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are the memories I hold still valid or have the tears deluded them ((en cours))

Anonymous





Invité
Invité
Ven 11 Nov 2016 - 20:19

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MALCOLM TYSON

DÉTENU NEUTRE



Âge: 26 ans
Nationalité: américaine
État-civil: célibataire
Rumeur(s) à votre sujet:

Motif d’incarcération: homicide volontaire et sans préméditation
Durée de la peine: quinze ans environ
Incarcéré depuis: deux ans

Caractéristiques physiques


Taille: 1m85
Poids: 82 kg
Corpulence: musclé
Cheveux: noirs
Yeux: bruns
Modifications corporelles: aucune

Minimum 6 lignes
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Dossier psychologique


Défauts et qualités: ECRIRE ICI
Tocs et manies: ECRIRE ICI
Peurs/phobies: ECRIRE ICI

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Santé


Etat de santé générale: Bonne
Allergies ou addictions: Très accro au sucre
Soins réguliers (traitements): aucun

Histoire


Chaque fois que je voyais un bébé, je me posais cette question : comment deviendra t-il plus tard ? Pour le moment inoffensif, peut-être deviendra t-il l'une des pires crapules sur cette terre ? Est-ce que mes parents se sont posés la même question ? Est-ce que ma mère regarde toujours les photos où je n'étais encore qu'un enfant ? Est-ce qu'elle réalise ce qu'est devenu son fils ? Je suis sûr qu'elle me reconnait pas. Moi, quand je regardais ses photos à son adolescence, je me disais, c'est elle, mais ce n'est pas elle. Si j'avais la capacité de lire dans ses pensés, je suis certain de pouvoir entendre : c'est lui, mais ce n'est plus lui.

Je ne suis pas fier. Je ne suis pas fier de mon acte ni du fait de me retrouver coincé dans cette prison. Ma vie est fichue et pourtant, on me l'avait prédit. C'était même une évidence. J'ai toujours crié que le monde était naïf, mais celui qui l'était le plus n'était autre que moi. Moi moi moi moi et moi. Je ne sais franchement pas sur quoi je me rattachais à l'époque, peut-être que malgré mes erreurs, j'ai toujours cru au miracle et à la chance. J'ai toujours pensé que tout n'était pas perdu. Même si je répétais mes bêtises. Même si je frappais la vérité et fuyais ceux qui me tendaient là main. Même si le malheur s'abattait sur moi. J'étais pitoyable. Si j'avais la capacité de me rendre visite dans le passé, je me serais frappé et j'aurais ris. Je me serais moqué de moi.

J'aurais fait tout mon possible pour que mon moi ouvre enfin les yeux.

Mon père ne doit pas être fier de moi de là où il se trouve, mais j'espère qu'aujourd'hui, il comprend que mon amour pour lui et sa disparation m'a violemment affectée. Je suis devenu complètement fou. J'ai perdu la tête devant cette impuissance que je ressentais. Je ne savais pas quoi faire. Je n'avais plus aucun repère, j'ai cessé de croire en Dieu, j'ai disparu dans la nature et j'ai coupé les ponts avec tout mon entourage pendant deux semaines. Mais je suis bien vite revenu auprès de ma mère : je savais qu'elle avait besoin de moi. Mais elle était incapable de retenir ses larmes : j'aurais préféré qu'elle s'en cache comme je le faisais. Il était urgent pour moi de penser à autre chose, de me changer les idées. Mais même lorsqu'on riait, elle se mettait soudainement à sangloter. Depuis cette étape difficile de ma vie, je n'ai plus jamais versé de larme. Car rien d'autre ne pouvait me rendre plus malheureux que la perte d'un membre de ma famille. Absolument rien d'autre.

Alors j'ai repris les cours une fois que ça allait un peu mieux. J'ai toujours été turbulent, mais je le suis devenu encore plus. Il est évident que cet événement m'a complètement déstabilisé, mais je me suis aussi senti comme si j'avais tous les droits sur terre faute à cette injustice. Je faisais du mal aux autres. J'étais frustré et il fallait que j'évacue ce sentiment d'une certaine manière.

Une rencontre a complètement changé ma vie. Non pas en bien, non pas en mal. Je ne saurais décrire cet épisode en un mot. Mais ma douleur a été atténué. J'avais moins mal. J'ai moins souffert. Timothy était celui qui avait subi toutes mes humeurs, toutes mes bêtises, toutes mes insultes, tous mes coups, absolument tout de moi. C'était comme si cette rencontre était prévue depuis le départ. Que l'un faisait toujours partie dans la vie de l'autre. Notre relation n'avait rien d'amical. Absolument rien d'amical. Nous nous détestions plus que tout, pourtant j'adorais le haïr. C'était peut-être mon objectif à cette époque-là : nuire à une personne en particulier. Je ne sais plus vraiment si c'était mon but premier, mais ce que je sais, c'est que j'ai toujours cherché à l’impressionner, lui montrer que j'étais le plus fort, le plus puissant et le plus nuisible dans sa vie. Aujourd'hui, je pense surtout que je cherchais à être important pour quelqu'un, peu importe la manière. Je voulais qu'il occupe mes pensés afin de ne plus avoir le temps de penser à mon père.

