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La confiance n'exclut pas le contrôle (sans rire) [Wolfgang]

Anonymous





Invité
Invité
Jeu 20 Oct 2016 - 10:22


La fouille au corps, il n'en avait jamais vraiment été fan. C'était un moment gênant où il devait rester les bras en croix, le regard dans le vide, et avoir l'air le moins suspect possible. S'il avait l'air trop innocent, il finissait toujours par se prendre un coup sur la tête ou dans l'abdomen. S'il avait l'air trop coupable, il avait le droit de se déshabiller, se mettre à quatre pattes et tousser pour prouver qu'il ne cachait rien.

Non, vraiment, Isidore se passait volontiers des fouilles au corps. Il ne prenait plus l'avion, il n'allait plus en concert, il fouillait les lieux de grand rassemblement pour avoir la paix. Et comme toujours lorsqu'il faisait tout pour éviter un désagrément donné, il lui tombait dessus aussi violemment qu'il le fuyait.

Aujourd'hui, c'était son premier jour en tant que professeur d'alphabétisation. Il s'était sagement présenté à l'accueil avec son passeport, et il avait attendu. Les têtes curieuses et consternées de plusieurs gardiens qu'il connaissait de vue s'étaient succedées pour observer "l'anomalie". Un détenu libéré qui revenait pour travailler après sa libération ? Foutaise ! Il préparait un mauvais coup.

Il avait pourtant montré son papier d'affectation, mais comme aucun badge n'avait été enregistré à son nom, on l'avait finalement mis dans une petite salle sans fenêtre, et l'avait fait poireauter là pendant une heure. Avec le flegme caractéristique des emmerdes dans lesquelles il s'immergeait, il avait sorti de son attaché-case de bon élève le dernier Harry Potter et s'était tranquillement plongé dans la lecture. Il était si absorbé par les retrouvailles du Monde des Sorciers qu'il n'entendit pas la porte s'ouvrir.

Gardien : Bon, monsieur Cooper. Avant de te laisser entrer, fouille au corps ! On va chercher un gars qui te connaît pas. Attend là.

Avec le soupir exaspéré le plus guttural de son existence, il croisa les jambes sur la table, et fouilla pour sortir son paquet de cigarettes. Hop, une entre les lèvres, et il laissa son livre ouvert côté pages contre le plastique pour se détendre. Il connaissait les us et les coutumes de l'endroit, et on allait sans doute le faire poireauter une bonne demie-heure.

Juste pour le plaisir.

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Anonymous





Invité
Invité
Ven 21 Oct 2016 - 18:23
  • Isidore Cooper
  • WOLFGANG STEIN
La confiance n'exclut pas le contrôle


Ah, la pause... C'est emmerdant. Moi qui avait espéré trouver de l'exercice dans ce boulot, c'était loupé. Je me faisais du coup tranquillement un café en salle de repos quand on est venu me chercher. Ah, enfin, dîtes moi que je vais pouvoir jouer des poings!

Perdu... Ils avaient besoin de moi pour une fouille au corps. Ils étaient sérieux là? Une stupide fouille au corps? Je le sentais gros comme une patate que ça sentait le petit bizutage. Après tout dès le début je leurs avaient bien fait comprendre que je ne comptais pas être perverti par cette endroit. J'étais hétéro, vierge du popotin et je comptais le rester. Seulement voilà, j'étais le dernier venu, ils m'étaient donc tous plutôt supérieur dans la hiérarchie et les ordres... Bhein... C'est les ordres.

Fouiller les vêtements? Ok. Fouiller son attaché-caisse? Ok. Vérifier sa bouche? Ok. Vérifier son trou du cul.... Pardon? Sérieusement? Des mecs pouvaient cacher des trucs à cet endroits? C'est une blague?

