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Du sucre avec votre thé ?

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Jeu 7 Jan 2016 - 17:38
Gabriel était surpris par la précision de l'âge indiqué par Eliott.
Il attendait de savoir pourquoi, comment, où etc. Mais Eliott ne pouvait pas en dire plus. Il aurait pus parler de ses 17 ans aussi... Mais cela était faux. La première chose qui lui avait à jamais sali l'esprit, c'était ce chien...

Pris d'un frisson clairement violent, Eliott serra le tissu de son pantalon au creux de ses doigts et sentit ses yeux légèrement s’embuer. Rien qu'un clignement de paupière ne saurait effacer cependant et il repris vite le dessus. Il avait l'habitude maintenant. Il avait appris à faire avec. Ce qui l'énèverait le plus au final, c'était d'être un adulte et d'être toujours aussi effrayé. Quelle chose ridicule!

"- Oui" conclut-il sans demander son reste en buvant une nouvelle fois dans sa tasse de sa main libre.

"-Oh je suis un gros égoïste. Quand je parle de chercher plus pur, je parle pour moi. J'ai a une époque éliminé le désordre de mon ancienne maison par un appartement crasseux des bas quartiers, le seul dans mes moyens, mais rangé et nettoyé comme une chambre d’hôpital. Je cherchais à être le meilleur de ma catégorie à la fac ce que j'ai presque réussit à faire. "

Eliott croyait en la bonté humaine, mais il l'apparentait plutôt à de la naïveté. Alors pour se protéger de ceux qui n'en étaient pas dotés, il s'était érigé un monde de maison de paille mais qui tenait bon... Jusqu'à ce que le manque d'argent ruine ses projets et le menace de le renvoyer en enfer...

Les hommes géraient mal leur sentiment c'était un fait. Même les plus parfaits d’apparence avait le cheval de bataille nommé "dénis" pour oublier les choses noires qui s'étaient déroulées dans leur vie.  Monsieur Parfait devait lui aussi avoir des démons enfouis mais Eliott ne cherchaient pas à les connaître, ce n'était pas son rôle. En tout cas, le psychologue n'avait pas immédiatement sauté dans la théorie de la folie et il venait ainsi de remonter l’échelle de l'estime d'Eliott.

"- Je dois avouer que je vous apprécie bien en tant que psychologue Gabriel" le congratula le détenu en posant sa cheville droite sur son genoux gauche. "- D'autres que vous auraient déja griffonné "mentalement fragile" sur leur feuille. C'était d'ailleurs un risque auquel je m'étais préparé en voulant faire appel..."

Un risque qui lui aurait fait immédiatement tout arrêter.

"- Alors je pense que nous allons faire du bon travail ensemble malgré les premiers quouac".


C'était sans doute un peu idiot et peu adulte de dire les choses aussi franchement mais Eliott était ainsi. Entre quatre mur, seule la politesse élémentaire était utile, pas la superflue.

"- Mais où en étions nous déja? Ah oui... La dépression, la fatigue... Le manque d'amour" ironisa-t-il en mimant la gestuelle de Gabriel comme pour se mettre à sa place dans une pièce de théâtre frelatée..."  Oui j'ai des sentiments parfois si partagés que ça me déchirent en deux... Mais qui n'a pas connu ça? Je hais maman mais je l'aime... je hais mon père mais je l'oublie... Tous les enfants du monde sont comme ça. Ce que moi je ne comprends pas, c'est pourquoi en tant qu'adulte, certains me donnent l'impression de revenir à mes 10 ans..."

Sans le savoir Eliott souriait, accusait, se confiait et puis se renfermait à nouveau. Mais c'était ainsi. Lorsqu'il devait parler de SON problème, ses nerfs en pelote se démêlaient en vrai charivari.
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Gabriel Goodman
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Gabriel Goodman
Psychologue
Jeu 7 Jan 2016 - 18:26
Ce souvenir ne serait pas abordé. Pas tout de suite. Eliott tenta de se contenir, toutefois il était difficile de lui échapper. Une vieille habitude de chasseur, ou de petit garçon passant son temps à décrypter ce que les grands disaient au cours des dîners pompeux organisés par sa famille. Lorsque Michael Goodman avait commencé à décevoir son père, Gabriel avait passé son enfance à tout rattraper. D'abord parce qu'il voulait la place d'aîné, et être reconnu comme « meilleur » que son frère. Meilleur ? Il l'était, indéniablement. Toutefois, longtemps, il n'était resté que le second. Le frisson qui courra le long de l'échine d'Eliott ne lui échappa pas, le sujet était donc particulièrement sensible. Il avait de la matière à creuse, mais Gabriel n'était pas du genre à laisser sa curiosité scientifique prendre le dessus.

