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404 - RP not found.

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Blake Barlow
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Blake Barlow
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Ven 25 Mar 2016 - 19:12

「404 RP NOT FOUND - Une soirée presque normale au Wayne's.」

Avec Mikio Shigemori
Finalement, Blake choisit de recontacter l'agent de police pour obtenir ce que ce dernier lui avait promis : un café. Un simple café.

Il se demandait surtout comment le Chinois était parvenu à gérer Bigmouth, et ses diverses remarques racistes, s'il ne lui avait pas promis de sauter avec selon une vieille technique ancestrale de Kamikaze. Il secoua la tête, il termina sa journée. Il passa dans les douches de la prison pour se décrasser le corps de sueur, et de tension. Il prenait toujours un certain plaisir à sentir le jet couler contre ses muscles, dans la nuque surtout qui était la plupart du temps endolori à cause de ses crispations. Il avait mis l'eau chaude très fort, si bien qu'à force, sa peau finit par rougir. Entouré de vapeur, Blake alla se rhabiller. Il enfila son pantalon, et un t-shirt à manche courte qui... de nouveau paraissaient trop serrés pour lui. Mais contrairement aux chemises, le t-shirt supportait sa carrure depuis quelques années, il était certes près du corps, mais il ne sentait pas les coutures s'enfoncer dans ses épaules. Il jeta un coup d'oeil au miroir, songeant qu'il serait bientôt le temps de se raser. Enfin, il prit le chemin de la sortie.

Blake avait une veste de cuir sur le dos, ce qui accentuait son côté « mauvais garçon » avec les bottes montantes de la prison ; il adorait ces chaussures, et il préférait les garder aux pieds lorsqu'il rentrait. Elles étaient épaisses, confortables, mais lourdes. Un coup de pied dans les burnes avec elles, et il était certain de les pulvériser. Blake alluma le moteur de sa voiture, il mit un peu de musique, tentant de rendre la soirée à venir distrayante. Les gens ne se rendaient pas compte que son travail était épuisant, garde-chasse l'avait moins été. Sans doute parce que la forêt était son élément. Il chantonnait « Steven » d'Alice Cooper ; à force de l'entendre au Wayne's, lors de ses escapades nocturnes, Blake s'était mis à fredonner régulièrement ce morceau.

Le soleil n'était pas encore couché, ses rayons émergeaient derrière les bâtiments de la ville, s'étirant comme pour lutter contre l'énorme bouche de la nuit. Il régnait un air frais, tant mieux. Blake avait la sensation d'étouffer à la prison. À force, il se demandait s'il ne deviendrait pas claustrophobe ; il se sentait écrasé par les murs, par cette ambiance animale. Oui, « animal ». Il était fatigué de voir autant de monde cloitré dans un endroit aussi petit, il savait qu'à force, il plaindrait les prisonniers sur leur sort. Enfermés, comme des vaches dans une usine, ils attendaient leurs heures. Et lui, il frappait, selon les ordres, ceux qui contestaient. Bigmouth avait raison, il n'était qu'un lâche, un chien du gouvernement.

Sa montagne le rejetait, Blake sentait le sang.

L'homme secoua la tête, puis il se gara dans la rue sombre où se trouvait le Wayne's. Il sortit de sa voiture, et en attendant son rendez-vous, il coinça sa cigarette entre ses dents. De l'extérieur, le Wayne's ressemblait à un repère de drogués. La rue sentait la pisse, la clope, et Michael, l'homme à tout faire traînait, sombre. Blake se demandait si ce dernier se lavait, parfois. Il glissa ses yeux sur ses avants-bras découverts, et il grimaça ; les veines gonflées, la peau charcutée par des piqures ou des tentatives de suicide, Blake ne devinait pas bien. Il avait le regard fatigué, des cernes, et Blake remarqua qu'il avait dû se bagarrer récemment, il avait un bleu situé sous l'oeil.

Michael finit par rentrer, à l'arrière du bâtiment, il était venu sortir les poubelles. Blake regarda l'heure sur son téléphone portable, espérant que Mikio ne lui aurait pas fait faux bon. Ça n'avait pas l'air d'être son genre, et puis c'était lui qui l'avait invité... mais Blake restait méfiant. Après tout, il n'était pas à l'abri d'une mauvaise blague. Au pire... Blake trouverait quelqu'un d'autre pour passer la soirée, même s'il ne pensait pas que le policier pouvait être intéressé par lui, ou par les hommes en général. Après tout, le monde n'était pas constitué que d'homosexuels et de bisexuels, comme il l'avait cru à une époque. Et puis, ce n'était pas comme si sa sexualité à lui était affichée sur son front ; certains détenus essayaient de le deviner, mais Blake tenait bon. Pour le moment. Il était vrai qu'il était parfois difficile de rester concentrer sur son travail, lorsqu'il trouvait de jolis petits culs à mater.

Bref, il attendait.
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Sam 26 Mar 2016 - 15:22
Surprise, le gardien de la prison m'avait recontacter pour un café. Il est vrai que je lui avais laissé mon numéro suite au quiproquo que nous avions eu. Une manière de me faire pardonner un peu pour la prise de tête. Il ne s'agissait que d'un simple café mais je lui avais filé rendez vous au Wayne. Oh j'avais une idée derrière la tête mais sans doute pas celle que l'on pourrait penser. J'avais envie de retourner dans ce lieu, d'abord en espérant voir la charmeuse de serpent et ensuite pour faire chier le propriétaire. Sur qu'il allait être ravi de revoir mes fesses derrière ses caméras. Bien entendu je ne venais que comme client pas comme flic cette fois.....mais on pouvait profiter d'un endroit et l'étudier en même temps, ce n'était pas incompatible et puis....on ne sait jamais. De toute façon le commissaire après notre le succès de notre mission avait confié l'affaire à quelqu'un d'autre. Je le prenais pas mal, je m'en foutais un peu à vrai dire.

Enfin bref toujours est il que j'avais rendez vous et j'étais coincé devant mon armoire à ne pas savoir quoi mettre. Disons que....j'avais pas vraiment l'habitude de sortir dans ce genre d'endroit. Avec Soffien c'était juste un verre chez l'un ou l'autre et une partie de jeu vidéo. Je mis un pantalon noir, toujours plus classe qu'un simple jean bleu mais pour le haut..... pour le haut ce n'était pas une mince affaire. J'avais que des t-shirt de geek c'était désespérant. Je rangeais un t-shirt de Mario en soupirant. Les chemises n'en parlons pas je détestais ça. C'était désespérant.... en farfouillant je retombais sur un t-shirt blanc avec un col en V et trois boutons et juste un aigle noir assez petit au niveau du coeur. C'était quoi ce truc...je n'avais jamais porté ça moi, qu'est ce que ça foutait dans mes affaires. J'étais un poil perplexe.... oh ça devait être un truc offert par un de mes ex y a genre... dix ans ? Grand dieu, si ça m'allait encore ça ferait l'affaire.

Et le truc m'allait... incroyable. Bon ça moulait quoi, vraiment pas le genre de chose que je portais, pas étonnant que je me souvienne pas avoir ça dans mes affaires. C'est en me regardant dans le miroir que je réalisais que je venais de perdre vingt minutes à trouver un t-shirt alors que dehors il faisait encore trop frais pour sortir comme ça. J'allais quand même pas foutre un sweat... c'était tellement confortable pourtant dommage. Inutile de reperdre vingt minutes, je pris mon pull gris laine et cashmere grosse mail avec un col façon chale qui se fermait côté droit par deux boutons noirs. J'étais du genre frileux oui et j'assumais. Au moins le col ça empêchait que je prenne mon éternel écharpe, je serais plus à l'aise ainsi...peut être.

Face à toute cette perte de temps évidemment j'étais un poil en retard, après avoir chopé rapidement mon blouson et enfilé des chaussures à la va vite je rejoignis le plus vite possible mon lieu de rendez vous. Je repérais immédiatement le gardien, ouf il n'était pas parti en pensant que je lui avais foutu un lapin. Je le rejoignis avec mon plus beau sourire. Ouais alors...Je sais pas pourquoi je m'étais pris la tête quand je voyais son style je me sentais...décalé... comme d'habitude quoi. Peut être que j'aurais du demander conseil à Soffien avant... enfin il aurait sans doute pas été d'une très grande aide remarque.

« Bonsoir monsieur Bralow...veuillez m'excuser je suis en retard, je suis navré. Vous n'avez pas attendu trop longtemps ? »

Navré je l'étais. Je fis d'ailleurs une vague grimace en guise d'excuse. Je jetais un coup d'œil au bâtiment. La fameux endroit ou je rêvais de retourner et bien j'y étais. Vrai qu'aller juste boire un café la bas c'était un peu étrange. Enfin bon un café ça pouvait se prendre n'importe ou non ? Et puis s'il avait envie d'autre chose qu'un café c'était possible aussi.

« On y va ? Vous avez l'air plus reposé que la dernière fois alors si vous avez envie de plus qu'un café n'hésitez pas. »

Je pensais évidement uniquement à la boisson, une bière un verre de vin peu importe. Il paraissait plus en forme, moins tendu mais...toujours aussi grand. Une fois assis je n'aurais pas à lever autant les yeux. J'étais de fort bonne humeur et un peu impatient aussi, je lui refis mon plus beau sourire et me dirigeait vers l'entrée.

« Je dois vous avouer que je suis un peu.... excité. »

Est ce qu'elle serait là ? Je priais fort tellement fort. Je pouvais pas oublier ce que j'avais vu alors oui j'étais excité. Je n'étais pas sur qu'il puisse comprendre mais bon... peu importait. J'avais aussi peur d'être déçu, que le spectacle soit tout autre parce que ça devait changer mais bon...L'espoir fait vivre comme on dit. Dans ces moments là j'étais...pfou...un peu fébrile, le coeur qui bat tout ça quoi. Est ce que ça se voyait ? Pas trop j'espère, j'allais encore passer pour un fada.
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Blake Barlow
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Blake Barlow
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Dim 27 Mar 2016 - 1:50

「404 RP NOT FOUND - Une soirée presque normale au Wayne's.」

Avec Mikio Shigemori
« Si... quand même. »

Blake était mauvais pour le mensonge, même si rien sur son visage n'indiquait qu'il en voulait pour Mikio. Ça faisait un moment qu'il attendait, et ce n'était pas par politesse qu'il allait dire que non. Il sourit, dévoilant ses grandes dents blanches au policier lorsque ce dernier se rapprocha.

« Ça va depuis la dernière fois ? »

Blake se dirigea vers l'entrée du cabaret, sans connaître bien sûr l'histoire qui liait Wayne, et l'Asiatique. Il retint un bâillement à sa remarque.

« J'm'en remet, disons... je vous avoue que des nuits pareilles... je m'en passerais. Ça a été avec Bigmouth ? »

Demanda-t-il en espérant que ce dernier n'avait pas été jugé de nouveau innocent. Blake n'avait pas envie de le croiser dans sa vie de tous les jours, comme en allant à la boulangerie, par exemple. Il tint la porte à Mikio pour entrer à sa suite. Il faisait vraiment microbe à côté de lui, mais qui ne le faisait pas ? Le seul qui le dépassait, c'était Raven Oewe ; il fallait bien un morceau de noir pareil pour lui tenir tête. Lorsque Mikio lui fit par de son entrain, Blake se contenta d'un :

« Ah ouais ? C'est la première fois que vous venez au Wayne's ? »

L'animal pouvait consentir que cet endroit avait quelque chose d'intimidant ; il n'y avait pas de fenêtres, mis à part à l'étage, la devanture était triste, et même l'enseigne ne disait rien de la joie régnant à l'intérieur. Lorsque Blake rentra, il respira l'odeur d'alcool et de cigares, la lumière était tamisée. Mélinda était toujours au bar, occupée à servir les clients réguliers. Il n'y avait pas de traces de Wayne, Blake le supposait en train de préparer son numéro.

« Vous en avez entendu parler ? Du Wayn's World ? »

Blake faisait des efforts pour ne pas vouvoyer Mikio, ne connaissant pas ses habitudes à lui en matière de courtoisie. Selon ce que son grand-père disait, les Chinois se servaient de leur extrême politesse pour cacher leur courtoisie. Il se dirigea vers sa table habituelle, en retrait, même si l'on pouvait voir facilement la scène. Il se laissa tomber sur le sofa. Blake passa la main dans ses cheveux, puis il commanda une bière, sans se gêner ; son travail était terminé, il avait bien le droit de se détendre, non ?


« On va pouvoir repartir sur de bonnes bases, fit-il. »

Blake retint un bâillement, il observa Mélinda recevoir sa commande au bar. Il y avait un peu de monde, ne connaissant pas les habitudes de Mikio, Blake avait décidé de venir tôt. Après tout, le Wayne's pouvait facilement étouffé avec sa surpopulation. Il fixa Mikio, il sourit de nouveau.

« Bon... je suis gardien depuis un an, j'étais garde-chasse avant. Et vous ? »

Il n'y avait pas de curiosité mal placée, ce n'était que des formalités pour détendre Mikio, et apprendre à le connaître. Finalement, dehors de son boulot, le Chinois semblait plutôt intrigant. Il avait l'impression de voir un môme... mais ça... c'était aussi le sentiment général qu'il avait pour tout le monde. Blake vivait dans un monde de microbes. Pour le moment, rien ne donnait d'indices dans le cabaret, si oui ou non la charmeuse de serpent serait là. La scène était fermée au public, les rideaux cachaient tout ; on pouvait à peine entendre les hommes préparer le spectacle. Le bruit était couvert par cet air habituel d'Alice Cooper, il reconnait Welcolme To my Nightmare.

« J'vous conseille leur bière, elle déboite pas mal, même si elle est plutôt amère. »

Lui proposa-t-il, toujours dans l'intention de faire la conversation. Parfois, Blake se sentait diminué vis-à-vis des autres ; il était né à la ville, mais il avait été façonné par les montagnes. Ses manières rustres, sa stature de paysan, et son cerveau un peu lent... c'était autant de détails qui faisaient voler les remarques. On le voyait comme une espèce de Texan consanguin, ce qui n'était pas toujours très flatteur d'ailleurs. De plus, comme il agissait plutôt que de parler, Blake faisait des erreurs de jugement. Blake étendit alors son bras sur le dossier du sofa pour se mettre plus à l'aise, il ne gardait jamais trop longtemps la même position, de crainte de s'enliser. Mikio paraissait vraiment fluet, en comparaison... même... un flic, quoi ? Ou bien il cachait une agilité hors pair ? Bof... Blake n'était pas très convaincu. Mélinda leur apporta vite leur commande, les cheveux relevés dans son habituel chignon rose ; malgré son âge, elle restait une petite punkette. Avec un sourire, elle leur tourna le dos.
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Mar 29 Mar 2016 - 10:51
Les gens franc c'est admirable mais faut avouer que quand on en rencontre un dès fois...ça fait un peu outch. S'entendre dire que oui je t'en veux d'être en retard bon... c'est jamais trop agréable, surtout d'un inconnu c'était pas évident de rattraper le coup. Je lui offrais déjà le café j'allais pas en offrir un deuxième. Pour un peu j'aurais presque préféré qu'il me fasse la réponse polie. Je perdis un peu mon sourire, vaguement inquiet à l'idée qu'il soit réellement fâché. Je n'aimais pas trop l'idée qu'on puisse m'en vouloir. Je n'étais pas du genre à avoir tellement confiance en moi, je pouvais vite perdre mes moyens. Heureusement qu'il enchaina. Bon tant qu'il faisait pas demi tour et me plantait là...Je l'avais bien mérité après tout. Je l'invitais et je me pointais en retard.... tout ça pour un pauvre t-shirt qui au final se trouvait sous mon pull quoi. En y repensant c'était un peu ridicule. Mais bon j'allais tacher de faire abstraction de ce mauvais départ et on allait passer une bonne soirée n'est ce pas ?

