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Aaron Harrington - Terminé

Aaron Harrington
Messages : 182
Date d'inscription : 12/02/2016

Dossiers privés
Âge du personnage: 39 ans
Taille: 1.85 mètres
A savoir:





Aaron Harrington
Maître chien
Ven 12 Fév 2016 - 19:55

AARON HARRINGTON


Avatar : Garrett Hawke – Dragon Age II

Identité
Nom:Harrington
Prénom: Aaron
Surnom: Ronron
Âge: 37 ans. (2 novembre)
Nationalité: Américain.
État-civil: Célibataire (éternel)
Rumeur(s) à votre sujet: Aaron Harrington aurait eu sa cicatrice qui fend son visage au cours d'un combat avec un grizzli lors d'une partie de chasse. Il porte les poils du grizzli sur lui en signe de vengeance et de victoire.

Dans la prison

Poste dans la prison: Maître-chien. Irakia est une Cane Corso de 5 ans, surtout dressée pour flairer la drogue et au mordant.
Depuis combien de temps ? Deux heures.  
Motivations pour travailler ici ? C’était une manière de rester actif et d’appliquer ses connaissances tout en restant à peu près dans son domaine après l’armée.  



Caractéristiques physiques

Taille: 1.85 mètres.
Poids: 86 kilos.
Corpulence: Musclé.
Cheveux: Bruns, plus courts sur les côtés et légèrement plus longs sur le dessus.
Yeux: Noisette, ambrés.
Famille ethnique: Caucasien.
Modifications corporelle: Un tatouage représentant un dragon chinois sur le biceps droit. Une large cicatrice traverse son visage en passant par-dessus son nez, souvenir d’Irak. Quelques cicatrices par-ci par là mais surtout son corps semble criblé de balles, comme s’il avait été fusillé, et torturé.

Aaron est grand et fort. Enfin fort, physiquement tout du moins, parce que mentalement c’est une autre histoire. Ses bras sont larges et musclés, tout comme ses épaules, il n’est pas un monstre comme certains, mais il en impose, ce gars il a du bagage derrière lui et on le remarque rien qu’à sa prestance naturelle. Une sorte de prestance inquiétante qui vous glace le sang lorsqu’il pose son regard sur vous. C’est un animal, limite son chien à l’air plus éduqué que lui quand vous le voyez.
Ses cheveux sont toujours ébouriffés, sa barbe toujours un peu trop longue, il a souvent la flemme de la tailler, enfin ça il finit par le faire parce qu’un de ses plans culs finira toujours par se plaindre qu’il pique.

Aaron c’est un homme un vrai, un gladiateur. Il est marqué par la vie et pourtant lui ne semble marquer la vie de personne. Il a une grosse cicatrice qui traverse tout son visage horizontalement, souvenir de longues séances de tortures pendant la guerre. Oh il n’en est pas revenu indemne, il est tailladé d’un peu partout, porte des traces de balle et diverses autres cicatrices, mais il n’en tient pas trop rigueur, il y a juste celle sur son nez qui lui fait un peu honte, car elle est au visage de tous, et qu’il n’aime pas quand le regard des gens se fait insistant là-dessus, comme si ça allait le forcer à raconter ce qui s’était passé autour d’une tasse de thé.

Aaron c’est le mec qui a des sacrés paluches, le genre de main qui fait toute ta tête et que s’il te fiche une baffe tu fais trois tours dans ton string sans toucher l’élastique. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il ne contrôlera pas sa force et qu’il ne comprendra pas pourquoi tu es sonné comme ça. Et il te demandera ce qui t’arrive avec sa grosse voix rauque et basse, comme s’il ne pouvait pas crier, certainement parce qu’il fume un peu trop, ou qu’il a la flemme d’élever le ton. Après tout, quand il parle froidement, ça fait bien plus d’effet que de jouer à la gueularde. Crier c’est pour les femmes, un homme ça parle posément et ça donne les ordres.

Il a une démarche de baroudeur, il roule un peu des épaules, boite un peu lorsqu’il est fatigué à cause d’une vieille blessure au genou gauche qui n’a jamais été parfaitement réparée.

