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Lihëll Nelwin

Anonymous





Invité
Invité
Lun 11 Mai 2015 - 21:34

LIHËLL NELWIN


Avatar : Uta de Tokyo Kushu

Identité
Nom: Nelwin
Prénom: Lihëll
Surnom: /
Âge: 30 ans
Nationalité: Américain
État-civil: Célibataire
Rumeur(s) à votre sujet: Sous son style particulier, Lihëll serait en fait une sorte de bisounours maléfique. S'il ne vole pas votre cœur au premier rencard, prenez garde à vos âmes, on dit qu'il s'en nourrit pour pouvoir un jour accomplir son destin maléfique. Quel est-il, ça... nous l'ignorons.

Incarcération

Motif d’incarcération: Trafiquant d'organes pour la mafia
Durée de la peine: 13 ans
Incarcéré depuis: Quelques jours

Appartient-il à un gang? Othala's Blood
Quel poste dans le gang? Second d'Haydhaänn



Caractéristiques physiques

Taille: 177 cm
Poids: 67 kg
Corpulence: Sec et fin
Cheveux: Corbeau, mi-long et rasé d'un côté
Yeux: Noir
Famille ethnique: Caucasien
Modifications corporelle:

J'ai plusieurs tatouages, pour connaître leurs provenances vous avez qu'à lire mon conte de fée qui se trouve plus bas. Mais pour faire simple ce que j'ai de tatoué :
- Mains et doigts
- Torse, bas-ventre
- Bras, coudes, épaules
- Dos, reins
- Mollets
Ce sont essentiellement des tatouages tribaux, tous à l'encre noire. Cela peut sembler assez banale, mais le tout rend la lecture de mon corps intéressant je trouve. Ma pièce la plus importante est mon cou. Tout autour est écrit une phrase avec des lettres grec : Νεχ ποσσυμ τεχυμ ωιωερε, νεχ σινε τε. Nec possum tecum vivere, nec sine te. —Martial, Epigrams XII, 46
Qui est une phrase latine à la base qui signifie : "Je ne peux vivre ni avec toi, ni sans toi"
Niveau piercings j'en ai à la lèvres, à l'arcade, aux oreilles ainsi que des écarteurs, ils sont là et je n'y touche pas.



Dossier psychologique

Défauts et qualités: Peu sociable, renfermé sur lui même, pas bavards, effrayant, dérangeant, observateur, esprit critique et de synthèse, profond, calme, serein, paisible, fidèle, sincère, doux.
Objectifs et ambitions: Reprendre ma vie en main, vivre et avancer
Tocs et manies: Fermer les yeux mais sans dormir, m'asseoir par terre, caresser mon crâne rasé
Peurs/phobies: Des sources de chaleurs, comme les fers à repasser, les fours etc... peur en voiture si je suis passager

Avec moi il faut passer la barrière de l'apparence pour me voir réellement tel que je suis. Pas que mon physique dénote de mon mental, mais l'image que je renvoie est erronée aux yeux des autres. Les préjugées sont trop présent mais une fois dépassés, les gens s'étonnent de mon calme, de ma douceur, de la richesse personnelle que je peux leur apporter. Évidemment mes silences peuvent gêner voir énerver, et l'on peut me trouver ennuyeux. Je ne parle pas pour rien dire, la quiétude ne me gêne pas et je ne ressent pas la solitude. Si je devais me définir en un mot je ne chercherais pas très loin et je ne me tromperais pas en disant que je suis simple.

Santé

Etat de santé générale: Bonne (sauf actuellement où je reviens de l'hôpital) mais sujet à certaines carences et à une déshydratation de la peau qui provoque de l'eczéma
Allergies ou addictions: Allergique à la moutarde et autres épices / légère addiction à la cigarette
Soins réguliers (traitements): Crème hyper hydratante et calmante, crèmes locales pour traiter l'eczéma

Histoire


La première fois que j'ai assisté à un enterrement j'avais cinq ans. Non ce n'était pas celui de mes parents, mais celui de ma grand-mère. Je l'aimais bien cette vieille femme, toujours un peu aigrie, mais dès qu'on lui mettait une douceur sous le palais elle fondait comme du chocolat. Elle avait cette odeur qu'ont les personnes âgées, un mélange entre le vieillissement de la peau et les effluves de Shalimar de Guerlain. C'était une belle femme, qui comparée aux autres mamies, gardait sa chevelure poivre et sel longue. Son rouge à lèvre était crémeux et laissait toujours des traces sur mes joues ou sur son verre. Mais je ne l'avais jamais vu plus belle que dans son cercueil, elle avait la pâleur des morts, mais comme si elle resplendissait. Jamais je n'avais eu autant envie que ce jour de sentir ses lèvres contre ma joue, son repos était splendide et à chaque seconde je l'imaginais me regarder et pousser son dernier soupir de vie. Longtemps j'en ai rêvé, et j'en rêve encore aujourd'hui... même si d'autres choses viennent hanter mes nuits.