Lorsqu'Eliott admit qu'il avait cherché à être — lui aussi — le meilleur dans sa promotion, Gabriel s'empêcha un léger sourire. Il se demandait ce qui avait pu motiver cela ; surpasser son frère ? Montrer aux autres qu'il pouvait réussir, et bien réussir ? Il l'interrogea donc dans ce cas :


« Vous vouliez prouver quelque chose ? »

Pas nécessairement à lui-même, Eliott ne paraissait pas manquer de confiance en lui. Le refus du désordre dans son appartement ne semblait pas poussé par une envie d'hygiène, mais par un besoin de sentir une forme d'harmonie. Selon Confucius, on peut connaître un homme en visitant son intérieur. Une autre indication qu'Eliott donnait sur sa personnalité ; au quotidien, il avait dû être un étudiant organisé et ordonné, plutôt penché sur les études. Il ne montrait pas un caractère asocial, mais les études avaient englouti une partie de sa vie. Comme c'était le cas de beaucoup de personnes voulant réussir. De quel désordre parlait-il d'ailleurs ? D'un désordre concret ? Ou bien provoqué par Icare, et sa mère ? Gabriel retint cette question, il ne savait pas comment l'amener, et puis il avait conscience que parler d'Icare était dangereux. Même si la nature de leurs rapports l'intriguait, il s'en tenait à son but premier : se focaliser sur Eliott.

Enfin, à l'aveu d'Eliott, Gabriel eut un sourire. Un peu gêné de se faire complimenter par un homme, mais ravi du compliment tout de même. Il effaça vite son trouble, en souriant de plus belle en dévoilant très légèrement ses dents blanches :

« Merci, Eliott. »

Et non, Gabriel ne comptait pas griffonner le mot « fragilement mental » sur le dossier d'Eliott. Il ne disait pas tout ce qu'il devait d'ailleurs sur les dossiers de ses patients ; il trouvait cela fort hypocrite de proposer une oreille attentive et le secret des confidences, alors qu'il devait décrire ses entretiens. La parade était de se montrer évasif, mais pas trop pour éviter de se faire soupçonner. Il n'avait pas décidé ce qu'il mettrait dans son rapport concernant Eliott, surtout que leur entretien n'était pas prévu. Voilà, Gabriel savait comment détourner les règles.

« Je pense aussi, Eliott, je vous fais confiance pour la suite. »

Fait-il avec un air un peu complice, se laissant aller à l'émotion. Puis, lorsqu'Eliott reprit son récit, il se concentra de nouveau dessus. Il le regarda juste avec sérieux, lorsqu'il se mit à imiter sa gestuelle, se demandant si c'était dans le but de le taquiner, ou de singer ses collègues. Il n'avait pas l'air si délicat, non ? Gabriel chassa cette pensée de sa tête, puis il étudia les paroles de son patient. Point par point, il aborda ce qu'Eliott lui disait.

« Pour votre mère, et votre mère, il est très difficile pour un enfant de ne plus aimer ses parents. Ils sont censés apporter amour, sécurité, tendresse, connaissance, expérience... d'ailleurs, Eliott disait “maman” pour sa mère, et “mon père” pour ce dernier ; cela montrait que Madame Higgins avait eu une place plus importante dans son coeur, sans doute parce qu'elle avait été présente au quotidien. Si vous n'avez pas connu tout cela, s'ils se sont dérogé de leur devoir de parents — ce qui était le cas, Gabriel se gardait de le dire —, il y a tout un chemin que vous n'avez pas eu l'occasion de le faire, et qui de manière ponctuelle peut ressurgir. Ou bien, cela peut être une réminiscence de votre enfance, une impression que vous aviez connu à dix ans, et qui refait surface. La mémoire fonctionne ainsi d'ailleurs. Il m'arrive parfois d'avoir comme un “flash black” d'un événement que j'ai connu enfant, même anodin. A moins... qu'il s'agisse d'autre chose ? Que laisse cette impression en vous ? »

Et... Gabriel acceptait de remettre en cause son jugement en toute circonstance. Il était humain, et même s'il maîtrisait l'art du langage, il n'était jamais à l'abri d'une erreur. C'était pour cela qu'il avait besoin qu'Eliott le guide.
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Jeu 7 Jan 2016 - 20:08
Surpris par la conséquence de son propre compliment, Eliott vit Gabriel se radoucir ce qui eut un effet de détente sur le détenu aussi. Il répondit donc rapidement à la question suivante, sans réfléchir même à sa gêne qui avait grandit tout à l'heure et qui vacillait en cet instant comme lorsqu'on soufflait sur une flamme.