Après un soupire et les maudissant en Allemand, il entra dans la pièce en refermant derrière lui. Devant lui se tenait un blondinet, assis sur une chaise et cigarette au bec. Il semblait un peu plus petit que lui, blanc, à lunette... Franchement il avait pas l'air d'un Bad boy qui préparait un coup en douce mais bon. Je m'approchais de lui, lui prenant la cigarette avant de lui faire signe de se lever.

"Izitore Coober, c'est ça? Volfkang Stein, kartien."
(1)

Je sais, je sais, mon accent scie étrangement mes phrases mais on ne renie pas d’où l'on viens.

"Il parait gue fous zaffez déchà comment ça ce baze alors faizons ça fite et pien. Die bras en crois." (2)

N'étant pas sur qu'il comprenne entièrement ce que je lui disais je lui fis signe de mettre les bras en crois.

(1): Isidor Cooper c'est ça? Wolfgang Stein, gardien.
(2): Il parait que vous savez déjà comment ça ce passe alors faisons ça vite et bien. Les bras en crois.
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Anonymous





Invité
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Mer 26 Oct 2016 - 12:46


D'accord, qu'est-ce que c'est que ce bordel ?

Il était grand, le nez épais, les yeux fuyants et des petites lunettes de professeur sur le nez. Ses lèvres étaient démesurément trop petites par rapport au reste de sa tête, comme une minuscule ligne qu'il voyait se tordre pour lui aboyer des ordres aspergés de postillons. De son expérience de la prison, Isidore savait que tous les gardiens se valaient : c'était un ramassis d'enfoirés.

A quelle sauce allait-il être mangé par celui-là, avec son accent de dessin animé ? L'impression désagréable de faire de la figuration dans un porno gay lui fit lever la tête. Caméra de surveillance bien en joue, il plissa les yeux, poussa un soupir exaspéré, et écarta les bras.

Isidore : Vous savez que c'est parfaitement inutile. Le macaque qui vous sert de gardien n'a pas fait mon badge, et comme on n'a droit qu'à une chance dans cette saloperie de pays, il me prend pour... je ne sais quoi.

Evidemment, ce n'est pas comme si tu avais tué quelqu'un, hein ?

Isidore : Mais puisque fous afez les moyens te me faire paler, ya. Allez-y.

Il se moquait. A peine. Après avoir été rejeté, balancé comme une balle de ping pong entre les différentes enseignes auxquelles il était venu feuler, il n'avait plus grand espoir d'être accepté où que ce fut. Sa vacherie balancée à la tête de l'autre, le petit professeur en chemise resta sagement les bras en l'air, et laissa son esprit vagabonder. Technique d'évitement n°12 : lorsque quelque chose de désagréable et inévitable lui tombait dessus, Isidore se mettait en veille.

Derrière ses yeux sombres, le voile d'un esprit lointain rendait son visage parfaitement inexpressif. Il était déjà parti, avec les petits oiseaux et la farandole de desserts de la Belle et la Bête. Rideau, terminé, il n'y avait plus personne. D'Isidore, il ne restait plus que son haleine de clope et ses cheveux bordéliques. Le mur en béton nu en face de lui faisait un parfait exercice de concentration mentale. Il devait s'évader par la pensée et ne pas revenir aux moments douloureux où il avait été coincé derrière ces maudits barreaux. Aux Etats-Unis, on enfermait bien plus rapidement qu'on ne prononçait le nom de tous les présidents. Avec la chance légendaire dont il était doté, il avait baigné dans ce fichu microcosme bien trop longtemps.

Fréquenter d'autres meurtriers crétins comme lui aurait été trop beau.

Non, lui avait eu droit aux dealers, aux obsédés sexuels, aux gangs, aux racistes, aux punks, aux mecs de banlieue avec les dents en or et à tout un tas de personnes qui volaient les cupcakes que sa chère maman lui faisait passer par le parloir.

Isidore : Si au moins j'avais eu une femme...

Et bien, on l'aurait laissé tranquille. Être marié en prison, c'était une zone de "no go" absolue. Touchez pas, came réservée. Mec viril avec du poil au zizi et une force procréatrice entre les pattes.

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