« Oui très bien...Bigmouth bah il est de retour à la case départ. Vous savez j'en suis pas au premier qui tente de me provoquer, ça me passe au dessus de la tête. »

Les insultes racistes et autres..... ça faisait jamais plaisir mais ça ne m'atteignait pas. Pas sur le moment du moins. Je ne dis pas que le soir en rentrant....j'étais soulagé de retrouver mon chien d'amour, d'avoir plein de léchouilles et de pouvoir penser à autre chose. C'était con à dire mais...ça arrivait souvent...trop souvent sans doute pour que je sois ainsi blasé. Mais le pire ce n'était pas tellement les détenus parce que eux bon... au final ils se retrouvaient derrière les barreaux. Non le pire c'était peut être quand ça venait des autres, un collègue ou un pauvre inconnu dans un magasin. Ça pouvait arriver. Une fois en promenant mon chien y a un gars qui m'a limite, verbalement seulement parce que sinon Shiba l'aurait méchamment attaqué. J'avais peut être pas un énorme chien mais.... c'était pas du tout un trouillard, jamais il se planquerait derrière son maitre. C'était mon petit loup, il avait une bonne mâchoire quand même. J'étais dingue de lui.

« Et puis il est de retour à la case départ. Le procès était très intéressant. Je crois que l'avocat a poussé le bouchon un peu loin, le procureur était.... très énervé. Ça s'est senti dans ce qu'il a demandé au juge et ce dernier l'a suivi, pas de chance pour Bigmouth il est pas prêt de ressortir. »

Et toc....j'avais eu eu un sourire en entendant le verdict. Ça aurait fait chier de devoir libérer un type pareil remarquez. L'avocat n'était pas mauvais du tout cela dit, il avait fait son possible. Ou peut être que la procureur ce jour là était de très mauvaise humeur. Je l'avais déjà vu en procès et d'habitude elle n'était pas aussi tranchante. J'en avais moi même été un peu surpris. J'aimais bien le métier du procureur, nous on attrapait les criminels eux ils les poursuivaient en justice. Ça aurait pu me plaire ça aussi. Mais plaider devant une audience....je ne sais pas si j'en aurais été capable. J'aime pas des masses être ainsi exposé. Enfin peu importait ce n'était pas le sujet de la discussion.

« Oui j'en ai entendu parler mais je n'avais pas eu l'occasion d'y aller... ce café est une bonne chose au fond. »

Je retrouvais mon sourire. Ouais entendu parler...au boulot...en dehors pas spécialement. Mais c'était inutile de préciser. De toute façon dire que c'était la première fois que je venais ce n'était pas vraiment un mensonge. En tant que client c'était réellement la première fois, ma première visite ne comptait pas. Je le suivis à l'intérieur jusqu'à une table. En fait c'était vrai.... c'était une bénédiction ce type, grâce à lui j'avais trouvé l'excuse pour revenir. Bon certes se servir des gens ce n'était pas terrible. Puis grand comme il était on viendrait pas nous chercher des noises si ? Ce qui est bien de sortir avec type comme ça on se sent.... j'irais pas jusqu'à dire protégé parce que je suis capable de me défendre moi même mais...c'est plus confortable en quelque sorte.

« Et bien...Va pour une bière alors je vous fais confiance. Je peux vous appelez Black ? »

La politesse c'était bien mais ça avait des limites, dire monsieur à tout bout de champ dans un contexte ou....potentiellement je pouvais me détendre voilà quoi.... si ça le dérangeait pas je préfère user de son prénom. Je reconnu la femme au bar lorsqu'elle reçu nos commandes et j'eus un léger sourire. Je n'avais pas eu affaire à elle mais je me demandais vraiment comment ça s'était passé avec mon collègue, il n'avait pas voulu nous raconter. Il avait été très taciturne. Franchement y avait pas de quoi...les échecs ça arrivaient à tout le monde et puis ça forgeait le caractère, il s'en remettrait. En tout cas oui je voulais repartir sur de bonnes bases également. Je fixais la scène...rien pour le moment, j'étais un poil déçu mais je venais juste d'arriver il y avait encore le temps.

« Moi ? J'ai toujours été officier de police mais..garde chasse ? Vraiment ? C'est... ça devait être cool, pourquoi vous avez changé ? Etre dans une forêt c'est mieux qu'entre les murs d'un établissement pénitencier non ? »

C'était quoi cette reconversion ? J'avoue que là...je comprenais pas. Garde chasse...ce type était garde chasse. Je reportais aussitôt mes yeux sur lui. Pour le coup il m'intriguait. A mes yeux un garde chasse faisait parti de mon camp... vous savez le camp anti chasseur. Les mecs qui font de la pêche illégalement ou qui chassent en dehors des périodes autorisées. Pam....je leur tomberais dessus pv illico. Franchement un garde chasse.... c'était...fin c'était top comme métier quoi. Puis travailler dans la nature c'était sympa. Je levais deux mains paume retournée comme pour imiter une balance.

« Mh....entre un Bigmouth et un pauvre cerf à garder...je crois que...ça pencherait plus du côté du cerf. »

Je fis mine de peser l'un et l'autre avec une mou...non vraiment y avait pas à hésiter. Ou alors je me faisais des illusions sur le métier. J'offris mon plus beau sourire à Mélinda lorsqu'elle apporta la commande. Je sais pas si elle m'avait reconnu ou pas mais rien dans son attitude ne semblait indiquer...qu'elle était hostile. Elle faisait son boulot en tout cas et elle n'était pas venue en vilaine sorcière me foutre dehors avec un coup de pied au cul.

« Mignonne non ? Vous êtes un habitué ici Black ? »

Mignonne...enfin...je supposais que oui elle l'était. Ce n'est pas comme si j'avais réellement déjà flashé sur le physique de quelqu'un. C'était très loin de mes considérations ce genre de chose. Mais bon c'était histoire de dire quelque chose. Paraît qu'entre mecs parler d'une nana ça se faisait. Je suivais le conseil de Soffien donné quand j'avais parlé de sortir. Parler d'une meuf... même si franchement je me voyais pas dire « ouais elle est bonne celle là qu'est ce que t'en pense ? ». N'exagérons pas non plus. Et puis si ça se trouve ce n'était pas du tout le style du gardien.
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Blake Barlow
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Blake Barlow
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Mar 29 Mar 2016 - 17:50

「404 RP NOT FOUND - Une soirée presque normale au Wayne's.」

Avec Mikio Shigemori
Blake encaissa la nouvelle, blasé. Soulagé d'un point de vue moral, un homme comme Bigmouth ne pouvait décemment pas rester en liberté, mais... d'un point de vue humain, ça signifiait que Blake devrait le supporter encore longtemps. Il espérait au fond que quelqu'un viendrait le tuer lorsqu'il serait aux chiottes, en lui fracassant le crâne contre l'évier, jusqu'à ce qu'il avale ses dents et des bouts de sa mâchoire défoncée. Personne n'irait pleurer un mec pareil, pas même sa femme ; naturellement, Bigmouth l'avait « rangé » dans son congélateur dans l'espoir de la conserver longtemps. Enfin, Blake n'était pas là pour discuter travail, mais pour passer un moment « agréable ». Lorsque Mikio lui demanda s'il pouvait l'appeler par son prénom, Blake hocha la tête :

« Ouais, vous pouvez, j'en ferais de même. »

Blake n'était pas quelqu'un de formel, la politesse était pour lui qu'un principe auquel il se dérogeait souvent ; Bigmouth dirait que c'était par manque de vocabulaire, et qu'il était loin d'être civilisé comme lui. Devant la surprise de son vis-à-vis, Blake haussa les épaules en lâchant son éternel :


« Boarf. »

Expliquer la raison d'un tel changement était une chose délicate, il faudrait revenir pour cela dans son passé, fouiller à quel moment il s'était dit que la montagne ne voulait pas de lui. Toutefois, il ne pouvait pas raconter une histoire pareille à une connaissance, c'était encore trop récent pour lui. Il était hanté par la neige imbibée de sang, l'odeur de pourriture se superposant à celle des pins. Il y avait cette image terrible dans son crâne, ce regard déshumanisé qui n'attendait que la mort ; un animal blessé, avec les dents d'un piège refermé sur sa jambe. Blake n'avait pu rien faire.

« Bah... disons que... »

Et il ne savait pas mentir, surtout aussi vite, il sourit à Mikio, l'air désolé.

« Il s'est passé quelque chose, et je ne m'y suis plus senti chez moi. Et... ouais, la prison finira par me rendre claustrophobe. »

Heureusement qu'il avait le sexe pour se défouler, il deviendrait fou à force de rester cloitrer dans un endroit pareil. En fixant Mikio, il fini par lui demander :


« Et sinon, vous avez quel âge ? Pour être officier de police depuis toujours ? »

Blake n'arrivait pas à lui donner d'âge, Mikio ressemblait pour lui à un gamin, mais à l'entendre, ça faisait un moment qu'il exerçait dans la police. Lorsque Mélinda leur apporta les bières, et aux paroles de Mikio, Blake sourit. Il haussa les épaules :


« J'suppose qu'il faut aimer ce petit style, mais ouais, ça lui va bien. »

Et puis, généralement, les clients appréciaient plus la jeune femme pour son caractère que pour son genre. Elle se fondait facilement dans la masse hétéroclite du Wayne's World, et d'un côté, lorsqu'on la comparait à Wayne, Mélinda était étrangement discrète. Même lui, il se sentait discret en compagnie de Wayne, ce mec avait le don pour attirer les regards, la haine ou la sympathie. Il fallait tout simplement adhérer au personnage.


« En effet... même si je pense que Bigmouth est plus simple à maîtriser qu'un cerf ; un animal peut être extrêmement dangereux lorsqu'il a mal, ou peur. »

C'était peut-être pour ça que la montagne lui correspondait autant. Parce que parmi les bêtes des forêts, Blake se sentait comme eux. Kenneth avait eu raison, lorsqu'il l'avait qualifié d'animal, un ours ou un grizzli. Il enchaîna sans vraiment répondre aux questions dans l'ordre.

« J'ai connu cet endroit par hasard, et c'est Mélinda, la punkette qui m'a dit que la prison cherchait un gardien. C'est réellement un hasard que j'ai trouvé ce travail. »

Et puis, le Wayne's était un bon terrain de chasse ; c'était par ici qu'il avait aperçu plusieurs fois l'avocat de la prison, cherchant une chose avec laquelle finir la nuit. Même s'il était marié. Mais... Blake était bien placé pour savoir que ce genre de type, marié, était les pires baiseurs de la terre. Tous les moyens étaient bons pour échapper à une vie ennuyeuse.


« Vous avez pas l'habitude de beaucoup sortir, Mikio, j'suppose ? »

L'interrogea-t-il avec son grand sourire franc ; le Chinois — il ne faisait toujours pas la différence entre les bridés — ressemblait à une petite souris curieuse, qui ne pouvait pas s'empêcher de regarder partout. Et puis... il y avait « l'air » qu'il dégageait, une intuition ? Blake en était parfois capable. Si bien qu'il avait fini par deviner que le flic ne sortait pas vraiment de chez lui, en dehors de son travail, il se demandait même s'il avait des « amis ». Enfin... il pouvait parler, Blake se contentait de collectionner les relations sans lendemain.
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Mar 29 Mar 2016 - 18:11
Visiblement demander la raison d'un tel changement n'était pas un sujet de conversation des plus simples. Il aurait pu changer par simple envie et pas parce qu'il s'était passé un truc vous voyez. En posant cette question cette question j'imaginais pas une seconde qu'elle ait pu être délicate. J'observais attentivement Black, d'un côté la curiosité me tenait. J'étais curieux de nature même si je ne sortais pas beaucoup. La réponse du gardien était évasive, signe qu'il n'avait pas envie d'approfondir plus que ça. Et puis je n'étais pas là pour faire un interrogatoire alors...tant pis pour ma curiosité il allait falloir la remballer. Je hochais vaguement la tête signe que je comprenais. C'était parfois difficile de retenir ses questions quand on avait envie d'en poser plein.

« Je sais...je recueille souvent des animaux blessés. Je fais parti d'une association, on récupère des animaux maltraités ou abandonner et on essaie de leur redonner une nouvelle famille aimante. »

Le vétérinaire.... c'était peut être la plus grosse dépense que je faisais dans ma vie de tous les jours. On en avait recueilli parfois dans un sale état. C'était dur mais quand je voyais ça...je pouvais pas rester sans rien faire. Ça me révoltait ce que les gens pouvaient faire, inhumain....vraiment. Alors j'avais décider de faire quelque chose de mon temps de libre de bien, pour les animaux. Mes relations sociales en dehors de Soffien c'était les gens de l'association, tous des grands cœurs vraiment. Si je pouvais je recueillerais bien tous les animaux de la terre mais ce n'était pas possible, je n'avais pas la place et j'avais déjà les miens. Mais il arrivait que j'ai un pensionnaire pour quelques temps. Heureusement que je n'avais pas des animaux trop agressif. Pantoufle crachait parfois du haut de son arbre mais ça s'arrêtait là. Elle crachait aussi sur mon chien quand il s'approchait trop près d'elle pour jouer.

« J'ai trente ans mais je sais bien que chez nous... enfin pour vous occidentaux on fait plus jeune. Et pourtant... »

On me l'avait déjà dit de nombreuses fois. Un jour y a une fille elle 'ma même demandé ma carte d'identité persuadé que je mentais. Non mais franchement.... j'avais de la chance on me demandait plus si j'étais majeur pour boire de l'alcool dans les bars. Mais pendant longtemps.... ça donnait hyper envie de ressortir après ça. Etre toujours considéré comme un ado ça va un temps mais c'est encore plus vexant que les insultes racistes. Mine de rien il avait touché un point sensible. Surtout qu'il visait juste le bonhomme en affirmant que je ne devais pas avoir l'habitude de sortir. Je fis une légère grimace et me raclait un peu la gorge ouais...parler de Mélinda ça me paraissait clairement mieux. Sujet pas délicat, banal... ça devrait convenir à tout le monde ça non ?

« C'est sympa de sa part mais j'en déduis que ce n'est pas votre style ? »

Quel pouvait être le style de Black.... bonne question. Une femme assez grande sans doute... je pris mon verre de bière et le levait pour trinquer avec un léger sourire.

