Ta gueule et passe le cendar !

   
   
   
   

   
   Taille: 1m78
   Poids: 75 kg
   Corpulence: Musclé, corps noueux et sec.
   Cheveux: Noirs, longues dreadlocks.
   Yeux: Marron très foncé tirant sur le noir.
   Famille ethnique: Rital pur jus !
   Modifications corporelle: Il possède un certain nombre de piercings aux oreilles ainsi que des écarteurs et un tatouage d'ailes repliées lui prenant tout le dos.

Lorsque l'on voit Angelo pour la première fois, on ne peut s'empêcher de s'étonner sous la couleur sombre de ses yeux dont on a du mal à distinguer l'iris de la pupille. Ce regard qui semble vous transpercer avec douceur, tout en faisant abaisser sur son passage toutes vos défenses, vous rendant aussi vulnérable qu'un nourrisson, résume à lui seul cet homme. C'est un manipulateur à ses heures perdues et il adore ça. Et, comme toute bonne manipulation requière une certaine prestance, il prend de ce fait, grand soin de son corps et de son apparence. Ainsi, lorsqu'on prend le temps de le regarder, on se rend compte qu'il possède un corps assez fin aux premiers abords, mais qui n'est nullement dénué d'une certaine musculature ferme et souple s'étalant tout le long de ses 1m78 de hauteur. N'étant cependant pas une montagne de muscles façon bodybuildeur, Angelo reste pourtant un être doté d'une force certaine doublée d'un don indéniable pour utiliser son corps comme une arme à part entière. Si ses mains peuvent donner les plus délicieuses caresses, elles peuvent également être la dernière chose que vous verriez...

Mais revenons en à son minois car vous ne savez toujours pas à quoi il ressemble!
Outre ses deux billes marrons foncé que l'on remarque en premier lieu, on se rend vite compte que l'éclat éternellement tranquille de ses yeux est souvent caché par quelques mèches de ses longues dread' noires virevoltant dans tout les sens. L'italien est particulièrement fier de sa tignasse et gare à celui qui voudrait lui couper ses précieux cheveux!
Si l'on suit ses yeux et que l'on descend sur son visage, on peut voir un nez fin, court et arrondi posé au centre de son visage éternellement calme. En descendant encore, on trouve enfin la pièce maîtresse de son corps : sa bouche. Cerclé de lèvres fines affichant presque tout le temps un petit sourire, c'est d'entre ces lèvres que vous entendrez les plus beaux compliments et les plus belles paroles, au même titre que les plus doux mensonges et que les plus délicates mises en garde...


   
   Défauts et qualités: Manipulateur ♦ Pervers ♦ Méthodique ♦ Violent ♦ Cruel ♦ Menteur ♦ Froid ♦ Calme ♦ Franc ♦ Doux ♦ Protecteur ♦ Fidèle ♦ Bon vivant ♦ Joueur ♦ Charmeur ♦ Observateur ♦ Adore les enfants
   Objectifs et ambitions: Inconnues, le concerné les gardant farouchement pour lui.
   Tocs et manies: Il a la sale habitude de se triturer les dread' quand il réfléchit.
   Peurs/phobies: Il aimerait bien dire qu'il n'a peur de rien mais c'est faux. Bien qu'il ne l'avouera jamais, il possède une phobie bien étrange qu'il déteste au plus haut point : la fongophobie. En clair, il a une peur maladive et incontrôlable de la... moisissure.

Si vous vous attendez à voir un serial-killer détraqué et en proie à une demi-douzaine de maladies mentales, passez votre chemin. Car si Angelo est effectivement un assassin, il pourrait aussi très bien être votre voisin sympa qui vous prêtes gentiment son briquet quand vous n'en avez plus. Et c'est bien ça le plus dangereux avec cet homme : c'est un monsieur tout le monde.
Enfin, au premier abord en tout cas...
Pouvant être aussi chaleureux et attirant que cruel et détestable, le rital se plaît à jongler avec les émotions et les sentiments de ceux qui daignent l'écouter, que ce fut le temps d'une soirée ou autour d'un verre.
Cependant, il est des qualités qui transparaissent de son être et qu'il est bon d'indiquer, ne serait que pour éviter de prendre ce personnage pour un simple connard fini.

