmi nous o/

Félicitations tu es à présent validé, tu peux librement poster tes rps. Pour ton information, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar, tu peux aussi aller créer ta fiche de liens ou encore consulter la liste des colocataires là, si tu es un aliéné.

Une rumeur te sera bientôt délivrée !

Amuse toi bien parmi nous !
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