Isidore Cooper
Avatar : Ginpachi-sensei (Gintama)
Identité
Nom:Cooper
Prénom: Isidore
Surnom: Izy
Âge: 28 ans
Nationalité: Américain
État-civil: Célibataire
Rumeur(s) à votre sujet: Isidore Cooper serait devenu professeur en prison, uniquement parce qu’il est tombé fou amoureux de la Directrice, Ashe D. Amy, et qu’il lui est impossible de vivre loin d’elle… Par contre il aurait des méthodes de dragues assez… Mortelles haha.
Dans la prison
Poste dans la prison: Professeur d'expression écrite et orale
Depuis combien de temps ?4 mois
Motivations pour travailler ici ?Apporter à d'autres ce qui l'a remis sur les rails
Caractéristiques physiques
Taille: 1m76
Poids: 70kg
Corpulence: Moelleuse
Cheveux: Blonds
Yeux: Marron
Famille ethnique: Caucasien
Modifications corporelle: Aucune
La grande gigue n'a jamais été très solide, enfant chétif, adolescent boutonneux, Isidore n'est pas vraiment l'Apollon dont on rêve. Il est banalement normal, avec sa peau qui graisse à la moindre agression, son nez qui pèle quand il fait trop froid, et ses cheveux incoiffables après trois jours de shampoing. Les pieds qui traînent, le dos courbé, des lunettes toujours sales sur le nez. Il est reconnaissable entre mille par le négligé général de sa personne : ses vêtements sont usés, régulièrement tachés parce qu'il ne sait pas manger proprement, ses pantalons usés aux genoux. Il a la prestance d'un bulot et le charisme d'une huître à première vue. Isidore est discret, il se fond dans le décor, il n'y a que quand il met en pratique tout ce qu'il expérimente sur la communication qu'il est capable d'impressionner quelqu'un.
Dossier psychologique
Défauts et qualités: Réservé, Marginal, Sarcastique, Sensible, Solitaire, A l'écoute, Curieux, Paresseux
Objectifs et ambitions: Vivre tranquille, sans qu'on vienne l'emmerder
Tocs et manies: Frotte derrière son oreille quand il est sous pression. Répond "non" systématiquement quand on lui demande un service.
Peurs/phobies: Les animaux venimeux, araignées et guêpes incluses.
“Il est bizarre, ce mec, on le remarque jamais.”
Isidore sait se fondre dans la masse, parce qu’il prend rarement la parole. Dans une groupe, c’est celui qui ouvre grand les yeux et ferme fort la bouche. Son absence de place dans un cercle social donne l’impression qu’il est insensible et distant. Il est simplement timide, et plus à l’aise à l’écrit. C’est avec une feuille et un crayon qu’il s’exprime, parce qu’il a le temps de poser ses mots. Il est capable de beaucoup de prestance lorsqu’il récite un discours travaillé, mais perd totalement ses moyens dans une confrontation où il doit lancer ses arguments sur le tas. Alors, il se protège dans le sarcasme.
Il est bien plus simple d’être cassant et désagréable que de montrer des sentiments. Son comportement irrégulier le plonge dans une solitude relative. Il profite des longs moments d’ennui pour faire le point sur lui-même. Il se connaît bien, beaucoup mieux qu’il ne connaît quiconque. Il sait qu’il est paresseux, peu avenant, et qu’il est somme toute très quelconque. Il a peu de confiance en lui, sinon pour décevoir tous ceux qui l’entourent. Dans sa bulle, Isidore préfère laisser ses pensées vagabonder. Maladroit, sa capacité d’attention est réduite, il décroche très vite des sujets qui ne l’intéressent pas, et se suspend aux parasites mentaux pour s’évader un peu.
Santé
Etat de santé générale: Fumeur, peu sportif, pas de cholestérol ni de diabète.
Allergies ou addictions: Allergie au latex
Soins réguliers (traitements): Non
Histoire
S'il n'avait pas été particulièrement stupide et irrespectueux, la vie d'Isidore aurait pu ressembler à celle de tous les petits américains blancs, privilégiés, et propres sur eux. Né dans une famille ennuyeuse de banlieue chic, aîné d'une fratrie de deux, Isidore avait tant d'années de différence avec sa soeur cadette que les liens entre eux ne s’étaient jamais vraiment tissés. Discret et passablement abruti, il passait son temps à rêver en classe, ne comprenait pas grand chose à ses devoirs. Désespérément moyen en toutes circonstances, c'était l'enfant le plus basique du monde. Il subissait les activités extra scolaires décidées par ses parents, se lassait au bout de quelques mois, et ne terminait jamais rien. L’histoire ordinaire d’un enfant gâté, parmi tant d’autres enfants gâtés.