Ce grand brun est à des années lumière de la connerie de bas étage. Certes, ce n'est pas un génie non plus, mais il a une tête et sait s'en servir quand il en a besoin... Et il sait aussi l'oublier quand l'envie lui en dit, soit pour faire des conneries, soit tout simplement à cause de son côté tête l'air qui ressort naturellement par moment, ce qui a pour effet de le rendre relativement attachant. Vif d'esprit et sachant très bien cerner les personnes avec qui il se trouve en contact, il a un véritable don pour "sentir" les personnes dignes de confiance ou non. Par ailleurs, bien qu'il ne soit pas du genre vantard, ne vous avisez jamais vous croire plus intelligent que lui. Premièrement, il détestera ça et, deuxièmement, il se fera un plaisir de vous démembrer verbalement, vous montrant à quel point, en réalité, vous êtes une sous-merde. Car oui, bien qu'il ne soit pas particulièrement bavard et qu'il préfère écouter, Angelo est cependant un excellant orateur quand il s'y met.

Le jeune homme apprécie énormément le contact humain. Même si au premier abord, il parait un poil austère (certains le qualifierait d'archétype du grand brun ténébreux mystérieux), quand on prend le temps de discuter un peu avec lui, on se rend compte qu'il est d'un naturel doux et très à l'écoute, généralement doublé d'une personne de bons conseils. On le découvre alors plutôt doué pour les relations humaines et, plus surprenant encore, on s’aperçoit qu'il adore les enfants, se trouvant littéralement gaga face aux nourrissons.
On ne peut mentionner le nom d'Angelo sans irrémédiablement l'assimiler à un petit Dom Juan. Et ce n'est que pure vérité dont l'intéressé ne prend pas la peine de se cacher! Il aime plaire et ne se prive donc pas pour jouer joyeusement de son charme sur les personnes de son entourage. Après, ce n'est pas non plus un queutard invétéré mais si quelqu'un lui plait, il se débrouillera tout de même pour mettre la main dessus. Notons que, bien qu'il soit le plus volage des hommes en amour quand il se trouve célibataire, il est cependant le plus fidèle et protecteur des amis et ne laissera jamais tomber quelqu'un qu'il apprécie, quitte à s'oublier un peu, faisant passer la personne avant lui.

Bon, ça, c'était pour ses bons côtés.
Passons à la chose la plus amusante, le côté détestable de ce menteur au beau visage.
C'est un dragueur ça, vous l'avez compris, mais, avec cela vient deux de ces traits de caractère qu'il se plait à manier en tous temps et en tous lieux : son éloquence et sa manipulation. Passé maître dans ces deux arts, il sait parler et parle bien. Menteur de génie, il sait flatter les puissants comme les gens de modeste condition. Et, s'il le fait, s'il est passé maitre dans l'art d'instaurer un climat de confiance, c'est pour mieux assassiner par la suite.
Autre côté dont ne peut se douter, mais le jeune homme est profondément égoïste : il fait passer ses envies et ses pulsions avant toute chose, ne faisant pas attention aux gens qu'il blesse au passage. Têtu, lorsqu'il a une idée en tête, rien ne peut l’arrêter de plus, si il se complaît à plaire, il se fiche cependant de ce que les gens peuvent bien penser de lui. Il vit sa vie comme il l'entend, peut important ceux qu'il peut blesser au passage.

La manipulation, son narcissisme, l'égoïsme, son orgueil...
Tout ça n'est que bien doux comparé à ce qui peut arriver quand il s'énerve. Bien qu'il ne soit ni belliqueux, ni prompte à l'énervement -étant généralement très calme- une fois mis en pétard, bonne chance pour l'arrêter.
Ainsi, il se montre froid, intransigeant et foncièrement cruel envers et contre tous. Il n'hésite pas à rabaisser sadiquement les gens, voir même à les briser de milles et une façons, juste pour son plaisir personnel. Et pour se faire, il n'a aucun scrupule à utiliser les pires méthodes qui soient... Et il ne s'en veut pas le moins du monde! De toutes façons, le mot remords ne fait pas partie de son vocabulaire. Et il en va de même quand il tue. Après tout, il part du principe que l'on meurt tous un jour alors que ce soit un peu plus tôt ou un peu plus tard, quelle différence? C'est précisément avec cette mentalité qu'il s'est fait un petit nom dans le monde la pègre. Rien de bien faramineux mais on en parle un peu et ça, c'est un véritable plaisir pour lui.


   
   État de santé générale: L'état de santé de patient est bon, rien à redire.  
   Allergies ou addictions: Aucune allergie notable en revanche, le patient est accro à la nicotine.
   Soins réguliers (traitements): Le sujet suit, avec extrêmement peu de coopération, un traitement anti-tabac.