« Et bien je ne sais pas à quoi on peut trinquer mais santé.... ou bien au quiproco qui a permis que je vous offre cette bière »

Ce manque d'imagination je vous jure. Je trinquais rarement... voir jamais. Avec Soffien on décapsulait nos bières et on jouait et...ça s'arrêtait là. On se regardait pas dans les yeux à boire notre bière. Une bière autour d'un jeu vidéo y a rien de plus simple, plus que de sortir...si au moins le spectacle pouvait commencer ça serait chouette. Non parce que là j'étais entrain de le fixer, littéralement. Il allait peut être finir par se sentir mal à l'aise si je continuais de le regarder comme ça. Bien que il avait l'air assez détendu, il connaissait le lieu après tout.
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Blake Barlow
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Blake Barlow
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Mar 29 Mar 2016 - 21:42

「404 RP NOT FOUND - Une soirée presque normale au Wayne's.」

Avec Mikio Shigemori
« Ah ouais ? Quelle association ? »

S'informa Blake, lorsque Mikio lui apprit qu'il recueillait des animaux abandonnés, ou blessés. Ça ne voulait pas dire qu'il le ferait, mais il était curieux, c'était le genre de trucs qu'il encourageait. Et puis, il savait maîtriser les bêtes. Après tout, il avait été élevé dans une ferme, sa grand-mère lui avait vite appris comment s'occuper des poules, et des moutons. C'était en partie grâce à elle qu'il s'était trouvé avec la montagne, et qu'il respectait ce qu'il mangeait. Il se demandait si Mikio était végétarien, ou s'il défendait ce genre de causes. Pour sa part, il ne pouvait pas se passer de viande, son corps en avait excessivement besoin. Ça ne l'empêchait pas de respecter ce qu'il mangeait, et il préférait manger un animal sauvage, qui avait toujours connu la liberté, plutôt qu'un veau qui ne verrait jamais la lumière. Il lui arrivait d'avoir parfois des considérations pour les choses.

Blake montra ses paumes. Trente ans ? TRENTE ANS Putain ! Blake ne s'y était pas attendu ! Il aurait donné à Mikio vingt-cinq ou vingt-six ans, mais pas plus. Avec un air désolé, il se mord la lèvre inférieure :


« J'suis désolé... 'fin... je suppose qu'on a notre lot de clichés chez vous, hein. Ce que j'veux dire, c'est qu'on doit pas avoir le même rapport à la vieillesse, et... bon, pardon, je dis de la merde. »

Lâcha-t-il après coup. Ouais... il avait essayé de se rattraper, mais il venait de se foirer. Un peu gêné parce qu'il s'était de nouveau montré lourd — on avait raison de dire qu'il était loin d'être une lumière —, il reporta son attention sur Mélinda, et Michael. Le jeune homme était derrière elle, surveillant ceux qui pouvaient lui porter de l'attention, Blake le surnommait Igor. Michael avait ces airs de paumés, si bien que ce surnom lui allait parfaitement.

« Mon style ? Ah... euh... pas vraiment, c'est le vôtre ? »

Le « pas vraiment » signifiant avec une certaine forme de subtilité « je ne suis pas attiré par les femmes », même si Blake reconnaissait que Mélinda était mignonne, sans doute un peu trop adulescente pour lui. On aurait dit qu'elle sortait du Wayne's World, pas le cabaret, mais le film dont il s'était inspiré. Wayne avait de l'humour : on aurait pu croire que le nom de son établissement était narcissique, et ça l'était, certes, mais il y avait une petite histoire derrière ça. C'était Mélinda qui le lui avait appris. De plus, retourner la question à Mikio lui permettait de savoir s'il était attiré par les hommes ; peut-être qu'il le draguerait si c'était le cas. Blake préférait éviter de trop aborder le sujet pour ne pas mettre mal à l'aise un éventuel petit hétérosexuel ayant peur des sales pédés de deux mètres.

« Bah... »

Fit Blake en levant son verre, il haussa les épaules :

« Il faut vraiment une raison à ça ? »

Avant de heurter son verre à celui du Japonais, puis il se permit d'avaler une gorgée de bière, un petit sourire aux lèvres. La bière du Wayne's était la meilleure de la ville, trouvait-il, Wayne avait du flair pour trouver les trucs cool, qui deviendraient vite à la mode. Bon... Blake espérait que ressembler à une cougar au masculin ne le serait pas, il n'avait pas envie de croiser un mec pareil à tous les coins de rue. Blake proposa alors :

« Et si on trinquait à l'éventualité de passer une bonne soirée, Mikio ? »

Blake galérait pour ne pas le tutoyer, il se doutait qu'il ne le prendrait pas mal, mais... il ne savait pas s'il attendait quelque chose de lui. Et puis, il ne fallait pas se montrer trop vite cavalier. Il devait s'habituer à se montrer plus calme ; ce n'était pas parce qu'il tutoyait les détenus, qu'il s'énervait sur eux, qu'il devait en faire avec tout le monde. Après tout, il n'était pas dans la prison, il n'avait pas son uniforme de gardien. Il n'avait pas à prouver son autorité, même si Blake s'amusait toujours à fixer les gens les yeux, avec un air de défis. Il en faisait de même avec Mikio, amusé, comme s'il s'attendait à le voir se déroger à son regard d'une seconde à l'autre. Il avait conscience de sa force, de la taille de ses épaules, il était impressionnant. Pensif, il gratta sa barbe, se massant le cou un peu, il ne lâchait pas Mikio du regard, tandis que la clientèle du Wayne's commençait à montrer le bout de son nez.
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Mar 29 Mar 2016 - 22:40
Y avait pas beaucoup de gens qui s'intéressaient aux associations pour animaux...enfin du moins c'était essentiellement des nanas. J'en rencontrais beaucoup la bas. Des vrais perles avec les animaux. Y avait des passionnées, des filles sensibles mais forte aussi. Il en fallait de la force pour supporter certaines atrocités. Y en a dès fois qui voulait faire partie de l'association parce que oh un chien c'est trop mignon....mais incapable de supporter la vue des animaux blessés. La réalité parfois....elle est difficile. On peut pas toujours soulager un animal qui souffre et il arrive qu'une solution extrême s'impose. Je détestais quand il fallait piquer un animal, l'espoir de toujours le sauver. Ça me rappelait souvent mon chien et tout ce que j'avais pu ressentir quand je l'ai perdu mais.... même si c'est dur j'essaie de rester fort. Parfois je déprime grave le soir ça arrive mais heureusement c'est pas tous les jours comme ça. Dès fois il y avait des mecs aussi, ça arrivait. Fallait pas trop me lancer sur le sujet cela dit parce que je pouvais m'emballer et parler de l'association des heures, des animaux, des gens cons de....plein de choses. C'était LE sujet, mon sujet quoi.

« L'ADAM association des animaux maltraités tout simplement. La directrice est vraiment une super femme, elle connait énormément de choses sur les animaux et elle a beaucoup de patience. Elle passe ses journées à ça. Si j'avais le temps...je crois que je ferais comme elle. »

Mais bon il fallait bien vivre et avoir un salaire. Elle c'était...Une femme au foyer. Je savais qu'avec son mari elle n'avait pas d'enfants. Je discutais souvent avec elle, ce n'était pas faute d'en vouloir mais la vie....bah on a pas toujours ce qu'on veut. Elle reportait son amour sur les animaux, c'était sa manière à elle de faire quelque chose de sa vie. Pas simple tous les jours. Cela dit son mari était un bon gars aussi, je l'avais déjà rencontré. On pouvait lui demander de bricoler des trucs quand on avait besoin, il était toujours prêt à donner un coup de pouce et ça c'était chouette. Mais bref..

Je tachais de ne pas .. enfin de passer outre ce qu'il me racontait sur la vieillesse....il s'était pas super rattrapé le gars. Je devais peut être en rire ? Non mieux valait zapper passer à autre chose et comme il disait...trinquer à une bonne soirée ? Je soutiens son regard un moment avant de décrocher pour regarder vers le bar. Mélinda... était elle mon style ? Bonne question....très très bonne question. Je l'observais attentivement, à première vue ma réponse serait non mais je ne la connaissais pas. D'un côté je n'étais pas sur de ce qu'était mon genre. Mon ex en tout cas était plus.... classique, brune au cheveux long attachés souvent en queue de cheval à l'arrière. C'était une fille assez simple. Il n'y avait pas grand chose à en dire. A côté Mélinda.... c'était un tout autre genre, mais elle avait son charme quand même..enfin je supposais.

« Euh.. pas vraiment non plus. »

Dans un sens...je faisais exactement la même réponse que Black . Mon style ? Euh non pas vraiment. Super détaillée la réponse. Mais je voyais mal ce que je pouvais dire de plus. Je pris donc une grande gorgée de bière. Woh...effectivement elle était bonne. Dans les alcools la bière c'était bien ce que je buvais le plus, j'en connaissais...un peu de chose. Bon les bières asiatiques.... c'était pas ce qu'il y avait de mieux il faut l'avouer. J'aimais bien tester de nouvelles choses comme ça. J'offris un grand sourire à Black mon regard revenu sur lui.

« C'est vrai qu'elle déboite..je crois qu'on va passer une excellente soirée oui. Surtout si vous en avez d'autres à me faire découvrir comme ça. »

Belle surprise cette bière. He puis ça faisait quoi....dix minutes qu'ils étaient entrés ? Plus ? En tout cas j'avais toujours le cul sur mon siège, personne était venu nous dire quoi que ce soit et on nous avait même servi. Il était donc fort possible que je reste là encore un moment et que je profite. Je regrettais pas d'avoir proposé ce café...ou cette bière. C'était une vrai bonne idée comme je j'en avais pas eu depuis longtemps.
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Mer 30 Mar 2016 - 1:37

「404 RP NOT FOUND - Une soirée presque normale au Wayne's.」

Avec Mikio Shigemori
« Faut avoir... de la patience, avec les animaux, et souvent plus avec les êtres humains. »

Hey ! Lui aussi, il pouvait dire des trucs plus ou moins classes, n'est-ce pas ? Plutôt fier de lui — donc —, Blake reprit une gorgée de bière ; une manière de se féliciter. Il mouilla ses lèvres pour goûter pleinement à l'alcool, puis il reporta son attention sur les gens autour d'eux. Il nota le nom de l'association dans un coin de sa tête, se demandant s'il ne pourrait pas se montrer utile, ou même se prendre un animal. Blake savait comment s'en occuper, mais il n'était pas certain que son train de vie puisse convenir. Une bestiole, c'était comme un enfant, ça avait besoin d'attention et d'amour. Il n'était pas très démonstratif, même s'il estimait qu'il pourrait faire un maître respectable, mais... le temps lui manquait. Il passait le plus clair de sa vie au sein de la prison, surveillant les détenus, les encadrants. Rentrer chez lui pour lui devenait parfois l'ordre du loisir.

« Ah ? Quel est votre genre, alors ? »

Demanda-t-il, étonné par les paroles de Mikio. Pour Blake, si ce dernier avait fait une remarque sur Mélinda, c'était parce qu'il devait certainement la trouver à son goût ? À moins qu'il préférât les hommes ? Blake plissa les yeux. Malheureusement, il n'était pas aussi bon que Kenneth pour détecter les autres « pédés », encore moins lorsque ces derniers ne s'étaient pas révélés. Son camarade de classe avait été plutôt bon à ce jeu, mais avec Armand en tant que professeur, ça devait être plus facile qu'il ne le pensait. Enfin... là n'était pas la question, Blake devait cesser de ressasser autant le passé en boucle. Il reporta ses yeux sur Mélinda, les sourcils froncés, elle était penchée sur le bar, et de là... on pouvait admirer sa jolie chute de reins, et ses fesses. D'ailleurs, Michael ne se priva pas pour la reluquer. En chemisier et en short, elle dévoilait des jambes très jolies, mais aussi ses rondeurs. D'ailleurs Michael, on pouvait même apercevoir un grand homme blond avec deux moustaches pendant de chaque côté de son visage, Blake ricana.

« Des bières ? J'ai commandé celle que le patron m'avait conseillée. Faut mettre le prix... mais voilà. »

Lorsque Michael se retourna sur Wayne, il se déroba en fuyant l'homme. Ce dernier leva les yeux au ciel, puis il s'attarda sur leur table. Blake se demanda s'il ne l'avait pas reconnu, à force de le voir, mais... il ne savait pas trop, Wayne était un animal difficile à suivre.

« Si vous avez faim, hésitez pas, surtout si vous buvez pas trop, Mikio. Manger, c'est important quand on a l'intention de se prendre une cuite. »

Et... Blake parlait en connaissance de cause. Il avait un long passé de fêtard derrière lui ; plus jeune, il était souvent venu dans des bars pour fêter ses victoires au football américain. Bon... c'était Kenneth qui la plupart du temps l'avait tiré dans des endroits pareils, souhaitant sans doute profiter de l'ivresse pour faire tout ce qu'il avait envie de faire à son corps puissant, mais... Blake tenait bien l'alcool. Il se demandait si c'était le cas de Mikio. Il ne connaissait pas trop ses goûts en matière de distraction, mais il l'imaginait mal tenir toute une soirée à boire avec lui. Blake continuait de gratter sa barbe, les yeux perdus sur la scène. Derrière les rideaux, elle paraissait prendre forme.


« À part les animaux, qu'est-ce que vous aimez, Mikio ? »

Lui demanda Blake, menant la conversation comme il pouvait, même s'il n'était pas très bon pour ça. La plupart du temps, ses discussions étaient plus simples : « tu as un très joli cul, me permettrais-tu de le visiter dans un coin obscur ? », et le reste n'était que des mises en garde, une recherche de compromis. Pour sa part, il n'aimait pas spécialement la recevoir avec de parfaits inconnus. Et... il aimait tellement la domination qu'il lui arrivait de se battre avec certaines aventures trop... violentes.


« Je connais pas plus la ville, ça fait un an que je suis ici, sinon. »

Lui apprit-il au bout d'un long silence. Malheureusement, Blake ne pensait pas que Mikio pourrait lui faire visiter quelque chose de L.A. S'il proposait de le revoir... Blake ne savait pas pour ce dernier point, il ne devinait pas si le Chinois l'appréciait ou non, s'il attendait quelque chose après cette invitation, ou s'il allait retourner à son existence de vieux célibataire. Blake demandait simplement à voir la suite, et puis... la soirée ne faisait que commencer, non ?
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Mer 30 Mar 2016 - 11:37
« C'est pas faux...et vous êtes quelqu'un de patient Black ? »

Avec les détenus...fallait sûrement avoir une bonne grosse dose de patience. Heureusement que je ne les voyais pas tous les jours. J'avais de la patience avec les animaux, assurément mais....avec un être humain est ce que je ne finirais pas par craquer ? Je me posais la question. Après tout je vivais seul, je n'avais pas d'enfant. On ne pouvait pas dire que je supportais beaucoup d'être humain au quotidien dans ma vie. A part Soffien...la personne que je voyais tous les jours. Mais lui il était sympa, vraiment sympa. A force de ne jurer que par lui on pourrait croire que j'en étais amoureux mais ce n'était pas le cas. C'était juste mon meilleur pote, comme un frère quoi. Etant fils unique c'était un rêve d'avoir quelqu'un avec qui partager des trucs. Mais j'avais toujours tout partager avec un chien et adulte ça ne changeait pas. Mon plus fidèle ami c'était quand même mon adora ble bestiole. Ma famille comme je disais c'est eux. C'est sans doute pour ça que je n'avais pas vraiment de genre, j'étais bien en peine de répondre à la question du gardien.

