Jazz is not dead, it just smells funny. [En cours]

Taille: 1m76
Poids: 68kg
Corpulence: Fin, presque maigre
Cheveux: Touffe de black quasi rasée
Yeux: Verts
Famille ethnique: Métisse afro-américain/caucasien
Modifications corporelle: Un trou à chaque lobe laissé par ses écarteurs.
Des brulures de clopes sur le haut du dos et les épaules, cadeau d’un ex avec qui il n’est pas resté longtemps.
Une cicatrice qui serpente de son sourcil à son crâne, s’est fait défenestré.  

Vous avez déjà un negro aux yeux verts ? Je vous l’accorde, ça fait bizarre la première fois.
Ça aurait pu avoir un effet terrible sur autre chose qu’une crevette. Parce que le p’tit gars qui les porte, il ferait pas peur à une belette. Avec ses petits bras marqués par trop de seringues, on comprend son pacifisme. Mais ce qu’il perd en force, il l’a récupérer en souplesse. C’est assez affolant de voir à quel point il peut être agile et flexible.  Son petit torse aux côtes apparentes se contorsionne comme ses articulations peuvent prendre des angles assez ignobles quand il les force un peu. C’est un spectacle assez particulier, pas toujours apprécié.
Si on fouille un peu, on arrive quand même à distinguer quelques muscles, surtout dans ses pattes. Il est monté sur ressorts à vrai dire, à force de courir après les trains et de se faire courir après par des clebs.
Pas de vrai tatouage, une vieille trace d’une tentative foirée au fer rouge. On n’en voit plus qu’un vague arabesque de peau rosie sur le mollet droit, caché sous ses poils. Il se contente de toutes les petites décorations dont sa peau a su se doter au cours de sa vie.  Entre ses petites cicatrices blanches, ses brûlures de clopes et les hématomes restant de ses injections, y a déjà suffisamment à voir pour qu’il s’épargne une marque artificielle.
Là où il s’amuse réellement, c’est avec sa barbe. S’il y a un truc génial à avoir une tignasse crépue, c’est qu’on peut lui coller la forme qu’on chante. Et ses poils n’y échappent pas. Il s’amuse à leur coller toutes sortes de formes et de design, un peu au pif. L’esthétique rentre rarement en compte quand il commence à y toucher. Il a déjà accepté de se raser quasiment le crâne, surtout par flemme d’en faire autre chose, histoire de ne pas se trainer une coupe afro du plus mauvais goût. Faut pas abuser de sa gentillesse non plus.
Ses oreilles ballottes un peu dans le vide depuis qu’il a dû abandonner ses écarteurs dans une caisse avec le reste de ses effets personnel. Bon, le forcing pour garder le kazou a marché, alors il va pas trop se plaindre.  Il comble le vide avec des bouchons de stylos et des cuillères. Ce serait chiant que ça se referme quand même.
Le reste de sa face est un peu moins pendouillarde, heureusement. Entre son pif empâté et sa bouche un peu trop large, on devine que sa croissance n’a pas vraiment suivi son chemin normalement. Mais on pardonne facilement devant ses yeux doux. Un vert tendre qui passerait pour banal aux vues de ses autres caractérisés, mais soulignés par ses sourcils fournis. Quoiqu'un sort coupé sous une balafre pour le moins tape à l’œil. Une blessure très superficielle, mais dont la blancheur contraste avec le reste de sa petite personne.



Défauts et qualités: Chaleureux – Hyperactif – Positif – Créatif – Doué de ses dix doigts - Bordélique –Altruiste - Immature – Dans sa bulle – Mélomane  - Sans gêne – Curieux – Inconscient – Bavard - Pacifiste
Objectifs et ambitions: Ne jamais avoir de regret.
Tocs et manies: Tapote des doigts, du pied, sifflote, ne supporte pas le silence.
Fout à peu près tout ce qu’il trouve dans ses oreilles, puisqu’il n’a plus ses écarteurs.
Sourit comme on pose une virgule dans une phrase.
Peurs/phobies:

Y a des chimères qui n’auraient jamais dû voir le jour.
Le spécimen qu’on a sous la main actuellement, c’est pas un cas isolé. Les enfants d’une culture qui n’a plus sa place, brisés en se jetant sur le mur de la vie.  Cette génération de gosses paumés, camés jusqu’à l’os, qui refuse d’accepter une réalité aussi mornigrise.
Certains s’enfoncent dans l’abîme de leur incompréhension, d’autres finissent en train de crever sur le trottoir, et d’autres survivent. Et y a que la chance pour les différencier.
C’est sur ça que Virgil a construit toute sa vie, une chance insolente et un ange gardien qui lui colle au cul. Nourrit au jazz depuis l’état fœtal, sur les routes depuis qu’il sait marcher, il n’a jamais connu autre chose que l’aventure et l’excitation. Ça l’a autant cassé qu’endurci. Il avance sans jamais regarder en arrière, son passé, il le prend comme le présent vient et le futur saura se gérer tout seul. Il a frôlé la mort de trop près par trop de fois pour qu’elle puisse encore lui faire peur. Il n’accorde aucune considération à sa sécurité comme au reste de son être.
Rien ne peut le déstabiliser, parce qu’il n’a aucune foutue idée de ce qu’est censé être une vie posée. Avoir une maison ? S’encrouter dans une vie de famille ? Avoir la moindre sorte de responsabilité ? Plutôt crever. Et c’est bien dans ce but qu’il court depuis qu’il est gosse. Il a toujours refusé de grandir, même quand sa vie s’évertuait à le rappeler à l’ordre. Il voulait être un barde. Traverser toutes les terres connues et inconnues pour conter des récits fabuleux à tous les gamins du monde. Ça, c’est une vie qui ne te laisse pas de regret quand tu t’éteins.
Alors il fout tout en l’air. Il court après toute nouveauté dans sa vie. Il veut tout voir, tout toucher, tout expérimenter. Et ça ne se fait qu’en abandonnant toute forme de gêne ou de timidité. Et on peut le considérer comme une trainée, un camé ou un attardé, il s’en contrefout. Ca ne le touche pas, il n’a aucun secret. Il n’a aucune retenue, fait ce qui lui passe par l’esprit quand il le souhaite. Un cauchemar certain pour les gardiens. Sa cellule est repeinte par ses soins, il se trimballe en boxer jusqu’à ce qu’on lui tombe dessus, emmerde tous les couloirs avec son kazou. Il ne connait pas le calme, et le silence lui fait mal. C’est une plaie la plupart du temps, à demander si on a un jour éduqué ce gosse, et comment il a pu rester en vie aussi longtemps. Il répond d’un haussement d’épaule et d’un sourire tendre avant d’en retourner à fredonner et taper du pied.
C’est pourtant quelqu’un sur qui on peut compter. La communauté, c’est la seule chose qu’il connait. La solitude l’emmerde vite, il la comble par la musique la plupart du temps. A vrai dire il n’attend pas d’être seul pour ça, avec ou sans l’accord de la foule autour. Il est fier de chaque pas qu’il fait, et de chaque accro de parcours. Et tente de soutirer les votre un peu plus chaque jour.



Etat de santé générale: Bon
Allergies ou addictions: Clopes, fume, kétamine.
Soins réguliers (traitements):



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