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Un petit coin de paix? rien n'est sûr....

Anonymous





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Ven 8 Mai 2015 - 10:05
Voilà maintenant plusieurs jours que je suis dans cette prison. J’ai rencontré plusieurs personnes qui ont réussi à me faire changer d’avis sur ce que je pensais être un nid de gens cruelles, sans cœur, sans sentiments et compassions. Je ne suis pas encore totalement certain de cela, mais je suppose que chacun a une part de noirceur en soi et que ceux ce retrouvant ici ont juste du mal à la canaliser. Peut-être que moi aussi j’ai un coté sombre ? Je me demande si un jour elle ressortira… Je ne me vois pas du tout faire du mal à autrui, c’est impossible. Mon meilleur ami me disais toujours que j’étais une vrai éponge, niai et que je vivais dans le monde des bisounours. Il n’était pas super gentil lui aussi, parfois. Il n’est encore jamais venu me voir, je me demande s’il va bien.

Une nouvelle journée qui commence et ma seule envie, celle qui me vient tous les jours depuis que j’y suis allé, c’est de me retrouver dans le petit parc de la prison. Le seul endroit où je me sens bien. Il y a tout ce que j’aime, le vent, la nature, les oiseaux et surtout, les plantes. J’aimerais tellement pouvoir jardiner. Je quitte l’enceinte de la prison en longeant les murs, fixant mes pieds en marchant, on ne perd pas ses habitudes aussi rapidement. J’ai toujours autant la trouille de croiser le regard de ces gens ici.  Je précipite mon pas pour enfin arriver en extérieur. Je souris en voyant le parc, un pur moment de bonheur pour moi.

J’avance à travers la nature de ce petit endroit, observant chaque arbre, appréciant l’air sur mon visage. Je me sens bien, je quitte la réalité de l’environnement réelle ou je suis. Même si ce parc existe, je dois garder en tête que je suis en prison et que je suis entouré de personne malsaine, même ici. Je marche lentement pour mieux apprécier ma promenade, mes mains dans le dos. Je m’aventure un peu plus loin que d’ordinaire, je n’ai jamais visité ce coin éloigné du parc. Je me demande bien ce que je vais y trouver. Je croise plusieurs détenus, je baisse mon regard à chaque fois, préférant éviter de les regarder. On sait jamais comment ils réagissent, ça me fait terriblement peur.

Une fois le détenu passé, je relève les yeux pour voir devant moi et je me stop. Comment une telle chose pouvait être ici ? Une chapelle ? Je regarde autour de moi, il n’y avait vraiment plus personne maintenant. Surement que les détenu ne trouve aucune utilité à venir ici. Un homme était arrivé à côté de moi, je ne l’avais pas de suite remarqué mais, sa voix vint me crispé.

-Hey, t’aurais pas du feu par hasard ?

Je me raidis comme un bâtonnet, tourne légèrement la tête en me forçant  à sourire. Je tremble comme une feuille. Ce que je redoutais le plus m’arrivait encore. On venait m’adresser la parole, en plus pour me demander quelque chose d’illégale en ces lieux.

-heu…je suis désolé, je n’ai pas cela sur moi, malheureusement.
-Merde !

Je sursaute, il venait de parler fort et semblait agacé. Je le regarde puis détourne le regard, faisant ce manège plusieurs fois, je ne savais pas comment gérer ce genre de situation.

-Bon, j’ai dû me tromper….

Il s’éloigne sans me demander plus de détails. Surement qu’il devait trouver une personne dans le coin pour faire des affaires. Je me demande même comment ils arrivent a ce procurer ce genre de choses, la surveillance laisse surement à désirer ici…Je soupir de soulagement, je suis heureux que ça n’aille pas plus loin, s’il c’était énervé, s’en était fini de moi. Je regarde à nouveau devant moi, fixant la chapelle, peut être que dans ce genre d’endroit, je serais en paix ?... Je me remis en marche vers ce bâtiment religieux.
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Dim 10 Mai 2015 - 10:14