« He bien....je n'en ai pas vraiment. Je veux dire...ça dépend de la personne non ? Il n'y a pas que le physique qui compte. C'est bateau mais c'est vrai dans mon cas. Et vous ? Je vous imagine assez avec quelqu'un.. de grande taille, je sais c'est sans doute un peu stupide de ma part. »

Je n'avais pas de genre, c'était très vrai. J'avais eu une copine mais également un copain. L'un comme l'autre ça n'avait pas vraiment bien fini. Je crois que je n'étais pas fait pour ça tout simplement. Je devais pas être...normal. Oui je pensais vraiment que y avait un truc qui clochait chez moi. J'en parlais pas...même avec Soffien je gardais ce genre de pensée pour moi. Qu'est ce qu'il y aurait à dire de toute manière ? Que je n'avais pas rencontré la bonne personne tout simplement ? Qu'il fallait que je fasse plus d'effort ? Que je m'ouvre plus ? J'estimais que j'en avais assez fait, j'avais été ouvert d'esprit, j'avais essayé. Ça n'avait pas fonctionné on y pouvait rien. Ce n'est pas grave de finir célibataire, y en avait d'autre... non ? Tant que j'étais heureux comme j'étais qu'est ce que ça pouvait faire ? Pour mes parents bien sur c'était.... depuis quelque temps quand on avait un repas de famille il y avait toujours étrangement une jeune fille d'invitée, une connaissance. Comme si je captais pas le message, pas très subtile franchement. Je sais bien qu'ils avaient envie que je me marie, que je leur donne des petits enfants. Normal... j'avais 30 ans et j'étais sensé penser à ce genre de chose. Je prie une grande gorgée de bière pour faire passer ce malaise interne. Pfiou.

La bière du patron, je regardais vers Mélinda et...tiens il était sorti de sa cachette lui. J'eus un sourire en coin en le fixant. Dieu sait ce que pouvait penser ce vieux machin sans humour. Papi va. C'était étonnant de tenir un tel endroit et d'être ce qu'il était.... je veux dire, pour le peu que je l'avais rencontré il était hyper sérieux le type quand même. Un peu trop je trouvais. Dès fois j'aimerais avoir le don de lire les pensées des gens, ça pourrait être vraiment utile. Je reportais mon attention sur Black en lui souriant. J'étais en bonne compagnie après tout. J'avais un peu des remords de me servir de lui ça avait l'air d'être un bon gars...vraiment. M'enfin j'alliais juste deux choses à la fois.

« Je pense pas me prendre une cuite juste avec une bière. C'est une invitation déguisée à prolonger la soirée ? Je dois dire que c'est tentant. »

J'aimais la bière et aussi forte soit elle je ne serais pas soule juste avec une. A la base il s'agissait juste de boire un café....ou une bière en l'occurrence. Cette soirée allait me ruiner je le sentais. Mais j'étais assez pour, rester ici, recommander et peut être manger un truc oui pourquoi pas. Ça me permettrait de voir le spectacle en entier en plus. Je me mordis légèrement la lèvre l'air d'y réfléchir … non c'était tout réfléchi en fait. S'il trouvait ma compagnie pas trop déplaisante alors oui, bien sur que je disais oui.

« J'aime la bière et les jeux vidéos. Je passe en général les soirées à jouer avec mon copain. Vous l'avez croisé d'ailleurs il était avec moi quand on est venu récupérer Bigmouth. Mais bon ça ne fait pas de mal de changer d'air et de découvrir autre chose non ? En plus il est de garde au commissariat cette nuit alors... »

Autant en profiter et sortir. Une belle occasion oui, ça m'apporterait sûrement quelque chose de positif. Je l'espérais en tout cas. Black malgré sa carrure n'avait par l'air méchant et puis... je découvrais même quelqu'un de plutôt intéressant.
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Blake Barlow
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Mer 30 Mar 2016 - 13:47

「404 RP NOT FOUND - Une soirée presque normale au Wayne's.」

Avec Mikio Shigemori
« Bof... »

Lui, patient ? Blake pouvait en avoir, mais... celle-ci se montrait au compte-goutte. De plus, la patience n'était pas le plus important dans son travail ; les détenus tentaient la plupart du temps de saper l'autorité des gardiens en les insultant, les poussant, les provoquant. Le plus difficile, c'était de se contenir, tout en leur rappelant où se trouvait leur place. Le pire ? C'était les « jeunes » nouveaux, ceux qui ne connaissaient encore rien de la vie en prison, et qui pensaient qu'elle ne serait qu'un passage dans leur vie. C'était comme un jeu, la même chose que les adolescents qui roulaient des mécaniques en présence des pions dans le lycée ; un rapport de force animal, où les muscles avaient plus de conséquences que le cerveau. Blake n'étant pas une lumière, il exploitait sa force titanesque pour se faire craindre des détenus, quand certains ne lui faisaient pas de rentre-dedans. Il était étonné de voir à quel point l'homosexualité était « grande » en taule, en même temps... les hommes avaient des besoins, dirait-il.

« Ah... bah... commença Blake à la réponse de Mikio sur son style de fille, je ne sais pas. Je dirais que c'est relatif, je me suis surpris à aller vers quelqu'un n'étant pas mon “genre habituel”. Avec l'âge, les goûts changent, comme on dit. »

Et puis... même s'il reconnaissait que Mélinda avait des jolies fesses, qu'il comprenait pourquoi son père avait jeté un regard noir à Michael en remarquant que ce dernier reluquait son derrière, il n'était pas assez musclé pour lui. Blake n'aimait pas les efféminés, voilà tout ; autant sortir avec une vraie femme dans ce cas. Et comme il ne déterminait pas encore la sexualité de Mikio, il n'osait pas le lui avouer. Il ajouta cependant :

« Pourquoi ? Parce que je le suis “particulièrement” ? Ma première copine faisait deux têtes de moins que moi. »

Et ça avait été la seule, surtout. La seule personne qu'il avait pu nommer « petite amie » dans sa vie, et la seule fille avec laquelle il avait couché. Maintenant, il regrettait de lui avoir pris sa virginité en espérant que faire l'amour avec l'autre sexe allait le « guérir ». Il aurait mieux valu qu'elle la donne à quelqu'un qui l'aurait aimé à sa juste valeur. Blake passa sa main dans ses cheveux grisonnants, il fixait les clients former la foule derrière Mikio ; le spectacle n'allait pas tarder à commencer.


« Ces bières montent vite à la tête, mais ouais, vous pouvez le prendre comme une invitation. »

Blake sourit de nouveau, il avala une autre gorgée de la bière, ses yeux se promenaient un peu partout. Quelque part, il ne pouvait pas s'empêcher de faire du repérage. Et... son copain ? Blake haussa les sourcils, un peu étonné de l'entendre dire « mon copain ». Il n'était plus habitué à entendre « mon copain » comme « mon ami », ou « mon pote » pour être plus précis. C'était pourquoi il pensa que Mikio était en couple avec son meilleur ami :

« Ah ? J'savais pas que les relations amoureuses étaient autorisées chez les flics. Chez nous... on n'a pas le droit de coucher avec les détenus, enfin... c'est logique d'un côté, c'est pas pour se choper leurs maladies... »

Oui, Blake était encore à côté de la plaque ; il lui était presque impossible de ne pas faire de gaffe, décidément ! Sauf qu'il ne s'en était pas encore aperçu, il se contenta de hocher la tête :

« Ouais... je comprends. Pour ma part, j'suis qu'un vieux célibataire endurci, et je fais ce que je peux pour me distraire en dehors du travail, mais j'y arrive pas... enfin, comme je suis toujours susceptible d'être appelé pour une urgence, j'évite de prévoir des trucs. »

Comme le fait que Blake n'avait pas revu sa famille depuis qu'il s'était installé par ici. Il prenait bien sûr des nouvelles, mais par exemple, il n'était pas rentré en Alaska pour fêter Noël. Il avait passé ces fêtes dans la prison, au cas où les détenus auraient souhaité fêter Noël à leur manière. Finalement, il ne s'était rien passé de remarquable ; ils avaient eu droit à un repas de meilleure qualité, et à quelques cadeaux. Ce n'était pas simple de recréer ce genre d'ambiance dans un endroit pareil, et donner l'illusion d'une « famille » encore moins. Mais... Blake songea — un peu durement, certes — qu'ils méritaient cet isolement. On finissait toujours par payer de ses erreurs, d'une façon ou d'une autre.
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Sam 2 Avr 2016 - 17:46
« Mes gouts à moi n'ont pas changé. »

A part que je mangeais moins sucré et plus salé ? Je réalisais à quel point j'étais...inintéressant. Des gouts qui ne changent pas... je pfff. Je me mordis la lèvre légèrement. Cela dit cette histoire de goût m'intriguait. L'envie de creuser, de développer. Qu'est ce qu'il voulait dire par là ? Parce que j'avais de l'imagination mais je pouvais me planter. Peut être aimait il les minces et il s'était surpris à aller vers quelqu'un de plus costaud ? C'était possible après tout. C'est vrai que ça ne me regardait pas s'il aimait les brunes les blondes mais ce n'était pas torp intime comme question. Je lui demandais pas non plus ce qu'il aimait dans le sexe. J'avais pour principe de ne jamais poser de questions auxquelles je n'aimerais moi même pas répondre. Ça me venait de ma mère, elle m'avait toujours dit et répété ''ne fais jamais aux autres ce que tu voudrais pas qu'on te fasse''. Si seulement tout le monde appliquait ce principe...ça éviterait bien des blagues racistes et autres, vraiment.

« C'est quoi votre genre si vous êtes allés vers quelqu'un qui n'est pas votre genre ? Désolé je suis curieux. Vous avez le droit de m'arrêtez si je vais trop loin. »

Je ris légèrement à sa remarque sur sa taille. Le premier rire de la soirée n'empêche. Je commençais à me détendre et puis la bière aidait sans aucun doute aussi. J'aurais peut être été gêné sinon d'avoir pensé que oui il était grand et donc oui c'était bizarre de l'imaginer avec quelqu'un de petit. Mais mieux valait en rire plus qu'autre chose non ?

« C'est ça vous êtes...vraiment grand. Y a de quoi se sentir nain à vos côtés. D'ailleurs quand je vous ai vu j'avoue j'ai cru avoir à faire à un géant genre Hagrid mais en plus mignon. »

Parce que bon Hagrid....personnage très très sympathique mais sa grande barbe et tout....c'était pas trop mon genre par exemple. Pour en revenir sur cette histoire de genre. J'esperais tout au fond de moi qu'il ne prenait pas mal ma comparaison. Mais il était grand et moi petit, chacun était ce qu'il était. Ça ne me vexerait pas d'être comparé à quelqu'un de petit comme.... comme.... je ne connaissais pas de film avec des nains. Je connaissais la chanson de Gaspard le nain volant mais c'était bien tout. Ah si je sais... a la limite Black pouvait me comparer à un minimoy. De toute façon tout ce qui est petit est mignon.

Je fronçais un peu les sourcils à sa question, perplexe.

« Pourquoi ça serait interdit ? On est pas tous des vieux flics célibataires ? Et puis les détenus ce n'est pas la même chose. Ils sont...enfermés ils sont.... je veux dire je sais qu'entre eux y a sûrement des choses mais ils ont perdu leur liberté et...Les relations...intimes ça fait parti des libertés, je crois. »

C'était bizarre de penser que les flics ne devaient pas avoir de relation amoureuse. Je comprenais pas trop sa question. J'avais plein de collègues mariés. Et le rapport avec les détenus....c'était un sujet très différent. Coucher avec un détenu c'est... enfin...c'était pas pareil quoi. Tout en disant ça je trouvais mon raisonnement un poil étrange. Si on met un animal dans une cage il ne va pas devenir moine, il ira voir son coloc et il fera ça sans gène aucune même si on l'observe. Bien sur les détenus étaient pareils ils devaient entre eux y avoir des rapprochements. Mais avec le personnel ? Non...cela serait malsain. Quand on est libre on peut choisir librement son partenaire, créer un vrai lien alors que enfermé.... pourquoi un membre du personnel s'enchainerait il à un détenu ? C'était pas logique.

«Pourquoi vous viendriez pas chez moi après ? J'ai de très bon trucs pour distraire...enfin je peux essayer.»

En parlant de distraction je sentis les rideaux bouger, je fis signe à Black de se taire en posant ma main sur son avant bras avant de lui montrer la scène. Alors...y était elle...ou pas ? Mon dieu j'étais si impatient de découvrir ce pourquoi j'étais réellement venu.
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Dim 3 Avr 2016 - 1:02

「404 RP NOT FOUND - Une soirée presque normale au Wayne's.」

Avec Mikio Shigemori
Ses goûts n'avaient pas changé ? Ça arrivait. Ce n'était pas obligé, au fond, de voir ses goûts se changer selon la vieillesse. Blake haussa les épaules, et finalement, lorsque Mikio revint avec ses questions de genre, il lâcha :

« Je croyais aimer les femmes, puis je me suis surpris à aimer les garçons. Après... je pensais préférer les gars musclés, et j'ai fini par me tourner vers d'autres types. Finalement, ce n'est qu'une question de feeling. »

Voilà... c'était dit. Maintenant Mikio pouvait lui coller l'image de « sale homosexuel », sans se soucier de ce qu'il pouvait en ressentir. Enfin... il n'avait pas l'air spécialement apte à juger sa sexualité, il devait comprendre ce que ça faisait d'être jugé pour ce qu'on était. Lui, c'était sur sa sexualité, et Mikio, sur ses origines. Il l'avait fait lui-même, pédé, ça ne voulait pas dire être « totalement ouvert d'esprit ».

« Je... ressemble à Hagrid ? »

Lâcha-t-il avec un sourire franc sur les lèvres, Blake ricana, amusé. Hagrid ! Non mais... c'était la première fois qu'on lui faisait la blague, même si Mikio paraissait sincère... ouais, enfin... se faire comparer à Hagrid... il trouvait un peu ça ridicule au final ; Hagrid quoi... Il haussa les épaules, et il secoua la tête, un peu choqué, limite.

« Je suis pas si grand, vous avez jamais croisé Raven Oewe, vous, ça se voit. Il fait deux mètres dix, moi, je les frôle. »

Lâcha-t-il. Ouais, Raven était plus grand que lui, et il n'avait pas que lui qui l'était. Isaac aussi, un autre détenu... comme quoi, gardiens et prisonniers se valaient en force, et en taille. Il fallait bien un morceau tel que Blake pour mater les nerveux, ou pour s'imposer. Pour les mecs, son rôle était de les dissuader d'être chiants. Blake n'était pas connu pour sa patience, et il lui était déjà arrivé de gérer un trois contre un, simplement parce qu'il avait plus de muscles que de cervelle.

« Je sais pas, avoua-t-il, il y a certaines fonctions où on ne peut pas être en couple, ajouta-t-il en fronçant les sourcils. Ou même certaines entreprises qui veulent éviter les relations entre membres du personnel. Je me disais... flic, c'est un métier dangereux, il vaut mieux pas s'attacher, non ? 'Fin... c'est mon point de vue. »

Blake se gratta la barbe en levant légèrement le menton, et concernant les détenus :

« Nan... la plupart ne se protègent pas, et le sexe, c'est une monnaie d'échange. Personne n'est à l'abri d'un viol en prison, vous savez. Ni les gardiens, ni les membres du personnel ; les détenus encore moins. Autant de mondes dans un endroit aussi clos, ça finit toujours par déborder, alors... le sexe, c'est un défouloir comme un autre. »

Combien de suicide avait-il vu en l'espace d'un à cause du viol ? Plus qu'on ne le pensait ; il n'y avait pas une seule journée qui se passait sans violence. Lorsque ce n'était pas un pauvre gars pris dans les douches par une dizaine de mecs différents, c'était les règlements de compte qui tournaient mal. Ils refusaient de parler, alors... malgré tout, malgré les efforts des gardiens, il y avait des meurtres. C'était une habitude, un lot quotidien ; Blake s'y était fait. Le sexe, c'était une menace comme une autre.

