Philip Maxwell et l'art d'un amour passionné

Taille: 1m86
Poids: 80 kilos
Corpulence: Il est musclé mais dans un style plus athlétique que armoire à glace
Cheveux: Blond
Yeux: Bleu
Famille ethnique: caucasien voir rouge vif lorsqu'il reste trop au soleil !
Modifications corporelle: Rien, pas la moindre cicatrice, pas le moindre tatouage ou piercing, ni même de boucles d'oreille. A croire que monsieur tout le monde s'est trompé de lieu.

C'est ça, Philip c'est monsieur tout le monde. Comme tout les plus courageux, il part faire son jogging les matins, comme n'importe qui, il part travailler quand c'est l'heure, n'est pas en retard et même si travailler l'énerve parfois, il y va quand même, comme tout le monde. Alors comme ces gens basiques et insipides, Monsieur tout le monde fait comme la plupart des hommes de son milieu. Pas de tatouages, pas de piercings, pas de cicatrices, il ne va pas se battre avec le premier venu voyons ! Se battre c'est être fort peu discipliné ! On peut dire que sa différence, pourtant pas si différente, ce sont ses cheveux blond, mais blond, ce n'est pas si rare, c'est commun même. Un blond aux yeux bleu alors ! Oui mais ça ne rend toujours pas unique, il reste comme tout le monde, sans particularité.

Peut-être pourraient-ont alors parler de ses muscles, parce qu'il prend très soin de lui Monsieur tout le monde avec son air de bon garçon et sa noblesse. Il a quand même le six pack, hé, ce n'est pas rien ! Oui mais voilà, encore une fois, on en trouve d'autres des comme ça, caucasien, blond aux yeux bleu qui prend soin de lui et qui crame au soleil dès qu'il s'y expose trop. Ou alors, oui, peut-être une petite différence, les gens normaux bronze au soleil, lui ça ne lui arrive jamais. Lorsqu'il bronze en été, on lui demande plutôt pourquoi il n'est pas parti en vacance tant la différence est minimale. Mais au cas ou vous ne le sauriez pas, ça ce n'est pas vraiment une bonne chose en fait !

Puis Monsieur tout le monde, il est comme tout le monde ! Voyons ce qu'on peut dire de positif... Musclé, ok, plutôt bien membré, ok, de jolies yeux, ok, de jolies fesses... Oui, ça c'est ok aussi, un beau visage... A bien y regarder, il a du charme, mais peut-on vraiment dire qu'il soit beau ? Ça doit surement dépendre des goûts, mais ce n'est pas vraiment le genre d'homme sur lequel on flashe dès qu'il apparaît dans une pièce en rêvant secrètement qu'il nous prenne sauvagement contre le mur, ce beau brun ténébreux ! Déjà il n'est pas brun, et puis il n'est pas ténébreux, il est... Banal. En bref, à part celles qui attendent le prince charmant attentionné, il n'est pas vraiment le fantasme des femmes, ni même des hommes. Il y a ceux qui cherchent des hommes robuste avec de la gueule... Lui il est masculin, sans la moindre once de féminité mais il n'est pas le genre de mâle dominant près à rugir. Puis il y a ceux qui aiment les androgynes, les petits lapins ou chatons... Et ce n'est absolument pas son cas ! On pourrait le comparer à un chien peut-être, pour ses yeux et sa docilité constante... Mais sinon... Et puis Monsieur tout le monde, c'est le genre d'homme qu'on imagine qui ne fait l'amour qu'en missionnaire. Oui, oui, vous avez bien entendu, qui fait l'amour, qui ne baise pas, non, on s'imagine plutôt qu'il aime les règles, dans un lit, sans originalité et basta.

