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Dimitri N. Kitaëv

Anonymous





Invité
Invité
Mar 3 Mai 2016 - 20:44

Dimitri N. Kitaëv


Avatar : OCs by Sackcloth and Ashes

Identité
Nom:Kitaëv
Prénom: Dimitri, Nikolaï
Surnom: Mes relations amicales m'appellent Dim', ou Dimi, ils peuvent trouver d'autres. Le dossier du FBI me concernant me nommait sous l'appellation « Démon de Providence », à cause des premiers crimes de ma carrière. Je préfère de loin utiliser mes faux noms plutôt que de me comparer à un démon. Ce serait insulter les démons.
Âge: 28 ans.
Nationalité: Russo-Norvégien
État-civil: Célibataire
Rumeur(s) à votre sujet: Dimitri N. Kitaëv est spécial, faites attention à ne pas être trop à son goût, il paraitrait qu'il ait pris l'habitude de conserver les parties génitales de ses conquêtes pour les manger plus tard.

Incarcération

Motif d’incarcération: Oh ? Nous commençons notre relation par cette question ? Vous n'avez pas froid aux yeux, j'apprécie cette qualité. Mes vices sont nombreux et les moyens de les graver sur cette terre le sont tout autant. Ainsi, les différents chefs d'accusations qui pèsent sur mon incarcération sont les suivant. Meurtres rituels avec et sans préméditations. Oui, l'intérêt d'un assassinat ou d'un meurtre est de prendre la vie de l'autre, de le dominer durant un instant de son existence... Mais ajouter à ceci une pointe de mise en scène et d'aspect presque... religieux, sectaire... donne l'impression que l'âme, bien que libérée du corps, était pleinement souillée et ne pouvait rejoindre le repos. Ces meurtres sanglants, ainsi que ma vie en générale, étaient accompagnés d'une notion de cannibalisme chère à mes yeux – et à mes dents –. J'ai toujours considéré l'être comme un ensemble... dévorer une partie de cet ensemble vient à dominer symboliquement ce corps, qu'il soit mort ou pleinement vivant. D'ailleurs, allez dire à un être vivant que vous avez dévorer sa chair et son sang... une magnifique scène à vivre. Torture... ce mot est si doux à mes oreilles et il a sa place dans ce petit récit. Qu'elle soit physique ou psychologique, j'ai apprécié chaque instant en la compagnie d'une des victimes de ce … « hobbies ». J'ai d'ailleurs collectionné quelques éléments extraits durant ces séances spéciales. En parlant d'extraire et de corps, n'oublions pas la profanation de cadavres (ainsi que de tombes) , parfois vieillis depuis plusieurs années. Le but n'étant pas de me nourrir, mais bien d'observer ces corps et d'absorber le savoir qu'ils peuvent contenir... Voici les chefs d'accusations qui m'ont été reprochés, mais, comme l'a si bien dit l'agent du FBI qui m'a posé les menottes... « Je continuerais de chercher. » Cherche, cherche... mon petit théâtre des horreurs n'est pas encore complet et je t'assure... que tu trouveras des œuvres bien plus horribles.
Durée de la peine: Pour les crimes que j'ai pu commettre, la peine de mort aurait dû être entendue. Mais, la maladie est une bien douce protection à celle-ci. Ainsi, je suis en ces murs jusqu'à ma mort et au-delà, peut-être (je ferais en tout cas en sorte de rester un beau souvenir dans l'esprit de mes geôliers).
Incarcéré depuis: Oh, en fait pour être parfaitement honnête, j'arrive à peine. Votre hall d'entrée est agréable... je me sens déjà chez moi.
Aliéné? Sincèrement ? Oui.
Type d’aliénation: Plusieurs troubles psychiques sont à mon actifs. Les hallucinations en premier, un trouble extrêmement avancé dans mon cas.
Ainsi, je fais état d'hallucinations visuelles: ces dernières mettent en scène parfois de simples couleurs, mais principalement ce sont des silhouettes à l'aspect presque grotesque, mais cauchemardesque, dont une qui me suit, qu'importe où je vais. Les hallucinations auditives mettent elles, en avant, des voix, plus ou moins présentes, avec lesquelles il m'arrive même d'avoir une certaine forme de conversation. Hallucinations olfactives, qui me laisse profiter, jours après jours, de la fragrance des cimetières. Enfin, les hallucinations tactiles apparaissent durant mes "crises" les plus violentes, jouant alors avec l'impression de ressentir les doigts de ces créatures contre ma peau.
Un vaste délire obsessionnel est logé dans mon esprit et il se manifeste sous le désir, brutal, de graver à jamais la peur, la folie, dans l'âme des personnes que j'ai pu croiser, torturer, aimer, tuer, toucher. Je développe aussi une obsession en lien avec la Nature Humaine et sa capacité à choisir et accepter les conséquences. Les spécialistes ajoutent à cela, je ne peux leur donner tord, un délire mégalomane (bien que je ne possède pas un amour viscéral pour ma personne... juste pour ce qu'elle peut apporter. J'aime préciser ce détail important.)
Je n'ai assimilé quasiment aucune normes sociales et j'ai très peu de respect pour la Vie sous sa forme actuelle, qui ne me permet que de comprendre l'humain. La Mort (et le Passé) reste agréable, bien qu'elle ne soit aucune source de plaisir, car elle peut apporter un certain savoir. Je peux donc être ranger dans la case des Sociopathes.
Enfin, bien que cela ne soit en rien un trouble psychique, mon plus grave problème reste ma lucidité. Lucide d'être ce que je suis... et d'aimer ça.