"- Je n'ai jamais fait ça pour prouver quoi que ce soit. J'ai fait ceci pour me donner la vie parfaite de laquelle ont m'a privé dés ma naissance. Mais les racines des familles donnent des sèves solides. Et j'ai finit par être aussi idiot que mon père sous influence. C'est d'ailleurs grâce au travail achevé avant le hold up que je n'ai pas écopé de 22 ans de prison comme les autres..."

La fatalité était écrite dans les destins de tous les héros grecques. Les conflits familiaux aussi. C'étaient cousu de fil blanc et traversait les siècles pour aller se nicher dans les histoires de tous les mondes. Eliott avait été lui aussi proche de ce qu'il méprisait: la naïveté, en croyant y échapper.
Gabriel partageait cet avis et s'était mis, sans doute en récompense du compliment d'Eliott, à dénigrer l'éducation (si on pouvait appeler ça une éducation) que ses parents mal-aimants et violents avaient prodigués.
Le détenu sourit en guise de remerciement et finit sa tasse de thé en l'écoutant parler d'un élément déclencheur. Une sorte de clef qui activait cet état de blanc total pendant lequel il se transformait en Mister Hide...

"- Je suis désolé de vous laisser faire toutes ces présentations de théorie... Mais en réalité, je connais très bien cette histoire de déclenchement et je connais les miens.
" coupa le détenu en croisant ses mains sous son menton, tout sourire. " Je vais donc vous couper maintenant. Personnellement je n'ai pas envie d'expliquer en quoi ce sont des boutons marche-arrêt pour l'instant, je pense que ni vous ni moi ne sommes prêts à ça..."

En disant cela Eliott pensait d'avantage à la sécurité physique de Gabriel à sa sécurité mentale. Car si il transformait Eliott en Mister Hide comme le précédent psychologue, cela pourrait devenir dangereux pour lui.

"- Les voici donc, enfin... D'après mon expérience je pense qu'il s'agit de ceux là mais après ces énumérations nous n'en parlerons plus..."

Eliott pris une profonde inspiration et, pour se détendre, fixa les gouttes de pluie qui commençaient à racler les carreaux du bureau. C'est d'ailleurs à ce moment précis qu'il remarqua enfin que la luminosité avait baissée...

"- Chien, couteau et contact physique..."

Et alluma la lumière maladroitement posée grâce à une lampe sur le bureau à coté.
Leur visage parure tranchés. En ombre et en lumière, on aurait dis des masques à la lueur des bougies. La situation devint assez intimiste et dangereuse. Comme dans les vieux polars, lorsque les mafieux interrogeait quelqu'un persécuté sous les feux des projecteurs.

"- J'ai l'impression que ces éléments me mettent hors de moi... Ca doit surement être le cas à chaque fois, je fais des miennes. Mais j'ai l'impression aussi que c'est pour me défendre de quelque chose..."

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Gabriel Goodman
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Gabriel Goodman
Psychologue
Jeu 7 Jan 2016 - 21:12
Eh bien... plus la séance avançait, plus Gabriel découvrait des éléments qui détournaient le profil psychologique établi par son confrère. C'était pour cela qu'il ne faisait pas confiance aux diagnostics des autres ; souvent, il s'était rendu compte qu'il faisait preuve d'une meilleure clairvoyance. Eliott commençait peut-être à lui faire confiance, et il se sentait prêt à lui révéler ce qu'il y avait de lourd. La découverte d'une autre personnalité apparaissant dans les moments où il se sentait en danger... confirmait l'amnésie d'Eliott, lorsqu'il avait tiré sur le policier. Parce que la personnalité qu'il avait face à lui n'avait pas vécu cette scène. Toutefois qu'il ne le sous-estime pas, en songeant qu'il n'était pas prêt.

Gabriel faisait peut-être un excès d'assurance — et c'était le cas —, mais il se pensait assez froid pour gérer quelqu'un de violent. Après tout, il était en prison, sa vie était mise en danger en permanence lorsqu'il s'entretenait avec ses patients. Il se retrouvait à discuter avec des serial killer, des névrosés, des psychotiques, c'était cela son quotidien. Et il avait conscience qu'un jour, tout pouvait déraper, et il pourrait se retrouver impuissant sous des mains plus fortes que les siennes, en train de se faire étrangler. Mais... il se savait suffisamment fort pour y faire face. Après tout, lui aussi, il avait déjà tué quelqu'un. Et il savait qu'il reproduirait cela. Bientôt.

Surtout lorsqu'il avait sous les yeux, un élément capable de l'aider.