Oh, par contre on pourrait parler de sa voix ! Sa voix, c'est bien ça, non ? Oh bah elle est poétique, charmeuse, c'est pour ça que la demoiselle qui attend à son balcon le prince charmant... Bah finalement, hé, il est pas si mal ! Sauf bien sur qu'en on se rappelle que le prince est un prince de l'immobilier, donc pas vraiment le riche avec ses trois dobermans et sa voiture de sport. Mais elle est belle, somptueuse même, surtout lorsqu'il murmure, elle devient plus suave et sensuelle sans le vouloir. Lorsqu'il s'énerve, elle est d'un timbre rauque équilibré, qui ne déraille pas même lorsqu'il cri de toutes ses forces... Niveau chant, peut-être moins, il faut lui mettre une partition à la voix grave dans les mains si on désire que ce soit jolie... Car dans les aiguës... Hélas... Hélas fuyez malheureux ! Monsieur tout le monde n'est pas un artiste, il est comme tout le monde vous dis-je ! Et même si nous parlions de ses cheveux... Coupe de bon garçon bien dans ses chaussettes et son slip -par chance Monsieur tout le monde est plus boxer que slip kangourou d'ailleurs-, impeccablement coiffé... On va dire que la prison lui fait du bien pour ça, car il ne cherche plus vraiment à se coiffer et laisse ses mèches couvrir son front. La seule chose plus originale, c'est peut-être le fait que sa coupe est plus courte sur les côtés et sur la nuque...

Mais ne cherchez pas, en apparence, Monsieur tout le monde semble vraiment ne pas avoir sa place en prison.



Défauts et qualités: Franc - Possessif - Sociable - Jaloux - Débrouillard - Impulsif - Serviable - Bipolaire - Tolérant - têtu - Créatif - Accro - Violent
Objectifs et ambitions: Vivre un amour parfait, rien de plus.
Tocs et manies: Se passer une main dans les cheveux pour se gratter le crâne quand il ne sait pas quoi répondre, la sale manie de toujours regarder quelqu'un dans les yeux. Lorsqu'il commence à s'énerver il a tendance à ouvrir les mains et les refermer très vivement comme si ça le démangeait de frapper voir d'étrangler son interlocuteur.
Peurs/phobies: Il a peur des insectes qui piquent et a pour phobie -bien qu'infondée- qu'on lui vole la personne qu'il aime.

Monsieur tout le monde est comme tout le monde ! Une apparence bien trompeuse à vrai dire. Oh, non, nous ne pouvons dire qu'il est totalement différent de ce qu'il semble être non plus. Comme tout le monde, il lui arrive de ne pas avoir envie d'aller travailler, de mettre du temps à se lever et d'arriver à l'heure à son travail malgré son immense envie de faire croire qu'il est malade. Comme tout le monde, il aime bien les gâteaux, les sucreries, les bons petits plats et regarder un film le soir avant de se coucher. Comme n'importe qui il peut pleurer devant quelque chose d'émouvant, il lui arrive de marcher en chaussette dans l'eau ou tout simplement de se cogner le petit doigt de pied sur le coin d'une table ! Mais voilà, Monsieur comme tout le monde n'est peut-être pas totalement comme tout le monde au final.

Une possessivité et une jalousie maladives, une impulsivité pouvant le rendre extrêmement violent sous ses airs de gentil garçon. Il est gentil bien sur, Philip n'a jamais été vu comme un danger public. Ses voisins furent les premiers surprit à découvrir l'homme dangereux qu'il était, car d'après leurs dire, il était pourtant si serviable, si doux... Souvent en train de sourire, du genre plutôt calme et discret avec sa petite femme qui rentrait tard le soir à cause de son travail... De son travail qu'ils disent. Et c'est la que Monsieur tout le monde, n'est plus comme n'importe qui. C'est vrai, elle était au travail, mais lui, il ne lui faut rien pour se faire des idées. Paranoïaque, à croire que le simple regard qu'échangeait sa femme avec un inconnu signifiait qu'elle le trompait, à voir le mal partout. Oh, si Monsieur tout le monde avait pu l'enfermer dans une cave, il l'aurait fait. Et sans fenêtre la cave ! On ne regarde pas sa femme, elle lui appartient, elle n'est qu'à lui.

Monsieur tout le monde, il est presque comme tout le monde. Il aime les relations charnelles, un peu trop peut-être d'ailleurs et ça en devient une véritable souffrance. C'est le genre d'homme qu'on imagine doux au lit, très calme, mais qui en réalité plaque sauvagement sa compagne contre une table ou un mur pour s'unir à elle. Oh et bien sur, pourquoi s'inquiéter qu'il lui force la main, ils sont mariés après tout, alors pour tout le monde, ça semble plutôt normal, même si la demoiselle n'en a que peu envie. Mais c'est ce qu'il lui faut à cet homme ! La chaleur humaine, le plaisir et l'extase d'une jouissance absolue ! L'étrange monsieur pourrait s'arrêter là, mais non... Il se fait facilement de fausses idées, tombant très facilement amoureux et ce, de n'importe qui. Un charmant jeune homme croisé au coin d'une ruelle, bim, flèche en plein coeur ! Mais diantre, l'amour de sa vie discute et fait la bise à l'un de ses amis... Odieuse trahison que voici qui remplit Monsieur pas comme tout le monde d'une colère soudaine !