Timothy, bien que je le niais à m'en donner la mort à l'époque, était très présent dans mon quotidien. Il était celui qui me tenait tête, celui avec qui je me bagarrais, celui avec qui je prenais un malin plaisir à déstabiliser de mes comportements assez imprévisibles et contradictoires. Mes limites avaient complètement disparu et c'était exactement ce qu'il me fallait : qu'on me les fasse perdre. Que je ressente un sentiment de liberté, que ma frustration s'en aille. La haine que j'avais n'était peut-être même pas destinée à lui. Mais je la transmettais comme si c'était le cas car il y avait toujours une certaine admiration derrière. Cependant la fierté était beaucoup trop présente pour reconnaître quoique ce soit, encore moins devant mon prétendu rival. Et pourtant, il me connaissait sans doute mieux que quiconque : était-ce normal ? Non, ça ne l'était pas. Je passais plus de temps - et assez involontairement - avec lui qu'avec mes propres amis. C'était ironique et complètement dingue, mais pourquoi est-ce que les choses devraient ne pas l'être ? Pourquoi devraient-elles être forcément logiques et justifiables ? Mon quotidien n'était jamais le même. Ma raison de vivre semblait dépendre en partie de lui.

Nous nous détestions moins. Sans doute car ne m'avait-il jamais réellement haï. Pourquoi se préoccuperait-il constamment de mon cas alors ? Peut-être que tout ce temps passé ensemble avait été beaucoup trop important pour ne pas en faire bon usage, c'est alors qu'on se confiait lorsque notre relation était moins mouvementée, ou que nous n'avions pas l'humeur à nous cracher dessus. Ce jour là, j'avais baissé ma garde, j'ai retiré mon armure et exprimé ma peine.
Montrer ses faiblesses à un ennemi ?

Je me suis rendu compte qu'il n'en était pas un. Il était beaucoup plus sensible et beaucoup plus raisonnable que moi, et il avait toujours eu ce don de cerner mon fonctionnement : c'est sans doute pourquoi nous nous entendions si bien que mal. Nous n'étions peut-être pas sur la même longueur d'ondes, mais nos personnalités semblaient se compléter à la perfection. Le jour et la nuit. L'eau et le feu. C'était comme ça. Et cette fois là, j'ai eu la surprise de ressentir de la sympathie à son égard. C'était affolant. Complètement affolant.

Lorsque Timothy n'était pas concerné par mes histoires, il était toujours au courant de mes conneries. Je n'ai jamais su comment, du moins, je ne m'en souviens sans doute plus, mais il finissait toujours pas y être impliqué plus ou moins. Il avait pris beaucoup de place, beaucoup trop de place pour quelqu'un que je n'étais pas censé apprécié. Il cherchait sans doute à vouloir rompre la nature de notre relation afin de faire changer les choses, et peut-être même, les problèmes qui me rendaient aussi négatif et brutal.

Toutes sortes d'insultes et d'humiliation, mais jamais cette phrase : tu n'as pas d'avenir et tu n'en auras jamais. C'est peut-être ce qui m'a tant fait espéré : que même lui, n'a jamais prononcé une seule fois ce type de parole. Ce n'était pourtant pas gagné, lui comme moi comme eux, et comme elle, ma mère, nous en doutions.

Timothy m'impressionnait par son audace : en revanche je ne l’impressionnais plus du tout puisqu'il est allé jusqu'à entrer en contact avec ma mère. Notre relation n'était pas aussi bonne pour qu'il ait le culot de contacter un membre de ma famille : c'était une corde extrêmement sensible. L'interprétation était différente pour moi il ne s'agissait rien d'autre qu'une provocation ou obtenir beaucoup plus d'informations sur moi pour me donner le coup de grâce. La relation n'avait plus de définition juste. Me voulait-il du bien ou du mal ? Tout était instable.

Il ne restait que quelques mois avant la fin des cours, et comme j'étais complètement idiot à l'époque, je n'ai fait que dégradé une amitié peut-être naissante. Je l'ai frappé sans qu'il n'ait eu le temps de s'expliquer car je n'en doute pas désormais que c'était parti d'une bonne intention. Mais j'étais comme ça : con. Et il me qualifiait ainsi : Malcolm, tu es con. Le plus gros des cons qui existe. Il ne s'est pas laissé faire et on s'est bagarré aux yeux de tous les autres. Sans vraiment avoir de motif juste.