« Je vois... souffla le jeune homme en fermant les yeux à moitié, toutefois... même si vous avez peur, et que cela vous fait mal, nous devrons tout de même vous y confronter. Si vous voulez réellement avancer, il faudra accepter de passer tout en revue avec moi, et comprendre où se situe l'origine du problème. »

La dépression ? La « double personnalité » ? Au moins, Eliott venait de lui avouer la vérité. Au lieu de démentir ses théories sur son amnésie, au lieu de se refermer comme il aurait pu le faire, dès qu'il s'approchait de la vérité, il avait avoué, et il l'expliquait. Gabriel ignorait ce dont son patient avait le plus peur. L'agresser ? Ou devoir se dresser face à cet Autre Lui dormant dans sa poitrine ? Gabriel n'était pas déboussolé par la nouvelle, il se contentait d'apprécier la naissance de la confiance d'Eliott à son égard. Il lui parlait franchement, c'était ce qui lui permettrait de progresser.

« Je... »

Commença le jeune homme en s'arrêtant. Il s'était rendu compte que par habitude, il allait répéter les trois mots invoquant l'Autre Lui. S'il voulait le faire apparaître, il savait qu'il devait prendre des mesures de sécurité, et préparer le terrain. Pour Eliott. Pour lui. Il reprit en s'éclaircissant la voix :

« Je vois. »

Ce n'était pas plus compliqué à gérer qu'un hyperémotif, hein ? Songea-t-il en se rappelant d'un autre de ses patients. Les hommes pouvaient devenir incontrôlables si on savait où viser. Pour Eliott, cela semblait être arrivé « au hasard ». Gabriel reprit toujours avec la même douceur et neutralité, cela n'était pas de l'indifférence, attention ! Il ajustait simplement son point de vue selon ce qu'Eliott lui disait, afin de mieux identifier ce qu'il percevait du monde :


« Pour vous défendre ? »

Eliott ajouta un peu de lumière à la pièce. Gabriel remarqua alors que celle-ci n'était pas particulièrement bien éclairée ; d'abord parce que la grande lampe accrochée au plafond recouvrait son bureau, mais pas le morceau le plus important. Celui où tous les deux se trouvaient pour discuter. Lui-même était dérangé par ce manque de lumière, il avait le début d'une migraine à force de plisser les yeux et le front pour espérer voir les traits d'Eliott. Le paysage semblait s'accorder aux paroles de son patient, songea-t-il non sans sarcasme face au temps. Et dire qu'il allait devoir traverser l'orage pour rentrer chez lui ! Plusieurs pensées traversèrent son esprit, la plupart concernaient sur le moyen qu'il devait utiliser pour détendre Eliott, et ne pas le faire chavirer vers la douleur. Il se caressa la lèvre inférieure avec son pouce en réfléchissant. Le contact physique déclenchait cet état... ?

Gabriel pensa aussitôt à un traumatisme sexuel. Il se posa d'autres questions, si Eliott avait connu des femmes, s'il avait été touché par son père. Pour le moment, il ne lui venait pas en tête qu'Icare ait pu aller si loin dans son obsession. Pour lui, un viol se passait entre un adulte et un enfant, entre un homme et une femme, mais pas entre deux hommes ; c'était quelque chose le mettant fortement mal à l'aise. Mais...


« Voulez-vous parler d'autres choses, Eliott ? »

L'invita Gabriel en souriant. Si Eliott avait le courage d'aborder tous ces points, Gabriel le suivrait. Sinon... il passerait à autre chose.
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Dim 24 Jan 2016 - 16:13
Eliott se sentait à la fois mieux et plus mal.

Mieux parce que la lumière qu'il avait apporté donnait un aspect moins lugubre à la pièce maintenant. Les meubles qui semblaient s'être alourdis dans le noir devenaient moins écrasants. Même rassurant. Le bois lustré et le cuir brillant du fauteuil de Goodman avaient quelque chose de "granny". Un peu comme lorsqu'on entrait chez un vieux monsieur maniaque mais qu'on se sentait comme chez soi. En revanche, cette accentuation de lumière le laissait à demi-nu. Il était plus facile maintenant pour le psychologue d'estimer et de regarder Eliott. Cela allait dans les deux sens d'ailleurs. Higgins avait maintenant le désagréable plaisir de pouvoir admirer monsieur Parfait.

Ses dernières révélations laissèrent le psychologue muet. Ce dernier se mit à réfléchir de plus belle, se construisant un petit monde autour de son patient comme un jeu de legos qu'on pouvait démonter et remonter selon les nouvelles pièces qu'on y ajoutait.
Et justement, il lui en demandait des nouvelles

"- Vous êtes insatiable" sourit Eliott et basculant sa nuque d'avant en arrière, craquant sa colonne comme il le faisait avec ses doigts.