J'ai grandit en développant une fascination pour l'au delà, j'aimais aller dans le cimetière pour m'y promener. J'aimais la sérénité du lieu, l'odeur des cyprès, le gravier crissant sous mes pas. Je connaissais les noms de chaque tombes, de chaque mausolées, j'appréciais ceux avec des photos, ceux avec des lettres, ceux recouverts de lierres. Le plus beau que j'eus visité fut un cimetière en Angleterre. Laissé à l'abandon, la nature avait reprit ses droits, on aurait dit que les morts cherchaient à sortir de leur prisons de terre. Les racines sortaient du sol et les pierres tombales étaient presque illisibles avec l'érosion et les plantes grimpantes qui les obstruées. Mais bien avant d'aller dans le pays de la Reine, c'est dans le cimetière de mon village reculé que je traînais les après-midi. Si je ne flânais pas dans les allées, si je n'aidais pas un voisin à nettoyer ou à déposer des fleurs je restais sous un arbre à lire ou à dessiner. Souvent sous mon crayon les traits de ma grand-mère revenaient, puis celui de tout les morts que j'avais vu à force d'assister aux enterrements.

On peut se demander comment mes parents m'ont laissé faire ainsi. Il faut savoir que chez nous la mort n'est que le prolongement de la vie, c'est une vie à part entière. J'étais bon à l'école, je n'étais pas le garçon le plus sociable mais je n'étais pas encore en marge de la société. J'allais à la bibliothèque et m'amusais au parc de temps en temps... je gardais mon passe temps pour moi, et mes parents savaient que là où j'étais je pouvais me retrouver au calme, laissant mon esprit flâner. Puis l'adolescence arriva, avec son lot de nouveauté, de découverte et de style particulier. J'ai toujours aimé la sobriété des habits de deuils, le noir était ma couleur, elle faisait partie de moi et je l'accentuais au fil du temps. Les morts vivants étaient à la mode, j'aimais les mythes et légendes, les vampires me fascinaient. Je me calquais à l'image que la société nous dépeignée, j'étais alors "gothique" et je trouvais que cela m'allait plutôt bien. Je n'étais pas mal dans ma peau, je me cherchais, mes parents le comprenaient. Au lycée un peu moins, mais je trouvais en quelques personnes les mêmes penchants. Je savais que pour eux c'était plus une mode, une façon de se rebeller, de se montrer encore plus... pour moi c'était comme ça que je devais être sans m'enfermer dans ce "moi" de l'époque.


C'était mon détachement qui plaisait, je n'en faisais pas trop, je n'avais pas besoin d'en faire plus de toute façon. Et même si nous étions un groupe, je sentais que ce que je faisais et ce que je disais influence mon entourage amicale. Je n'abusais pas de ce statut, mais je pouvais le faire valoir pour ne pas dépasser les limites. De temps en temps je jouais le jeu, et je ne peux cacher que j'ai passé de bon moment à appeler les esprits, à faire quelques écarts de conduite, à boire, fumer, rire et flirter. On était en cohésion, on vivait des moments uniques, on se créait des souvenirs, on vivait notre jeunesse. Mais je n'avais pas arrêté mes virées au cimetière en solitaire, c'était un besoin vitale pour moi. Oui me retrouver dans ce lieu saint au milieu des morts était pour moi la meilleure façon de me sentir en vie, plus qu'une cuite ou que des baisers humides. C'était une source d'inspiration et de relaxation physique et intellectuelle. C'est un matin de printemps que je fis la connaissance d'une personne qui allait m'ouvrir une porte encore close à mes yeux. Il fut le premier à passer dans mon esprit avant ma défunte grand-mère. Lui qui était vivant venait de battre la mort, et il était tellement irradiant qu'il pouvait lui rire au nez. Je n'avais jamais vu un être si plastiquement irréel, comme si le moindre de ses traits, le plus petit mouvement, le plus petit pli causé par un sourire était dessiné par la main d'un maître d'art.