Mais il est fidèle voyez-vous, alors tant que son unique amour ne l'a pas trompé, pas la moindre colère, pas la moindre infidélité ! Il crèvera de douleur, se soulagera seul s'il le faut mais ses yeux ne sont plus que pour l'élu de sa vie, mais pour combien de temps ? Oh, ça on ne sait jamais vraiment combien de temps ça va durer chez lui. Et puis, il ne tombe pas amoureux de tout le monde non plus ! Il sait avoir des amis sans en être amoureux, et toutes ces petites choses de pacotilles... Mais c'est comme ça, certaines personnes l'attirent irrésistiblement... Comme ceux qui s'intéressent un peu trop à lui, les hommes aux cheveux long, une fille qui lui a sourit... Depuis qu'il est en prison, Philip fait des progrès, je vous l'assure ! Il voit un psychologue plusieurs fois par semaine pour contrôler sa nymphomanie et pour parler de ce rêve inachevée qu'est la fondation d'une famille... Le problème, c'est que le dernier psy pour lequel il a vraiment fait tout ces efforts, et bien ses questions l'émoustillait, comment dire... Il se pourrait bien qu'il en soit tombé amoureux et que ce soit d'ailleurs pour cette raison qu'aujourd'hui il a été transféré ! Dans les prisons, on n'aiment pas trop les détenus qui agressent les autres et qui commencent à faire trop d'histoires autour d'eux.



Etat de santé générale: En excellente santé physique, n'a jamais consommé de drogue ou de tabac, révèle toutefois une légère paranoïa et une sexualité compulsive autrement appelé la nymphomanie.
Allergies ou addictions: Souffre d'une addiction d'hypersexualité et allergique aux fruits de mer.
Soins réguliers : Aucun soin proscrit mais doit voir plus régulièrement les psychologues.



Une enfance traumatisante. D'abord, des parents qui se firent assassiner sous ses yeux, puis jeté d'orphelinat en orphelinat... Faisant évoluer le pauvre enfant dans un monde sans amour, sans bonheur. Cette peine constante lui fit alors courir après l'amour, le rêve de fonder une famille et de vivre heureux pour le restant de ses jours mais, après l'acte qu'il vit dans son enfance, il devint bien plus possessif, ayant plus peur que tout, qu'on lui prenne ceux qu'il aime. Puis un joli brin de femme qui vint dans sa vie, qui aurait pu lui donner enfant et foyer...

En fait, rien de tout ça ne c'est produit. C'est étrange parce que dans les histoires de tueurs en série ou lorsqu'on parle de nymphomanes ou de dégénérés, c'est à ça qu'on pense. Un enfant élevait dans une famille aimante, c'est impossible pour un criminel. Pourtant, c'est bien ça la vérité, la vérité c'est qu'il était réellement Monsieur tout le monde dans la famille la plus normale du monde, enfin, presque normale. Des parents ni pauvres, ni riches, mariés ensemble depuis leurs vingt-quatre ans, un couple amoureux sans tromperie, avec quelques petits mensonges mais qui n'avaient jamais de grandes conséquences. Un couple qui eut un enfant, Philip, qui l'aimèrent, qui jamais ne levèrent la main sur lui. Ils étaient attentionnés, serviables, lui donnait beaucoup d'attention, en bref, le modèle de la famille parfaite.

Sauf que tout le monde le sait, la famille parfaite n'existe pas ! Non, aucun alcoolique, non, ils étaient des individus quasi parfaits, honnêtes. Leur seul petit défaut, c'était leur sexualité. Un homme et une femme, mais surtout un couple sadomasochiste. Pas de séparation larmoyante, juste une certaine violence au sein du couple qui les rendaient violents l'un avec l'autre. Le jeune Philip idéalisait sa famille, rêvait plus tard de vivre une vie identique à la leurs ! Belle maison, belle femme et beau mari, un travail parfois agaçant, mais qui leurs convenaient tout aussi bien. Le problème, c'est que ce petit couple avait aussi un autre petit problème... Ils avaient tendance à oublier leur fils, car une fois chez eux, une claque entre eux ou une insulte n'était pas rare et ça se terminant dans la chambre avec de grands cris d'extase. Ils n'étaient pas mal intentionnés ! Mais ils avaient juste un peu trop l'habitude d'être égocentrique et de ne pas trouver ça choquant qu'un enfant de bas âge voit pareil spectacle.