Chapitre II
_____ J'étais toujours dans le parc. Le dénommé Zacharia venait de me laisser. Très bien. Il ne semblait plus porter intérêt à se que je lui disais, et il n'avait pas susciter le mien non plus. Pas faute d'avoir essayer. Je regardais autour de moi après mettre adosser contre un arbre. Si je me l'étais permis, mes soupirs auraient étaient multiples. Plutôt que de m'adonner au rien, je préférais observer. Il n'y avait pas grand monde dans le parc, se qui me laissait tout le loisir de bien regarder leurs visages, leurs attitudes et leurs comportements. Mais je ne voyais rien qui m'interpellait. Il y avait des type assez baraquer, qui se la jouaient, des latinos tatoués... Des chinois qui se prenaient pour des latinos tatoués, des black qui venaient surement de milieux défavoriser. Une belle brochette des rebuts que forme l'Amérique pour les enfermés après. J'adore ce pays. Il est malin. Et puis... J'aperçois une chevelure blanche. Il y en a quelques unes ici, j'en ai déjà repérer au moins deux je crois. Mais... Ce blanc là, à l'air différent. La silhouette est assez lointaine, mais je la devine assez fine, un peu féminine ? Mmh, il n'a pas l'air aussi droit qu'un garçon, pourtant, je ne doute pas qu'il en soit s'il est ici. A vu de nez, il ne doit pas dépasser le mètre soixante-quinze. Mais... Pour tout vous dire... Je crois que ce qui m'a attirer, ce n'est pas ses cheveux. Je porte très peu d'intérêt à l'apparence. Non... Regardez plutôt comme il se déplace. Pour moi c'est irrésistible vous savez ? Regardez cette façon de baisser la tête quand il marche ! Oh ! Non... Ils ont oser m'enfermer dans la même prison que ce genre de créature ? Et je ne l'avait pas remarquer plus tôt ? Il devait se faire tout petit. Je dirai-même très petit. On dirait qu'il ne veut pas qu'on le voit. Une forme de crainte ?

_____Mince, il avance... Ah ! Attendez, moi aussi je marche. Ce vieux réflexe. Je ne m'étais même pas aperçu que je le suivais. De loin cependant. Je n'allais tout de même pas m'approcher de lui trop rapidement. Ses pas me menèrent devant... Une chapelle. Je regarde le bâtiment un instant. Ça me faisait l'effet d'un champignon qui avait pousser dans la nuit. Qu'est-ce que ça faisait là... C'était là avant ? Il regardait autour de lui, je sembla suffisamment loin pour qu'il ne me remarque pas. Tant mieux, je voulais regarder encore un peu. Me délecter de cet être en dehors du décors. Cette fragile petite chose... perdu.

_____Il se fit accoster par un autre détenu. Je n'entendait pas se qu'ils se disaient, mais se que je voyais n'était pas dénuer d'intérêt. Ah, peut-être que ma vie ici n'allait pas être aussi nulle que je le croyais depuis une semaine. J'observais cette frêle créature qui manifestement ne se sent pas à sa place. Il avait l'air de trembler un peu, mais je me trompais peut-être. Tenir un conversation c'était difficile... ? Il devait avoir peur de se faire agresser à tout moment. Je savais m'y prendre avec ce genre de personne. Il ne se sentaient pas à leur place, j'avais appris à les aborder sans les effrayer. Parfois ça ne fonctionnait pas dès le premier mot, mais je finissais toujours par les mettre en confiance. Et quoi qu'il arrive, lui aussi je devais le mettre dans ma poche. Évidemment, je ne pourrait pas le tuer tout de suite... Mais peut-être plus tard qui sait ? En tout cas, je pourrais toujours m'amuser un peu non ? L'autre homme, après avoir parler suffisamment fort pour ne plus être discret s'éloigne, laissant les cheveux blancs seul. Je m'approche de trois pas en silence pour être un peu plus près. Je ne bouge pas trop cependant pour qu'il ne me remarque pas tout de suite, je règle ma respiration, la faisant lente, profonde.

_____Il avance vers le bâtiment. Tu veux prier ? Te confesser de tes pêcher, implorer le seigneur de te faire sortir de là au plus vite ? Oh oui, intéressant... J'avance toujours à pas feutrés. Le suivant dans un silence mortuaire.
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Lun 11 Mai 2015 - 11:57
Je marche lentement vers la chapelle, quittant ainsi le parc qui m’est si cher. La curiosité me pousse a venir observer ce nouvel endroit un peu particulier. Heureusement que nous sommes en plein jour, dans l’obscurité, cet endroit pourrait vraiment donner la chair de poule. Tout autour semble dénué de vie, étrange pour un endroit religieux. C’est pourtant un endroit de culte, de bien-être. J’observe autour de moi en marchant, je me sens bizarre, comme si des yeux venait m’observer de je ne sais où et que je ne pouvais rien faire. Je m’arrête, hésitant à continuer mon chemin. Je suis une vraie poule mouillée….