Caractéristiques physiques

Taille: 1m85
Poids: 75 kg
Corpulence: Ma silhouette est haute et mince, la musculature qui la compose – née d'une pratique régulière de natation principalement – respecte l'adage « mêler l'utile à l'agréable ». Ainsi elle est présente, finement dessinée, efficace mais ne déforme pas mon corps (la présence d'une musculature plus développée, bien entendu, chez les autres ne me gêne pas, tant qu'elle reste agréable à l’œil).
Cheveux: Une tignasse blonde suffisamment fournie pour pouvoir jouer avec, tout en étant courte.
Yeux: Deux orbes bleues.
Famille ethnique: Caucasien aux origines nordiques.
Modifications corporelle:

Vous êtes certain de vouloir découvrir ce corps ? Pas que je sois effrayant ou en constante dégénérescence – quoique, je peux me poser des questions sur mon état médical futur –, mais des fois nous ne préférons pas connaître des gens, même leur corps. Le physique est important, tout de même... l'ambiance qui peut naître des monstres. Le regard capable de glacer le sang. L'expression qui se creuse dans votre visage lorsque vos doigts caressent la chair que vous allez bientôt trancher, brûler, pourrir... Alors si vous êtes certain, laissez-moi vous inviter sur scène et d'apprécier au plus proche celui que vous venez voir.

Je suis une silhouette assez haute, bien que je dois bien l'avouer, des gens sont plus grands et physiquement plus imposant que moi. La dernière fois que j'ai dû me mesurer, j'atteignais la taille d'1m85 précisément. Je pèse environ 75 kilogrammes, le tout provenant d'une musculature entretenue par une pratique constante, lors de ma période de liberté, de natation. Je n'irais jamais dire que je suis un être bien trop fort, je sais me défendre, c'est vrai, je suis endurant, c'est aussi une autre vérité, mais j'aime surtout être prudent. Ce corps, que vous ne voyez pas réellement dénudé ou autre, est parfois couvert de quelques cicatrices. La douleur est un processus essentiel à mon existence et la violence, que je grave dans mon corps, m'est importante. Le parfum qui émane autour de moi est un mélange d'eau de Cologne, ainsi que de savon. Je prends, depuis plusieurs années, un grand soin de moi... Il serait dommage que votre nez soit écœuré par une odeur malsaine de cadavres. Maintenant, regardez moi plus proche, concentrons nous sur mon visage, par exemple. Comme j'ai pu le dire, mes cheveux sont blond. Plutôt court, j'aimais, par le passé à les gominer. Cette tignasse extrêmement clair domine un regard bleu... Et c'est là que le monstre est visible. L'impression que votre corps est déchiré par ce regard, qui souhaite observer au plus profond de votre âme ? Cette lueur repose dans mes yeux, je l'ai plusieurs fois remarqué. Une curiosité malsaine, que je ressens moi-même lorsque j'observe mon corps dans un miroir... Je veux savoir ce qui se trouve dans mon corps, disséquer ma propre personne... Et disséquer ces créatures, qui continuent de me suivre... ressentir si leur cœur bat lentement, rapidement... Si mes doigts peuvent s'écraser contre leur gorge... Oui, c'est cette lueur qui repose dans mes yeux, malsaine et éternelle.