Dossier psychologique

Défauts et qualités: Abrupt – Borné – Capricieux – Joueur – Misogyne - Puérile – Vulgaire – Tempétueux & Audacieux – Compétitif – Dynamique – Egayant – Protecteur – Passionné – Rigoureux.
Objectifs et ambitions: Il n’en a aucun. Il veut juste se laisser vivre, recommencer une vie normale, et renouer avec sa famille un jour. Mais il sait que c’est peine perdue.
Tocs et manies: Rien de spécial si ce n’est qu’il a tendance à venir caresser la cicatrice qui traverse son visage lorsqu’il voit quelqu’un blessé ou avec des cicatrices comme lui, par réflexe.
Peurs/phobies: Peur des gros bruits sourds rappelant les bruits d’explosion ou des tirs de fusils, par conséquent, il n’apprécie pas trop l’orage.

Aaron sera le mec qui tirera d’abord la gueule, mais qui ne sera pas contre un sourire, mais un sourire à la Tom Cruise, qui devient vite une poker face, parce que sourire trop longtemps, il n’en voit pas l’intérêt. Il a vu, ce qu’il croit être les pires horreurs de l’humanité, et ça l’a profondément marqué, il reste alors à présent un gros ours triste et borné qui restera bloqué sur ses idées préconçues plutôt que de chercher à comprendre au cas par cas. Il ne lésine pas sur les gros mots et à tendance à jurer comme un charretier dès que l’occasion se présente.

Il n’est pas du genre doux, il va droit au but et fonce tête baissée sans réfléchir, il se dit que de toute façon s’il avait dû mourir, c’aurait été sur le terrain, en Irak et non pas sur la bonne terre sécurisé des Etats Unis. Il méprise les humains et ceux qui l’entourent, qui vivent dans leur petit confort à se dire que la vie est belle, et qui partagent sur Facebook des vidéos débiles ou il faut « liker » pour supporter une cause. Il se dit que lui, il a été directement là bas pour protéger son pays, et comment on le remercie maintenant ? Les gens le jugent par son apparence abrupte.

Pourtant on n’oublie pas ses origines et venant d’une famille assez aisée, il a encore les mauvaises habitudes de fils à papa, à être capricieux et puérile quand il s’y met, mais il ne s’en rend rarement compte, même si cela passe parfois pour de l’égoïsme, au fond c’est quelqu’un de très protecteur. C’est une éponge, il préfèrera prendre toutes les souffrances du monde sur son dos plutôt que de laisser quelqu’un mal autour de lui. C’est le genre de gars qui file volontiers ses billets au clodo du coin, et qui partage même une bouteille avec lui en refaisant le monde. Parce qu’il aime bien, refaire le monde et se plaindre.

Et malgré tout sur son lieu de travail, il sera tout autre. Intransigeant quand aux règles, il chassera la drogue avec son chien comme la peste. Il n’hésitera pas à punir les fautifs dans les salles réservées à ces effets au sous-sol, après tout, il faut bien s’amuser. Et puis la torture, ça l’a aidé à grandir lui, alors pourquoi pas les autres hein ?

Sur le plan relationnel… La seule femme de sa vie, c’est sa chienne, qui est un vrai journal intime pour lui. Sinon… Il évite de s’attacher, il entretien de bonnes relations avec tout le monde mais il sera plus du genre à enchainer les coups d’un soir plutôt que de revoir plusieurs fois le même amant. A moins que celui-ci soit très bon. Oui parce qu’il est gay, et c’est surement ça le plus grand drame de sa vie.

Santé

Etat de santé générale: Globalement, il va bien. Même si, s’il continue à ce rythme, il va finir par se chopper des bricoles. Légère faiblesse dans la jambe gauche, blessure mal soignée. Souffre un peu
Allergies ou addictions: Allergique au pollen, il éternue tout le temps au printemps. Alcoolique.
Soins réguliers (traitements): Ses cachets anti-allergie quand nécessaire, prend des somnifères régulièrement pour s’aider à dormir, doit régulièrement consulter un psychologue pour « l’après guerre » mais a tendance à sauter les séances.