Et pendant longtemps, Philip a trouvé ça normal. Violence au sein de sa maison ? Pas du tout ! C'était de l'amour, une petite baffe ne tue personne ! La violence était donc en quelque sorte son quotidien, mais un quotidien d'amour qui ne lui déplaisait pas. Oh bien sûr, il n'était pas violent non plus et il savait reconnaître une véritable colère, quoi qu'avec une certaine difficulté... Car chez lui, une colère qui dérapé finissait comme une petite tape de passage, toujours au lit.

Si l'on devait parler d'une chose qui traumatisa l'enfant devenu jeune adolescent... Et bien ce serait juste lorsqu'il découvrit que ses parents n'étaient pas que sadomasochiste mais qu'ils étaient parfois aussi échangistes. Et ça, ce fut un grand choc. Son petit univers rose et mielleux qui éclata en petits morceaux. Sa mère lui disait "L'amour mon chéri, c'est la plus belle chose qui existe" et son père lui disait "Rien n'est meilleur que retrouver la chaleur d'un corps, tu verras plus tard !", et ces deux petites phrases fendirent son petit cœur lorsqu'il découvrit leurs côté libertin. Oui, Philip avait décidé que lui, jamais il ne ferait ça ! Lui, ce serait une personne pour la vie, une seule personne à chérir, celui pour qui son cœur bat. Qu'il était mignon et naïf ce petit ange, mais avec un cœur si tendre, comme un ours en guimauve.

Il tomba tout d'abord amoureux de la jeune Juliette, jolie jeune fille aux long cheveux brun, toujours souriante. Petite amourette d'adolescent qui se termina sur une rupture... Tant pis, c'est la vie, même si le garçon eut un mal fou à passer à autre chose, et ce, pour toutes ses premières relations. Il tombait amoureux aussi bien des filles que des garçons, et lorsque des adultes s'indignaient devant cette homosexualité et le rapportait aux deux tourtereaux du foyer... C'était avec des éclats de rire moqueur qu'ils les accueillaient. Aucun sujet n'était tabou sexuellement parlant pour eux, Philip n'eut aucune difficulté à accepter sa différence et il devint par ailleurs extrêmement tolérant. Hélas, car ce mot est justifié, l'américain eut pour exemple un couple peut-être trop libre sur ce point... La chaleur d'un corps, le rêve fou d'avoir une famille parfaite, c'était devenu une obsession pour le garçon qui perdit sa virginité avant ses seize ans. D'abord avec des filles, puis avec des hommes. Et le cercle vicieux mit en place son engrenage silencieusement...

Parce que personne n'aurait pu se douter que Philip deviendrait si accro au plaisir charnelle et qu'à chaque fois qu'il s'unissait à quelqu'un, il imaginait sa vie à ses côtés. On ne le fit jamais allé voir le moindre psy, malgré ses jalousies et sa possessivité obsessionnelle qui pouvait le faire hurler de colère et frapper quiconque s'approcherait de son petit oiseau des îles. En bref, c'était une famille presque parfaite mais qui ne sut pas réellement éduquer leur fils. Des individus supers ! Aimables, souriants, polis, attentifs, travailleurs, sportifs... Mais certainement pas de bons parents.

Au début, ça ne semblait pas si grave. Sa nymphomanie n'était pas encore présente et même si ses rapports étaient plutôt intensifs, nul ne s'en inquiéta. Puis il commença à être violent avec certains de ses compagnons, persuadé que ceux-ci voulaient le quitter, ou le trahir. Fou de colère il les frappait puis jetait leurs affaires dehors et aucun d'eux n'eut jamais le courage de rester à la porte en attendant que sa colère passe, ils se sont tous enfuit. Jusqu'à ce qu'il rencontre Cindy, une chouette fille. Ils avaient vingt-six ans, elle était libraire et lui il était agent immobilier, ils se sont juste rencontrés en soirée. Un petit début tranquille, comme d'habitude. Des premiers mois calmes, sans que Philip ne fasse de crise de paranoïa puis lorsque la première surgit, sa petite amie ne le quitta pas. Elle ne le fit pas la choix suivante non plus, ni celle d'après. Il l'a jeta dehors une ou deux fois, persuadé qu'elle le trompait, mais elle restait toujours tel un petit chiot à attendre que l'orage passe avant de revenir s'en occuper. Oh et ça, il lui en était reconnaissant ! Il était même très heureux !

