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«Autour de l'argenterie» ◄► PV Silver AMBROSE

Brian Evans
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Brian Evans
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Sam 12 Nov 2016 - 20:16
Gardons ça secret.
Silver Ambrose

«Libère toi du fardeau que tu portes sur tes épaules depuis si longtemps.»

Dans une prison un secret ne reste jamais secret.
Une aventure secrète ne reste jamais secret.
Une agression, c’est encore pire. La rumeur arrive encore plus vite que la peste. Tout le monde est au courant au bout de deux minutes et pire même ceux qui viennent à peine d’arriver pourraient le savoir.  Du coup quand Brian recevait un patient parfois il en connaissait la véritable raison avant même que celui-ci ait pu dire « Je me suis fait agresser. »
C’était chiant, mais c’était comme ça. Les rumeurs ce n’était pas ce qu’il préférait personnellement, il aimait entendre la réalité, savoir ce qui était vrai avant de croire aux rumeurs. Puis on le sait tous, les rumeurs c’est toujours exagéré. Il venait de terminer son avant dernière consultation de la journée. Il était fatigué à un point que lui-même il n’arrivait pas à imaginer.

Son prochain patient était quelqu’un de bien spécial. C’était apparemment la « pute » de la prison, mais Brian s’en fichait bien, il pourrait être le gros manitou de la taule que ça ne changerait pas grand-chose. Ce dernier devait venir le voir pour question d’agression par un certain Reed il ne sait plus comment et là aussi il s’en fichait royalement. Les agressions c’était un peu le quotidien, mais c’était aussi du coup aux psychologues et aux psychiatres de recevoir les « victimes », les écouter, les aider. Enfin bref il allait devoir voir dans quel état était ce Silver. C’était une partie de son métier qu’il détestait vraiment devoir traiter les agressions, voir ces personnes détruites se dire que cette agression était méritée, alors que non.

Il se fit un thé rapidement pour tenir le coup de cette journée, puis il rangea encore une fois les dossiers qu’il venait de traiter. Il resta vers sa fenêtre pendant un moment, il se demandait si c’était vraiment vrai, genre si les rumeurs disaient vrai, mais si on lui avait demandé de s’occuper de Monsieur AMBROSE, c’est que c’était réel n’est-ce pas ? Bien sûr quelle question idiote franchement. Il soupira, il retourna s’asseoir à sa place en tapotant le bord de sa tasse, la regardant comme si c’était la septième merveille du monde. Il essayait de se remémorer ce qu’on lui avait dit au sujet de Reed, de ce qu’il était capable, de ce qu’il aurait pu faire, de la chance qu’avait eu Silver. Sans doute en avait-il eu pour le coup.

Il regarda l'heure normalement il ne devrait plus tarder, sans doute un gardien allait venir toquer à la porte pour dire que le patient était là, encore il allait entendre quelqu'un hurler "RENDEZ-VOUS", comme s'il était sourd. Il fixa donc la porte quand il commença à entendre des pas s'approcher de plus en plus près.



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Lun 14 Nov 2016 - 0:29
Chaque pas qui le rapprochait de ce psy le faisait changer un peu plus d'idée. Plus il avancait, et moins il avait envie de s'y rendre. Jamais auparavant il n'avait eut besoin d'un psychologue, alors pourquoi commencer aujourd'hui ? Certes, il fut la victime d'une agression, mais Silver se trouve actuellement dans une prison, alors des agressions, il y en a à la pelle. Il n'était d'ailleurs pas vraiment marqué par les événements survenus entre Reed et lui.

Le garde qui escortait l'escorte cogna à la porte, puis il fit entrer le détenu, avant de lui retirer les menottes.

- Merci, darling ...

Il quitta ensuite la pièce, le laissant seul avec le psy. Silver s'assit sur un fauteuil. Évidemment, il resta lui-même et sans trop s'en rendre compte, il s'assit de manière désinvolte, probablement inappropriée dans un bureau de psy. Il croisa ses jambes et repoussa ses cheveux blancs vers l'arrière. Juste sa position sur le fauteuil était désinvolte et légèrement provocatrice. C'était évidemment sans aucune arrière pensée, puisqu'il ne recherchait pas à séduire le psy.