Histoire


Putain. Qu’est ce que j’ai pu me faire chier à cette soirée de bienfaisance pour obtenir des dons pour les enfants autistes ou je ne sais plus quoi. Enfin toujours est-il que du haut de mes 15 ans j’en avais absolument rien à branler de cette soirée organisée par des riches, pour des riches, histoire de se donner bonne conscience. Je déambulais entre les gens, avec cette chemise qui me serrait trop le cou et qui n’était pas trop adaptée à mes épaules déjà trop carrées pour mon âge. Tiens les Goodman sont venus. Avec leurs deux fils, des vraies têtes blondes, têtes à claque. On dirait Easton. Easton c’est mon cousin, on l’a adopté parce que la sœur de mon père est morte quand il était bébé, suite à un crash de deltaplane je crois, une mort con en soit. Mais il a toujours été là, il a trois ans de plus que moi, et il est grand, beau, fin et il ressemble à mon père, avec ses grands yeux verts et ses cheveux blonds cendrés. Moi j’y ressemble carrément pas avec mes cheveux noirs broussailleux, mon visage anguleux et mes épaules trop développées. Depuis tout p’tit j’suis trapu, et ça me donne un petit air d’homme des cavernes quand je roule des mécaniques. J’arrive à chopper une coupe de champagne, une seconde, esquivant ma chère mère, Desirae Harrington qui prend la parole. Dans ce genre de soirées, elle n’est plus ma jolie maman, avec ses longs cheveux châtain ondulés et ses yeux bleus pétillants, non elle est la pédopsychiatre qui pense tout savoir sur les gosses. Ouais, tout sauf sur le sien évidemment. Je me recule et m’isole dans une pièce, pour voir Theodore, mon père en train de fumer le cigare avec je ne sais quel autre psychologue du coin. Graah c’est bourré de psys et d’entrepreneurs ici. Demi-tour, je prends la porte de gauche et souffle enfin, m’avalant les deux coupes d’un coup sec, grimaçant parce que le goût n’est pas aussi cool que ce que je pensais. Mais alors que je me redressais, je vis le regard vert de cette grande perche d’Easton me regarder d’un air désapprobateur. J’aurais pu avoir peur s’il n’avait pas lui-même une clope au bec. Oh le petit con, il passait pour le fils parfait alors que moi, j’avais toujours été l’enfant un peu turbulent et hyperactif depuis ma naissance, et lui il était le pauvre orphelin, avec les parents crevés en deltaplane. Quelle blague.
_ Et bien je vois que tu sais comment t’amuser Aaron…
_ Ta gueule, quand je vais dire à maman qu’tu fumes elle va te couper ton argent d’poche !

Il eut un petit rire soufflé par le nez, et moi je me sentis bien con. Je crois que je me souviendrais toujours de cette soirée. J’ai toujours été jaloux d’Easton parce que mes parents voulaient que tout le monde pense que c’était leur fils biologique, et qu’il était toujours hyper protégé par maman alors qu’il faisait tout un tas de connerie et qu’il me les mettait sur le dos, mais moi, avec mon tempérament, et bah je hurlais et lui tapais dessus. Résultat j’étais toujours puni. Mes parents ont beau tenir un cabinet de psychologie à Los Angeles, ils ne sont quand même pas très fut-fut pour ne pas avoir vu mon mal-être !

_ Crois moi, petit cousin chéri, tu ne diras rien… Tu sais pourquoi ?
J’restais silencieux alors que la rage me consumait peu à peu. C’était toujours la même chose, je savais ce qui allait se passer quand il prenait ce ton là. Pour tout vous dire, Easton a jamais été très normal dans sa tête, il a toujours été sadique, déjà petit il torturait des petites souris, si je vous jure, je lai vu, mais quand j’ai voulu cafter, il a pleuré et maman a cru que j’étais jaloux, encore. J’ai secoué la tête nerveusement en le fixant, m’attendant déjà au pire.
_ Parce que tu es fou amoureux de moi, je vois clair dans ton petit jeu pervers Ronron…
_ Arrête recommence pas c’est n’importe quoi East’ !
_ Chhht…