Autre chose? Cela dépendait de quoi il voulait parler... Ou surtout ce qu'il voulait entendre. En effet il y avait toujours autre chose. Eliott aurait pu lui parler de tout et de rien jusqu'à son sucre qui fondait au fond de sa tasse, dans les quelques grammes de thé restant. Mais bien entendu, Monsieur Parfait attendait autre chose d'autrement plus glorieux... Comme LUI, sans doute.
Alors finalement Goodman s'y intéressait? Où bien attendait-il d'en entendre plus pour le cas Eliott et non ... Oui, le jeune détenu avait plutôt la conviction que ce devait être ça.

Croisant impérieusement les jambes, rapatriant ses doigts sur ses genoux, Eliott secoua la tête, finalement battu, mais toujours souriant.

"- Je vois que vous avez plus de sens commun que ces autres psy qui ne intéressaient qu'à LUI. Cette discussion m'a convaincue... Alors je vais vous le dire clairement maintenant que je sais que vous êtes réellement là pour m'aider: Je veux me barrer d'ici... Je ne veux plus le voir..."

Ce n'était pas vraiment une bombe. Mais l'abset avaient été crevé avec la discussion précédente et Eliott avait moins de mal à parler de cela même si il aurait toujours la gorge serrée et quelques difficultés d'élocution.
N'importe qui l'aurait forcé à aller jusqu'au bout de ses paroles comme cet idiot de psy la dernière fois. Goodman avait quant à lui montré qu'il voulait savoir mais qu'il ne forcerait pas. Il n'était pas non plus idiot. Il savait donc de qui Eliott parlait...

"- Donc mon dossier presse. Alors si il faut... Parler un peu plus de certaines choses pour éclaircir mon erreur..." il inspira à fond, humant l'odeur des orages au dehors "allons y mon brave Gabriel "

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Gabriel Goodman
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Gabriel Goodman
Psychologue
Dim 24 Jan 2016 - 18:59
Insatiable ? Gabriel sourit au coin, mais pas plus ; bientôt, il dépasserait son quota d'expressions pour la journée. Eliott lui donnait un peu trop de passion, sans doute. Du reste, Gabriel songeait qu'ils avançaient dans la bonne direction, parce que son patient venait de lui avouer une révélation importante à son sujet. Il ne pouvait pas encore lui coller l'étiquette de « Trouble Dissociatif de l'Identité », toutefois il comprenait qu'Eliott n'était pas un détenu ordinaire. Certes... en prenant les cas par cas, aucun détenu n'était ordinaire ; chacun avait son histoire, son fardeau. Certains pourraient voir l'horizon en dehors de ces murs, tandis que d'autres étaient condamnés à mourir ici, enfermés dans la solitude et l'humidité de la prison. Gabriel devait leur apprendre à gérer l'ennui, et attendre qu'un miracle se produise, ou que la mort vienne les chercher. Du reste, il était ravi d'apprendre qu'Eliott lui remettait un peu de sa confiance.

Cependant, Eliott confirma ce que Gabriel avait pu deviner ; il voulait partir pour fuir son frère. À la nouvelle, il se contenta de hocher lentement la tête. Ses mains reposaient sur la tasse de café, essayant d'y attraper un peu de la chaleur qui s'évaporait de sa peau, glacée. Le jeune homme observa son patient, pensif, puis il répondit avec un peu d'honnêteté :


« Disons que... si vous êtes ici, c'est avant tout pour parler de vous, le psychologue marqua une pause, il plissa le front, comme s'il allait annoncer une chose particulièrement ennuyeuse, puis il acheva : je sais ce que cela fait d'être le cadet, et de vivre dans l'ombre de l'autre. »

C'était peut-être la seule information que Gabriel donnerait à Eliott, et ce dernier était sans doute le seul qui l'entendrait. Gabriel venait de dévoiler un fait important, qui le reliait — en quelque sorte — à son patient. Lui aussi, il savait ce que c'était de se retrouver avalé par l'ombre d'un grand-frère. Bien sûr, il avait conscience que ce n'était pas la même chose pour son patient. Toutefois, il pouvait comprendre son sentiment ; longtemps, Gabriel avait regardé son frère avoir accès à une attention plus grande, à plus de libertés. Parce qu'il était le second, parce qu'il était plus jeune, et qu'il avait cet aspect angélique, fragile, sa mère l'avait couvé et éloigné des dangers. Néanmoins... en grandissant, Michael Goodman était devenu une déception pour la famille, Gabriel avait passé le reste de son enfance à rattraper la première erreur. Puis, il s'était débrouillé pour devenir le seul et unique héritier des Goodman. Oui, alors qu'il avait tout, il était parvenu à ressentir de la frustration et de la jalousie pour son frère aîné.

Gabriel était bien placé pour comprendre Eliott, alors il ne ferait pas l'erreur de chercher des informations sur Andrea à travers lui.