Ce n'était pas de la beauté, c'était une aura, une attirance craintive et pleine d'admiration. J'appris qu'il était embaumeur, rien que ce mot lui allait à merveille, je ne le voyais pas faire autre chose et je savais que si ça avait été lui qui avait eu ma grand-mère entre les mains, ses soins auraient été miraculeux au point de redonner vie à une morte. Il avait un don pour rendre encore plus beaux, qu'ils n'étaient vivants, les morts. On se rapprocha, moi fasciné par lui, par ses capacités, lui attiré par ce que j'étais et ma façon d'assumer qui j'étais. Il m'apprit beaucoup, me laissa l'aider, mais aussi me fit découvrir de nouveaux paysages. Malgré le maître que j'avais je n'étais pas des meilleurs, j'avais beau savoir dessiner, je n'avais pas ce don de vie. Le lycée allait se finir et il me fallait choisir ma voie, il m'amena donc plus en amont de ce processus de création. Je plongeais alors dans un monde qui me vrilla les tripes et fit battre mon coeur. Je n'avais vu ça que dans les films ou les séries, jamais cela ne m'avait autant percuté que face à la réalité. Les éclairages, les effets du petit ou grand écran m'avaient toujours fait comprendre que c'était "faux" et je n'y avais jamais trouvé une sensibilité aussi prenante que de voir une autopsie de mes propres yeux.

Ainsi, grâce à lui, je passais le pas de la porte qui allait me mener au métier de médecin légiste. Une nouvelle vie s'offrait à moi, je quittais les miens et ce que j'avais toujours connu pour la ville et son fourmillement de vie. J'affinais mon style, je ne me contentais plus de porter simplement du noir, je voulais refléter l'image que j'avais en tête. Je n'étais plus un simple "gothique" mais un mélange de plusieurs genres me distinguant complètement. Ce qui marqua le plus ces années là fut l'encre que je fis couler dans ma peau. Elle parsema mon torse, mes mains, mes bras, recouvrant mon corps avec finesse, élégance et précision. Celui qui m'a tatoué été une connaissance qui me disait toujours "je tatoue le reflet de ton âme". J'aimais son approche de cet art, j'aimais son travail, et je le laissais faire travailler son imagination ponctuant ma chair de dessins tribaux et de signes ésotériques. Ce coté esthétique de ma personne était naît en moi depuis ma rencontre avec lui, cet embaumeur qui n'avait besoin de rien pour être une perfection entre la lumière de la vie et celle de la mort. Je n'avais jamais posé un jugement de valeur sur ma propre personne, je laissais les autres me dire ce qu'ils pensaient de moi, je me voyais à travers leur yeux, mais jamais je n'avais pensé être beau ou laid. Ces notions m'étaient insipides, j'étais moi et tout ce que je faisais c'était pour moi, que cela soit beau ou non, c'était ainsi que j'étais.

Durant ces années d'études j'ai enchaîné les stages et les missions auprès de personnes qui m'ont appris mon métier. J'étais passionné et si mon apparence pouvait refléter un aspect sombre très vite j'étais apprécié pour mes compétences et mon professionnalisme. Une fois cette première barrière envolée tout se déroulait à merveille. J'eus mon diplôme, on me fit des offres d'embauches, mais je n'avais jamais désiré qu'une seule chose. Je voulais être le travail en amont de sa touche finale, je voulais être celui qui prépare le corps pour qu'il puisse faire opérer sa magie. Je retournais dans mon village, assistant le médecin légiste en fonction. On peut penser qu'être deux était de trop pour un seul village, mais nous étions le plus conséquent d'une région vaste et étendue, et c'était donc entre nos mains qu'atterrissaient les corps des villageois voisins. Je continuais à apprendre, à lire et dessiner. Je travaillais en journée et je passais essentiellement mes soirées avec ceux restés ici, mais surtout avec lui. On était les deux faces d'une même pièce, nous trouvant des points communs, et étant pourtant bien différent. C'était cette dualité qui nous plaisait, apporter à l'autre ce qu'il n'avait pas. On parlait de la vie, de ce que l'avenir nous offrait, on vivait pleinement sans jamais freiner nos ardeurs. Nous qui vivions avec les morts, nous étions vivants bien plus que n'importe qui.