Il n’avait peut-être pas totalement tord, quand il employait ce ton, je fondais totalement, car j’adorais cette domination qu’il jouait sur moi. A l’époque, on se détestait, mais il était le seul à me calmer quand je pétais les plombs. On a grandit ensemble et je crois que ce type me connait mieux que quiconque. J’étais sa victime, son petit jouet. Cela faisait presque huit mois maintenant qu’il me faisait connaitre le supplice de ses caresses sur ma peau, huit mois qu’il se glissait dans ma chambre ou qu’il me demandait de le rejoindre discrètement et qu’il me faisait croire que j’avais envie de lui offrir mon corps. Easton a toujours voulu dominer, a toujours voulu contrôler les choses, et moi, j’étais sa chose. Et une fois n’est pas coutume, il m’a tendu sa cigarette, et me dit de la tenir pendant qu’il s’occuperait de moi. J’tremblais mais je l’ai laissé faire, tenant la clope entre deux doigts, je ne fumais pas à l’époque et ça m’attirait pas. Il a pressé ses lèvres contre les miennes, et a commencé à caresser mon corps de ses mains froides et maigres. Au fond, il n’était pas très beau, ni même très attirant, il avait juste une voix grave et semblait plus fort que moi rien qu’avec les yeux. Moi j’étais qu’un gamin qui avait la bite qui frétillait au moindre contact. Il a appuyé sur mon crâne et m’a demandé de m’occuper de lui, j’ai compris, avec ma main libre, j’ai baissé sa braguette et je me suis occupé de lui, en oubliant totalement le reste de la soirée, j’avais peut être enfin trouvé une occupation.

_ Aaron ?! Easton ?!
J’entendis le bruit d’un verre qui se brise, sous la surprise, je me suis reculé rapidement, m’essuyant la bouche avec ma belle chemise blanche, pour redresser le regard vers Easton qui… En parfait comédien prenait une tête affreusement horrible en se mettant à pleurer, se déformant lui-même le visage sous une peur apparente. Je haussais le sourcil et me retournais vers la source du bruit.
_ Père ! Au secours ! Il m’a dit qu’il me frapperait encore si je ne me laissais pas faire !
_ QUOI ?
Criais-je subitement.
Ah cette histoire, il s’en servait toujours pour me faire punir à sa place. UNE FOIS une seule je lui avais enfoncé mon poing dans le nez, et depuis, il le ressortait à toutes les sauces pour me faire punir. Easton avait déjà remonté sa braguette et venait pleurer comme une tarlouze dans les bras de mon père en lui disant que je l’avais forcé à faire ça… Je haussais un sourcil, incrédule, mon père n’allait tout de même pas gober un pareil truc ?

Avec un calme olympien, Theodore Harrington referma la porte du cagibi dans lequel nous nous cachions, caressa le dos de mon cousin et le repoussa en douceur avant de me chopper par l’oreille et de me filer la pire rouste de tous les temps. Haha. Oui bien évidemment, je n’étais qu’un pauvre petit pédé déviant, hyperactif, fumeur et alcoolique en plus car les verres de champagne étaient toujours présent. Quand j’y pense là maintenant je me dis qu’il avait raison, mais à 15 ans, je n’étais pas encore comme ça.

Rien de cette affaire ne fut ébruité durant la soirée, on nous ramena à la maison, les invités furent certainement surpris de me voir me tenir le nez en sang et ma mère excusa cela par une baisse de tension, que cela arrivait souvent car j’étais un grand sportif. Keudal bandes de mythos. Je les ais détestés à cette soirée, et j’ai même pas eus le courage de me défendre et de leur dire que c’était de la faute d’Easton, ils ne m’auraient pas cru de toutes façon. Personne ne parla de cette histoire, personne ne revint là-dessus et Easton n’arrêtait pas pour autant de me rendre visite, j’avais tenté de le repousser au début puis j’ai abandonné l’idée. Si vous pensez aujourd’hui que c’est lui qui m’as rendu pédé, ne vous bernez pas, j’ai toujours aimé la bite. Une paire de boobs ne m’a jamais fait bander, c’est trop mou. A mes 16 ans, et sans qu’on me prévienne je fus envoyé dans une école militaire au Texas. Père disait que c’était pour m’apprendre la vraie vie, la discipline. Je ne voulais pas y aller, mais j’y fus bien obligé. Au final, je crois que c’est la plus belle chose qui me soit arrivé, l’école militaire, c’était totalement différent de tout ce que j’avais déjà connu. Ici on faisait du sport, on m’apprenait à me tenir droit et  servir les Etats Unis d’Amérique. Petit à petit, je devais fier de mon pays, et je voulais le défendre corps et âme, je buvais les mots de Georges W. Bush aux informations. Pourtant, dans cette école, j’étais traité comme le sale petit bourgeois. Et je jouais le petit bourgeois, j’étais capricieux, je détestais la bouffe ici, je n’aimais pas la texture des tissus… Je faisais mon petit prince et je pensais qu’en étant aussi détestable, ils finiraient par accéder à mes requêtes… Mais j’étais loin du compte. Je ne compte plus les fois où je me suis fais tabasser par les autres avant de rentrer à mon tour dans le moule, et de ne plus me gratter nerveusement sous les uniformes ou dans les draps trop rêches. La soie me manquait, et je rentrais dans ma famille durant les vacances mais… Voir qu’Easton suivait le cursus de mes parents pour devenir psychologue à son tour me rendait malade. Plus le temps passait et plus je trouvais des excuses pour ne plus revenir. Je fuyais ma famille comme la peste.