   

Il était une foi, Reggio de Calabre.
Reggio de Calabre?
Prenez la pointe de la botte de l'Italie, zoomez à fond, et vous finirez par tomber sur la ville nous intéressant. Ville touristique située près de la mer, c'est en ces murs que l'on peut tomber, au détour d'une balade tranquille, sur un petit magasin prénommé Vino di Mancini. Comme son nom l'indique, l'endroit vend tout un tas de vins de la région, expressément made in Italie. Le gérant de cet endroit est Giacomo Mancini, un bon vivant joyeux qui aime profondément son métier. Marié à Lena, elle lui a fait la joie de donner naissance à trois charmants enfants : Julia, Giovanni et Angelo. Toute cette jolie famille vivait une vie tranquille, partagée entre la boutique familial et l'éducation des enfants. L'enfance des bambins se passa sans problèmes notoires et de la façon la plus ordinaire qui soit. Mais, sous le couvert de cette tranquille apparence, une ombre rodait déjà.
La calabre, région du bout de la botte de l'Italie dans laquelle se trouve notre ville est l'un des région du pays à abriter une mafia. La Cosa Nostra? Raté. La ’Ndrangheta. Et Reggio de Calabre ne fait pas exception à la domination mafieuse de la région. Ne se cachant pas vraiment, tout le monde savait ce que l'organisation faisant sans pour autant la reporter aux autorités. Après tout, elle maintenait un semblant d'ordre, parfois plus efficace que l'ordre public. Ainsi, Giacomo et son commerce faisait partie de ces petits commerçants sous la coupe de ’Ndrangheta. Elle lui offrait protection, il lui donnait une partie de son revenu et tout le monde était content.
Ce fut donc dans ce climat particulier qu'Angelo grandit. Et, très tôt, alors que ses ainés s'emballaient pour le droit et la littérature, lui ce qui le faisait rêver, c'était la mafia.
Il observait avec des yeux pleins d'étoiles cet homme aux cheveux poivres et sel qui venait tout les mois prendre son du à son père avant de repartir. Cet homme, c'était Marco Cobba, un des nombreux membre de la ’Ndrangheta. Le regard du petit garçon ne lui avait pas échapper mais il ne faisait rien non plus pour aller dans son sens. Jusqu'au jour où le petit garçon vint le voir. Angelo avait 12ans. Avec un grand sérieux, il avait regardé Marco et il avait dit qu'il voulait faire partie de la mafia. L'homme avait tout d'abord refusé mais, face à l'obstination de l'enfant, il avait finalement cédé.

Ainsi, Angelo se mit à travailler comme coursier pour la ’Ndrangheta  sur son temps libre et, bien évidement, sans en toucher mot ni à ses parents, ni à ses frère et sœur. Petit à petit, avec le temps, il se mit à apprendre les us et coutumes des membres de cette mafia et se mit en tête de gravir les échelons. Non pas qu'il fut particulièrement ambitieux, mais il voulait être plus pour l'organisation qu'un simple coursier. Il se confia à Marco sur le sujet et celui-ci lui proposa d'accompagner un certain Leo sur l'une de ses missions. En vérité, Marco espérait que ce qu'allait voir Angelo le dissuaderait  de faire des conneries. Il n'avait que 14 ans après tout et l'homme avait quelques scrupules à lui faire faire plus que le boulot d'un coursier ; c'était qu'un gamin... Certes, il avait reçu  son baptême d'affiliation, ce jour si particulier où, d'une piqûre rituelle dans le doigt, on devient membre à part entier de la ’Ndrangheta mais tout de même...
Sauf que manque de pot, ça eut l'effet inverse.
Leo était ce que les gens appelaient un nettoyeur. Pour faire simple, c'était un petit homme de main comme tant d'autres spécialisé dans la récupération et la disparition de certains "éléments" nuisibles à l'organisation. Bref, c'était un tueur. Angelo ne le savait pas encore mais ce petit passage qu'il allait vivre changerait drastiquement sa vie du tout au tout.
Leo était passé le prendre en voiture et l'avais emmené sur les docks. Là, ils avaient retrouvé un homme, déjà salement amoché, ligoté à une chaise dans un conteneur. Angelo s'était tenu dans un coin pour tout le reste de la suite. Il avait vu Leo tabasser à mort ce pauvre homme pour quelques information. Il l'avait vu le saucissonner vivant dans une bâche pour finalement le jeter, pierres aux pieds,  dans la mer. Et il en avait été fasciné. Enfin, tout du moins, après la réaction qu'il eut de régurgiter son repas sous la vue du premier sens. Une fois l'horreur et l’incompréhension passées, il se laissa emporter par une fascination malsaine et perverse. Il ne savait ni comment, ni pourquoi, mais il éprouvait un plaisir tordu à voir cet inconnu supplier pour sa vie. Il en tremblait d'excitation et ce souvenir, aussi perturbant fut-il, le marqua au fer rouge. Dès lors, il devint l'élève, si l'on peut dire, de Leo. Celui-ci, peut regardant sur l'age du gamin, était bien trop heureux d'avoir quelqu'un à former pour se plaindre. Ainsi, durant trois ans, Leo l'embarqua avec lui dans son univers bien plus violent et sanglant que ce à quoi le jeune garçon avait put rêver. Et le pire de tout, c'était qu'il aimait ça, qu'il s'améliorait. Et, rapidement, il devint un nettoyeur tout à fait compétant.

