Si tu n'as rien à dire, passe ton chemin! [pv Sina] [TERMINE]

Pourquoi c’était à lui que ça arrivait ? Voilà quelques semaines qu’il était là et malgré son envie de ne pas faire trop de vagues, il avait été obligé deux ou trois fois de se défendre et de montrer qu’il n’était pas l’étranger qu’on pouvait emmerder. Manque de chance, les deux premières fois, il avait réussi à éviter de se faire choper – merci aux gardiens peu scrupuleux et peu organisés – mais cette fois, il n’avait pu éviter leurs interventions. En même temps, c’était peut-être préférable pour le gamin qui s’en était pris à lui, sous le coup de la colère, furieux que Zach ne lui passe pas de clopes. Encore un petit américain qui venait d’arriver et qui plus est, montrait des signes évidents de manque et de problèmes de comportement. En temps normal, Zach était du genre partageur, du moment qu’on ne lui cherchait pas d’emmerdes et qu’on le lui demandait gentiment. Sauf que le temps était à l’orage et les maigres sous que lui donnait l’état ennemi pour ses petites dépenses personnelles étaient comptés et il devait tenir une semaine avec un paquet de clopes. C’était dire qu’il devait compter le moindre bâtonnet de nicotine. Enfin, le gosse était du genre à foncer dans le tas à la moindre contrariété et pas de chance, c’était au moment de rentrer dans la prison, alors que les gardiens étaient présents.

Pourtant, il ne lui avait pas fait grand-chose au gosse. Du moins, juste quelques techniques de défense pour le mettre à terre, sans grande difficulté. C’était la faute à pas de chance si ce dernier était mal tombé et si il avait le nez trop fragile. Tssss, un presque trauma crânien et un nez cassé.. Décidément, il n’était pas très résistant !
Pas de chance non plus pour lui. Témoins et gardiens faisaient mauvais ménages et il se retrouva rapidement contentionné et envoyé en isolement. « histoire de lui faire les pieds », d’après eux !

Deux jours ! il y resta deux jours et il avait l’impression que c’était une éternité. Deux jours ! On lui dit, quand il sorti, qu’il y restait pas plus car on avait vu qu’il n’avait fait que se défendre. Mais deux putains de jours ! Qui l’avaient rendu malade ! Les murs, le silence, tout ça… de quoi le faire tourner en rond comme un lion dans sa cage. Il ne supportait pas ces murs… Cette sensation d’étouffement. C’était uniquement pour éviter tout ça qu’il tentait de ne pas trop se faire remarquer ! Pour éviter le trou ! Mais même quand il tentait de bien se comportait, il y passait ! Il était furieux après le gamin qui en était la cause et songea qu’à un moment, il saurait le lui faire payer… deux jours à avoir l’impression de mourir à petit feu par manque d’oxygène.

Enfin de nouveau dans la cours, il s’isola, s’éloignant de tous les groupes et s’adossa à un mur pour s’allumer une clope, les mains légèrement tremblantes, nerveuses encore de l’épreuve des murs et du silence. Si ce n’était ce petit détail, rien ne transparaissait de son passage en isolement et il donnait l’impression que tout allait bien. Juste qu’il mourrait d’envie de fumer et rien d’autre. Apparence trompeuse mais il le fallait bien… Dans cette prison où tous observaient et tentaient de savoir qui était l’ami ou l’ennemi, qui pouvait vous tuer d’une combinaison de gestes ou d’une trahison. Jusqu’à maintenant, il s’arrangeait pour ne rien dévoiler et ne rien avoir à faire avec quiconque… Mais parfois, il tombait sur des petits cons en manque qui se croyaient assez forts pour l’attaquer de front… et se casser le nez.

Tout ce qu’il voulait, là, en cet instant, était du bruit et qu’on ne vienne pas trop l’emmerder. Il n’était pas vraiment du genre social quand on venait de le mettre deux jours en isolement C’était l’impression que deux jours, ce n’était pas grand-chose. Mais chez le mexicain, c’était une des pires épreuves. Heureusement, jusqu’à maintenant, il avait réussi à ce que ça ne se remarque pas vraiment. Il pouvait être acteur… jusqu’à un certain degré. Temps qu’il se contentait de deux jours, il survivrait, même si ça érodait peu à peu sa volonté de tenir.