Le pire dans tout cela, c’est que mon père m’avait envoyé ici en espérant guérir mon homosexualité… Je n’ai jamais autant baisé de petits culs musclés que depuis que je suis dans le cursus militaire. Dans les chambres parfois, on se rejoignait sous les draps et discrètement on se soulageait, et même adultes, parfois fallait savoir faire descendre la pression entre nous, eh bah ouais, on n’a pas toujours accès aux femmes. Alors on fait avec ce qu’on a. Et moi, ça ne me dérangeait évidemment pas du tout.

_ Père, il faut que je vous parle.
_  Tu tombes bien Aaron, maintenant que tes études secondaires sont terminées, nous avons sélectionné avec ta mère un certain nombre de facultés qui pourraient t’intéressées.

Je haussais les sourcils en saisissant la liste qu’il me tendait avec quelques brochures. J’étais debout dans son bureau, et je voulais lui annoncer que je partais et lui… Lui me tendait ces fichus papiers ridicules, fac de médecine, de biologie, de droit, de psychologie… Il me désignait la dernière du bout de ses doigts cagneux.
_ Cette dernière est vraiment bien réputées, c’est là qu’Easton a été… Je...
_ Non merci, Père.
Le coupais-je soudainement.
_ Pardon ?
_ Non merci. Je vais continuer mon service à l’armée. Je pars.

Theodore fut surprit et Desirae, sortit de sa cachette, ne tenant pas plus longtemps à nous espionner, m’agrippant le bras en me suppliant de rester. Je la repoussais un peu violemment et elle manqua de tomber au sol. Je croisais son regard, elle me fixait avec horreur. Alors que je fixais ma mère à présent, un peu vieillie et déçue par la vie, je la trouvais minuscule. Elle qui me paraissait si grande et fière il y a encore trois ans, maintenant je la trouvais misérable. J’avais peut être trop grandit, je m’étais trop musclé et à en voir mes parents, je ne tenais absolument pas d’eux.  Je n’ai jamais compris pourquoi j’étais le vilain petit canard, mais ce soir là, je sui sortit du bureau de mon père en maugréant contre lui, En sortant, je croisais Easton qui me lança son petit sourire hypocrite. J’eus un rire sinistre en voyant qu’à présent je le dépassais, et surtout qu’il avait à son bras une jolie jeune fille aux yeux ambrés. Hmm trop féminine pour ses goûts, pensais-je, mais je me contentais de le bousculer en lui hurlant d’aller au diable.

C’est ainsi que je repartis à 18 ans pour entamer mon vrai service militaire. Et là, c’était la passion totale, c’était l’action, c’était les fêtes avec le régiment, c’était les chants, les entrainements qui tuent, les tirs, les bruits, l’ambiance… J’étais encore loin de la guerre, mais je m’éclatais comme pas possible. Qui plus est, maintenant, j’étais un excellent tireur, et très efficace dans mon travail.

C’est en 2001 que tout changea, j’allais sur mes 22 ans, et on m’envoya enfin en Irak après les attentats des tours jumelles, rejoindre une nouvelle guerre qui commençait, la guerre contre le terrorisme et Saddam Hussein. J’y reste 5 ans, à me battre, à voir la mort, les tortures, à voir combien les humains peuvent être inhumains, à voir mes frères d’armes tomber au combat, a voir un amant de la veille se faire exploser par une mine. C’était l’horreur, c’était la guerre, la vraie et j’vous cache pas que les premières fois, j’vomissais à chaque fois, terrifié par ce qui allait m’arriver le lendemain. Mais je ne pouvais pas abandonner. Je ne pouvais pas déserter et j’étais ravi de servir mon pays. Peut à peut, la peur m’a quitté, car à mes yeux je n’avais rien à perdre, si ce n’est l’espoir de voir les Etats Unis libre à tout jamais. Je ne laisserais pas ces sauvages terrifier ma nation, ma culture. Jamais ils ne passeront. C’est au bout de 5 ans acharnés, lors d’une simple mission de ravitaillement, on se fait agresser avec les deux types avec qui j’étais. L’un est mort, et l’autre et moi, on se fait kidnappés, retenus en otages par un petit groupe d’Irakiens.