Pourtant nous savions que la mort était là quelque part, toujours à guetter le moment ou elle viendrait voler le dernier souffle d'une vie. On le savait et en même temps on l'ignorait ne voulant pas vivre dans la crainte de la mort qu'on voyait presque comme une amie. Lui... lui qui avait fait ce que je suis, m'ayant ouvert la voie, m'ayant fait découvrir tant de chose sur ce monde. Lui qui je savais n'avait besoin de rien dans la vie ou dans la mort pour être lumineux. C'est lui qui se retrouva un matin d'automne sur ma table. Je regardais son corps nu, froid, mort, je n'y voyais toujours pas d'imperfection, il était comme je me l'étais toujours dit. J'avais eu le droit de me charger entièrement de son autopsie, c'était mon dernier adieu à cet homme qui avait marqué le cours de mon existence. Je pris mon temps, je m'appliquais comme jamais auparavant pour cet examen à la recherche de ce qui avait pu le faire trépasser, lui en si bonne santé. Mort dans son sommeil, c'était sans nul doute une crise cardiaque, cette mort qui vous surprend et vous emporte sans que vous ayez le temps de le réaliser. Sous mes yeux son coeur silencieux était sans vie, et j'eus pour la première fois une démangeaison dans ma poitrine. Vais je mourir moi aussi ? Pourtant un désir grandissant m'envahissait, je regardais son visage puis de nouveau son coeur et je réalisais enfin que je le voulais. Je ne pouvais le laisser partir sans prendre ce qui était la source de sa vie et la source de sa mort.

Aussi vite que le désir m'avait saisi, j'avais terminé l'autopsie et gardé pour moi en cachette le coeur, son coeur. Et j'assistai en ce jour, vingt ans plus tard au deuxième enterrement d'un de mes proches. Entrant dans l'église, dans ce lieu saint les brides de l'enterrement de ma grand-mère me revenaient, cela faisait un moment que je n'avais plus pensé à cette morte. Mon coeur battait la chamade, il tambourinait ma poitrine comme jamais auparavant il ne l'avait fait. C'était la dernière fois que je verrais celui qui m'avait ensorcelé bien des années passées. Je m'approchais du cercueil ouvert pour faire face au plus grand regret de ma vie. Lui qui avait toujours été lumineux à mes yeux, qui m'avait ébloui plus jeune... il avait perdu au fil des jours, alors que le masque de la mort c'était posé sur son visage, cette beauté luminescente. Mon coeur se serra à m'en étouffer, et j'aurais voulu hurler qu'il n'existe pas un embaumeur aussi doué que lui pour faire disparaître les traces de mort cadavérique. Je réalisais malgré moi que c'était sa vie que j'avais aimé, lui vivant et que mon être ne pouvait accepter ce lui mort, ce mort qui vivrait dans une autre vie loin de moi. La dernière image que j'aurais de cet homme c'est son visage parsemé de mes larmes, et la sensation froide et dure de ses lèvres contre les miennes. A ce jour je quittais ce lieu plein de souvenirs, je quittais ma profession, j'avais perdu tout ce pour quoi j'étais devenu, les morts n'avaient plus aucun attrait pour moi.

Le temps passa et apporta avec lui son lot de changement. Après avoir marqué dans ma chair, autour de mon cou ce que je ressentais pour lui, j'étais partit avec rien, emportant seulement son coeur qui ne me quittait et ne me quitterait jamais. Mon apparence avait toujours été un vecteur de rencontre plus ou moins éloignées de ce que j'étais réellement. Cependant à ce moment là de ma vie elle devint le visage du nouveau moi. Je fis des rencontres qui n'avaient plus rien à voir avec la lumière. J'ouvrais les portes d'un monde qui avait assez de force pour m'exciter et me faire avancer. J'avais laissé les morts derrières moi mais cela ne voulait pas dire que j'en oubliais les vivants. Moi qui avais été un spécialiste de la médecine légale, j'entrais dans le monde de l'illégalité pour faire ce que je faisais déjà à quelques différences près, des morts sur des vivants. Si au début j'avais plongé mes mains dans ces corps chauds et vivants pour en extraire des organes, si ces sensations m'avaient ébranlé m'ouvrant les portes d'un nouveau monde. J'avais fini par être dégoûté de cette chaleur et de ces organes pulsant qui me rappelaient que trop bien celui vide et froid que j'avais eu entre les mains. Je passais donc, avec les années et l'expérience de l'autre coté de la barrière. Je n'étais plus celui qui faisait mais celui qui ordonnait. Cela n'avait jamais été un rêve, mais à l'heure actuelle j'étais bien là ou j'étais.