Silver regardait le bureau, sa disposition, sa déco. Il n'adressa, ni un regard, ni un mot à celui qu'il est venu rencontrer. Il ne sera pas le premier à parler. Il n'était alors toujours pas convaincu qu'un psy soit la bonne solution pour son cas.
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Brian Evans
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Brian Evans
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Ven 18 Nov 2016 - 11:26
Gardons ça secret.
Silver Ambrose

«Libère toi du fardeau que tu portes sur tes épaules depuis si longtemps.»

Il y a des choses que Brian peut accepter et des choses qu’il ne peut pas. Il n’est pas du genre à se plaindre, à gueuler ou encore à juger les personnes, on peut l’insulter, il ne répondra pas sauf si ça l’énerve vraiment, tout le monde à ses limites, on peut foutre le bordel dans son bureau ce n’est pas un souci, on peut ranger ça facilement, mais ce qu’il ne supportait pas, c’est qu’on rentre dans son bureau sans un bonjour ou bonsoir, sans un mot.
Il est habitué au silence, il est habitué à ce qu’on n’ose pas lui dire un mot, mais jusque-là tout le monde lui avait dit bonjour/bonsoir, ça prouvait que les détenus avaient quand même un minimum de politesse, mais voir un patient s’avacher -il ne remarque même pas que c’est une façon de se tenir indécente et provocatrice.- sans un mot, sans un signe de politesse ça l’énervait. Il ne dira rien, il ne fera pas de remarque, car bon il faut bien que ça arrive que le patient rentre sans dire un mot.

Il fixa donc Silver qui venait de rentrer, c’était donc lui la fameuse personne agressée par Reed ? Il n’avait pas l’air si traumatisé à l’extérieur, mais l’intérieur peut-être était-il tout chamboulé ? C’est ce qu’il pensait en tout cas. Il l’observa un moment en silence. Il attendait un petit signe savoir s’il allait parler ou non, s’il allait dire un petit mot, rien qu’un petit, il s’en fichait si c’était pour dire « Non » ou encore une petite phrase « Je veux partir » du moment qu’il disait quelque chose. Il avait horreur de commencer à parler, mais quand ses patients ne sont pas très communicatifs il n’a que ça à faire après tout.
Il joua pendant quelques instants avec le bord de sa tasse de thé. Par où commencer ? L’agression était un sujet de discussion qui n’allais pas être épargné, mais comment lancer le sujet ? Ah telle était la question de Brian. Il essayait de capter le regarder du détenu, mais rien à faire il ne parlait pas, il ne le regardait pas, c’était la désinvolture incarnée.

« Bonjour Monsieur AMBROSE. »

Commençons comme ça. Il cherchait vraiment à savoir comment il allait amener le sujet, il voulait être subtil comme il voulait être direct, le souci avec Brian… Il est trop direct et ça apporte que des ennuis parfois, mais il s’en fichait bien, ce n’était pas vraiment le moment de douter de ses capacités à faire avouer quelque chose à un patient, il savait que ce n’était pas facile de parler et il savait que dire directement quel est le problème prenait souvent du temps, alors tout ce qu’il ferait pour que Silver se sente suffisamment à l’aise pour parler du problème, ça sera juste de l’écouter ou autre chose, Brian avait comme l’impression que le sujet de l’agression n’allait pas être le seul sujet de l’agression.
Il y a comme une remise en question, généralement on se demande « pourquoi moi ? » , « suis-je en tort ? », c’était souvent ça, mais ça reste aussi presque tout le temps sans réponse.

« Savez-vous la raison de votre visite ici ? »

Peut-être déjà lui demander ça, car bon les patients peuvent parfois venir sans vraiment savoir le motif de la visite chez un psychiatre, un psychologue ou un médecin. Il devait le faire parler à tout prix, car comme dit avant et comme il dit toujours, il n’est pas du genre à parler, il écoute, mais parle rarement sauf quand on lui pose des questions. Il prit son stylo et il attendit une réponse.

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Ven 18 Nov 2016 - 12:32
Silver sourit à la réaction du psy. Il ne semblait pas trop apprécier le fait d,être dans le silence, sans contact visuel. Il lui répondit d'ailleurs :

- Calmez-vous, darling, il ne faudrait surtout pas s'énerver ... et au fait, bonjour à vous aussi ...

Puis, il se retourna pour, enfin, regarder le psy dans les yeux. Quelques secondes passèrent, puis le psy lui demanda s'il savait les raisons qui l'amènent ici aujourd'hui. Il lui offrit un nouveau petit sourire, sachant évidement la réponse à cette question un peu idiote pour lui.