Je déglutis, essayant de réfléchir à ce que je voulais vraiment. Je prends mon courage à deux mains puis je reprends ma route vers le bâtiment. En quelques pas, je me retrouve à proximité, pouvant observer les murs rempli de mousses par endroit. Je souris un peu, c’est joli et frais ici. Il y a des arbustes qui entourent le bâtiment, rendant cet endroit très agréable en fin de compte.

Je fais le tour du bâtiment, les mains dans le dos, observant le moindre petit espace vert qui l’entoure. Il n’y a strictement personne ici, c’est l’endroit idéal pour moi. Personne ne viendra me parler ou me faire peur. Je pense revenir plus souvent ici. Je m’arrête devant une jolie fleur qui pousse toute seule au milieu d’arbustes. Je m’accroupi et l’observe en souriant. Que j’aimerais rentrer chez moi et reprendre ma boutique de fleurs…Je me pince les lèvres, je ressens une tristesse profonde, un manque horrible de revoir ma famille, mon chez moi…j’essuie ma joue droite, que mon œil avait inondé de larmes. Personne ne pouvait me voir ici, je pouvais bien craquer un peu…

J’attendis ainsi accroupi, plusieurs longue minute que mon trop plein de chagrin, d’angoisse et d'anxiété ce calme un peu. J’ai les yeux rouges, et je me sens terriblement mal. Il me fallut un peu de temps pour m’en remettre, puis je me relève, décidant d’aller voir à l’intérieur de la chapelle. Peut-être qu’entrer dans ce bâtiment saint, me redonnera un peu d’espoir.

Je marche jusqu’ à l’entré, me retrouvant devant des grandes marches impressionnante. Je regarde derrière moi, je ne sais pas vraiment ce que je cherche mais c’est ‘instinct qui me dit de me méfier de quelque chose. Je n voit absolument rien à part une immensité de verdure. Je me retourne et commence  à monter les marches. Je me demande si à l’intérieur, il y a un prêtre ou quelqu’un qui pourrait m’écouter….Je suis mitigé entre l’envie de ne voir personne et celui de pouvoir parler à quelqu’un qui garder le silence et me comprendra peut-être.
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Mar 19 Mai 2015 - 10:54

Chapitre II
_____ Il a l'air curieux, comme s'il n'avait jamais mit les pieds ici. Ca fait surement pas très longtemps qu'il est ici. Un bon point pour moi. Il est vrai que je suis un peu comme lui, je m'étonne aussi de trouver une chapelle au fond du parc. Mais en même temps... Nous sommes en Amérique, c'est remplit de croyant. Et dès fois qu'elle en remette certains dans le droit chemin... Je n'y crois pas trop, mais pourquoi pas, il y a peut-être des âmes qui communiquent avec Dieu. A titre purement personnelle, j'ai beau venir de la Nouvelle-Orléans et d'une famille croyante... Je n'ai jamais ressentit ce besoin de spiritualisme. Dieu ne doit pas exister s'il me permet de vivre. A moins qu'il m'ait envoyer le sida pour me punir de mes actes ? Nan … Le sida m'a été envoyer par une absence de capote, ni plus ni moins. Et puis, j'ai au moins autant de capacité à être Dieu que Dieu. A la différence près que je ne suis pas purement imaginaire. J'existe, mon corps, mon sang... tout vit en moi. Malgré sa curiosité, il n'a pas l'air particulièrement rassurer par l'endroit. Oh aller... Entre-donc, je suis persuader qu'il n'y a personne à l'intérieur ! Je pourrais surement t'y proposer quelque chose de sympa, que j'aimerais... ! Non Kurt', t'es en prison. Tu ne tuera pas entre ces murs. Pourtant, qu'est-ce qu'il me tente avec son air perdu et terroriser.
_____Le jeune homme s'arrête sur une fleur, son visage à l'air plus en confiance qu'avec l'homme qu'il a croiser un peu avant. Il a l'air d'apprécier la compagnie de ce végétal. Je peux le comprendre je crois. Il est vrai qu'il y a dans la nature, une immensités d'éléments qui sont agréables à regarder, à observer, et à aimer pour leurs beautés naturelles. Je crois que c'est Kant qui parlait de ça... Il avait peut-être tord dans ses propos, mais ils se rapprochent assez bien de se que je veux exprimer là. Je l'observais quelques minutes encore, de toute façon, il ne bougeait pas. Et en fait, à mesure que je le regardais... Il n'avait pas l'air si bien que ça face aux pétales. Il me donnait plutôt l'impression de chercher en eux un réconfort, une pesanteur aussi. Son visage exprimait des sentiments assez fort et peu contrôlable. J'avais, avec l'expérience qui est mienne, appris à en reconnaître certaines. Ainsi, je n'eut de peine à déterminer une certaine tristesse, coupler d'une angoisse. C'était surement sa rencontre avec l'autre détenu qui l'avait profondément affecter. Et je soupçonnais ''chevelure blanche'' d'être régulièrement en proie à ce type d'angoisse. Il avait surement peur qu'on ne l'agresse dans chaque couloir de cette prison. Il n'avait semble-t-il, rien à faire parmi ces hommes. Il me plaisait donc.
_____Il s'apprêtait à entrer, je le vit monter les marches. Cependant, il se retourna, se sentant surement observer, ça arrivais parfois qu'on sente ma présence.. Je me cachais un peu mieux et le laissa entrer dans le bâtiment. Je ne cessa pas mon observation. Il était trop attractif pour l'abandonner du regard. J'attends quelques minutes encore. Entrer trop vite ne fera que lui mettre la puce à l'oreille, il se doutera que j'étais derrière, mais il ne m'y avait pas vu. Je ne ferais que l'effrayer. Je dirait que sept minutes de latence seront suffisantes. Bien, il ne me resterait plus qu'à aller vers lui gentiment, en lui faisant croire que je venais me recueillir auprès de Dieu pour qu'il puisse me pardonner, et puis j’entamerai une conversation, j'essayerai de le mettre en confiance. Ce ne serait pas le premier, ça devrait se faire facilement. Je savait m'y prendre avec eux. Bon, il remarquerait ma combinaison grise, mais il verrai vite en me parlant, que j'étais un homme tout se qu'il y a de plus équilibrer et sein d'esprit.