Le trafic d'organes était un monde à part de celui des morts et des vivants, c'était une course folle ou on mélangeait l'adrénaline au pouvoir. J'avais appris à asseoir mon autorité, à jouer de mon savoir, à créer un réseau, à donner des ordres et à négocier. Ce qui me plaisait, c'était que jamais je ne devais me reposer et toujours être sur mes gardes, loin était les moments de calmes passé à l'ombre d'un arbre dans le cimetière. Mais si ça pouvait me permettre d'oublier ou plutôt de ne pas y penser j'étais preneur. J'avais perdu ma passion en tant que médecin, la vie et la mort n'avaient plus d'intérêt à mes yeux. Alors je ne faisais qu'alimenter la vie et la mort des autres à travers le monde, retirant aux plus pauvres pour donner aux plus riches, j'étais l'antithèse de Robin des Bois. Mais ça c'est ce qu'on voyait en surface de celui que je voulais montrer au fond je me perdais et m'enfonçais dans les sableuses d'une vie terne. Bien pire que la mort, je n'avais plus de raison d'être celui qu'il avait fait que je sois. J'avais oublié nos conversations, j'avais oublié sa vision du monde et à cause de ça je m'étais perdu. Un soir, il vint à moi pour me le rappeler. Cinq ans après sa mort, on vint chez moi dans la  nuit pour me tuer. Les guerres entre mafieux ne sont pas rares malgré les ententes ça se tire dessus à tout va. Et plus que la balle que je me pris dans la poitrine, c'est celle qui fit exploser le vase qui renfermait son coeur qui me fit mal.

Ainsi je perdais la dernière trace que j'avais eu de lui sur cette terre, et alors que je pleurais de cette seconde perte ma vie défila devant mes yeux. J'étais en train de mourir, et il voulait me montrer à quel point j'avais oublié tout le bonheur de la vie. Il me montra mon enfance, mon évolution, notre rencontre et tout ce que j’avais vécu grâce à la vie que m'avaient donné mon père et ma mère en me mettant au monde. Je m'accrochais à ces souvenirs qui permirent à mon coeur de ne pas lâcher prise. Je me battais pour sauver mon héritage, pour sauver ce qu'il m'avait légué et je finis par me réveiller des jours plus tard. Entre la vie et la mort mon corps avait choisi de vivre et j'étais libre de vivre pour nous deux. Mais la liberté avait un prix, un prix que j'allais payer pour les treize prochaines années. Mais peu importe, j'étais vivant, et j'avais encore le temps de vivre des choses et d'enrichir qui j'étais et qui il avait fait que je sois. A peine remis sur pieds, enfin étant juste assez bon pour me lever et faire seul ma toilette on m'avait menoté et mis en prison. Je ne doutais pas qu'ici la vie ne serait pas toute calme, que je côtoierais encore des vivants et des morts mais je savais que je trouverais un coin au calme pour lire et dessiner comme au moment ou je t'ai rencontré.

Chose étonnante qui arriva, c’est aussi ainsi que je l’ai rencontré lui. Ici depuis quelques jours, assit à l’ombre d’un arbre de la cour de la prison, en train de gribouiller… nos regards se sont croisés, je ne sais pas s’il me regardait dessiner ou s’il regardait mes tatouages à ce moment là, mais peu importe. On a commencé à parler, de tout ça, de son style, du mien, du mec qui m’avait tatoué, de ce même mec qu’il connaissait. On se regardait peu, lui observant autour, moi continuant de gribouiller inlassablement ton visage sans réussir à le rendre vivant. A tout les deux il nous manquait quelque chose, et peut-être qu’on l’avait sentit autant chez l’un que chez l’autre. Retrouvant la même odeur que l’on porte. Il n’en reste pas moins que j’aimais ce gars, sa façon d’être et de s’exprimer, sans vraiment le décider, sans poignée de main, on c’était levés ensemble. Devenant une personne de confiance, je m’ouvrais à nouveau aux autres, trouvant quelqu’un qui me comprend sans que j’ai à dire le fond de ma pensée. Ce n’était que le début, mais je sentais qu’avec lui j’arriverai un jour à dessiner ton visage en vie.


Côté joueur

Pseudo : Lou
Âge : 24 ans
Comment as-tu trouvé le forum ? Par magie
As-tu des remarques à faire ? Tellement que je vais bientôt sortir un essai dessus !
As-tu un double compte: C'est un DC effectivement !
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Haydhaänn Vöstanya
Messages : 95
Date d'inscription : 16/11/2014





Haydhaänn Vöstanya
Lun 11 Mai 2015 - 23:30
Tu es validé !


Joli DC, j'aime beaucoup ce personnage et j'ai envie d'en découvrir plus sur ce cher criminel, il a le paradoxe de sembler si doux et d'avoir pourtant commis des horreurs. Bref tu es validé! =D

Félicitations tu es à présent validé, tu peux librement poster tes rps. Pour ton information, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar, tu peux aussi aller créer ta fiche de liens ou encore consulter la liste des colocataires ici si tu es un détenu et là, si tu es un aliéné.

Une rumeur te sera bientôt délivrée !

Amuse toi bien parmi nous !
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Lihëll Nelwin
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