- Il serais imbécile de ma part de ne pas le savoir. À cause de mon partenaire de cellule qui m'a envoyé monsieur Dark Sun pour me faire souffrir aujourd'hui, évidemment.

Il dévia un peu le regard, jouant dans ses cheveux blancs d'une main, le sourire greffé à ses lèvres. Quelques secondes de silences se sont alors installés. Il les combla :

- Que désires-tu savoir de plus mon choux ?

Silver est un homme joueur, peu importe les circonstance et il se plait beaucoup à jouer la carte de l'arrogance. De toute manière, il ne ressentait pas le besoin imminent de parler, ses problèmes minimes peuvent encore attendre 39 ans, après tout. Au passage, il avait déjà éliminé le vouvoiement de son vocabulaire, ne voyant pas pourquoi il opterait pour cette formule de politesse avec une personne qui désire simplement te jouer dans la cervelle. Bien sûr, il n'était pas con, il se doutais que le but du psy était de savoir ce que Silver à ressenti, mais voyez-vous, il préfère être arrogant et joueur.
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Brian Evans
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Brian Evans
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Jeu 24 Nov 2016 - 0:29
Gardons ça secret.
Silver Ambrose
Enfin un signe de politesse.
Un bonjour quoi.


Brian ne supportait pas qu’on le nomme « Darling » ou il ne sait quoi encore. Il savait que Silver faisait ça pour une seule et unique raison, il était après tout comme tous les autres... Personne n’aime les psychiatres, mais il n’y pouvait rien lui, ce n’était pas sa faute si les psychiatres de l’époque avaient fait les cons et du coup le métier était mal vu. Comment pouvait-il faire ? Il avait bien une idée. Un peu sauvage, mais c’était une idée comme une autre. Mais avant tout il se devait de mettre des règles pour une bonne entente. Malgré qu’il n’aime pas vraiment imposer ses idées à ses patients, il est bien obligé pour qu’il n’y ait pas de débordement.
Son partenaire de cellule avait donc vraiment engagé le Dark Sun pour s’occuper du cas de Silver, c’était donc la pure vérité. Mais qu’avait fait Silver pour que quelqu’un en arrive là ? Peut-être n’avait-il rien fait, mais il se dit pour que le chef de gang s’occupe de celui-ci, il avait forcément fait quelque chose.

Mon chou.
Il était irrité. Oui ça l’irritait tout ce manque de respect. Il n’était pas un darling ou un « chou », il était un psychiatre avec un nom et un prénom. Ce n’était pas le moment de l’affuter d’un surnom ridicule. Il était vraiment temps de mettre des règles, c’était une obligation.

« Monsieur Ambrose. Nous allons établir des règles tout de suite. Pour qu’il y ait une bonne entente entre nous. »

Petite pause, il pose tout ce qu’il a dans ses mains, il regarde Silver un moment et un prend son air sérieux, encore plus sérieux que d’habitude. Il espérait que ça n’allait pas braquer son patient, ce n’était pas l’objectif de cette séance. Il inspire un bon coup et reprend la parole, toujours aussi calme que d’habitude.

« Je ne suis pas « Darling » ou « votre chou ». Je suis pour vous, Monsieur Evans. »

Il prend un stylo et le garde bien dans sa main. Ça ne semblait qu’être qu’un jeu pour Ambrose d’être ici. Un simple jeu auquel Brian n’était qu’un simple pion, cependant il ne fallait pas sous-estimer Brian. Il ne jouait certes pas avec ses patients, mais s’il s’agit de faire en sorte que son patient avoue tout, il y arrivera, car il est déterminé à les aider. Il soupire en pensant que ça n’allait pas être facile et qu’il fallait vraiment faire preuve d’imagination sans pour autant partir dans un complot.

« Pourquoi votre partenaire a fait ça ? Il a voulu vous faire du mal certes, c’est ce qui est arrivé. Mais la raison monsieur Ambrose ? Quelle est cette raison qui a poussé votre collègue de cellule à engager une personne telle que Monsieur Rowe ?»

Comment expliquer que parfois la vie est injuste. Comment expliquer que parfois il suffit d’un moment pour comprendre toute la situation. C’était aussi simple que ça. Silver pourrait dire un mot que Brian pourrait imaginer quarante scénarios pour avoir le bon. Celui qui fera qu’il comprendra Silver, car après tout avant de proposer des solutions, il faut qu’il comprenne qui est la personne en face de lui, ce qu’il attend, ce qu’il veut qu’on sache de lui, ce qu’il cache, ce qu’il montre, ce qu’il sous-entend. Pour bien aider quelqu’un, il faut savoir tout ça.