_____Mais il fallait attendre, une, deux, trois, quatre minutes... Encore quelques unes...
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Mar 19 Mai 2015 - 22:11
J’entre dans l’enceinte de la chapelle, non sans crainte. Je sais pas pourquoi, c’est un endroit saint, pourtant je suis inquiet, le lieu même ou elle se trouve rend cette endroit assez….louche. Quand j’entre enfin à l’intérieur, un courant d’air vient m’agresser le visage. Je ferme les yeux puis je me retrouve à l’intérieur.

Il fait frais et l’endroit dégage une odeur d’encens très présent. Mon regard parcours l’immensité de la pièce qui est complètement déserte. Je fais mes premiers pas  à l’intérieur, j’observe autour de moi. Je prends l’allée centrale, cherchant la présence de quelqu’un, mais vraisemblablement, il n’y avait vraiment personne. Mon regard c porte sur les vitraux, c’est vraiment magnifique. Je reste ébloui par leur beauté quelques minutes, essayant de déchiffrer ce qui y est inscrit.

J’avance ensuite vers l’hôtel, il n’y a pas grand-chose ici. Je me demande même s’il y a un vrai prêtre dans cet endroit. Laisser cette chapelle sans personne…..c’est vraiment dommage. J’aurais aimé parler à quelqu’un de normal. Et quoi de plus normal qu’un prêtre ? …Du moins,  s’il avait décidé de venir dans cette prison pas sûr qu’il soit totalement ….enfin….peut-être qu’il aurait juste pitié des personne ici ?....Et c’est sa dévotion qui lui aurait donné envie d’être en ces lieux et d’aider ses gens au mental incompréhensible ?

Je soupir, mes pensées sont vraiment bêtes. Je continue l’exploration de la pièce et je décide de m’installer sur un des bancs tout devant. J’observe la croix immense qui orne l’avant de l’édifice. C’est un magnifique décor. Je pourrais le contempler pendant des heures, cette endroit m’inspire la paix, je me sens détendu et en sécurité ici. Je pense qu’aucun détenu ne s’aventurerait dans un endroit pareil.

Mon regard est attiré par un petit support plus loin. Je me lève et l’approche lentement. C’était un petit meuble, remplis de bougies. C’est bête...car ici on n’a pas le droit au feu….j’aurais aimé en allumer une. Je soupir, désolé.
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Mer 27 Mai 2015 - 9:46

Chapitre II
_____ J'avais suffisamment attendu. Je sortit de ma cachette, et alla vers la porte de la chapelle. Je n'observais pas les abords comme l'avait fait l'homme aux cheveux blancs. J'entrais avec bien moins d'hésitation que lui, refermant la porte derrière moi. Elle n'avait pas grincer, surement bien entretenue par un agent soigneux. La créature était devant un petit meuble où étaient disposés des cierges. Afin de ne pas le brusquer, j'allais simplement m'assoir sur un banc au premier rang. Je ne posais pas sur lui mes yeux plus que se que l'aurait fait une personne qui était simplement arrivé après lui, comme se que je prétendait avoir fait. Je ferma les yeux, restant alerte aux sons qui m'entouraient. Sa respiration, les froissements de tissus.... Je resta ainsi quelques minutes avant de me rouvrir les yeux et de le regarder pour demander en toute simplicité.