Il était concentré sur l’allumage du bâton de nicotine quand il sentit et vit l’ombre sur ses mains puis sur une partie de son corps. Lentement, il releva les yeux pour observer un type bien plus grand que lui –et il n’était déjà pas nain – et qui le fixait comme si la scène était des plus hilares. Peut-être que c’était juste une impression mais déjà Zach senti qu’il valait mieux attendre de voir ce que le gamin voulait avant de lui dire de dégager et de lui foutre la paix. Il n’était pas d’humeur à faire la conversation… Chacun ses jours. Aujourd’hui, ce n’était pas vraiment le sien.

Le révolutionnaire arqua un sourcil quand l’homme se présenta, se demandant rapidement quel intérêt il avait à venir lui parler, soudainement. Et surtout, intrigué par les paroles qu’il prononçait. Du potentiel, il savait qu’il en avait. Il n’était pas là par hasard. Par contre, qu’un type vienne le lui dire, alors qu’il ne le connaissait ni d’Adam, ni d’Eve. Pourtant, il n’avait rien fait pour montrer quoique ce soit. Du moins, il n’avait pas l’impression de s’être fait remarqué..

Prenant son temps, il expire la fumée et détaille son vis-à-vis, sans gêne. Il allait directement au fait et ne tournait pas autour du pot. Déjà un bon point. Il n’aimait pas ceux qui prenaient leur temps et qui hésitaient toujours avant de parler. Il avait l’air de savoir ce qu’il voulait et ça encore, c’était un bon point… Du moins, pour l’instant. Restait à savoir ce qu’il comptait lui demander. Car, ça, il l’avait bien compris dans ce monde. Rien n’était gratuit ! C’était du donnant/donnant. Et il n’était pas hypocrite car il savait qu’il n’échappait pas ç cette règle et qu’il agissait aussi dans cet optique. Certes, il était révolutionnaire, il se battait pour ses idées mais quand on allait plus loin, il devait agir aussi pour se retrouver, se faire valoir, s’estimait… Mais heureusement, on n’était pas en séance de psychanalyse et il n’était pas là pour prouver quoique ce soit. Désormais,, il devait juste vivre et rester en vie… pour le moment !

« Ola Sina, Cómo esto vaya? Son dos quittait le mur pour mieux se positionner face à l’homme. Il était plus grand mais Zach n’avait pas à rougir et de sa taille et de son gabarit. Il n’était pas le faible sans défense, loin de là. Yo te gustara ? Le mexicain pencha légèrement la tête sur le côté et reprit, essayant de faire un effort sur son anglais, langue qu’il détestait.Tu parler de quoi ? »

Avant de tirer des conclusions, il fallait voir ce qu’il entendait par intéresser. Il pouvait bien plaisanter en parlant de l’intérêt de son corps, d’un garde du corps, d’argent ou quoique c soit, mais d’avis était de se taire et laisser l’autre venir. La plus grande erreur était de parler trop et de tirer des conclusions rapides. C’était aussi une leçon qu’il avait appris ! Mais ça, particulièrement dans les tribunaux américains !

Il avait cette étrange impression de passer un test.. L’homme l’observait, semblant à l’affut de quelque chose et si Zach n’avait pas été si nerveux de son séjour au trou, il en aurait même sourit, se disant qu’il avait eu souvent ce genre de comportement face à ses hommes, quand il voulait les jauger. Mais aujourd’hui, il n’était pas de la meilleure humeur qui soit et bien qu’il se contentait de paraître calme et parfois même laisser transparaître un sourire, il reste sur ses gardes et prêt à sauter sur le premier qui lui chercherait des noises… Quoique… il fallait quand même qu’il fasse attention à ne pas retourner en isolement. Ce serait con, comme ils disent ici…

Mais en attendant, il en était toujours à se demander ce qu’il voulait et attendait patiemment qu’il veuille bien lui donner une réponse, même un indice. Il y avait juste à espérer que l’homme ne cherche pas trop à enrubanner ses mots pour essayer de ménager sa demande. Si il y avait bien quelque chose qu’il détestait, c’était l’hypocrisie. Et vouloir essayer de le manipuler sous couverts de mots –qu’il ne comprenait d’ailleurs pas toujours - , ça avait le don de le rendre furax.