A l'âge de sa majorité, soit 18 ans en Italie, la ’Ndrangheta lui offrit un choix un peu particulier. Celui de de rester simple nettoyeur ou bien celui de devenir un des assassin à la solde de l'organisation. Tout heureux qu'il était de se voir ainsi promu, il sauta sur l'occasion. Ainsi devint-il "il mietitore", la faucheuse, à cause de son mode opératoire qui était qu'il laissait toujours sur ses victimes un large coup de faucille. Ou de faux, on ne sut jamais très bien.
Durant les années qui suivirent, il servit avec joie et une fidélité exemplaire l'organisation. Tout du moins, jusqu'à cet étrange jour, il y a 3 ans.
Sa cible du moment était un politique un peu trop gênant. Et, comme il valait mieux éviter de le tuer seul au risque d'en faire un martyre, on avait donné l'ordre à Angelo de l'assassiner avec sa famille. Minutieusement, le tueur avait préparé son coup. Il avait filé sa cible, sa femme et son étudiant de gamin. Il avait épluché leurs emploies du temps et finalement, il se décida de frapper un soir calme où la famille dinait. Il s'introduisit dans la maison et tua de sang froid, et toujours avec cette excitation perverse, ses trois cibles. Cependant, il y avait quelque chose qu'il n'avait pas prévu.
Un bébé.
Alors qu'il allait repartir, il entendit des gémissement provenant d'une chambre de la maison. Et il découvrit de petit nourrisson gazouillant dans son lit, le regardant avec ses grands yeux éveillés. Dans le doute, il aurait du tué l'enfant. Mais il ne put pas. Ce gamin n'avait rien fait que de naitre, il ne méritait pas ça. Aussi fit-il une chose incroyablement dangereuse : il emporta l'enfant avec lui.
Bien évidement, la ’Ndrangheta ne mit pas longtemps à s'en apercevoir. Refusant d'abandonner l'enfant dont il s'était pris d'affection, jouant les pères adoptifs, il l'avait même prénommée Nina et s'était mis en tête de l'élever comme sa propre fille. Après de longues délibérations, l'organisation lui accorda le droit de conserver la petite à une condition : il allait devoir s'infiltrer dans une autre organisation. La ’Ndrangheta était friande de liens internationaux entre diverses mafias de tout horizons. Cependant, prudente qu'elle était, elle aimait connaitre ses futurs alliés. Aussi était-ce dans ce but là qu'elle envoyait Angelo en direction de Los Angeles. Un ange chez les anges... Quelle douce ironie...

Angelo ne put refuser et il laissa la garde de l'enfant à sa sœur ainée, Julia.
Arrivant dans la cité des anges, il n'eut pas trop de mal à trouver l'organisation qu'il devait infiltrer : The Pride. Quel nom pompeux... Typiquement américain. M'enfin.
Il n'eut pas trop de mal à entrer dans cette organisation, faisant patte de velours et offrant ses capacités fort utiles au chef de celle-ci. De toute façon, il avait pour objectif d'observer, rien de plus, rien de moins.
Jouant à la perfection son rôle, il reprit du service comme assassin. Durant 2ans, il travailla fidèlement pour le cartel Afro-américain. Tout du moins, jusqu'à son incarcération. Et quelle incarcération! Le concerné en était fou de rage lorsqu'il se rendit compte de pourquoi il se retrouvait derrière les barreaux : on l'avait pigé. Ou plutôt, la ’Ndrangheta l'avait pigé. Son contact italien avec La Famille l'avait rencardé sur un faux meurtre, il n'avait pas pensé à vérifier, et s'était jeté dans la gueule grande ouverte des forces de polices.
Et maintenant, ruminant derrière les barreaux de sa cellule une haine sans nom, il n'attend plus qu'un relâchement, qu'un signe de faiblesse pour s'enfuir et aller chercher vengeance.
Après tout, il n'avait pas de temps à perdre. Cependant, il était patient. Alors, dans l'ombre, il guette, il attend, tranquillement, doucement...

   
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