« Toutefois, gardez à l'esprit que nous devrions parler de “lui”, et du reste de votre famille. Nous le ferons, lorsque vous vous sentirez prêt. »

Qu'Eliott ne finisse pas par penser que Gabriel ne s'intéressait qu'à Icare Higgins. Celui qu'il voulait sauver, ce n'était pas lui, mais bel et bien le blond teint en brun face à lui. Le jeune homme caressa le bord de sa tasse, il bougeait lentement les doigts, toujours à la recherche de la chaleur ; il commençait à avoir mal à la gorge. Il n'avait rien préparé pour la séance, et celle-ci finirait par se terminer. Il prit un peu de temps pour analyser la situation, et se pencher sur les révélations qu'Eliott lui avait données.

« Concernant votre remise de peine, je vais voir avec le Conseiller, Monsieur O'Callaghan ce que je peux faire. Je vous conseille de le voir aussi, d'ailleurs, il saura vous apporter des réponses sur des points que je maîtrise pas, comme l'administration. »

Ce qu'il ferait, Gabriel irait même jusqu'à sauter sa pause du midi pour voir Liam O'Callaghan, et se renseigner de ce qu'il pouvait faire pour Eliott. Malade, en plus.

Le jeune homme releva les yeux sur la lampe, il en examina la luminosité, puis il fit :


« Je vais procéder de manière un peu classique, mais n'oubliez pas que je suis flexible. »

Gabriel avait besoin de structure pour ses séances, comme ses patients d'ailleurs, mais il avait conscience que rien ne se passait comme prévu, jamais. Ses anticipations étaient approximatives, en réalité ; une donnée que son besoin de contrôle avait fini par accepter, et faire avec.


« Ainsi... je vais vous demander de me raconter un souvenir de votre enfance, avec le plus de détails possible. N'importe lequel, celui que vous voulez. »

[HJ : Pas de soucis, tout va bien de mon côté : )]
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Lun 25 Jan 2016 - 13:07
Gabriel commençait à fatiguer. Il fallait dire que cela faisait un moment qu'ils parlaient tout deux. De plus, la fenêtre ouverte pendant trop longtemps n'avait pas eu l'air de faire plaisir à sa gorge. D'ailleurs... Depuis combien de temps étaient-ils ici? Les détenus n'avaient pas droit à la montre. Ils devaient se fier aveuglement aux horloge souvent cassées accrochés à chaque murs des pièces.
Il ne posa pas la question au psychologue tout du moins, sentant que bientôt, il devrait sortir d'ici, et chercher par conséquence un autre endroit sécuritaire.

C'est alors que, tandis qu'Eliott tentait de se détendre en changeant à nouveau de position, il reçu une déclaration pour le moins personnelle. Le jeune Monsieur Parfait avait en effet sortit de sa bouche un sentiment plus qu'intime, une histoire plus que solitaire. C'était comme si la poupée s'était mise tout à coup à parler.
Le détenu n'était pas un imbécile qui manquait de tact. Il avait bien ressentit l'émotion froide derrière ses mots. Pleine de reproche et de regret. Mais ils étaient aussi pleins de compassion envers lui. Alors Eliott agissa en conséquence pour ne pas froisser son nouvel allié.

"- Je vois" sourit-il complice. "Nous avons tout les deux connus la médiocrité. La comparaison... Mais surtout l'écrasement non?"

Ces mots ne l'impliquaient pas uniquement lui. Ils s'attaquaient également au cas Goodman. Cependant, par respect, il n'alla pas plus loin et conclut sur un simple "- Ceux qui sont parfaits sont des colosses au pied d'argile" en levant la main.

Très vite, le sujet glissa sur quelque chose de plus officiel. Le nom de O'Callaghan revint sur le tapis... Encore. Harvey Stinson lui en avait déjà parlé. Mais Eliott avait voulu voir un professionnel de la santé d'abord car il savait très bien qu'en juridiction... L'administration pure ne servait à rien sans un solide dossier médical. Il se promis intérieurement de penser à cet homme et aquiesca.

"- Merci du conseil"

Finalement, On revint au chemin habituel de la psychologie. Goodman, toujours curieux, revint à plein galop sur le sujet des troubles. Pis encore, il s'attaqua à la partie de l'enfance de son patient, persuadé d'avoir choisit le bon chemin. C'était certains! Il ne se trompait pas. Mais le chemin de l'enfance d'Eliott ressemblait maintenant à un sentier en montagne prêt à s'effondrer. C'était donc un très mauvais choix de s'y aventurer aussi tôt sans avoir pris la peine de tâter les autres terrains en amont.

Eliott soupira en riant un peu, saluant le courage du psychologue et se pencha en avant sur son fauteuil, réfléchissant.

"- C'est à la fois vague et précis comme demande..."
avoua-t-il "- Vous êtes sur de vouloir attaquer cela aussi tôt?"