« Et puis... même les hétérosexuels n'y échappent, les moches non plus. »

« Un trou est un trou », comme on dit, pensa-t-il en se gardant de cette marque de cynisme pour ne pas choquer Mikio. Finalement, la question de « genre » ne se posait plus dans des endroits pareils. Blake calma le ton, il fini par se taire, et il fronça les sourcils en posant ses yeux sur la scène.

« Ah... ! »

Wayne était sur scène pour présenter la soirée dans l'une de ses tenues pas probables. Il avait une espèce de moa autour des épaules, roses, avec des plumes, et un pantalon léopard. Blake ricana, Wayne ne changerait pas. Il prit le micro, et il chauffa la salle ; il y avait un fossé entre l'homme d'affaires, et l'homme de show. Il se tourna vers une jeune femme tout habillée de noir. Elle s'avança d'un pas lent, les hanches pleines et rondes. Elle portait un chignon brun, un maquillage forcé pour que tout le monde puisse comprendre. Du rouge aux lèvres, du fard aux joues, et des faux cils lui donnant l'air « fatal ». Wayne disparut vite dans l'obscurité, tandis que les lumières se braquaient sur son corps, ses doigts prirent sa robe de chambre, et lentement, elle la fit glisser sur ses épaules. Elle posa son pied sur une chaise, dévoilant une longue jambe blanche. Oui, ce n'était qu'un numéro de strip-tease.

À première vue.
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Mar 5 Avr 2016 - 7:47
« Je suis d'accord c'est une question de feeling. »

Les paroles de Black ne me choquaient pas. Homme, femme...petit...musclé... Peu importait, ce qui comptait c'était d'être bien avec la personne après tout. Non je ne voyais pas le gardien comme un sale homosexuel. Comme tout le monde il pouvait m'arriver de juger les gens, de penser de quelqu'un que c'était un sale con mais en général je n'étais pas bien méchant dans ce que je pensais. J'avais un bon fond comme dirait certain. Alors le comparer à Hagrid....ce n'était vraiment pas méchant même si ça pouvait choquer. C'était juste une manière de dire qu'il était très grand à mes yeux. Il n'y avait pas d'arrière pensée mauvaise. Mais il du mal le prendre quand même vu qu'il répéta mes propos.

« Vous savez à mes yeux.... c'est assez facile de ressembler à un demi géant étant donné que je suis vraiment pas grand. Désolé pour la comparaison n'y voyez pas de mal de ma part. »

Et je ne doutais pas que...il devait d'autres gens plus grand...oh oui il y en avait. Je n'aimais pas croiser les gens de 2 mètres. Essayer d'intimider un gars dans un interrogatoire qui fait trois tête de plus que vous c'est difficile. A moins de passer pour un petit teigneux, un genre de roquet. Bon en général on ne me confiait pas ses interrogatoires. De toute façon le commissaire me trouvait mieux à la circulation qu'à essayer d'attraper des voyous. Finalement réussir un diplôme...ça signifie pas grand chose, on peut facilement être rétrogradé à des tâches basiques. Ranger les PV, classer les plaintes. Pff....le genre de truc à donner aux stagiaires quoi. J'avais conscience quand même quand on me donnait ce genre de tâche d'être le boulet du commissariat mais heureusement que j'étais quelqu'un de plutôt positif.

« Ah...je ne sais pas. Je ne vois pas le problème pour ma part. Oui c'est dangereux mais....pas plus que prendre sa voiture et risquer de mourir dans un accident de la route je trouve. Y a tellement de situation... même quand on s'y attend pas ou.... enfin bref. »

Même une simple balade à la campagne c'était dangereux, surtout quand y avait des connards de chasseur qui prenaient votre chien pour un connard. Je m'en remettrais jamais. J'étais petit mais...j'y pensais tout le temps, genre, vraiment tout le temps. Les traumatismes ne s'effacent pas facilement. Je poussais un léger soupire et l'écoutait parler des viols en prison. Ouais.... il n'avait pas tord, je n'ignorais pas ce phénomène. J'étais peut être un peu bisounours mais la réalité dans une prison... triste réalité à vrai dire.

« J'ai beau travailler dans la police vous voyez...Le milieu carcéral ne me conviendrait vraiment pas. »

C'était un fait. Et puis....je m'en prendrais plein la gueule. Y avait pas trop de doute la dessus. Emmener un détenu à un procès ça allait, mais vivre dans la prison, avec les détenus limite. Non...vraiment. Et j'aimais trop être à l'extérieur. Quand je passais une journée au bureau à trier des papiers ça me rendait fou, même la circulation à côté c'était génial. Le simple fait d'être dehors, de bouger. Alors...travailler en milieu pénitentiaire. Dieu....je ne pourrais pas, j'étais sur de cela et je pouvais vraiment l'affirmer. Cela dit il en fallait des mecs comme Black, musclé et tout.

Je me tus pour observer Wayne. La vache.... quand je repensais à la dernière fois, le mec rigide qui me faisait penser à mon militaire de pere et le gars là avec une tenue.... vraiment....très détonante. C'était surprenant. C'est comme si il avait deux personnalités un peu. Enfin les habits font pas le moine comme on dit. Je retirais ma main de l'avant bras de Black pour regarder un peu mieux la scène. Jolie.... ce n'était pas ce à quoi je m'attendais mais je restais un homme. Avec la bière tout ça il faisait un peu chaud, je retirais mon pull pour le poser derrière moi. Finalement j'avais bien fait de choisir un t-shirt, même si ça ne me correspondait pas du tout niveau style. J'observais Black du coin de l'oeil, il aurait sans doute préféré un autre genre sur scène. Pour ma part je pouvais être troublé autant par l'un que pour l'autre et puis...ça faisait si longtemps que .... bon j'évitais de trop regarder le spectacle enfin de compte. On sait jamais jusqu'ou ça pouvait aller, je voulais pas finir dans une position inconfortable.

« Finalement je crois que je vais recommander avec un truc à manger »


Un verre, une assiette...ça me permettrait de m'occuper plutôt que de penser à la nana sur scène.
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Blake Barlow
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Blake Barlow
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Mar 5 Avr 2016 - 16:40

「404 RP NOT FOUND - Une soirée presque normale au Wayne's.」

Avec Mikio Shigemori
Ouais... enfin... il y avait mieux dans la vie que de se faire comparer à Hagrid, quoi. Blake reconnaissait qu'il n'était pas l'homme le plus intelligent du monde, mais il était loin d'être aussi bête que ce type-là. Même dans un univers comme le sien ; il savait lire, compter, ce n'était pas si mal. Il se contenta de sourire à Mikio, sans trop savoir comment il pouvait rattraper une telle chose. Au fond, c'était drôle, voilà tout. Il ressemblait à Hagrid ? En nettement plus beau, espérait-il, mais Mikio ne s'était pas spécialement prononcé là-dessus. Tandis que Wayne passait entre ses clients, aidant ses serveurs, la jeune femme sur scène continuait de s'effeuiller sur une musique d'un autre genre ; Wayne avait des goûts de papys métalleux, mais ce qu'il passait en ce moment même était nettement différent. Une musique sensuelle, une voix féminine chaude et douce, tandis que la danseuse continuait de se déhancher. La robe de chambre glissa dans son dos, alors qu'elle se tournait. Le tissu ondulait contre son corps, dévoilant des morceaux de sa peau maquillée ; celle-ci brillait sous les lumières.

« On va commander alors. »

Lâcha l'animal lorsque Mikio lui avoua avoir faim, enfin c'était ce qu'il avait déduit. Il leva la main, et ce fut Michael qui vint les voir. Son physique, son allure étaient un grand contraste avec le cabaret. Autant Mélinda pouvait se fondre dans le décor, ainsi que Wayne, Michael... bah, c'était une espèce d'épouvantail junkie quoi. Blake commanda une petite entrée pour lui, et il laissa Mikio faire son choix. Miachel jeta un coup d'oeil au spectacle, le temps qu'ils prennent une décision, puis il s'enfonça dans l'obscurité ; une vraie ombre. Pendant ce temps, la jeune femme continuait de danser, sensuellement. Au fur et à mesure, ses vêtements tombaient ; sa robe était ouverte sur le côté, laissant voir sa jambe et ses bas. Elle portait des portes-jarretelles, naturellement, et en glissant sa main entre ses cuisses, elle se cambra. Elle tira sa main hors de son gant, et elle le jeta derrière elle. Blake n'était pas particulièrement excité parce qu'il voyait, mais il reconnaissait que ça avait son charme. Sa robe tomba au sol, elle avait conservé son autre gant, et en mettant les doigts en bouche, elle entreprit de l'enfiler.

Amusé, Blake se pencha vers Mikio, il lui demanda dans un murmure chaud au creux de son oreille :


« Ça vous plait ? »

Il se lécha la lèvre inférieure, puis il se redressa l'air de rien pour reprendre un peu de bière.

Enfin, la jeune femme se tourna, elle était désormais en sous-vêtements. Blake s'était toujours demandé combien d'années d'expérience il fallait pour arriver à enlever autant de fringues chiantes, avec cette facilité, ce doigté. Coquine, elle était de trois quarts, et elle donnait l'air de vouloir enlever son soutien-gorge. Et celui-ci finit par tomber, devant les acclamations du public. Elle avait conservé ses bas, et de loin, elle semblait presque parfaite. Des hanches de femmes, une poitrine de femme, et des muscles dans les épaules ; le genre de nana capable de faire l'amour tout en faisant une clef de bras à son mauvais amant. Blake ricana, tandis qu'elle se laissait tomber sur une chaise. Au loin, on pouvait voir deux hommes plutôt bien foutus l'approcher, ils portaient tous les deux le corps lourd et écailleux d'un serpent. On déposa la bête sur ses épaules, elle se cambra, et le numéro reprit comme si de rien n'était. Même lui, trouvait que la scène était sensuelle, le serpent longeait son corps ; il s'était toujours demandé comment on faisait pour éviter les accidents, d'ailleurs.

Michael revint avec leurs plats, le visage un peu rouge à cause du spectacle. Amusé, Blake se contenta de sourire, et il lui demanda une autre bière. La foule était prise dans une sorte de délire, entre la stupeur, et la sensualité que la jeune femme évoquait. Les lumières projetaient sur le corps presque nue de la danseuse des couleurs chaudes, et le serpent lui-même semblait briller. Elle sembla soupirer d'aise, tandis que la créature ondulait sur son corps. Blake se mouilla les lèvres, et assit avec nonchalance sur son siège, il coula un autre regard sur Mikio.


« Elle est jolie, hein ? Et il est vachement gros, le serpent. »

Enfin... ce n'était pas un spectacle pour les enfants, consentit-il à penser finalement. Blake espérait seulement qu'assister à une scène pareille ne gênerait pas trop le policier. Après tout, c'était une espèce de strip-tease chic, fort suggestif, non ?
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Sam 9 Avr 2016 - 11:17
Je commandais la même chose que Black ne connaissant pas vraiment la carte et puis...Il m'avait conseillé une très bonne bière donc suivre son choix c'était ne pas prendre trop de risque à mes yeux. Et puis surtout j'avais mieux à faire que lire une carte, genre regarder la nana sur scène et sa main qui....ola. C'était quand même osé un peu non ? Non.... bon d'accord. Je jetais un oeil sur les gens de la salle histoire de voir leur réaction. Bon.... j'avais le droit de mater ? C'était fait pour ça après tout. On peut pas dire que je voyais ça souvent, non en fait c'était la première fois. J'avais eu une copine mais... du genre discrète, elle me faisait pas spectacle comme ça. Je pensais pas qu'on pouvait avoir autant de désir juste en regardant un show, étonnant vraiment. Dire que je découvrais ce genre de truc qu'à trente ans. Fallait vraiment que je sorte plus de chez moi. C'est vrai ça faisait un peu ado attardé quoi.

« Oui....beaucoup. »

Le murmure de Black m'arracha un léger frisson mais je tachais de mon mieux de masquer mon trouble. Trouble plus que grandissant quand je la vis enlever....oh..oh ho. Je devais limite avoir la bouche ouverte à la regarder. Elle était vraiment... jolie. Mais quand elle récupéra le serpent là je crois que je venais de toucher le fond. C'était magique. J'aurais voulu être le serpent et glisser entre ses seins....magnifique poitrine au passage. Je n'arrivais pas à détacher mon regard, complètement fasciné. C'était un supplice et à la fois un délice. Un supplice parce que ça c'était bien réveillé en bas si vous voyez ce que je veux dire, et ça c'était franchement pas cool. Et un délice parce que mes yeux....je trouvais ça splendide quoi. J'aurais aussi voulu être à sa place et sentir le serpent également sur mon corps.

J'étais juste assis à une table pour boire un verre et je ressentais dix milles émotions au fond de moi. C'était presque trop...trop intense, insoutenable. Pourquoi est ce que j'avais mis ses fringues serrées ? Et pourquoi il faisait aussi chaud. Je me mordis la lèvre à fond dans le truc. J'entendis la voix de Black au loin? Einh ? Quoi ? Je me ressaisis un peu pour le regarder. Et lui ça lui faisait rien ? Oui...évidemment il aimait les mecs. Dans le fond il avait de la chance, ça évitait de se retrouver avec ce genre de gène en public. Parce que honnêtement y a un moment j'allais avoir un problème. C'est pas comme si j'étais chez moi dans mon lit et que je pouvais me soulager.

« Oui euh... elle est...très...jolie. »

J'avais comme du mal à m'exprimer. Je respirais profondément tachant de me détendre et attrapait le verre pour boire une longue gorgée. Pas sur que...l'alcool rafraichisse vraiment en fait. Au contraire ça me donnait encore plus chaud, mauvaise idée. Comme par automatisme mes yeux revinrent au spectacle. Je ne voulais pas en louper une miette. Tant pis si j'étais à l'étroit et tant pis si Black remarquait mon état. Pourquoi devrais je avoir honte ? Après tout j'étais un homme. Même si dans ma culture.... y avait des choses qui devaient rester entre les quatre murs d'une chambre quoi. C'était primate de ne pas réussir à se contrôler ainsi. J'espérais que il y avait d'autres hommes dans la salle comme moi. Ça me rassurait de le penser. C'était normal...normal. Tout était normal.

De toute façon mon cerveau avait qu'une envie c'était de se déconnecter. Hop position off aurevoir Mikio je te laisse seul avec tes hormones. Tache d'en faire bon usage. Merci à demain. Je me rapprochais légèrement de Black. Comme si...je ne sais pas. Il était grand, j'avais pas envie que d'autres gens dans la salle remarque cette épouvantable situation. D'un côté j'avais pas envie que lui le remarque non plus...contradictoire. Merci mon cerveau d'être parti c'était super utile.

« Il .. fait chaud non ? Je me sens...pas très bien. »

J'attrapais la carte pour m'en servir comme éventail. Que ce spectacle ne finisse jamais. J'étais aux anges et en enfer à la fois. Nom de Zeus... tout ça pour une nana qui dansait avec un serpent ? C'est clair que ces images allaient me rester grave dans la tête pendant très très très longtemps.