Notre relation qu'elle bonne ou mauvaise, s'arrêtait là.
Bêtement.
Incompréhensible.

L'année terminée, une nouvelle commençait, je n'avais pas d'ambition. Je n'avais pas souhaité faire d'études, je n'avais pas cherché de travail et je n'avais aucune volonté de faire quoique ce soit. J'étais tout ce que ma mère ne voulait pas.

Je passais mes journées au fond de mon lit, peu importe les saisons, je ne faisais rien. J'étais ce qu'on appelait : un échec de la société. La catégorie de jeune délinquant qui traînait dans les rues en petit groupe en sûr-vêtement et qui n'avait aucun avenir. Alors pendant des années, je ne faisais rien.
Rien.
Rien.
Rien.
Rien.

Un jour, je revois Timothy bien élégant au bras d'une jeune femme. Sans doute amoureux, en couple, voir peut-être même marié. Il respirait la réussite. Il respirait la réussite de la société. Il respirait, pendant que je fanais. Je n'avais ni l'envie ni la raison de l'interpeller. Il faisait parti du passé de toute manière. Je ne pouvais que les observer marcher le long de ce trottoir d'un œil jaloux et envieux. Le jour et la nuit.
L'eau et le feu.
La réussite et l'échec.

Pourtant, à cet instant même, j'ai ressenti la terrible envie de vouloir changer. Remonter à la surface. Surprendre. Tout changer. Etre fier et rendre fier. J'en étais capable. J'en étais capable. N'importe qui en était capable.
Alors j'ai essayé, avec l'aide de personne, uniquement de mes propres moyens.
J'ai trouvé un travail, un petit, mais je me souviens de cette fierté que j'ai ressenti de pouvoir le dire à ma mère. Un premier salaire.

Je voulais réussir, j'avais l'espoir de réussir, mais il faut toujours que rien ne se passe comme prévu. Il faut toujours qu'on vienne écraser le petit bonheur qui s'installe. Ma volonté n'était pas perçu d'un bon oeil chez tout le monde : mes petits camarades d'extérieur m'en faisait même la remarque : tu suis moins nos délires. Tu nous fais la morale. Tu nous corriges. Tu joues au type mature et bon mais souviens-toi de ce que tu étais et de ce que tu es. Tu veux nous trahir ? On est tous dans la merde et faut qu'on reste égaux, sinon t'es un traître. Tu gagnes combien par mois ? le monde auquel j'appartenais n'était certainement pas le meilleur mais je savais que sur cinq personnes, il n'y en avait seulement un qui souhaitait sincèrement mon échec. Celui qui influençait le reste. Particulièrement celui qui nous donnait une mauvaise image en général. C'est à la base pourtant cet ami, que je finissais par détester du plus profond de mon âme et de mon cœur.
J'ai repensé alors à Timothy, qui en avait vu de toute les couleurs alors qu'il n'était certainement pas mauvais. J'ai repensé surtout à ma mère qui priait pour que je sois en bonne santé et qu'on me donne une chance. Et mon père.
Mon père.
Mon père.

Les remarques se sont enchaînées, suivi de coups. Je n'étais pas surpris, pas venant de lui, mais ce n'était pas parce que je voulais toucher du bout de mes doigts la lumière que j'avais perdu toutes mes autres habitudes.
Je l'ai frappé, frappé, frappé, frappé.
Je l'ai étranglé.
Refrappé et insulté.
Et j'ai saisi la bouteille de vodka pour la frapper violemment contre sa tempe.

La lumière s'est éloignée alors que je l'avais à peine effleuré.

A peine.
A peine.

A peine.


Côté joueur


Pseudo : bat dance
Âge : dix plus dix
Comment as-tu trouvé le forum ? vais-ris-goude
As-tu des remarques à  faire ? j'aime beaucoup les gifs et j'ai jamais eu autant l'envie d'écrire l'histoire d'un de mes persooo
As-tu un double compte: non
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Ambroise Campbell
Messages : 31
Date d'inscription : 08/11/2016

Dossiers privés
Âge du personnage: 51 ans
Taille: 1.83 cm
A savoir:





Ambroise Campbell
Détenu
Ven 11 Nov 2016 - 21:03
Bonjour et bienvenue ici !

Je suis ravis de lire ce que tu as écris sur le forum. Je suis content, vraiment !
Si tu as des questions, n'hésite pas à les poser, et n'hésite pas non plus à passer sur la ChatBox ! ;D

Préviens nous quand ta fiche est terminée ! bat dance
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Aaron Harrington
Messages : 182
Date d'inscription : 12/02/2016

Dossiers privés
Âge du personnage: 39 ans
Taille: 1.85 mètres
A savoir:





Aaron Harrington
Maître chien
Ven 2 Déc 2016 - 11:19
Bonjour Malcolm, as tu besoin d'un délai pour ta fiche ? ♥
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