_ Quel joli visage d’Américain nous avons là… Dit-une voix empreinte d’un horrible accent arabe.
Je relevais le visage, attaché par des chaines, à moitié suspendu, les bras en l’air, j’étais torse nu, vêtu simplement d’un caleçon, ils m’avaient tout volé. Ils venaient de torturer mon pote, qui était décédé des suites de ses blessures, son corps se décomposant peu à peu pourrissait à côté de moi, et la première fois que j’ai tourné mon visage vers lui, j’ai dégobillé mes tripes, le peu de nourriture que j’avais dans le bide, n’existait plus. Et je m’étais déjà pissé dessus tellement l’attente était longue. J’vous raconte pas l’humiliation. La pièce empestait mais l’homme en face de moi s’en fichait avec son foulard sur son nez, connard. A peine m’approchait-il que je lui crachais en visage tout la bile qui me restait, tirant sur mes chaines pour tenter de les rompre. Il s’essuya le visage dans un rire et leva les yeux au ciel, je ne voyais que ça, ses yeux, tout le reste masqué par son turban mais je devinais qu’il avait une grosse barbe. Faut dire ma barbe était pas mieux entretenue que lui en fait.
_  Comme tous les Américain tu te crois tout permis… Ton nom ?
_ Va en enfer !
Hurlais-je en me débattant à nouveau.

Il rit, mais à peine eut-il fini de rire qu’il se mit à me tabasser sans vergogne pour me calmer, j’avais l’impression d’être un steak qu’il tentait d’attendrir. Il s’est arrêté quand j’ai recraché une dent. Il a rit, puis a sortit son canif. Il m’a regardé et secoua la tête, la rage se lisait dans son regard.
_ Bien trop beau pour être un homme un vrai…
Sans que je ne puisse faire quoi que ce soit, il me donnait un violent coup de couteau sur le visage, entaillant mon nez profondément, ça pissait le sang, je hurlais sous la douleur, mais il ne s’arrêtait pas là, il me tailladait le corps, les cuisses, le ventre, le dos, me tirait dessus parfois… Et quand il avait fini de jouer, il me détachait et me faisait soigner par d’autres types, qui n’étaient pas beaucoup plus doux. C’est à partir de ce jour que je compris qu’il me garderait en vie, et qu’il se vengerait sur moi de tout ce que les Américains ont pu faire subir à son pays.

Je suis resté quatre ans à vivre avec eux, entre torture, viols, et découvertes de leurs cultures. Je voyais leur côté de la guerre, et même s’ils me torturaient, je me disais que nous, les Amerlock on faisait pareil de notre côté, alors qui étais-je pour les blâmer ? J’avais tué leurs frères, leurs fils, leurs sœurs, sans aucune pitié, et plus le temps passait, plus je me disais que je méritais cela. Et puis il y avait Saïd qui facilitait bien les choses. Saïd c’était un petit jeune orphelin paumé qui avait rejoint ce groupe de rebelles juste parce qu’il ne savait pas quoi faire de mieux, il n’avait même pas 20 ans, mais c’était lui qui prenait soin de moi la plus part du temps. J’ai appris l’arabe avec lui, et je lui ais appris l’anglais. Nous communiquions tout deux dans un mélange des deux langues qui ne voulait rien dire, mais on se comprenait parfaitement.
_ Aaron, si tu pars, je partirais avec toi. Dit-il un jour en retirant une balle plantée dans mon épaule.
_ Hors de question, tu mourrais sur le champ et je ne m’encombrerais pas de toi. N’oublie pas que nous sommes ennemis.
Saïd soupira et banda mon épaule avant de me laisser tranquille. Il était déçu je le savais, mais il ne comprenait pas que nous étions en temps de guerre, que je l’appréciais, que baiser avec lui c’était bon, mais je ne pouvais m’encombrer d’un gamin fleur bleue qui avait envie de voir le monde. Moi je voulais juste me barrer d’ici. Rentrer chez moi, me reposer. Et reprendre la guerre peut être un jour. A l’époque je ne savais pas que reprendre le combat serait bien plus difficile que ce que j’aurais imaginé.