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Blake Barlow
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Dim 10 Avr 2016 - 22:56

「404 RP NOT FOUND - Une soirée presque normale au Wayne's.」

Avec Mikio Shigemori
Blake était plutôt fier de sa blague, mais il voyait bien que Mikio n'était pas à l'aise. Oh... il pouvait comprendre, il comprenait parfaitement même ; il ne pouvait pas plus résister que lui face à des jolis dos musclés et des belles fesses rebondies. Leurs faiblesses étaient simplement différentes. Il coula un regard discret sur l'entrejambe du policier, suffisamment en tout cas pour ne pas se faire prendre. Les bras croisés, il ramena son attention à la danseuse qui ondulait contre le serpent, puis les lumières s'adoucirent. Son corps nimbé de taches colorées était presque nu, désormais, on voyait sa poitrine opulente et lourde bouger contre la bête. Enfin, elle donna la main à un homme venant derrière elle, et elle lui remit le serpent en le faisant glisser contre son bras. Le noir se fut, le silence retomba, puis brusquement les gens se mirent à applaudir. Elle réapparue, et dans des révérences gracieuses, elle se retourna aux coulisses. Wayne revint prendre sa place, et invitant les gens à applaudir encore la charmeuse de serpent, il annonça une pause de trente minutes pour le prochain spectacle. Les rideaux retombèrent sur la scène, et un air d'Alice Cooper reprit.

« Vous devriez peut-être aller vous rafraichir ? Vous avez de la fièvre ? »

Le gardien savait très bien ce qu'avait Mikio, mais une petite partie de lui avait envie de le tourmenter là-dessus. Ce n'était pas grave, songeait-il — et sans doute parce qu'il n'était pas dans sa situation —, ce n'était qu'une réaction naturelle. Même si son esprit un peu limite s'imaginait lui proposer de le soulager lui-même, il n'avait pas assez bu encore pour oser lui faire une telle proposition. Il se leva tout de même en le prenant par le bras.


« J'vais vous amener aux toilettes, vous allez bien ? »

Et sans que Mikio puisse avoir le temps de le lui refuser, Blake le tira dans un couloir. Il joua des coudes pour passer entre les gens, profitant de sa haute silhouette pour masquer Mikio derrière lui, et la chose délicatement trop visible dans son pantalon. Il lui ouvrit la porte, puis il lui lança :

« J'vais vous attendre dehors, mouillez-vous un peu le visage, peut-être ? »

Et Blake faisait un certain nombre d'efforts pour regarder son visage, même si une petite partie de lui avait terriblement envie de voir l'ampleur des dégâts. Et d'en profiter.

Il devait arrêter, le monde n'était pas fait que d'homosexuels, et même si Mikio ne donnait pas de réponses claires à la question du genre, il n'allait pas l'importuner. Mais il en avait envie. Il lui sourit, puis il sortit finalement des toilettes en revenant à leur table. On leur apporta dans les cinq minutes les plats qu'ils avaient choisis, enfin que lui avait choisi et que Mikio avait imité. Un simple Hamburger avec des frites, un peu de compote, et une autre bière. Parce que Blake n'en pouvait plus de supporter son estomac criant famine, il commença à manger sans attendre Mikio. La fourchette claqua contre ses dents, et dès la première bouchée, l'animal avala une gorgée de bière. Il essuya le coin de sa bouche, puis il jeta des regards à la foule pour s'assurer que Mikio ne s'était pas enfui.

Bah... Blake ne voyait pas où était le problème, ce n'était pas comme si le spectacle qu'ils venaient de voir était volontairement osé, suggestif, et l'imagination pouvait aisément remplacer le serpent par autre chose. Oui. C'était la façon que Wayne avait de mêler le chic au vulgaire ; il venait d'une autre époque, et elle respirait dans son cabaret. Blake croisa les jambes, un peu mollement, puis il reporta son attention sur la foule. Il se demandait si le Wayne's World était le bon endroit pour un « premier rendez-vous », enfin... ça n'en était pas réellement un, mais... c'était ça le souci. Il avait choisi cet endroit parce qu'il aimait l'ambiance, le mélange qui se faisait entre les différents clients, et les artistes.


« Vous allez mieux ? »

Tonna Blake en trouvant enfin Mikio, d'une voix grave. Les gens s'étaient levés pour danser, de jolies filles se déhanchaient sur la piste, s'amusant à se chauffer pour plutôt échauffer l'esprit des mecs présents. Blake croisa le regard d'une très jolie rousse, et lorsqu'elle lui sourit, il se contenta d'un geste de la main en songeant qu'il n'aurait pas dû. Il n'avait pas spécialement envie d'expliquer qu'il ne pouvait pas la trouver attirante, quand bien même elle avait tous les arguments pour... toutefois, il pouvait très bien lui arranger un coup avec le policier. Ce dernier semblait avoir le besoin express de se décoincer un peu.
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Mer 13 Avr 2016 - 18:31
Je restais concentré sur le spectacle jusqu'à fin ne quittant pas des yeux le corps de la danseuse et son serpent. Malgré ma gène monstrueuse je n'y prêtais pas attention. Même si tôt ou tard elle se rappellerait à moi douloureusement. Pour l'instant j'étais subjugué par ce qui se passait sur scène. C'était chaud, j'étais chaud, autant l'avouer. Je fus presque déçu que ça soit déjà terminé. J'avais l'impression que ça venait seulement de commencer. J'applaudis très chaleureusement. Elle le méritait, c'était une vrai artiste. Vraiment extraordinaire. Peut être y aurait il un rappel non ? Elle allait peut être revenir ? Mais non. Je fus sans doute l'un des premiers à applaudir et l'un des derniers à arrêter d'applaudir, j'en avais presque mal. Je tournais mon visage ravi vers Black me souvenant subitement de sa présence – oui je l'avais oublié -.

« C'était sensationnel, non ? Même si... un peu de fièvre sans doute oui. »

De la fièvre ? C'est ça oui. Pas le genre de fièvre qu'on a la grippe. En d'autre circonstance j'aurais qualifié ça de bonne fièvre. Mais en public....non ce n'était pas vraiment....l'endroit pour attraper un tel coup de chaud. Retour à la réalité comme on dit. J'étais là, il était là, on était là...mais de nous deux y avait que moi de gêné. Cela dit...si ça avait été son genre sur scène peut être qu'on aurait été deux. Je sais pas si j'aurais ressentis la même chose avec un mec, c'était possible. Dans mes relations j'avais apprécié autant l'un que l'autre même si naturellement évidemment j'aurais tendance à dire que je préférais les femmes. Parce que c'était quand même plus...naturel. Sans être croyant ni rien, juste...enfin la logique quoi. Un homme ça va avec une femme. Après j'étais tout à fait d'accord qu'on pouvait aimer quelqu'un du même sexe. Mais c'était quand même pas la majorité des gens.

« M'acc...qu..nn.. »

Black me laissa même pas en placer une qu'il avait décidé : un que j'irais au toilette et deux qu'il m'accompagnait. M'accompagner....sérieusement ? Il voulait.... enfin il avait remarqué que .. ? Il m'avait tiré par le bras pour m'emmener d'office au wc ; certes ça me cachait, ça cachait cette tension que j'aurais été en peine de...dissimuler en allant seul au wc mais là tout suite je pensais pas au soulagement que personne me remarque. Non mon esprit s'emballait un peu sur une autre. J'avais jamais fait ça dans des wc quoi. C'était...non... puis comme ça direct, sans préambule, c'était pas un peu...too much ? Bizarre ? Et moi j'étais là entrain de le suivre comme un con, le cœur battant sans trop savoir quoi penser. Ça allait trop vite, c'était trop inattendu.

Sauf que...Il me planta là. J'étais largué pour le coup. Il m'avait...juste...accompagné ? Ouais...c'était ce qu'il avait dit en même temps, il m'accompagnait. Je pris soin de m’enfermer dans une cabine pour respirer profondément. Oh mon dieu.... trop d'émotion. Qu'est ce qui me prenait franchement ? Je laissais ma main se poser sur ma ceinture comme pour la défaire. J'étais vraiment serré c'était....inconfortable, voir douloureux. Je défis le haut de mon pantalon mais je ne fis rien de plus. Non....non j'allais pas...me soulager comme ça dans des toilettes. C'était pas possible. J'aurais été chez moi oui pourquoi pas. Mais là... y avait des gens. J'entendais des portes claquer, le mec d'à côté uriner ou encore l'autre entrain de se lacher et péter sur sa cuvette. Ambiance très glamour. Non décidément non je ne pouvais pas faire ce genre de chose. Je lâchais un soupire. Un peu d'eau fraiche.... ce mec là bas à m'attendre...ça avait l'air d'être un type bien.

Je restais planté là un moment...fallait que ça redescende, penser à un truc débandant. Je sortis mon téléphone histoire de regarder des images glauques, pas excitantes du tout. Essayer de penser à autre chose que la femme au serpent quoi. Penser autre chose...penser. C'était qu'une question de volonté, la force de l'esprit. J'étais capable de passer cette épreuve. Je le pouvais, peu importe si ça mettait 3h. Enfin....peut être pas non sinon l'autre allait se poser des questions. Quand enfin je sentis que ça commençait à aller mieux, je reboutonnais mon pantalon pour sortir et me rincer le visage. L'eau fraiche me fit du bien, un bien fous, ça aidait à replacer les idées comme il faut. Enfin je finis par revenir dans la salle. Il avait commencé à manger ? Il avait bien fait, y avait rien de plus dégueu que les frites froides.

« Merci oui. »

Tout ça...ça vidait l'estomac, je m'attaquais aussitôt à mon repas en regardant la salle. Les nanas sur la piste...bof ça me faisait ni chaud ni froid. Ça n'avait rien à voir avec la charmeuse de serpent quoi. Non vraiment ça m'excitait pas, de toute façon j'avais eu ma dose pour la soirée. Bien que je me demandais quel serait le prochain spectacle. Sans aucun doute un tout autre genre. Je le vis alors faire un signe à...une jeune demoiselle. Un peu surpris d'ailleurs. Il comptait l'inviter ? A notre table ? Mais pourquoi ? J'étais pas chaud du tout. Surtout qu'elle avait l'air de prendre ça pour une invitation et qu'elle se ramenait genre vraiment.

« Vous la connaissez ? »

Bah ça pourrait...expliquer qu'il lui fasse signe et qu'elle ait l'air heureux la banane au milieu de la figure.

« A choisir je préférerais pouvoir rencontrer notre jolie artiste de tout à l'heure... »

Je m'interrogeais sur pourquoi je m'étais imaginé que Black....aurait pu faire plus que m'accompagner au toilette. Maintenant que j'étais un peu plus...calme. Je trouvais ça étonnant d'avoir pensé une telle chose. Je l'observais tout en reprenant une gorgée de bière. C'est vrai il avait aucune raison de proposer d'aller avec un type faire... bref.. des trucs quoi. La preuve il invitait une rousse à nous rejoindre. Ça devait être la fièvre ça m'avait donné un coup de chaud dans le cerveau, sans aucun doute. Enfin...tant que ça restait de l'ordre du fantasme ce n'était pas bien méchant.

Je répondis poliment à miss rousse qui s’installa sans aucune gène entre nous deux et...non elle était avec sa pote blonde qui s’installa près de moi de l’autre côté. Ciel j’étais bien entouré. J’étais bien trop poli pour leur dire de dégager ou faire la gueule aussi saluais je l’autre également. Je lançais un coup d’oeil vers Black, bravo bien joué. Vraiment bien joué. A choisir ouais j’aurais préféré avoir à ma table une charmeuse de serpent, mais non...j’avais le choix entre rousse et blonde. Enfin surtout blonde parce que la petite rouquine elle semblait s’intéresser à Black plus qu’autre chose. Trop aimable à sa pote blonde, j’aurais pas besoin de tenir la chandelle puisqu’elle était là. Charmante…

“Moi c’est Luce et elle Katia, c’est sympa de nous avoir invité à votre table.”

On se calme j’avais invité personne moi.

“Enchanté Mikio…”

Je tentais de m’écarter de Katia blonde qui me souriait vraiment trop… ah oui mais non je pouvais pas me rapprocher de Black y avait miss Luce entre nous deux. Moi qui n’avait pas l’habitude de sortir, de faire du social je me retrouvais soudain avec du monde. plus qu’une personne c’était du monde oui. Mais le pire c’était pas d’avoir des gens qui viennent te causer à ta table, ça encore c’est sympa. Non le pire c’est quand une personne, une fille en l'occurrence te proposait de venir danser, sans doute pour laisser sa copine tranquille avec l’autre gars. Quel bon plan vraiment.

“C’est à dire que je ne sais pas danser…” Grave erreur, non ne jamais dire ça, je savais d’avance qu’elle essayerait de me convaincre qu’elle allait m’apprendre. Je rattrapais illico le coup. “Mais je suis sur que Black excelle dans cet art et qu’il peut peut même en faire danser deux d’un coup.”

Et toc...ça lui apprendra. J’avais aucune idée de s’il savait danser mais l’idée de le voir se débrouiller. Oh oui ça pourrait être amusant. Je lui fis mon plus beau sourire en reprenant ma bière. Allons il pouvait pas refuser de faire plaisir à ces deux demoiselles quand même. Et deux pour le prix d’une je me trouvais super sympa de lui arranger un coup pareil. Ouais j’étais fier de moi et de mon coup. Parfois j’avais des éclairs de génie je trouvais.
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Blake Barlow
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Ven 15 Avr 2016 - 15:46

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Avec Mikio Shigemori
« Non, elle me souriait, je n'ai fait que répondre. »

Oui, Blake ne voyait parfois — souvent — pas plus loin que le bout de son nez. Si bien qu'il avait répondu au sourire de la jeune femme par automatisme, sans avoir de véritables arrières pensés. Il jeta un coup d'oeil vers Mikio, et il comprit ça lui déplaisait. La suite renforça ce sentiment, car la jeune femme vint à sa rencontre avec son amie, et elles s'installèrent entre Mikio et lui. Blake les fixa, la bouche ouverte, comme si ses neurones se mettaient enfin en marche. C'était toujours un peu délicat ce genre de situation ; il savait qu'il plaisait aux femmes — Madame Amy rêvait assez de son corps musclé dans son bureau —, mais voir ça se vérifier lui provoquait un ennui profond. Il n'aimait pas particulièrement crier sur tous les toits qu'il préférait les hommes, puis devoir mettre un râteau à des filles pour cette raison... finalement, c'était revenir à se coller cette étiquette de pédé qu'il portait depuis que Kenneth l'avait dépucelé. Il n'avait même pas eu le temps de répondre à Mikio que s'il le désirait, ils pouvaient toujours convaincre Wayne de leur faire rencontrer la charmeuse de serpent. Les deux demoiselles se présentèrent, tandis que Blake gêné, cherchait une solution. Il laissa Mikio leur donner leurs noms, pendant que ses yeux se promenaient sur la piste de danse. Il ne savait pas où regarder, et comment faire pour leur faire comprendre qu'une paire de seins... ne lui évoquaient rien.