Cette question n'en était pas vraiment une. C'était plutôt une mise en garde soutenue par le regard franc et compatissant qu'envoya Eliott droit dans les yeux glacials de Goodman.

"- Je peux vous parler des céréales que j'adorais... Ils ne les font plus c'est dommage. On avait des stickers vraiment sympa dedans. Je les collais sur tous mes cahiers. A la fin je devais avoir une encyclopédie sur tous les animaux vivants du monde animal... "

Il s'arrêta là, conscient que cette révélation n'avait pas une valeur choque. Mais c'était plus fort que lui, l'enfance était la chose la plus délicate à citer. Si Gabriel voulait déterrer des cadavres, il allait devoir le faire avec lui, doucement, lentement, en pointant les tombes plutôt que de le lancer au beau milieu du cimetière.



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Gabriel Goodman
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Gabriel Goodman
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Lun 25 Jan 2016 - 18:34
L'écrasement ? Gabriel ne répondit pas tout de suite, il réfléchissait au sens du mot employé par Eliott. L'écrasement... son frère n'avait pas été assez brillant pour qu'il puisse se sentir « écrasé », seulement... il avait dû accepter qu'il serait toujours que le second. Le petit garçon derrière son grand-frère qui voyait ce dernier se préparer à des choses encore inconnues ; l'école, les responsabilités, le sexe. Même si pour ce dernier point, il l'avait rattrapé plus vite que prévu. À seulement quatorze ans, Gabriel avait décidé de ce fait gênant de son existence, avec une fille un peu banale... mais que Michael Goodman aimait beaucoup. Une fois ce premier arraché à l'insu de son frère, Gabriel avait pu commencer à le dépasser. Non. C'était lui qui avait écrasé son aîné.

« Un colosse au pied d'argile, vous dîtes ? »

Pourquoi l'argile ? Quelle idée Eliott avait-il voulu exprimer ? Qu'on pouvait toujours faire tomber le colosse, si on parvenait à lui trancher les tendons ? Il n'insista pas, et il laissa la conversation rependre son cours, la ramenant à des sujets un peu « classiques ». Lorsqu'Eliott le remercia du conseil, Gabriel hocha lentement la tête, un petit sourire au coin des lèvres. Il ne connaissait pas encore Liam O'Callaghan, il espérait que ce dernier pourrait leur apporter les réponses qu'ils recherchaient. L'ambition d'Eliott n'était pas anodine, et tous les deux se lançaient dans des procédés administratifs ennuyeux.

Enfin... le sujet de l'enfance tomba. Même si Eliott était refroidi à aborder le sujet, il fallait en passer par cela, surtout si Eliott désirait échapper le plus rapidement possible à son frère. C'était pour cela que sa question était à la fois vague et précise, le psychologue ne se permettait pas encore de remonter dans les secrets de familles douloureux, ou dans les traumatismes ayant transformé son esprit à ce point. Chaque chose en son temps, après tout. Gabriel approuva donc lorsqu'Eliott lui donna les quelques éléments de son enfance, quand bien même le sujet était un peu futile sur les bords.


« Vous aimiez les animaux ? »

Une question qui paraissait un peu stupide, ou simplette. Toutefois, l'affection que portait un homme ou une femme sur les animaux pouvait l'aider à déterminer un certain profil. Généralement, les gens appréciant les bêtes étaient ouverts, gentils, et respectueux des êtres vivants. Il y avait bien évidemment des exceptions ; pour sa part, Gabriel ne portait aucun amour. Que ce fut pour les animaux, ou pour les hommes. Son mépris se collait à tout être vivant, sans distinction, et son Échelle de la Sympathie variait d'un individu à l'autre. Il évitait juste de porter ce jugement sur ses patients. Enfin, Gabriel pouvait imaginer le jeune Eliott s'intéresser à tout, malgré l'environnement familial médiocre dans lequel il avait évolué.

Et puis... l'Autre ne venait-il pas lorsqu'on mentionnait « chien » ? Gabriel gardait à l'esprit l'espèce de mode d'emploi qu'Eliott lui avait donné. Il réfléchissait à la manière dont il pourrait se servir de cela pour arriver à un but bien personnel. Gabriel avait besoin de porter une arme, et pour porter une arme, il fallait une raison ; il était jeune, il venant d'un milieu protégé, une agression pouvait vite le traumatiser. Et puis... s'il voyait l'Autre Eliott, il pourrait comprendre ce qu'il s'était réellement passé, lors de l'altercation avec le policier. Si Eliott avait tiré de sang-froid, ou s'il s'était débattu avec sa conscience avant d'enclencher la détente. Il pensait aussi faire sa propre enquête auprès des témoins ; un tel fossé entre les deux images de son patient, c'était... troublant.