« Il n'y a pas de prêtre ? »

_____ Je lâcha un soupir maitriser. Feignant un certain ennuie pour la situation. Une chapelle sans prêtre, à qui allais-je confesser mes pêchers... ?! En réalité, je trouvais ça très bien qu'il n'y en ait pas.

« Enfin, j'imagine que s'il en avait un, il vous prêterait déjà son oreille. »

_____ J'esquissais un sourire qui se voulu gentil, pas mon petit sourire moqueur qui se voulait supérieur. Là, j'incarnais une personne tout se qu'il y a de plus normal. Bien que je portais le gris, je me savais seins d'esprit. Comme me l'avait fait penser la conversation que j'avais eut un tout petit peu plus tôt, ce n'était qu'une différence d'opinion qui m'avait conduit ici, car si je vivais dans un monde où se que je fais été tolérer, je ne serait pas ici. Ce n'est qu'une question de morale humaine du XXI ème siècle. Cette chose un peu inutile en fait.

« C'est plutôt reposant ici, vous ne trouvez pas ? Ça fait du bien. »

_____ Je constatais la chose sans efforts, et je le pensais. Au moins ici, il n'y avait pas trop de monde, et ça ne grouillait pas trop dans les bavardages inutiles, les coups de sangs et le reste. Le calme, c'est se qu'il devait chercher. Alors je restait poser, un prédateur, un chasseur qui met en confiance, voilà se que je suis. Et un talentueux il me semble.
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Ven 29 Mai 2015 - 10:34
Mes yeux posé sur les cierges, je pars dans un subconscient profond, mes yeux mi-clos, je réfléchis à mon avenir ici. Cette vie, elle n’est pas faite pour un jeune homme comme moi, je n’aurais jamais du atterrir ici. Mais les circonstances ont fait que je n’ai pas pu l’éviter. Peut-être que cette expérience de la vie me rendra plus fort ? J’ai un doute sur ma capacité d’adaptation. Je vais continuer à fuir, me cacher et fixer mes pieds pendant ces deux longues années.

Je ne me rends plus compte de rien, tout ce qui m’entourent deviens dérisoire, mes penser m’entrainent loin dans la réflexion de mon avenir. Je me sens mal, est ce que je vais déprimer comme ça pendant tout mon séjour ici ?

« Il n'y a pas de prêtre ? »

Je crois que je n’ai jamais fait un bon aussi puissant, je recule, mon regard venant ce figer à l’endroit d’où vient cette voix soudaine. Mon cœur est aussi rapide qu’un lapin ce faisant courser par un renard, j’ai l’impression qu’il va sortir de ma poitrine. Je regarde cette personne assis sur le banc à l’avant, avec une certaine angoisse. Je remarque de suite la couleur de sa combinaison, me rendant encore plus nerveux. Je regarde autour de moi, cherchant une solution, nous sommes seuls et ça ne m’enchante pas du tout.

« Enfin, j'imagine que s'il en avait un, il vous prêterait déjà son oreille. »

Que puis-je répondre ? Je suis tellement angoissé que ma mâchoire est crispée en position fermé. Je l’observe, il me regarde lui aussi avec un petit sourire. Il semble à l’aise comparé à moi. Je suppose qu’il a déjà remarqué ma tension et ma peur. J’essaie de lui répondre par un petit sourire histoire de pas lui mettre un vent, je ne voudrais pas qu’il s’énerve et m’agresse.

« C'est plutôt reposant ici, vous ne trouvez pas ? Ça fait du bien. »

Chaque phrase, chaque mot qui sort de sa bouche me fige d’avantage. Je suis un idiot, je dois ressembler à pauvre animal terrorisé sans raison apparente. Il n’y a rien pour le moment, rien qui me dise qu’il sera méchant avec moi. Et puis on est dans une chapelle, j’espère qu’il respectera ce lieu et ce tiendra tranquille. J’essaie   de me détendre, ravalant ma salive. Mes yeux n’arrive pas à rester sur lui, faisant de vas et viens entre sa personne et différents endroit de la chapelle. Je suis complètement submergé par mes émotions.