« Blake. »

Il n'accompagna pas ses paroles d'un « enchanté », même s'il eu un petit sourire crispé. Enfin, l'animal concentra son attention sur son verre de bière, il en respirait l'odeur. Elles venaient de couper son appétit, ce qui pouvait le mettre de mauvaise humeur. Lorsque Mikio leur proposa que lui, les emmène danser toutes les deux, Blake lui jeta un coup d'oeil, désespéré. Il plissa le front, il secoua la tête pour commencer à mimer un « non » qui disparut aussitôt que l'une d'elles s'exclama :


« Ah oui ? C'est possible ? »

S'il avait pu, Blake aurait frappé sa main sur son front en se demandant : « Pourquoi Dieu ? » Il haussa les épaules, et il avoua :


« Je risquerais de vous écraser les pieds, et je n'ai pas envie de m'attirer vos foudres. »

Blake tentait de capter les yeux de Mikio, derrière la jeune femme les séparant, un appel à l'aide d'un homme désemparé. Finalement, devant l'air des deux jeunes femmes, Blake se leva et leur tendit ses deux bras pour les inviter à le suivre. Chaque fille de chaque côté — le rêve de tout mâle hétérosexuel —, il les tira sur la piste de danse. En réalité, il ressemblait à un éléphant qui s'était perdu en plein milieu d'u magasin de porcelaine, devant faire quelques pas de valse autour de poupées de faïence. Il bougea un peu, et il se montra maladroit. Peut-être était-ce fait exprès. La rousse prit un air déçu, elle leva les yeux au ciel, mais son amie en profita pour se retrouver seule avec lui. Il posa ses mains sur ses hanches, observant la largeur de ses mains sur sa taille ; elle était vraiment minuscule. Il bouscula quelqu'un derrière lui, il écrasa le pied d'un joli petit blond, et en s'excusant, il prétexta que sa bière lui manquait.

Blake se laissa tomber à côté de Mikio, grommelant :


« J'suis désolé, mais... je suis pas doué avec les filles. »

Trop compliqué pour lui. Les femmes, ça parlait un langage qu'il était incapable de comprendre ; trop de mots voulant dire trop de choses différentes. Il mouilla ses lèvres, puis il porta son verre de bière à ses lèvres en savourant une autre gorgée. Il frotta ses mains, puis il soupira :

« J'espère qu'elles vont pas revenir, je les ai “perdus” dans la foule. »

Perdu... du moins, c'était ce qu'il espérait. Il pensait apercevoir la rousse encore dans la foule, et grimaçant, Blake préféra se reconcentrer sur son assiette ; voilà une chose réellement intéressante, la nourriture. Il plissa le front, et avala une bouchée de son hamburger. Il bascula la tête en arrière, puis en donnant un coup d'oeil à Mikio :

« On peut essayer de la voir, la charmeuse de serpent, il suffira de demander à Wayne comment faire. »

Et la suite dépendrait de ce dernier.
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Sam 16 Avr 2016 - 11:01
Je fis mine de ne pas voir le regard désespéré de Black quand je suggérais avec habilité qu'il emmène les deux filles danser. Allons c'était le rêve de tout bon hétérosexuel non ? A vrai dire c'était ma vengeance personnelle pour avoir laissé les filles nous rejoindre. C'était un peu mesquin je devais le reconnaître. Mais après tout il n'était pas obligé de répondre à n'importe quelle délurée qui lui souriait. Ça lui servira de leçon comme ça. Je ne répondais absolument pas à son aide à l'aide me contentant de prendre une frite et de la croquer un sourire aux lèvres des plus innocents. Allons une petite danse ce n'était pas grand chose si ? Personne ne l'obligeait à danser jusqu'à la fermeture de la boite après tout. Bon d'accord j'aurais sans doute eu l'air tout aussi désespéré à sa place, je ne savais pas danser et l'idée d'un bain de foule.... non merci. J'étais plus content d'y échapper même si du coup j'envoyais le gardien à l'abattoir à ma place. En plus elles avaient l'air bien décidé à ne lui laisser aucune excuse. Sans doute parce que j'avais laissé échapper que c'était un excellent danseur.

Je les observais rejoindre la piste de danse tout en terminant mon repas. Ce n'était pas bien méchant comme tour que je venais de lui jouer même si il avait été super sympa avec moi jusque là. Je le regardais...danser ? Il dansait là ? Est ce que c'était possible d'être encore plus mauvais danseur que moi ? J'aurais jamais cru. J'éclatais de rire malgré moi. C'était juste....bah c'était amusant de le voir aussi gauche. Ma mère me répétait tout le temps de ne pas rire du malheur des autres mais il faut avouer que c'était comique de le voir tenter de danser. Un ours au milieu d'une foule. Heureusement ça ne dura pas longtemps, il dut trouver un prétexte ou alors il était si mauvais qu'elles l'avaient renvoyé... peu importe dans tous les cas il était déjà de retour à notre table.

« En effet ce fut une courte danse. »

Allons une bonne bière et il s'en remettrait. Son calvaire n'avait pas duré trop longtemps. Je repris d'ailleurs la mienne pour en boire une bonne gorgée. Je passais vraiment une excellente soirée. Comme quoi sortir de ma tanière ce n'était pas forcément une mauvaise chose, même si c'était avec un quasi inconnu.

« Si elles reviennent il suffira de trouver une autre excuse pour nous en débarrasser. »

Comme par exemple..... euh... aller dire bonsoir au patron. Mais oui. Il était vraiment charmant ce Black de me proposer d'essayer de rencontrer la charmeuse de serpent. Ça prouve qu'il était pas très rancunier que je l'ai envoyé danser avec de jolies filles. D'un côté comment pourrait il m'en vouloir ? Même s'il ne savait pas danser ce n'était pas bien méchant. Demander à Wayne comment faire.... l'idée était intéressante. Je n'avais aucune idée de ce que répondrait le boss. D'un côté il avait du remarquer que j'étais là...ou pas. Je n'étais pas forcément le centre du monde même si la dernière fois que je l'avais croisé ça ne s'était pas passé au mieux.

« Ou alors on pourrait essayer de la choper à la sortie des coulisses ? Mais peut être qu'il vaut mieux demander à ce Wayne en effet. Tu le connais bien ? C'est quel genre ?»

Parce que si on me retrouvait à fouiner près des coulisses, il allait encore s'imaginer des choses le vieux schtroumpf.

« Si tu m'arrangeais un coup pareil je te serais vraiment redevable. »

Même si je ne voyais guère comment je pourrais lui rendre la pareil. J'allais pas lui payer ses bières à vie non plus. Rencontrer la charmeuse de serpent....rencontrer son serpent ? Oh ça serait.... j'en avais des frissons d'excitation. Non fallait pas que je me fasse trop de film. Ça serait peut être pas possible. Peut être qu'elle aurait déjà filé à l'anglaise ou que Wayne refuserait qu'on puisse la rencontrer. Y avait plein de mauvais scénario possible. Même si je préférais voir le côté positif des choses plutôt que le côté noir. L'espoir fait vivre comme on dit.
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Blake Barlow
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Blake Barlow
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Sam 16 Avr 2016 - 14:22

「404 RP NOT FOUND - Une soirée presque normale au Wayne's.」

Avec Mikio Shigemori
Blake ne s'était pas douté que c'était... un mauvais tour de la part de Mikio, il n'était pas assez vif d'esprit pour s'imaginer une telle mesquinerie. Il se contenta de soupirer, et de manger, son ventre grognait de nouveau, le bruit était camouflé par la musique et les conversations. Il haussa les épaules ; trouver une autre excuse ? Ça ne serait pas simple, il n'était pas bon dans ce domaine. La franchise, ça n'était pas toujours une qualité, surtout lorsque la subtilité était quasi inexistante chez quelqu'un ; ce qui était le cas pour lui. Blake planta sa fourchette dans une frite, et il hocha la tête lorsque Mikio accepta avec entrain son idée de demander à Wayne Vincentini de voir la charmeuse de serpent, si elle était toujours là, bien entendu.

« Je ne le connais pas forcément, je le vois juste de loin, tout le temps ; c'est pas comme si ce mec pouvait être invisible. »

Parce que Wayne prenait de la place, et que sa voix portait loin. Blake était certain que malgré la musique, le brouhaha de voix, Wayne serait capable de se faire entendre à l'autre bout de la pièce. Pour son âge, il avait une énergie incroyable, et un véritable coffre, une caisse de résonnance même ! Tellement qu'on pouvait déjà l'entendre saluer un de ses amis venus passer la soirée dans son cabaret. On pouvait le reconnaître à sa taille, sa coiffure, ou ses faux tatouages, parfois Blake trouvait qu'il avait la tête du vieux mafieux, prêt à escroquer tout ce qu'il pouvait en gardant son sourire de charmeur de serpent.

« On verra, je suis pas doué, mais... si on demande, peut-être qu'il y a moyen ? »

Sans s'en apercevoir, Mikio et lui en étaient venus au tutoiement ; un genre d'alliance provoquée par les deux jolies filles. Blake se demandait maintenant pourquoi Mikio n'avait pas profité de l'occasion, s'il aimait les femmes, c'était tout ce qu'il demandait, non ? Deux jeunes femmes un peu éméchées ? Prêtes à tout pour plaire ? Ou bien, il n'aimait pas spécialement les filles faciles ; ça pouvait jouer. Lui... tant que la marchandise était de qualité, et coopérative, il ne s'en souciait pas. Bien sûr, Blake n'était pas ce genre de salopard profitant d'un joli garçon un peu ivre, mais comme on dit ; l'alcool était un excellent lubrifiant social. Les timides se transformaient alors en grandes gueules, Blake en avait raccompagné, des mecs bourrés chez eux. Et s'il en avait sauté quelques-uns, c'était en s'assurant que ces derniers étaient réellement consentants, attirés par lui — donc par les hommes —, dans le but de ne pas passer pour un violeur ou de faire une erreur. L'alcool, ça rendait drôlement con.

« Sinon... Mikio... »

Reprot Blake pour continuer la conversation, il n'avait pas l'intention de se lever sans avoir terminé son assiette. Le coude sur la table, le poing dans la joue, il bataillait un peu avec sa fourchette pour tenter d'attraper une frite en pleine fuite. Les dents claquaient contre la faïence, tandis que la frite continuait de danser pour ne pas se faire choper. Agacé, Blake lâcha la fourchette et l'attrapa entre ses gros doigts pour la croquer.

« C'est comment, à la police ? Enfin... j'ai une idée, j'ai été garde-chasse et j'ai souvent travaillé avec les flics, mais... je ne sais pas tellement comment c'est de l'autre côté. »

Si Blake n'avait pas été garde-chasse, il aurait sans doute fini policier. Il aurait pu tenir, ce n'était pas si différent d'être gardien, en fait. Il fallait gérer des gros bras, des imbéciles bourrés et drogués. Blake avait assez de force pour impressionner, ses épaules étaient tellement larges... une fois, il avait défoncé la mâchoire d'un détenu qui avait agressé un de ses collègues. En un simple coup de poing. Lorsqu'il observait le Japonais, il avait la sensation qu'il était une petite chose fragile en comparaison, bah... peut-être qu'au fond, il était un sacré ninja, rapide comme le vent, et tout. L'image le fit sourire, mais il l'effaça pour ne pas paraître moqueur vis-à-vis de Mikio. Il se lécha les lèvres, il gratta sa barbe, et tout en avalant un bout de son hamburger, il reprit une autre gorgée de bière. La bouche pleine, il avala le tout comme un animal en train de savourer une carcasse encore fraîche. Il remua les épaules, et il tenta de reprendre des frites avec sa fourchette ; son manque de délicatese naturelle rendait ce genre de taches plutôt chiante. Par exemple, Blake était incapable d'écrire un SMS sans fautes, parce que ses doigts étaient trop épais. Ouais, faire sa taille, ça n'avait pas que des avantages.
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Lun 25 Avr 2016 - 7:43
C'est vrai Wayne ne passait pas inaperçu mais j'aurais préféré que Black le connaisse. Qui sait j'aurais pu avoir plus de renseignement ainsi sur lui. Bah ouais j'avais envie d'en savoir plus, qui était il vraiment ? Bonne question. Je savais qu'il avait été avocat et maintenant c'était...le gérant d'un cabaret – fort sympathique d'ailleurs -. C'était une reconversion assez étonnante non ? Enfin.... un avocat qui passe du côté de la force obscure, quoi de mieux qu'un club pour blanchir de l'argent. Ce n'est pas comme si ça ne s'était jamais vu. Certain ouvrait des clubs de jeux, des boites de nuit....ou après tout ça restait logique. C'est ce que font les mafieux. Je me demandais si un jour mon chef arriverait à coincer Wayne. Ce n'était plus vraiment mon problème de toute façon, je n'étais plus sur l'enquête. Il n'empêche que l'homme en lui même m'intriguait. Son côté extravagant peut être ? Je ne sais pas...mais il y avait quelque chose indubitablement. Mais peut être que j'aimais juste les spectacles qu'il proposait. Enfin....l'ancien gardien de chasse me rebranchait sur un tout autre sujet ?

« Sans doute pas comme on l'imagine. Y a des jeunes parfois gavé de série télé qui s'imagine qu'ils vont jouer les tarzans derrière de grand bandits. »

Ouais mais non.... parce que c'était quand même un travail d'équipe et quand le mode super héro ça n'existait pas vraiment. Il y avait des pointures bien sur. Il m'était arrivé de travailler avec un lieutenant vraiment.... vraiment très bien, perspicace et tout. Mais il ne déboulait pas pour autant arme au poing sur une scène de crime en gueulant comme un putois ou je ne sais quoi. Y en a qui avait des idées assez étrange du métier. La télé pourtant... tout le monde sait que c'est à 90% fictif. Loin de la réalité quand même. Qu'on tournerait une télé réalité dans un commissariat que je suis sur que ça représenterait toujours pas notre quotidien.

« En vérité j'aime bien, on est beaucoup au contact des gens. C'est un métier humain. Il faut pas se leurrer les trois quarts des affaires c'est de la merde. Des vols à l'arrache dont on retrouvera jamais le coupable, des plaintes de voisinage, les infractions de la route...énormément. »

Oui les grands bandits, les espions russes ou je ne sais quoi. Très sérieusement on avait pas ça tous les matins. Le quotidien fallait bien le dire c'était beaucoup de truc sans intérêt. Y avait des plaintes tellement loufoques, dire qu'on était obligé de les enregistrer et de demander au procureur ce qu'on était sensé en faire tout ça pour s'entendre dire classement sans suite. Evidemment il n'y avait pas que des merdes, parce que des vrais délinquants y en a aussi.

« Y a les stups aussi bien sur mais c'est plus des petits délinquants que la grosse affaire. De toute façon les grosses affaires, celle ou on remonte à la source.... ça dure des années. Y a pas des arrestations de ce genre tous les matins. Mais je fais pas vraiment partis des stup, c'est une brigade spéciale. Comme pour les mineurs. On a des unités spécialiséees. »

Arreter le petit mec qui fume son joint oui mais le gros bon dealer...non. Je doutais que ça m'arrive. Fort vraisemblable que si je tombais sur un très gros morceau l'enquête me soit retirée et hop confié au stup. De toute façon.... vu mon grade et mon échelon....probable que je reste à traiter des trucs merdiques toute ma vie. C'est pas comme si mon chef allait insister des masses pour que j'enquête sur une vrai affaire. Y avait qu'à voir le massacre quand il nous avait demandé d'enquêter sur Wayne. J'aurais même pas tenu une journée. J'haussais vaguement les épaules avant de finir ma description.

« Et puis les violences.... les trucs familiaux. Je crois que le pire c'est les auditions des victimes, les viols tout ça tu sais... c'est pas facile. Les femmes elles ont pas forcément envie de parler à un policier homme et puis... sur notre formation, le côté psychologique tout ça.... bah franchement je trouve qu'on est pas forcément préparé à ce qu'on peut entendre et comment réagir, rester pro avec du tact. Tu sais même si on peut avoir de la compassion tout ça.... faut pas être trop sensible quoi. »

Ah ça oui y en avait des affaires glauques et le pire c'était de dire à la victime... qu'on pouvait rien faire pour elle. Soit parce que y avait prescription soit parce que....elle n'aurait jamais de preuve, ça serait sa parole contre celle de l'auteur. J'étais plus sensible sur la cause animale que humaine mais malgré je devais dire que ça m'arrivait d'être touché. Dire à quelqu'un qu'on peut rien pour lui, que sa plainte servira à rien mais qu'il peut aller dans une association d'aide au victime....super quoi. Je restais un moment silencieux en repensant à une jeune fille dont j'avais recueillis la plainte il y a moins d'un mois. C'était triste de voir des gens détruit et être impuissant.... mais ça plombait un peu l'ambiance de raconter ça. Mieux valait parler des affaires loufoques et drôle.