J’allais sur mes trente ans lorsque les Américains vinrent me sauver, on me soigna, et tous mes agresseurs furent tués, c’était un bain de sang. J’ai eus le temps de dire au revoir à  Saïd, de lui embrasser le front, et de prendre les plaques qu’il portait autour du cou, identiques à mes plaques militaires. Aujourd’hui encore je les porte, une plaque à mon nom, l’autre au nom de Saïd, elles s’entrechoquent quand je marche, me rappelant chaque jour que si je suis encore en vie c’est certainement grâce à la naïveté de ce gamin. Je n’ai pas été très triste de son décès, j’étais euphorique de rentrer chez moi. Chez moi, dans le camp Américain bien sûr. Cependant tout cela m’avait changé, je devenais acerbe, je râlais, contestais les ordres et semait la pagaille dans les rangs. On me fit passer un test psychologique j’ai cru tuer le mec qui m’a fait ça… Mais on déclara que je n’étais plus apte à la guerre. A 31 ans je prenais ma retraite anticipée et on me remerciait pour mes loyaux services durant ces dix ans où je me battais pour les  Etats Unis.

Je me retrouve donc au bercail, à Los Angeles. Mes parents ont vieillis, Easton me fait pitié avec sa gueule parfaite, mais ce dont je me souviendrais toujours c’est leur tête horrifiée quand ils ont vu dans quel état j’étais. Ma peau était tannée par le soleil, j’avais pris soin de tailler un peu ma barbe avant de revenir mais j’en avais gardé un peu, et mes cheveux étaient mi-longs et ondulés, désordonnés. Mais surtout… Surtout j’avais cette horrible cicatrice en travers de mon visage. Mon père eut l’air peiné, ma mère fondit en larmes et Easton… Me regarda avec une lueur qui me fit frissonner d’effroi sur le coup.
_ Bienvenue chez toi, mon frère. Me murmura-t-il en me serrant dans ses bras. Je me crispais automatiquement.
Il se détourna et me présenta à sa femme Katherine, une belle blonde aux cheveux bouclés, elle avait un visage d’enfant, et pourtant elle tenait un chiard de 5 ans dans ses bras… Cette tarlouze à réussit à enfanter ? Haha comme quoi tout est possible.

Le retour à la famille et à la vraie vie était plus difficile que ce que je croyais, je décidais de me reposer, mais j’étais silencieux la plus part du temps, ma mère ne parvenait pas à me regarder en face, se sentant certainement coupable de m’avoir envoyé dans cette école militaire en premier lieu, pourtant le départ en Irak était de ma volonté… Mon père lui, agissait comme si de rien était mais faisait toujours en sorte de me glisser qu’il faudrait que je trouve un vrai travail maintenant que j’avais finis de « jouer » au petit soldat. Non bien sûr, ils ne peuvent pas comprendre. C’est pendant un repas que j’ai finis par comprendre que leur vie lisse et parfaite ne me conviendrait jamais, le gamin d’Easton, Elliott, n’arrêtait pas de babiller des choses que je ne comprenais pas en m’appelant « Tonton Ronron » quelle horreur, alors que mon père me parlait en même temps, me disant que cet enfant avait certainement un grand avenir devant lui, que ses résultats psychologiques étaient incroyables pour un enfant de son âge selon ma mère… Je secouais la tête, pauvre enfant, si jeune et déjà prisonnier de leurs vies. Je posais délicatement mes couverts, essuyais ma bouche et me penchais sur la table comme pour lancer une confidence au gamin, mais je parlais à voix haute.

_ Tu sais quoi mon Liotty ? Tonton  Ronron il va te dire un truc, les garçons de ton âge, qui ont un état psychologique aussi lisse que le tien et si parfait, ils finissent par devenir soldats en Irak, si, si je te jure, j’en ai tué des tas des petits enfants de ton âge… Ils avaient plein d’explosifs sur eux…
Le gamin me regardait sans comprendre, sa mère a vite plaqué ses mains sur ses oreilles pour l’emmener au loin en me fusillant du regard. De rien greluche. Mon père me fusilla du regard, ma mère fondit en larmes, elle ne sait faire que ça faut croire, et mon frère m’enfonça son poing dans la mâchoire… J’en éclatais de rire en voyant que c’était lui qui se tenait la main parce qu’il avait mal. Et ouais il est loin le gamin de 15 ans dont tu abusais pour te vider les couilles. Je me levais et m’écriais solennellement.
_ Je retourne au Texas demain, adieu.
Ouais j’aime bien faire mon mélodramatique, ça donne de l’effet. Je sortis ce soir là, et allais retrouver ma meilleure amie depuis des années maintenant : l’alcool. J’ai plongé dans ce vice en même temps que j’ai vendu mon âme à Georges Bush. Fort heureusement, maintenant notre président il est noir. Si ce n’est pas dingue ça. Heureusement que je n’étais pas avec ma famille pour les élections, ils ont dû mourir d’horreur.