-heu..oui, je n’ai pas non plus….trouvé de prêtre.

Je souris crispé, essayant de montrer un visage amical plissant mes yeux et tournant légèrement la tête.

-C’est vrai que le calme est agréable. J’apprécie cette solitude et ce lieu reposant.

Je ne savais vraiment pas quoi dire à cette personne. Il cherche à discuter un peu, peut-être que lui aussi se sent un peu seul….Je devrais couper cours a la conversation malgré tout, parler à ce genre de personne ne m’apportera rien de bon. Les combinaisons grise on pour la plupart commis des crimes atroces, je veux pas avoir à faire à eux. Je me pince la lèvre inférieur je n’arrive pas bien à voir son visage a cette distance mais ce n’est pas le plus important. Je dois trouver un moyen de m’éclipser.

-Si…si vous attendez encore un peu…..peut-être qu’un prêtre arrivera….

J’avale ma salive, regardant mes pieds.

-Je…..vais vous laisser tranquille, je vais retourner dehors et prendre l’air. Excusez-moi.

J’avance un peu hésitant vers le centre de la chapelle pour passer entre les bancs dans l’allée centrale. Je marche de plus en plus vite, l’angoisse prenant le dessus. J’ai envie de courir mais si je fais cela, ça paraitrait trop suspect. Je garde donc un rythme de marche normal, espérant arriver au bout sans encombre.
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Lun 1 Juin 2015 - 10:54

Chapitre II
_____Mon entrée en matière n'étais pourtant pas agressive. Je la trouvais même plutôt naturelle, ce devait être un peureux de première ordre pour réagir de la sorte. Je ne voyais pas se qui clochait chez moi pour l'heure. A part peut-être mes cheveux un peu gras, et mon teint cireux... A oui, j'avais oublier, je porte le gris... Ils ne m'ont vraiment pas gâter les bonhommes. Ils auraient puent me considérer comme l'être seins d'esprit que je suis. Oui, j'ai bien conscience que plus de la moitié des hommes habiller en gris ici disent la même chose. Je crois juste que je suis un cas à part, et qu'il ne savaient pas trop où me mettre. Et comme je les terrifiais, il ont dû juger de bon de me mettre chez les fous. Mais sachez que j'ai réellement toute ma tête. Mon esprit n'a rien de briser, il est fort, et il sait parfaitement se qu'il fait. Je ne prétend pas être une énième mains de Dieu à qui ont aurait donner une mission. Je n'ai pas de missions, je n'ai que du plaisir à prendre. Mes actes, celons la morale sont répréhensibles. C'est ça qui fait de moi un fou. Rien d'autre. Car je n'ai pas de dysfonctionnement. Je sais parfaitement que j'hôte la vie, et que celons votre point de vue, je souille la mort. Du mien, qui est tout aussi résonner que le vôtre, je ne fais qu'offrir mon amour. Et si vous considérez les décomplexés dans mon genre comme des fous, il est certain que j'en suis. Cependant, souvenez-vous bien de cette question de point de vue.

_____Je sentit "chevelure blanche" crisper. Je ne le mettais pas à l'aise. J'allais devoir redoubler de finesse. J'en était capable, bien que dans mes souvenir j'avais rarement aborder ce type de craintif. Ça semblait presque maladif chez lui. Il me répondait d'une voix un peu étrangler. Bien sûre j'écoutais se qu'il me disait, mais je ne peux pas vous cacher que je m'en fichait profondément. Peut-être trouvez-vous que j'exagère, étant donner que c'est moi qui l'avait lancer là dessus. Mais souvenez vous, je ne l'ai fait que pour tenter un rapprochement. Pas pour engager une conversation pleine de sincérité et d'écoute mutuelle. Je ne ressentait pas encore, à l'époque, ce besoin irrépressible de me confier, ou de parler de du sens de la vie. Et je pensais (je pense toujours d'ailleurs), qu'il n'y avait que de rares personnes avec lesquels je pouvais engager ce type de relations. Je n'en étais pas tout à fait certain, mais le dénommer Lihëll, que j'avais rencontrer une semaine plus tôt, pourrait peut-être être ce genre de personnes. Alors si "chevelure blanche" me disait que lui non plus n'avait pas trouver le prêtre, je m'en fichait. Qu'il trouve l'endroit calme était un bon point, il s'y sentirait peut-être en sécurité. Mauvais point pour moi en revanche, il parlait d'apprécier sa solitude. Je m'en serais douter, mais je venais vraiment le perturber.