« Tiens si tu veux je peux te raconter une affaire drôle de mes débuts. »

Bon ça datait mais je m'en souvenais encore.
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Blake Barlow
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Blake Barlow
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Mar 26 Avr 2016 - 15:37

「404 RP NOT FOUND - Une soirée presque normale au Wayne's.」

Avec Mikio Shigemori
Blake avait fait partie de ces enfants qui étaient persuadés que les policiers étaient un genre de super-héros ; fort heureusement, il avait grandi entre temps, et il avait eu la carrure de Super Man. Ce qui n'avait pas été le cas lorsqu'il avait été un enfant, il avait été le « petit gros de classe », moqué par son petit frère. Mais être gris, ça ne signifiait pas faible, et après avoir tabassé son frère, Blake s'était rendu compte soudainement de sa force. La police maintenant ? C'était un peu trop... carré pour lui ; du genre à faire des erreurs au travail, il pouvait exprimer sa colère contre les prisonniers. Ces derniers prétendaient avoir des droits, mais en un an, Blake n'avait pas vu ça se vérifier. Et puis, comme le disait Mikio, la police n'était pas si passionnante. Il ne s'était jamais vu en train de prendre la plainte d'une mamie parce qu'on aurait écrasé son chien sous un sac de ciment.

« Les gens font rarement la différence entre fiction et réalité. »

Blake cacha qu'il avait fait partie de ces gens, mais la montagne le lui avait vite appris qu'on ne vivait pas comme dans les films, ou les séries télévisées. Les gens de la campagne n'avaient pas un accent à couper au couteau, et ils ne se reproduisaient pas qu'entre eux. Sa grand-mère, c'était le contre exemple parfait de tous les préjugés qu'il avait pu se manger en revenant ici. Enfin... il fallait la voir, le petit bout de femme soulever l'équivalence de son poids, en se plaignant de son dos, mais qui avait plus de poigne qu'une petite blonde qui râlait devant le sac de ses courses. Il eut un bref sourire, oui, il était un mauvais petit-fils ; il devrait prendre des nouvelles d'elle. Blake écoutait Mikio tout en mangeant, il haussait parfois les épaules, comme s'il n'était pas impliqué. Puis, le Chinois — Japonais, mais pour Blake, tous les Asiatiques étaient Chinois — aborda un sujet plus sensible.

Blake grignota une frite, le temps de répondre :


« Ouais... je vois. En prison, on est formé pour maîtriser un mec, mais quand t'en as un que tu retrouves pendu dans sa cellule... bah. Tu te sens mal. Tu le vois pas venir, il y a tellement de gars à surveiller, alors... là, t'as l'impression d'avoir échoué. On n'est pas là que pour dresser les détenus, mais aussi pour les protéger d'eux-mêmes. Ou des autres, il y a souvent des règlements de compte, et ils ont entre eux une espèce de loi du silence ; s'ils se font menacer, etc... ils le diront pas, et vont régler ça à leur manière. »

Et voilà... comment on passait une journée de merde. Blake estimait qu'ils retrouvaient un mort au moins une fois par jour, ou tous les deux jours si tout allait « bien ». La prison, ce n'était pas un camp de vacances ; les détenus n'étaient pas faciles. Et encore ! Les « gris » étaient... lui faisait perdre patience. Il lui était déjà arrivé de passer des examens en urgence, parce que certains malades, qui avaient le SIDA ou l'hépatite crachaient sur les gardiens pour les contaminer. De la haine et de la rage, purement gratuites ; Blake se faisait détester parce qu'il existait, et davantage lorsqu'on voyait que trois hommes ne suffisaient pas à l'arrêter.

« Puis... je sais pas pour vous, enfin, j'ai ma petite idée, mais on passe souvent pour les méchants. J'ai déjà vu des plaintes de prisonniers, comme quoi ils se faisaient agresser par les gardiens. Alors... que pour ma part, j'ai jamais frappé un détenu sans raison. C'est un rapport de force permanent, et si tu te montres gentil, tu vas te faire bouffer le bras. Quand je vois certains collègues ou membres du personnel... j'me demande comment ils font pour survivre. Ils ont la carrure d'une chips. »

Et puis... ce n'est pas comme si on se souciait des droits de ces « déchets ». Blake était agacé, lorsqu'on venait pleurer parce qu'il avait eu à frapper un détenu. Un mec qui pleure après ses droits, alors qu'il avait à son actif pas mal de crimes (viols, drogue, meurtres, etc...), ça le dégoûtait. Ils ne respectaient pas le droit des autres, celui de vivre, et ensuite, ils rageaient parce qu'ils en avaient plus ? C'était quoi ça ? Ils se prenaient pour quoi ? Pour des saints ? Non, ce n'était qu'une forme de mauvaise foi, et ça le faisait chier. Bigmouth était de ceux-là, bien sûr ; le type avait congelé sa femme — en vie ? Blake ne voulait pas le savoir — , il provoquait les autres en leur crachant son racisme et son homophobie, puis au moindre souci, il faisait appelle à son avocat. Il méprisait Maître Riddle, et il s'en sortait plus ou moins. Les gardiens, comme les prisonniers attendaient le moment où Bigmouth allait se casser la gueule dans les escaliers, et jamais se relever. Toutefois, ce connard était solide.
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Sam 7 Mai 2016 - 14:55
Les gens faisaient pas souvent la distinction avec la fiction....navrant mais vrai. Et ce même parmi les délinquants. Y avait quoi voir les affaires loufoques du genre le gars qui s'était cru dans le film de scary movie et qui avait tenté de le reproduire. Complètement timbré le mec. Il avait assassiné sa copine normal et il t'expliquait pendant l'audition des trucs absolument pas cohérent. L'influence des jeux vidéos ou des films... c'était navrant. Mais je n'étais pas sur que la prison aident vraiment ces personnes là. Elles avaient surtout besoin d'une bonne thérapie avec un bon psychiatre. Moi aussi j'avais grandit avec tout un tas de jeux, j'étais enfant unique alors pour mes parents c'était plus simple de me coller devant une playstation que de me demander de jouer au légo avec mon frère...étant donné que j'en avais pas. Mais pour autant les jeux de m'avaient pas détraqués. Mais ça me faisait penser à cette histoire justement que je voulais raconter à Black.

« Et donc quand je suis arrivée dans la police je suis tombé sur le pire casse du siècle je crois. Deux braqueurs...qui s'étaient dit qu'à défaut de cagoule se gribouiller la tronche avec un marqueur indélébile le ferait. Quand on est arrivé sur place, il n'y en avait qu'un. Il s'était évanouis quand la caissière lui a répondu ne pas avoir d'argent. L'autre s'est enfui dans la rue comme ça avec son espèce de pistolet en plastique. Le braquage le plus raté au monde. On a bien rigolé avec les collègues, surtout quand on les a pris en photo avec leur tronche...t'aurais vu. »

Haha...en rigole encore. Vraiment deux gros crétins. Y a braqueurs et braqueurs quoi. Y a le pro qui organise bien son truc et y a le débile. C'était pas pour être méchant mais pour le coup y avaient vraiment rien pour eux. Même pas un seul truc de crédible. Le plan mauvais du début à la fin, le cerveau absent....fin bref, c'était pas ça quoi. Mais ouais...Une de mes premières affaires. J'étais en novice à suivre le lieutenant et j'avais eu bien du mal à garder mon sérieux quand on les avait interrogé. Au final c'était une expérience intéressante même s'il n'y avait pas eu de prise d'otage ni rien. C'est comme le neurochirurgien qui rêve que ses patients aient une tumeur au cerveau. Dans le fond on rêvait tous de la grosse affaire, le bon truc bien glauque. J'en avais eu des un peu plus...trash... sans être des lumières certains mecs pouvaient faire très fort. C'est sans doute pour ça qu'on finissait par les attraper....parce que ce n'était pas des lumières justement.

« C'est vrai...le boulot de gardien y a beaucoup de choses à gérer. »

C'était un vrai métier. Enfin ma mère disait toujours que les sots métiers ça n'existent pas. Si le métier existe c'est qu'on en a besoin. Mais y en a quand même que je trouvais plus utile que d'autre. Sans gardien la prison tournerait pas des masses. Ils étaient un bon pilier de l'endroit mine de rien. Et puis ils devaient les connaître les détenus, plus que le directeur ou l'infirmier qui ne voit que les malades. C'était un contact permanent avec eux.

« Dis...ça te gène pas de bosser en milieu fermé ? Je veux dire.... quand tu sors de la prison t'as pas juste une grosse envie de respirer l'air frais. »

De se dire que ouf lui n'est pas soumis à un enfermement permanent mais juste le temps de son boulot. Je me demandais vraiment si j'aurais été capable de bosser dans une prison. Parce que bon l'atmosphère.... ça devait être euh.... particulier. Ça restait une prison quoi. Un lieu pour les détenus et c'était pas Ibizza. Personnellement j'aimais mieux être dehors. Même dans mon travail, trier des PV derrière un bureau c'était pfou....lourdingue, mais aller à l'extérieur...Même pour de la circulation peu importe...j'aimais vraiment être dehors, sentir l'air frais. Bien sur quand il pleut qu'il fait froid c'est pas agréable mais... je me dis que garde chasse ouais...ça m'aurait sans doute bien convenu. Pas un métier auquel j'avais songé à l'époque cela dit...mais bon j'allais pas refaire mon orientation professionnelle, c'était fait c'était comme ça voilà.

« Ouais bon..en parlant de chips t'as besoin d'aide pour finir les tiennes ou quoi ? »

Simple boutade parce qu'il en était à grignoter limite ses frites une par une alors que j'avais fini mon assiette depuis belle lurette. C'est ça de trop causer, on oublie son assiette ou bien on mange à la vitesse d'un papi. En souriant je lui en piquais une histoire de l'aider. Ouh...elles étaient froides en plus. Pas top, meilleur quand c'était chaud et croustillant. Je grimaçais quelque peu et pris ma bière pour boire une grosse gorgée.
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Blake Barlow
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Blake Barlow
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Sam 7 Mai 2016 - 20:00

「404 RP NOT FOUND - Une soirée presque normale au Wayne's.」

Avec Mikio Shigemori
Blake écouta l'histoire de Mikio avait un intérêt discutable ; en réalité, ses lèvres commencèrent à s'étirer dans un sourire, juste avant qu'il se mette pleinement à rire. Plusieurs personnes se retournèrent, ou leur jetèrent des regards, en l'entendant frapper du poing sur la table, ce qui manqua de faire tomber son verre. Il secoua la tête, il continua de rire un bon moment, et lorsqu'il parvint à retrouver un semblant de calme, il continuait de rire par à-coup. C'était quoi cette connerie ? Franchement, il fallait être CON pour se foutre du marqueur indélébile. Blake se mord la lèvre inférieure, et frotta ses yeux, il n'y croyait pas... franchement.

« Ah ouais... les mecs étaient sûrs de leurs coups ? Mais ils ont trouvé cette idée où ? Sur internet ? »

Parce qu'en plus... Blake voulait bien voir l'état de leurs peaux après cette aventure, même s'il ne savait pas si l'on pouvait enlever du marqueur indélébile. Il se lécha les lèvres, puis il reprit une gorgée de bière en secouant la tête. Vraiment... n'importe quoi, tellement n'importe quoi. Des pistolets en plastique ? Sérieusement... il fallait être... non, à part le faire exprès, Blake ne voyait pas comment une telle chose avait pu arriver. Il leva les yeux vers le plafond, et voyant que Mikio prenait dans son assiette, il songea qu'il devait accélérer la cadence. Au moins, pour éviter que le Japonais termine son repas à sa place. Bon sang... il la garderait en tête longtemps, cette histoire. Il gratta sa barbe, pensif.

« Nous... qu'est-ce qu'on a eu ? J'ai entendu dire qu'un gars était parvenu à cacher son nécessaire à tatouage dans le rectum, mais à part ça... »

Ouais... les histoires de prison étaient peut-être moins drôles, plus « trash » et violentes. Il grimaça, mais il n'expliqua pas en détail, et surtout comment les gardiens avaient découvert ça. Lui-même... il aurait préféré qu'on évite de lui en parler EN DÉTAIL. Autant dire qu'on avait arraché l'appareil, et qu'il avait été non seulement bien coloré, mais plus en trés bon état. Le type s'était plaint de maux de ventre, et bizarrement, il n'avait pas fait le lien entre ça, et ce qu'il avait caché en profondeur. Il jeta cette sombre histoire dans un coin de sa tête, et la question de Mikio... lui arracha une autre grimace.

« Bah... c'est un coup à prendre. »

Lâcha Blake avec son manque de délicatesse habituel. Il prit une gorgée de bière, et dans une grande poignée, il avala plusieurs frites. Ses dents croquèrent dedans dans un mouvement violent ; on aurait dit un animal en train de briser les os d'un autre d'un mouvement de mâchoire. Un ours. En moins de deux minutes, Blake venait de littéralement engloutir son repas, ne laissant plus aucune chance à Mikio de lui voler des frites ; il ne fallait pas plaisanter sur la nourriture avec lui, c'était important. Il termina sa bière dans la foulée, et s'essuya la bouche avec le revers de sa main.

« Bon... en fait, c'est déprimant. Faut pas se leurrer, une prison c'est triste et moche. T'as des gars qui vont y crever, et ceux qui peuvent sortir vont gâcher cette chance avec des conneries. Et je parle pas des tarés, là, les tueurs en séries. Mais c'est pas la prison qui me déprime le plus, en fait. »

Blake essuya ses mains, et il reprit en faisant une boule de la serviette.


« Petit, je vivais en ville, puis j'ai dû vivre chez mes grands-parents, il ne donnait pas le détail sur la raison de ce déménagement forcé, il n'aimait pas en parler. En Alaska, et j'étais très heureux là-bas, je me sentais bien. Oh... tu peux dire que je suis un vrai péquenot. Je me promenais souvent en forêt, et c'est pour ça que je suis devenu garde-chasse, mais passé... D'un endroit où il faisait bon de vivre à la ville, où ça pue, où les gens sont chiants et font la gueule pour des conneries... ouais, ça me déprime. »

Ouais... la ville était un endroit triste. Ici, il avait droit aux odeurs nauséabondes des poubelles de ses voisins sur son palier, les pots d'échappement qui crachotaient leurs gaz grisâtres, la mauvaise humeur, la frustration quotidienne de vivre les uns sur les autres. Et encore ! Blake ne prenait pas le métro, ou les transports en commun. Il faisait ce qu'il pouvait avec sa bagnole, mais là... c'était les klaxons, les insultes quotidiennes, le ciel bleu recouvert d'une pollution épaisse, et qui donnait au temps cet air maussade. Le même qu'avaient les gens... ouais, la forêt lui manquait, ses grands-parents aussi. Mais il n'y retournerait pas, il ne pouvait pas. Pas après ce qu'il s'était passé.
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