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Jeu 24 Nov 2016 - 3:51
Tout le monde lui a toujours dit que ces surnoms étaient déplacé et qu'ils n'aimaient pas ce faire interpeller ainsi. D'ailleurs, la réaction de Silver fut instantanée. Avec une légère pointe d'énervement, lui dit dit sèchement :

- Oh, mais je m'en branle, poussin, je dit ce que je veux.

Il détourna le regard et ne reposa plus ses yeux sur le psychiatre. MONSIEUR Evans lui demanda ce qui avait pousser Adan à engager Reed. La réponse était évidente, ça crevait les yeux. Sans lui adresser un regard, il répondit tout aussi sèchement :

- Adan l'a engagé parce qu'il me déteste et Reed à accepté par ce que je suis une pute et un putain de pédé !

Il passa une main dans ses cheveux, croisant les jambes. Il croisa ensuite les bras en affichant une attitude fermée, légèrement hautaine. Pour Silver, le psy tentait un peu trop d'imposer ses règles. Les jeux se jouent à deux, pas tout seul, c'est la principale loi du détenu aux cheveux d'argent. Après quelques instants, il se mit à regarder ses ongles, comme s'ils étaient mille fois plus intéressants que cette discussion, ce qui n'est pas vraiment loin de la vérité en fait.
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Brian Evans
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Brian Evans
Psychiatre
Ven 25 Nov 2016 - 23:32
Gardons ça secret.
Silver Ambrose
Oh celui-là, il allait donner un mal de tête à Brian.
Ce n’est pas contre Silver qu’il est en colère, mais contre le fait qu’il n’a aucune autorité en toute circonstance, alors qu’il n’a pas été méchant dans ses propos, il a juste voulu émettre une règle de respect, mais le respect en prison... C’est comme utiliser un mouchoir mouillé pour se moucher. Il avait l’air énervé juste parce que Brian avait osé émettre une règle, mais est-ce sa faute de vouloir juste un peu de politesse dans son bureau ? Entre deux adultes, ça semblait normal.  Il soupira une dernière fois avant de prendre la parole. Son quota de parole allait être dépassé, mais ce n’est pas grave. Il pouvait bien faire ça pour une fois.

« Certes vous pouvez dire ce que vous voulez Monsieur Ambrose, mais je vous nomme par votre nom de famille et j’aimerai que vous en fassiez de même. Donc c’est Monsieur Evans et non « poussin », « mon chou » ou « Darling. »

Il pouvait être têtu quand il le voulait et il allait le répéter autant de fois qu’il le faut pour que Silver daigne dire « Monsieur Evans », ce n’est pas grand-chose ce qu’il demande. Il l’écouta attentivement.  Donc son partenaire de cellule le déteste bel est bien, mais pour quelles raisons ? Silver ne semblait pas vraiment être quelqu’un de méchant, il manquait un peu de respect et de politesse dans ses propos, mais il ne semblait pas être une personne à être détesté ou alors c’est justement ce manque de respect qui fait qu’il a eu des ennuis.

« Pour quelles raisons votre compagnon de cellule vous déteste-t-il ? Est-ce justifié ou bien c’est sans raison ? »


Pute.
Putain de pédé.


Des termes bien violent pour se décrire et expliquer la raison de cet acharnement. Brian le nota, mais il n’émet pas de jugement pour le moment. Il doit apprendre à connaître Silver. Il doit apprendre et le comprendre parfaitement pour l’aider. Il passa la main dans ses cheveux et regarda le changement d’attitude du détenu. Le désintérêt qu’il portait à la discussion, à la séance, à Brian était flagrant. IL n’était pas « outré », ni « choqué », c’était quelque chose d’habituel après tout.

« Qu’avez-vous ressenti quand Reed est venu pour vous faire du mal ? Est-ce qu’il a dit explicitement que c’était Monsieur Jenkins qui l’avait engagé ? Je ne pose pas des questions pour vous embêter, mais je les pose pour comprendre. Cette agression ne restera pas impunie Monsieur Ambrose. Autant monsieur Rowe et que Monsieur Jenkins si jamais il est vraiment impliqué dedans seront punis. »


Brian se leva et fit le tour de son bureau, il s’adossa à celui-ci et il fixa Silver. Normalement il ne se lève jamais, il ne se lève pas pour parler avec ses patients, il reste à sa place sauf pour donner une boisson, mais là il avait une autre idée en tête, une idée qu’il ne faisait pas souvent.