_____Je sentit qu'il s'apprêtait à partir, et ça ne me convenait pas, car l'endroit était parfait pour le mettre dans ma poche.

« Oh, ne partez pas... Je me faisais un plaisir de pouvoir discuter avec quelqu'un qui n'a pas l'air d'avoir quelque chose à se reprocher. »

_____Oui lecteur, s'il m'est apparue comme entrant dans ma catégorie, alors que nous sommes dans une prison, c'est parce qu'il n'a pas l'air d'avoir quelque chose à y faire. Je me tournais vers lui en lui souriant avec douceur alors qu'il s'éloignait déjà.

« La simplicité du monde extérieur me manque affreusement... Vous avez l'air bien différent des autres détenues... C'est rafraichissant. »

_____J'hésitais quant à savoir si c'est bien ce terme que j'aurais dû employer... Mais je savais que je n'avais rien d'effrayant. A part peut-être mes cernes, mais ça je les avait toujours eut. Je sais bien aussi, que mon physique n'a jamais rien eut d'engageant, mais je m'en suis pourtant toujours très bien sortit comme ça. Avec les quelques kilos que j'avais perdu, je faisais peut-être un peu peur, mais qu'importe. J'étais gentil, et rassurant. Je l'avais toujours été.
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Lun 1 Juin 2015 - 12:07
Ce couloir que j’ai emprunté en rentrant, me semble avoir pris soudainement des longueurs en plus. J’ai le sentiment que rester ici ne m’apportera rien de bon. Je suis déjà effrayé d’être entouré de détenus, mais si en plus ils ont une tenue grise, je suis en alerte rouge. Mes sens ne ce contrôlent plus, la peur dirige mes pensées, mes gestes et mes actes. J’aurais voulu pouvoir me téléporter dehors, mes jambes tremblantes m’empêchent d’aller à la vitesse que je souhaite. Je ne veux pas avoir à faire à ce genre de personne.

Je regarde devant moi, espérant ne pas être interrompu, je veux fuir et me cacher comme une souris devant un chat. Mais sa voix me fige, je ferme les yeux, serrant les paupières, n’osant faire un geste de plus. Qu’est-ce que je dois faire ? On dirait qu’il veut engager la conversation avec moi. Il veut m’empêcher de sortir. J’ai peur que si je pars quand même, il s’énerve et me poursuive. Je n’ai pas d’aptitude assez développé pour pouvoir me permettre une telle chose malheureusement. Je dois donc me plier à ses exigences.

J’ose tourner mon visage vers l’homme, je lui offre un sourire, certes un peu crispé, mais j’essaie d’être sincère. Je veux pas qu’il croit que je me moque de lui, ce n’est pas mon intention. Je suis surprit, comment peut-il croire que je n’ai rien à me reprocher ? Ne dit-on pas que l’habille ne fait pas le moine ? J’ai l’impression d’être un lapin déguisé en loup qui vient d’être découvert….

« La simplicité du monde extérieur me manque affreusement... Vous avez l'air bien différent des autres détenues... C'est rafraichissant. »

Différent ?  Je ne suis pas si sûr. J’ai commis un acte puni par la loi. Je l’ai fait de mon plein gré, je dois donc en subir les conséquences. Certes, je n’ai tué personne…mais le mal a été fait.
Je me pince la lèvre, hésitant quant à la bonne chose à faire. Dois-je revenir et discuter ? Rester ou je suis ? Fuir tout de même et tenter ma chance ?

Je prends quelques secondes de réflexions puis je me tourne vers cet homme. Il ne semble pas trop méchant a première vue, il est calme et n’a pas réellement chercher à me courir après alors que je me débinais sous ses yeux. Je reviens vers lui, remontant le couloir. Bizarrement, je le trouvais bien trop court maintenant. J’aurais voulu pouvoir réfléchir d’avantage en remontant. Je ‘installe sur le banc, il n’y a que la largeur du couloir centrale qui nous sépare.

-Je peu bien…rester un peu…Mais sachez que si je suis là c’est que j’ai faits quelque chose de mal…Je vois pas en quoi....je serais différent

Je me torturais les doigts, signe d’un grand malaise chez moi, j’ai besoin de faire quelque chose pour me détendre, même si ça ne sers a rien. Je n’aime pas les blanc, ce silence pesant quand on est à côté de quelqu’un, c’est un grand moment de solitude pour moi, j’ai l’impression qu’on m’observe, qu’on me juge. Je dois donc activer la conversation.