Gabriel jeta un coup d'oeil à sa montre, il retint un soupir ; l'heure tournait. Le temps était une chose difficilement rattrapable, et même s'il prenait plaisir à la discussion, il ne pouvait pas consacrer toute sa journée à Eliott Higgins. Mine de rien, il avait un grand nombre de patients à traiter, à comprendre, à aider. Toute une vie ne lui permettrait pas de régler tous les soucis des détenus de Lancaster. Gabriel releva son regard sur Eliott, et en s'excusant, il fit :


« Je suis désolé, mais je vais devoir bientôt couper court à notre discussion. »

Oui, il paraissait vraiment désolé.

« Toutefois, je vais vous demander un peu d'aide pour la prochaine fois, afin de préparer la séance. Dites-moi ce que vous voudriez qu'on aborde, ou des attentes que vous avez à mon égard. Je pense que nous avançons bien, j'aimerais pouvoir continuer dans cette voie. »

Gabriel frotta ses mains, l'air froid du bureau commençait à lui peser un peu.

« De plus, concernant votre vie ici, et même si vous avez l'intention de faire valoir votre remise de peine, je vous conseillerai de vous concentrer sur un projet personnel. L'attente se fera moins pesante, et en vous concentrant sur autre chose, vous pourrez vous libérer un peu de la pression qui vous entrave. Vous pouvez faire cela à l'atelier de dessin, si vous le souhaitez, ou à un autre cours. »

Gabriel sourit, il encourageait Eliott à se trouver une réelle activité, et se détendre. La lutte contre frère commençait par ce genre de petites victoires.


[HJ : je pense que ça va, j'attend les résultats ^^]
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Anonymous





Invité
Invité
Jeu 28 Jan 2016 - 10:42
Quoi? Ne connaissait-il donc pas cette fameuse légende du colosse au pied d’argile? Cette métaphore biblique montrant que les puissants, à la tête d'or, au buste d'argent et aux jambes de briques ne seraient rien si leur faibles pieds d'argile, soient ceux qui les soutiennent, s’effondreraient?

Eliott se contenta d'un sourire énigmatique en haussant les épaules. Goodman devait avoir lui aussi été mis en concurrence avec son ou ses frères. Que ce soit pour des raisons légitimes ou non. Il avait clairement la tête du fils à papa souffrant. Et après tout, les frères n'étaient-ils pas nés pour se détester? Et Eliott s'amusait à penser que Gabriel devrait lui aussi faire face de temps en temps à son subconscient, comme il devait surement le faire à l'instant en raison de ses mots.

Le détenu brossa ses cheveux en arrières et attendit la suite. Il avait après tout demandé à Monsieur Parfait de choisir le sujet sur lequel ils leur restaient quelques minutes à passer.

Mais ce n'était pas vraiment ce mot là qu'il attendait. Etait-il idiot? Nigaud ou bien tout simplement trop sur de lui? Eliott n'avait-il pas dit qu'il y avait des mots de vocabulaires tabous? Alors pourquoi contournait-il ses mises en garde, de manière grossière qui plus est, pour aller directement dans l'interdit?

Le sourire du détenu disparu aussi tôt et il fit la grimace. Un faciès plein de contrariété et de mépris. Goodman venait de perdre quelques points.
Les animaux? Sérieusement? Ils lui donnaient envie de vomir. Voir des animaux de compagnie s'amuser gaiment lui était insoutenable... Encore plus si il s'agissait de...

Un frisson violent le parcouru et il serra d'un poing ferme son pantalon pour faire retomber la pression.

"- Je ne suis pas du genre à avoir ni cheval ni poisson rouge. Je trouve que c'est une perte de temps et d'argent." répondit-il de manière pragmatique. "C'est une promesse de jouet que l'on vole à sa guise où que l'on voit mourir avant de choisir autre chose dans les rayons..."

Les derniers mots retombèrent comme un bruit de métal sur le sol. C'était froid et hautain. Mais Eliott savait que si il était trop honnête, cela lui vaudrait quelques ennuis. Fort heureusement, le psychologue qui s'était avancé lui laissa une porte de sortie parfaite, comme le reste. Eliott sourit et se redressa d'un coup avant de défroisser son t-shirt et de s'étirer un coup.

"- Parfait, sujet terminé donc... "

Il lui sourit poliment et lui tourna le dos sans aucune autre forme de procès.
En saisissant la poignée il pesa les derniers conseils du psychologue. Trouver une activité? Le dessin sans doute hmm?

"- Je lis beaucoup ça me suffit amplement pour l'instant merci... Mais si il y a du thé à votre cours... Je reviendrais surement... Bonne journée ... Monsieur Goodman"

La porte s'ouvrit et se referma sans un "à bientôt", car le détenu fulminait encore trop.


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