Isidore était l'être le plus moyen de toute l'existence. Jamais brillant en classe, piètre communicant, mauvais pour lier des relations avec les autres. Il vécut un collège ennuyeux, un lycée faible et sortit si bas dans le classement de sa dernière année qu'il ne fut admis que dans une minuscule université perdue au fin fond du Wyoming. La magie du Campus le mena à d'autres qui, comme lui, avaient une vie médiocre. Il rencontra d'autres petits américains blancs dont les parents déboursaient cinquante mille dollars à l'année pour leur permettre un accès à une éducation décente. Et comme tous ses camarades, il préféra passer son temps à boire des bières, se gratter le bas du ventre et faire tourner son pétard.
Les parents Cooper, se rendant compte de la supercherie dès les résultats de son premier semestre le mirent dos au mur : "Travaille, mon fils, ou tu rentres à la maison". Quitte à larver quelque part, Isidore préféra se consacrer au Beer Pong et à la littérature. Il trouva donc un petit boulot à la douane, à l’aéroport de Jackson Hole. S’il avait habité à Philadelphie ou San Francisco, la vie trépidante de responsable de douane lui aurait donné un second souffle. Mais dans ce grand aéroport dans un Parc Naturel spécialisé dans le transport de bétail, il n’avait rien de très important à faire. A force de s’ennuyer en compagnie de ses collègues, il se rapprocha de Rony.
Elle était rousse, avait un nez délicieusement retroussé, et elle était capable de faire glisser sa langue entre ses dents de devant. En un mot, elle était : parfaite. Isidore soudain fut habité d’une nouvelle motivation, conquérir Rony, terminer ses études, essayer d’en faire quelque chose, et vivre une petite vie tranquille avec un chien et un pied à terre… et son épouse. Elle ne l’entendait pas de cette oreille. Rony aimait les sensations fortes, rouler très vite à moto, et se fichait comme d’une guigne de Normal Man. Isidore connaissait bien Rony, suffisamment pour savoir qu’elle avait peur de deux choses : faire plus d’une taille 12, et les serpents. Pour se venger de son rejet, il lui prépara donc une farce somme toute idiote. Régulièrement, des hurluberlus tentaient de faire transiter par l’aéroport le plus paumé des Etats-Unis des NAC non autorisés, iguanes, serpents, tarentules et autres espèces en voie de disparition. Alors, dès que Rony eut le dos tourné, il subtilisa le plus petit serpent possible, et lui glissa dans le sac à main.
De la façon la plus idiote du monde, Isidore tua Rony par accident. Le serpent en voie de disparition était non seulement menacé mais aussi extrêmement venimeux. “Les plus petits sont les plus teigneux” n’étant pas valable que pour les roquets des grands-mères, la pauvre collègue n’eut aucune chance. En vingt minutes, elle s’était vidée de son sang par tous les orifices, et Isidore, lui, devenait un meurtrier par négligence.
Le procès fut rapide et accablant, la condamnation ferme : trois ans sans possibilité de libération conditionnelle. La famille de la victime, outrée, demanda une peine plus lourde. C’était inutile, Isidore paya plein pot son étourderie en se noyant dans la culpabilité, et affrontant un lieu où il ne pensait jamais mettre les pieds. Rattaché à l’Etat d’où il provenait, il fut enfermé à Lancaster. Trafic de drogues, trafic d’armes, violence, gangs. Tout ce qu’il avait ignoré et royalement survolé du fait de ses privilèges lui tomba sur le râble violemment. Isidore ressortit cassé de la prison, et s’accrocha désespérément aux seules compétences qu’il possédait : son amour pour les belles lettres.
Il envisagea sérieusement de se pendre avec un drap mais le plafond de sa chambre n’avait pas d’accroche. A force de tailler des brosses à dent en pointe et de dealer des cigarettes contre sa - relative - tranquillité, il avait perdu tout espoir de vivre une vie normale après ça. Les cours qu’il suivait par correspondance lui permirent de tenir bon, et les examens organisés sous la surveillance d’un académicien de se rapprocher un peu du monde civilisé. Lorsqu’il sortit en 2011 de sa cage, il tenta de se réinsérer dans une vie dont il avait été coupé. Mais personne ne voulait de lui.
On ne voulait pas d’un enseignant ayant fait de la prison pour homicide, même involontaire. On ne voulait pas d’un traducteur ayant fait de la prison pour homicide, même involontaire. On ne voulut pas non plus d’un pompiste ayant fait de la prison pour homicide, même involontaire. Déterminé à ne pas passer sa vie au crochet de ses parents et à ne pas retourner en prison par la petite porte, Isidore se porta donc volontaire. Contre une somme modique, il intégra le programme d’alphabétisation des prisons.
L’ironie du sort voulut qu’il soit affecté à celle de Lancaster. Là d’où, depuis quatre ans, émanait des rumeurs qui lui donnaient froid dans le dos. Heureux d’être sorti de ce cloaque avant d’y perdre la tête, il y retourna avec une nouvelle étiquette. Professeur Cooper.
Côté joueur
Pseudo : Adam
Âge : 23 ans
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As-tu des remarques à faire ? J’aime le flat de votre design ~
As-tu un double compte: Niet !