« Voulez-vous jouer Monsieur Ambrose ? »


Tout en restant contre son bureau, il joua avec son stylo. Son air de blasé de la vie toujours accroché au visage, c'était toujours dans ces moment-là qu'il se demandait si ça allait changer quelque chose s'il montrait ses sentiments ? Ça ne servait strictement à rien. Il chassa vite cette idée de sa tête et il fixa Silver.

«Regardez-moi s'il vous plait.»


Fini de regarder les ongles, les doigts, le sol ou le mur même. C'était lui qu'on devait regarder, car lui il regardait toujours tout le monde droit dans les yeux et ce n'est pas avec ce détenu que ça allait changer. Car s'ils allaient jouer, ils allaient jouer des deux côtés et non que du côté de Silver et si Silver ne se plie pas aux règles Brian changera.



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Sam 26 Nov 2016 - 0:29
Evans lui réexpliqua encore une fois qu'il ne désirait pas ce faire interpeller avec un surnom. Silver ne répondit que par un signe de la main, lui faisant savoir qu'il chassait cette proposition une fois de plus. Puis, vint alors la fameuse question qu'il attendait. En fait, il ne désirait pas vraiment ce faire poser cette question, mais il se doutait bien qu'elle arriverait. Qu'elle était la raison qui avait poussé Adan à agir ainsi et si, bien sûr, cela était justifié. Visiblement, Silver perdit de son assurance et dit une phrase qu'il n'aurait jamais pensé dire un jour devant un psy.

- C'est justifié ... c'est toujours de ma faute monsieur Evans ...

Il l'avait presque murmuré, mais c'était assez fort pour que Evans l'entende, surtout avec ce silence qui régnait dans ce bureau des enfers. Il lui demandait ensuite ce qu'il avait ressenti lors de l'agression et s'il avait dit explicitement que Jenkins l'a engagé.

- Pendant l'agression ? Rien, je n'ai rien ressentit en particulier, j'attendais qu'il finisse son boulot. Je crois que je me suis un peu forcé pour rester détaché face à la situation, je ne voulais pas le contrarié ou bien lui donner satisfaction. Je ne donne jamais satisfaction, bichon, jamais... sauf lorsqu'il s'agit de sexe, bien entendu.

Silver retrouvait peu à peu de l'assurance, mais n'osait plus regarder le psy, n'ont plus par indifférence, mais parce qu'il ne voulait pas aller plus loin sur cette pente dangereuse. Notez d'ailleurs qu'il n'a répondu qu'à une seule des deux questions, et cela était voulu de sa part. Exposer les preuves que Adan était dans le coup reviendrais à exposer ces problèmes que, d'ailleurs, personnes ne pourraient jamais corriger. Il fut tiré de ses pensés par la voix du psy qui lui proposa de jouer. Silver vint poser son regard dans les yeux du psy.

- Jouer ? Nous sommes à la maternelle et on ne m'as pas mit au courant ?
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Brian Evans
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Brian Evans
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Mar 13 Déc 2016 - 2:13
Gardons ça secret.
Silver Ambrose
Brian ne s’avouait jamais vaincu, mais il se disait jamais gagnant.
Il avait réussi à faire dire à Silver quelque chose qui n’aurait jamais pensé réussir à faire dire à quelqu’un dès la première séance. C’était étrange qu’il ait avoué si vite la chose, mais d’un côté le psychiatre était soulagé. Il allait enfin pouvoir faire quelque chose d’utile et non juste rappeler qu’il se nomme « Brian EVANS » et non poussin.  Il n’osa pas s’aventurer sur la question de comment on fait pour ne rien ressentir lors d’une agression.

Bichon.
Encore un surnom. Bon Brian en avait marre il doit avouer que les surnoms ce n’était pas son tripe, il allait laisser couler pour cette fois, il tenait quelque chose. Il ne faut pas abandonner, il ne faut pas perdre le fil avec des histoire à dormir debout, ce n’était pas le moment. Sa dernière réponse donna une certaine satisfaction au psychiatre. Que c’était magnifique comme dernière phrase. C’était parfait. C’était ce qu’il voulait entendre là maintenant. Il avait réussi à lui donner ce qu’il voulait, c’était juste parfait. Parfait, mais pas facile. Il n’allait pas se reposer sur ses lauriers, non loin de là. Il fit le tour de son bureau de nouveau pour s’asseoir sur sa chaise et il observa Silver un moment. Vraiment il l’observa laissant ce silence de mort régner dans la salle comme s’il attendait que quelqu’un d’autre parle, comme s’il attendait la suite du récit, sauf que non il réfléchissait à ce qu’il allait dire, à ce qu’il allait pouvoir dénoncer dans ses propos, ce qu’il allait pouvoir creuser.