Jusqu'à ce jour.

Après cinq ans à vivre ensemble, à avoir trouvés un petit nid rien que pour eux, ils avaient déjà franchi le pas du mariage et tout leurs réussissaient ! Les voisins... La famille... Les amis... Un petit nuage rose dans une petite ville américaine tout aussi rose ! Puis un homme, un inconnu, mais qui fut séduit par la jolie Cindy. Il lui fit des avances, ne se priva pas de jouer les coqs même devant le mari. Ce fut le premier meurtre. Oh mais pas un meurtre sympathique, c'était un meurtre violent, avait de la torture avant ça. Et il se sentait si bien après avoir fait ça, après avoir fait payé à l'odieux personnage l'horrible affront fait à sa femme. Puis il eut une deuxième victime et enfin... Une troisième... Et cette pauvre Cindy qui ne comprenait ce qui se passait qui prenait peur, si peur... Et elle eut tellement peur pour son mari en imaginant ce tueur s'en prendre à lui ! Oh si vous saviez ! Tout ceux qui étaient trop proches d'elle disparaissaient, enfin, trois jusqu'ici, mais ça suffisait à la terroriser ! Et Philip aurait voulu continuer ces meurtres et torture si ça avait pu éloigner tous les cafards de sa belle Cindy... Mais que faire ! La police finirait par l'attraper s'il le faisait !

Ce qui se passa ensuite, oh... Bien triste histoire... Dans un élan de panique, la malheureuse décida de quitter son mari, mais c'était pour le protéger, rien de plus ! Et puis, elle ne le quittait pas vraiment ! Pas de divorce, juste quelques mois seule chez ses parents... Et quelle trahison ! La pire qu'on lui ai faite ! Tellement douloureuse qu'il eut l'impression qu'on lui arrachait le cœur ! Alors, ce fut sa quatrième victime, une pauvre petite femme effrayée qui s'y était mal prise, comme presque tout ceux qu'il avait connu. Il ne la tortura pas, non, il voulait simplement qu'elle meurt, qu'il puisse garder son cœur à jamais et que nul ne le remplace. Il n'avait pas voulu la faire souffrir, il s'y était prit très vite. Puis, aussi étrange que ça puisse paraître... Il se livra de lui même aux autorités. Il n'était pas idiot, il savait qu'il ne pourrait fuir sa sentence et Dieu lui même ne lui pardonnerait pas s'il s'enfuyait tel un lâche.

Oh, la première année en prison fut très dur. C'était un environnement qu'il ne connaissait pas, tout nouveau. La première fois qu'on lui tomba dessus, il fut très choqué, puis très craintif. Mais toute cette rage qu'il avait en lui s'exprima librement dans la cage des lions, au point qu'après les premières agressions... Il commença à devenir violent, à se battre jusqu'à avoir les poings en sang et même lorsqu'il se faisait tabasser, sa farouche fierté le faisait se relever jusqu'à ce qu'il finisse tout simplement inconscient. Alors au début, le psychologue essaya vraiment de l'aider, et c'est là qu'une nouvelle romance naquit. Oh non, le psychologue ne l'aimait pas, mais lui il l'aimait et ça lui suffisait. Et puis il le voyait bien au fond de ses yeux, cette petite lueur, que son psy l'aimait aussi dans le fond, mais qu'il ne le savait juste pas encore !

Ce n'était bien évidement pas le cas et lorsque les gardiens comprirent l'obsession qu'il avait pour ce dernier mais également toutes ces bagarres faîtes en son nom... Il fut décidé que Philip serait transféré ailleurs.

En bref, Philip n'a jamais eu l'apparence d'un tollard, ni même l'aptitude... mais sa folie, elle, est bien présente.


Pseudo : Banane bleu !
Âge : 18 petites dents mais va sur ses 19 !
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