[hrp] je suis vraiment désolée du temps que j'ai mis pour te répondre, j'ai été pas mal occupé >//<
Un bruit de métal contre les barreaux me fit sortir de ma torpeur matinale. C’était un gardien venu pour soit me réveiller soit m’emmerder. Faisant partie des Dark Sun, certains gardiens n’hésitent pas à venir m’emmerder juste pour « égayer » leur journée, ou bien, se faire bien voir par les supérieur ou les anciens. Mais ça, ils ne doivent sans doute pas s’imaginer, qu’ils en ont rien à cirer pour la plupart, qu’ils sont là juste pour leur taf et c’est tout. Et moi, ça me permet juste de m’indiquer qu’il ne faut pas que je fasse trop de vague sur la journée.
« Fisher ! T’es attendu à l’infirmerie »
Merde, j’avais oublié ce rendez-vous. Je n’ai jamais, mais jamais aimé les hôpitaux, les gens en blanc que ça soit des infirmiers ou des légistes, ou je ne sais trop quoi d’ailleurs…. Ça me rendrait presque phobique. À l’annonce du gardien, je soupire.
« Visite médicale ?
-Grouille Fisher sinon ça va mal se mettre »
Je soupire de nouveau en haussant les épaules puis je m’exécute. Un coup de main dans mes cheveux pour « démêler » le tout et me voilà « présentable » pour ce jeune infirmier que je vais connaitre. J’ai tellement entendu parler de lui autour de moi. Dimitri Salvatore. Un brillant infirmier qui ne se laisse pas convaincre facilement pour que les camés de la prison puissent avoir leurs doses. Même s’ils se montrent violents.
Je fais le chemin avec un gardien qui me guette du coin de l’œil, main sur son bâton de service. Ma réputation chez les dark sun me suis jusqu’aux gardiens. Je fredonne un air de bossa nova dans ma tête, il n’est pas question non plus de chanter à tue-tête devant le gardien, il serait capable de m’en coller une, en pensant que je me moque de lui.
J’arrive devant la porte, que le gardien ouvre et découvre enfin l’infirmier.
- Mr. Fisher ! Bonjour ! Entrez, assoyez-vous, je vous prie.
Je lui réponds par un signe de tête. Le gorille qui m’accompagne risque de ne pas être content si je lui coupe la parole ou je ne sais quoi. J’attends qu’il parte pour me présenter et répondre aux questions de Monsieur l’infirmier.
« Je vais bien dans le meilleur des mondes »
Quoi dire d’autre ? C’est plutôt l’éclate ici. Bouffe à volonté, loisirs à volonté avec quelques activités et/ou ateliers pour soi-disant nous habituer à un rythme « normal » de vie aux vues d’une potentielle réinsertion à la vie active, de temps en temps quelques bagarres… Mais tout va bien. Sauf une chose, en y réfléchissant un peu
« Hm… Si, je donnerais n’importe quoi pour un paquet de clope. Lui confiais-je ».
Dimitri m’invite à m’installer sur le lit d’appoint pour m’ausculter. Il n’est pas médecin, mais dans le milieu carcéral, c’est tout comme j’imagine. Enfin au vu du décret de compétence, j’imagine qu’il peut que prendre les constantes, discuter avec nous savoir si psychologiquement tout va bien, et nous administrer certains soins ou médicaments si besoin. Une fois assis, je regarde un peu autour de moi. Un bureau, un lit, une décoration neutre à la fois sur les murs que part le choix des quelques meubles… Est-ce qu’un jour ça va changer ou bien aime-t-il la sobriété ? Je hausse les épaules après tout je m’en moque.
« Si, en y réfléchissant, monsieur Salvatore, j’ai du mal à dormir, mais j’imagine que j’ai pris des mauvaises habitudes dans ma vie avant ? »
Fallait bien que je lui dise quelque chose. Je n'ai pas envie non plus de retourner voir le gorille. Et en même temps, je suis tranquille, et je me sens plutôt bien dans cette atmosphère privilégiée, avec une personne extérieure à la vie en prison.