Le mexicain arqua un sourcil. Rapidement, il faisait les liens avec ce qui était dit. Alors, ouais. Il savait bien que l’histoire de la dernière confrontation aurait pu être évitée. Il avait eu deux jours pour en arriver à ce genre de conclusion. Cependant, il retint sa réponse sarcastique pour attendre la suite. Etre immédiatement sur la défensive dans ce genre de conversation, allez savoir, il sentait que ce n’était pas la bonne stratégie. Il était seul, nouveau et étranger. Celui qui s’appelait Sina était confiant, certainement présent depuis bien plus longtemps que lui, se comportait comme si il était dans son élément et… parlait d’un gang. Ok…. Alors, en général, on ne parlait pas de recruter dans un gang si on n’avait pas un poste assez élevé pour pouvoir le proposer.
Rapidement, il reliait les points et en arriva à se confirmer qu’il parlait du gang des Prides. On lui en avait touché quelques mots quand il était arrivé. Deux gangs et deux ‘guerres’ internes pour se donner l’illusion de contrôler quelque chose. Sur le moment, le révolutionnaire s’était juste contenté de hausser les épaules et se dire que ça ne concernait pas. Mais quand il y réfléchissait, c’était certain qu’il n’allait pas passer à côté, en neutre, ennemi ou ami, étant là à perpétuité.

« La Manipulación ? Je… no voy a harcelo… Quand on me rentre dedans, je me laisse pas casser la figure gratuitement.. »

Le type l’avait clairement cherché et ses clopes, c’était précieux selon les quantités qu’il avait. Il hausse les épaules. Il pouvait manipuler quand c’était possible. Par contre, quand il tombait sur une grande gueule qui pouvait s’imaginer qu’en lui cassant la figure, il obtiendrait ce qu’il voulait… Pas question. Il n’était pas du genre catholique pratiquement à tendre l’autre joue sous prétexte que c’était à la mode !

« Si comprendo bien… tu me demandes de venir dans gang de Pride ? »

Zach tira encore une taff et expira la fumée, ne quittant pas l’arabe des yeux. Il n’était pas du genre à montrer ses émotions. On ne dira pas de lui qu’il était doué au bluff mais il se débrouillait bien. En même temps, il le fallait bien. Il avait l’âme d’un chef et contrôler ses hommes. Restait à savoir si se retrouver du côté des hommes et non plus des chefs était possible pour lui. Et c’était bien là que le bât blesse.
Bien entendu, il n’allait pas dire tout ça. Son histoire, il la gardait pour lui temps qu’il pouvait se le permettre. Il n’était pas du genre à s’étendre sur lui, préférant repérer les atouts chez les autres que donner des cartes contre lui, au cours d’une discussion.

« Hum…Vous gagnez quoi vraiment à vouloir que je rentre…Il plissa les yeux, pour mieux le détailler, toujours sur une défensive nonchalante, preuve qu’il n’était pas du genre à parler sans réfléchir. Et je gagner quoi moi ? »

Si c’était la sécurité, il pensait être capable de se faire respecter, seul. Si c’était le respect, il se foutait des avis des autres. Après, il n’était pas réfractaire et était prêt à entendre les arguments. Il n’était pas non plus stupide au point de ne pas comprendre que c’était une sorte «’d’honneur’ qu’on lui fasse cette proposition. Restait à conserver la prudence et à ménager les susceptibilités pour voir jusqu’où il pouvait aller… et surtout, se permettre d’aller.