« Avez-vous provoqué Monsieur Rowe ? Avez-vous provoqué Monsieur Jenkins ? Ouvertement ? Subtilement ? « Parce que vous êtes une pute » « un sale pédé » Monsieur Rowe a fait ça, mais il y en dans toute la prison des « pédés », alors pourquoi vous hein ?  Ce n’est pas toujours votre faute Monsieur Ambrose.»

Ce n’est pas une question posée comme ça, il y a tout un cheminement derrière. Brian ne pose pas des questions connes. Il pose les questions qui sont pour lui utiles. Même quand il n’a pas de réponse verbale, il a une réponse. Oui. C’est comme ça. Le fait qu’il dise ne rien avoir ressenti l’intriguait. Il sentait que quelque chose clochait dans cette histoire, mais il ne savait pas dire quoi. Il rassembla les réponses depuis le début et les informations qu’il avait eu de l’agression. D’ailleurs il était étonné de voir que Silver n’avait presque rien physiquement.

« Vous n’avez même pas eu peur de mourir ? Je sais que ça peut paraitre idiot, mais c’est une question sérieuse. Ne pas vouloir donner satisfaction à son agresseur est une chose, penser ne rien ressentir en est une autre. »

Il regarde vite fait le dossier. Il secoua la tête et croisa les bras. Tss. Il voit le regard fuyant de Silver il ne sait pas si c’est encore l’ennui ou si c’est la honte, la perte d’assurance, la gêne ou autre, mais il aimerait qu’il le regarde, qu’il comprenne qu’importe la situation, il peut le regarder.

« La maternelle ? Monsieur Ambrose. La moitié de cette prison est une cour de récréation pour les détenus. Pour le personnel aussi. Mais non nous ne sommes pas dans une maternelle dans ce bureau. Avez-vous des questions d’ailleurs ? Voulez-vous savoir quelque chose en particulier ? »

Il décroisa les bras, il tapota son bureau, il regarda sa tasse. Il regarda l’heure.

« Regardez-moi Monsieur Ambrose. »

Il allait insister sur ce point aussi.



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Mer 14 Déc 2016 - 6:37
Le sang du prisonnier ne fit qu'un tour. Silver s'emporta aussitôt aux propos du psy. Il cria et lui cracha ses mots à la gueule :

- Bien sûr que c'est de ma faute, c'est toujours de ma faute ! Je suis malade, ok ? C'est complètement de ma faute ! Tu crois que quelqu'un choisi volontairement de se prostituer, PAUVRE CON ! La prostitution, je ne l'ai pas choisi, je l'ai accepté. Réfléchis deux minutes avant de dire des choses stupides ! Psychiatre de mes couilles, ouais ! Tu as eut ton diplôme dans une boite de céréales ou quoi ?

Il était d'humeur agressive. Ses ongles entraient dans la peau de sa paume, ses dents étaient serrées et ses joues étaient devenues rouges. Corde sensible, touchée. Le psychiatre lui posa des questions auxquelles il ne se donna même pas la peine de répondre. Le regard de la pute était plus que glacial et il ne regardait pas le professionnel d'un bon œil. Lorsqu'il lui demanda de le regarder, il lui fit un doigt d'honneur. Le voilà complètement fermé. Silver avait de nouveau enterré tout ce qui le faisait souffrir. Il faudrait un miracle pour faire ressortir tout ça de son cœur, du moins, c'est ce que se disait le prisonnier.

Juste pour contrarier le psy, il ne disait plus un seul mot et surtout, ne le regardai sous aucun prétexte. Tout ce qui défilait dans sa tête, s'était des insultes à propos de Brian. Il avait recroiser ses bras sur son torse. Son visage était fermé. Il espérait intérieurement que le temps s'écoule plus vite pour qu'enfin, tout soit terminé. Il ne voulait plus le voir. Il se jura que si le psy faisait le moindre faux-pas, il le frapperais ou quitterait la pièce pour ne plus jamais revenir. Bonne chance petit psychiatre, que le destin te soit favorable !
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