« Bonjour... » Ce mot résonne à travers l'espace vide qui nous entoure. Une voix profonde, avec une légère intonation, selon certaines conquêtes, hypnotique. J'aime les mots, leur musicalité. Pourtant nordique, je vais parfois accompagner ceux-ci par un geste... Un aspect théâtral que je ne renie jamais, mais qui s'harmonise parfaitement avec ma silhouette. En faire trop ? Jamais. Dès que vous en faites trop, votre corps est bien trop en lumière. Il faut travailler l'impression... donner un air de déjà-vu par un mouvement, par un mot. Je ne cherche pas à être vu, je ressemble plus à un tableau : on passe devant, on s'y intéresse, avant de s'éloigner... Puis, lorsque vous y repassez, votre regard continuera de passer dessus, attiré par un style peut-être différent du reste. C'est un peu ma « ligne de conduite », ma façon d'être... attiré, attisé... un courant immuable.

Je claque un zippo, une habitude que j'ai depuis le départ, un goût pour le rythme, avant de le glisser dans ma poche. Habituellement – c'est à dire avant mon emprisonnement – j'appréciais recouvrir mon corps avec des matières agréables, travaillées. Des chemises impeccables, des pantalons coupés, épousant certaines et avantageuses formes, et des vestons. Il était parfois possible de me voir avec de sombres gants, non pas par une crainte de toucher l'extérieur, mais pour une raison bien plus esthétique. Habiller les mains, tout simplement, continuer la longueur du bras par un fin tissu. Quand ce ne sont pas des gants, j'apprécie le port d'une chevalière. Enfin, si vous voyez parfois des lunettes sur mon nez, ne soyez pas surpris. Il m'arrive d'être obliger de forcer sur mon regard et celles-ci me permettent d'aider.