Le type n’avait pas tort. Depuis qu’il avait été pris, il avait tout perdu. Encore plus depuis qu’on l’avait transféré dans ce foutu pays contre qui il s’était battu toutes ses années. Il avait été condamné à perpétuité et il ne risquait pas d’avoir une remise de peine pour bonne conduite. On ne relâchait pas ce qu’on appelait un ennemi de l’Amérique, presque au même niveau qu’un terroriste. Qu’importe les raisons, il aurait forcément le mauvais rôle. Mais tant pis ! Il ne cherchait plus à se défendre. Il avait été conscient dès qu’on lui avait mis les menottes pour le trainer dans les prisons qu’il ne connaitrait plus la liberté.

Liberté qu’il savait très bien ne pas retrouver ici. Tout ce qu’il demandait était de ne pas faire de vagues pour qu’on lui foute la paix et ne pas tomber sur des gardiens qui décideraient de lui pourrir la vie. Une vie au trou, ça ne le tentait pas vraiment. Et il n’oubliait pas non plus qu’il y avait les gardiens mais que les détenus pouvaient aussi être des plaies s’ils le décidaient.
Il avait déjà eu la possibilité de voir un peu comment ça se passait dans les prisons mexicaines. D’ailleurs, une de ses altercations n’avait-elle pas finie à l’hôpital, en réanimation ? Lorsqu’il n’était pas loin de passer l’arme à gauche, il avait songé que ce n’était pas plus mal… Mais non, il n’était pas encore prêt à tirer sa révérence. Il n’était pas prêt encore à abandonner son combat. Gang ou pas gang, il ferait son trou et il s’arrangerait pour qu’on voit en lui un type tranquille mais qu’il ne fallait pas faire chier.

Un fin sourire s’étira. Il songea à un de ses mentors qui lui avait enseigné l’art du combat et de la stratégie. Arrange-toi toujours pour te faire entourer. Arrange-toi pour gagner la loyauté de tes hommes, quitte à les manipuler. Qui sait de quoi l’avenir est fait… ?
Il profita du monologue de l’arabe pour le détailler et tenter d’analyser ce qu’il entendait et voyait. Peut être un bon point, il ne lui promettait pas la lune ni quoique ce soit d’irréalisable. Encore un autre point, il confirmait qu’il n’avait pas besoin de sécurité et que, bien au contraire, les rejoindre le mettrait en avant, tout ce qu’il tentait de ne pas faire, en gros. Il fallait bien qu’il y ait plus pour qu’il accepte. Non qu’il avait peur d’une petite rixe. Mais le mexicain se battait pour ses idées, ses valeurs – peut être personnelles, mais qui est parfait ? – et non pour celles qu’on essayait de lui imbriquer dans le cerveau.

Zach plissa un peu plus les paupières et se redressa pour faire face à l’homme. Il était un peu plus petit que ce dernier. Pas courant pour lui. D’habitude, il était dans les plus grands. Côté muscle, il se doutait qu’Aisha était parfaitement capable de lui tenir tête au besoin. Il acquiesça mentalement. Sans vraiment se cacher, il jaugeait d’une certaine manière son adversaire. Rien de provocant mais rien de soumis non plus.
Quelques mots atteignirent leur but. Surtout le mot ‘clope’ et ‘éviter le trou’. Des détails insignifiants mais quand on était enfermé à vie, le moindre détail avait son importance. Tout ce qu’il pouvait garder en confort, il s’arrangeait pour le préserver.

« Je sors d’une famille tuer par Amérique… Tu croire que je cherche encore famille ? »

Qu’il soit clair lui aussi. Il ne voulait pas d’une famille ou quelque chose qu’ils s’évertuaient à faire croire. Une famille, pour lui, c’était précieux. Et se dire qu’on faisait partie d’une même famille n’était pas un mot à lancer à la va vite. C’était un mot et une donnée précieuse qu’il doutait que ces hommes, dans la prison, connaissaient. Et puis, mauvais points, ils étaient américains. Leurs paroles, il avait très peu confiance en elles… Il secoua la tête lentement comme si ça avait été une énormité puis sourit, amusé.