Après cette histoire on décide de me faire avoir un suivi psychologique plus poussé mais je ne m’y rends que très rarement, ne pouvant encadrer les psys en peinture. Je repars donc au Texas âgé de 32 ans et je décide de me reconvertir en tant que gardien de prison et agent cynophile. Maître chien quoi.  C’est comme ça que j’ai rencontré Irakia, la seule femelle capable de faire battre mon cœur. Elle avait 3 mois quand je l’ai adopté et j’ai tout de suite été charmé par ses grands yeux verts. Irakia c’est une cane corso beige, un énorme chien qui me tiendrait compagnie tout le temps de ma carrière. A ses 18 mois on a commencé l’entrainement pendant un an, elle était très intuitive et douée, je l’adorais. Ce job n’était pas aussi excitant que la guerre, me voilà obligé de suivre à nouveau des formations et tout le toutim, mais grâce à Irakia tout semblait facile, elle est vite devenue ma copine de beuverie, mon journal intime. Je lui raconte tout, je lui parle souvent de la guerre, de Saïd, de ce que j’ai vu, de ce que j’ai appris, j’ai l’impression qu’elle m’écoute, même si elle doit rien capter à ce que je raconte. Elle fut éduquée au mordant au pistage de drogues, et je dois dire qu’en prison, elle en a du boulot. J’ai bossé pendant 4 ans au Texas, avant de me dire que la Californie me manquait, merde à la fin, j’étais dans mon pays, je pouvais au moins vivre chez moi sans avoir à subir l’autorité de mes parents. C’est comme ça que je me fis transférer à Lancaster… Mais bien évidemment, papa et maman ont voulu se mêler de ça.

_ Aaron, prend ces clefs, je t’en supplie !
_ Non Mère, pourquoi ferais-je cela, je peux me débrouiller tout seul, merde.

Elle pâlit, mais ne dit rien quand à mon langage, elle doit se dire que la guerre m’a changé. Alors que selon moi, elle a juste révélé qui j’étais au fond de moi.
_ Tu vis dans un minuscule appartement, Ronron, soit pas ridicule, même pour Irakia ce n’est pas sain, elle a besoin d’espace. Déclara alors Easton pour venir au secours de ma génitrice.
Je soupirais et secouais la tête, attrapant le jeu de clefs qu’elle me tendait. Je déteste l’idée de vivre dans une maison que mes parents payent, mais quitte à vivre, autant vivre à fond.
C’est comme cela que je me retrouvais l’heureux propriétaire d’une belle maison à Lancaster, en plein centre ville. Elle n’est pas très grande, c’est une maison de célibataire, mais elle a un grand jardin, un garage et une salle de sport, c’est tout ce qu’il me fallait pour survivre. Je crois que mes parents essayent de me rapprocher d’eux en m’offrant cela. C’est gentil de leur part mais bon… Cela ne changera rien à ce que je suis. Je sais qu’ils ont peur de moi et que je les dégoûte avec mon style de vie. Mais moi je suis fier de ce que j’ai fais. J’ai servis mon pays, et je l’ai protégé.

J’ai maintenant 37 ans et je réajuste mon uniforme de gardien de prison avant de prendre mon tout premier service. Je viens d’être embauché à la California State Prison et quelque chose me dit qu’ici, je pourrais m’éclater presque autant que lorsque j’étais en Irak… Surtout lorsque j’ai visité les salles de torture…


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Haydhaänn Vöstanya
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Haydhaänn Vöstanya
Sam 13 Fév 2016 - 12:31
Tu es validé !


Bienvenue a toi cher nouveau personnage et bon courage pour survivre au milieu de ces gens plus étranges les un sque les autres... =)

Félicitations tu es à présent validé, tu peux librement poster tes rps. Pour ton information, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar, tu peux aussi aller créer ta fiche de liens.

Une rumeur te sera bientôt délivrée !

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