-Je m’appelle Mikhail….et vous ?

J’ai en même temps envie de me pincer, me frapper, donner mon nom c’est accepter d’être un peu plus intime et d’approfondir avec lui une relation quel qu’elle soit. Je ne sais pas si j’arriverais à me détendre. Quand je regarde sa combi, j’ai des images atroces dans ma tête, j’imagine le nombre de personnes qui a pu perdre la vie à cause de lui….
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Mar 21 Juil 2015 - 10:18

Chapitre II
_____Il ne voyait pas en quoi pouvait être différent. Mes lèvres s'étirèrent en un léger sourire bienveillant, tout du moins en apparence. Pour moi, c'était le signe de sa manifeste différence. Bien sûre qu'il avait dû faire quelque chose. Pourquoi serait-il ici dans le cas contraire.. ? Bien que les erreurs soient monnaie courante dans notre société humaine, je doute qu'on enferme des innocents ici. Il envoyait des signaux de malaise, se triturant les doigts autant qu'il le pouvait.

_____Mikhaïl. C'est ainsi qu'il me dit s'appeler. J'observais son visage, afin d'y imprimer son nom dans mon esprit. Ça avait l'air de lui aller assez bien. C'était un prénom doux, qui semblait coller à sa physionomie.

« Mes parents m'ont appeler Curtis, mais généralement, les gens m’appellent juste Kurt'. C'est au choix. »

_____Kurt', ça inspire la sympathie non ? Aller, détends toi un peu, on arrivera à rien comme ça Mikhaïl. Tout avait l'air difficile pour lui en l'instant. Mmh. Pas étonnant, vu que je porte du gris. Il doit avoir peur que je lui saute dessus n'importe quand. Il suffit de lui démontrer le contraire.

« On peut avoir fait quelque chose de mal, ça ne veut pas dire qu'on est comme les autres. Qu'avez-vous fait exactement ? Si cela n'est pas indiscret bien sure. »

_____Je lui adressais un sourire bienveillant. Le prêtre n'était pas là, alors pourquoi ne pas lui prêter mon oreille ? Il avait l'air d'en avoir besoin après tout... Et ça me permettrait d'entrer dans son monde plus facilement. Écouter les autres était un bon moyen de parvenir à ses fins.

« Je me demande... Vous faisiez quoi avant d'être incarcéré ? Vous avez l'air tellement délicat. Un peu comme une fleur... »

_____Avoir remarquer sa potentiel attirance envers les plantes serait sûrement positif pour la suite. Je m'adossais contre le banc, croisant mes doigts sur mes cuisses. Mes yeux fixaient l'autel devant nous. J'avais toujours trouver étrange les chapelles ou église américaine... Car la plupart n'avaient en commun avec leurs ancêtres européen, que le nom, et la forme.

« Pour ma part, j'étais violoncelliste. Enfin, je ne le suis toujours, on arrête pas d'être musicien parce qu'on a plus accès à son instrument... »

_____Mes yeux tombèrent sur ma main gauche, aux bouts de doigts calleux. Si je ne pratiquait plus, ils perdraient leur cornes au bout d'un moment, et si je reprenait un jour, j'aurais les mêmes douleurs qu'un débutant. Mais ça ne me rendait pas triste pour autant. Je lâchais un fin soupir. J'aurais aimer pouvoir reprendre mon instrument et, en faire sortir des notes mélodieuses... Jouer une musique de chambre... Ou mieux encore... improviser. Mmh, on ne me l'avait pas dit, mais peut-être y avait-il un atelier de musique dans la prison ? Enfin, le niveau serait sûrement plus faible que le mien, et puis... un violoncelle dans une prison... ? Je pourrait toujours jouer de la flûte à bec. J'esquissais un sourire moqueur pour moi-même avant de rediriger mon attention sur le dénommer Mikhaïl.

« Vous avez pris pour combien ? »

_____Était certainement une question approprié en prison, mais moins dans une chapelle. Kurt', Dieu doit te mépriser, car ta simple présence ici est une preuve de ton irrespect envers lui. Dieu saura que je l'emmerde, et que j'ai au moins autant de pouvoir sur la vie que lui. Et que moi, je brave la mort. A ses yeux, je suis certainement le Malin.
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Désoler pour le temps affreux que j'ai mit à te répondre >< c'est un peu la guerre en ce moment !
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Un petit coin de paix? rien n'est sûr....
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