« Tu parles homme de confiance ? Tu connaitre moi ? Je tuer américains.. Sûr que tu veux prendre homme comme moi dans groupe ? Qui dire que je pas recommencer ? Je rien à perdre, después de todo. Tout comme hommes à toi ? »

Zach releva son t-shirt et se tourne pour montrer une vilaine cicatrice au niveau de son rein droit, souvenir d’une attaque en traitre d’un chef de gang, justement.

« Comment vous définir la confianza ? Vous faire quoi si trahir ? »

Il ne comptait pas répondre tout de suite. Oui ou non. Rien n’indiquait sa décision. Il partait du principe que prendre une décision sur un coup de tête était la pire décision. Comme tout bon stratège de guerre, il devait vérifier toutes les options avant de se lancer dans la bataille. Car si il y avait un imprévu, et bien… ça se terminait dans une prison américaine, condamné à perpét’. Il relâcha le tissu et fit face à l’arabe.

« Tu être important si tu recrutes… Bras droit ? Tu faire quoi en dehors trouver hommes ? »

Il fallait bien qu’il la pose sa question. Ça ne l’aiderait pas à prendre une décision, mais ça permettait d’en savoir un peu plus sur Aisha et ce qu’il était réellement.

« Combien de temps pour donner réponse ? »

Car il fallait bien en donner une, non ?

C’était là la différence entre lui et eux. Ce n’était pas une question de faiblesse de dire qu’il n’avait plus rien à perdre. C’était juste être réaliste et ne pas s’imaginer qu’il y avait la possibilité de sortir de ce trou. Etre réaliste, c’était ne pas se bercer d’illusion que le monde il était beau, gentil, un mignon petit bisounours qui voit la vie en rose. Ça ne voulait pas pour autant dire qu’il n’y avait plus d’ambition ou de force. Cela, c’était lié au caractère. Certes, ses ambitions avaient été coupées à la racine par cette incarcération mais la force de caractère, il l’avait encore et si on venait l’emmerder, le fait qu’il n’avait plus rien à perdre pouvait être dangereux pour celui qui venait à lui.
Pour lui, c’était au contraire un passe-droit.

Mais comme dit, chacun sa façon de voir les choses.. Zach continuait de l’observer, gardant son fin sourire. La honte d’être un homme sans parole ? Vis-à-vis des américains, c’était le comble. Pour le mexicain, il y avait pas pire que cette nationalité qui pensait que tout lui était due. Et vivre avec la honte.. ? Il ricana intérieurement. Ça, il était capable de s’en remettre. Si ça avait été une menace, elle était ratée. Quant à savoir si il avait des couilles ou autre chose, tout était question des raisons des actions. Après tout, on l’avait bien traité de lâche d’assassiner un homme d’affaire ressortissant. Lui, il avait un combat, un raison, un objectif. C’était bien suffisant pour lui. Alors, les accusations de ce genre, tout était relatif. Mais là encore, il allait garder ses réflexions pour lui. Il n’était pas du genre à s’étendre de ses pensées avec le premier venu.

Il avait bien compris que l’offre était unique et qu’elle n’était pas donner à n’importe qui. Mais allez savoir, il restait sur ses gardes. Peut-être que l’attitude de l’homme y était pour quelque chose ? Ou qu’il avait mal vendu son gang ? Dans tous les cas, l’étranger des montagnes, songeait qu’il manquait quelque chose. Il hocha lentement la tête, comme si il réfléchissait sérieusement à tout cela. En un sens, ce n’était pas complètement faux.

« Si… second de Raven. Je réfléchis et je donne réponse… »

Il s’écarta et lui fit un clin d’œil, presque amusé avant de glisser ses mains dans les poches et de se diriger vers le bâtiment. Il avait besoin de réfléchir.. Surtout à savoir si il aimerait un chef comme Raven ou Aisha… Et pour l’instant, son cœur penchait plutôt vers la négation….