Dossier psychologique

Défauts : Soyons rapide sur le sujet, mon défaut le plus développé chez moi est, selon la norme dans laquelle nous vivons, ma propre existence. De nature profondément immorale, je suis, paradoxalement, aussi un homme qui ne considère en rien la morale comme une fin en soi... en cela, on pourrait donc ajouter amoral dans mon profil psychologique. La manipulation est une des armes que j'ai dû développer tout au long de ma carrière criminelle. Car elle n'est pas seulement l'art d'obliger une personne à prendre un sentier, mais bien d'imaginer et de calculer chaque scenarii gravitant autour d'une seule situation. Ma vie est une pièce de théâtre, j'en suis le dramaturge. Débauché ? Oui, je le suis. Pas seulement sexuellement... J'aime l'excès, ainsi que les conséquences qu'elles peuvent avoir. Combien de fois ai-je pu ouvrir les yeux, perdu dans un coin de ma maison, et voir mes hallucinations plus violentes grâce à la prise de différents produits ? Oh, oui... je suis profondément pervers, appréciant la douleur, qu'elle soit dans mon corps ou celui des autres... Cette impression de ressentir la chair s'arracher, morceau par morceau, tandis que chacun de vos neurones frétillent et s'illuminent de mille feux. Jamais je ne pourrais me débarrasser de cette passion pour la douleur. Cannibale, un défaut ? Oui, la logique souhaite qu'il le soit noter en tant que tel. Ensuite, si je souhaitais être pleinement honnête, je dirais tout simplement que mon Orgueil est digne de Lucifer. Je suis un être Avare, une avarice tournée vers un désir excessif de savoir qui me caractérise tant. Luxure ? Bien entendu, elle se doit d'être de la partie. Mon cœur cherche, par tous les moyens, à répondre à mes Envies. La Gloutonnerie... a t-elle besoin d'être réellement décrite ? J'ai le désir de dominer la vie en la dévorant, tout de même. Suis-je impulsif ? Non. La colère existe-t-elle en moi ? Bien entendu. Mais toujours calme... et malsaine. Les êtres que je déteste ne sont pas mes œuvres les plus... « belles » mais sûrement les plus violentes. Enfin, suis-je atteint par l'ancienne acédie ? Sincèrement... mon esprit veut souiller la société jusqu'à la moelle car elle peut apporter l'ennui et, surtout, se montre bien trop enclin à ternir l'éclat des choses. Oui, je suis atteint de cette maladie, en un sens. En sommes, pour résumé... Je suis un être vicieux et obsessionnel.
Qualités : J'espère, tout de même, posséder quelques qualités ! Mon sens de l'observation peut-être... cette manipulation et cet art du calcul n'auraient pu être aussi bien utilisés sans ce talent. Les spécialistes mettent en avant parfois l'intelligence dont je fais preuve, ma capacité à rationaliser les choses, tout en acceptant les émotions qui peuvent être liés à certains aspects. Je ne suis pas une machine, je ressens le plaisir... mais j'apprécie aussi voir les éléments gravitant autour d'une personne d'une façon rationnelle. Mes hallucinations ne sont pas réelles, je suis le monstre. Vous voyez le genre. Malgré tout j'essaye de ne pas être manichéen. Ce n'est pas le « Mal » ou le « Bien » que je tente de mettre en avant ou de détruire, mais ce sont des corps, des personnalités, des émotions. Avide de savoir, j'apprends vite et je retiens facilement. J'aime m'adapter, voir le monde selon  un regard différent, car je m'abreuve de cette idée (sans pour autant la partager). Passionné (ce qui se lit parfaitement dans mes obsessions du monde), je ne cache pas mes mots derrière une envie de « bien faire ». Certains diraient donc que je suis honnête... d'autres tentent parfois de parler d'une certaine forme de « tolérance ». Bien entendu que je suis tolérant ! C'est la base même de ce qui me fait vivre : absorber toute sorte d'idées, de pensées et d'êtres... Je suis plutôt habile de mes mains, ça aussi c'est un talent – indéniable dans notre milieu du crime –. En parlant de main, il m'est aussi arrivé d'écrire et j'espère que ma plume est suffisamment agréable. Lucide, une autre qualité, qui s'est, je pense, suffisamment dévoilée lors de mes précédentes lignes.
Objectifs et ambitions: Une bien étrange question ! Celle-ci devrait être formulée plutôt par : tentative de sortie ? Uhm... ce n'est pas un objectif... Si la possibilité apparaît, j'en profiterais mais... cet endroit est nouveau, c'est un Pandémonium de l'être humain. Ainsi, mon ambition principale serait de profiter pleinement des années que le gouvernement Américain m'offre en ces murs. Bien entendu, je veux marquer les esprits. Une autre vient, tout aussi rapidement... celle de ne pas changer. La dynamique de l'évolution est importante et il faut savoir toujours se remettre en question. Pourtant, ce que j'apprécie chez moi – mes hallucinations et autres troubles psychiatriques –, me permettent d'avoir cette dynamique. Alors j'aimerais que les traitements ne soient pas... efficaces. Quel monde ennuyant ce serait. Oh, oui, une dernière chose. J'aimerais tellement que vous découvrez mes autres crimes. Quelques œuvres attendent... elles se reposent et attendent tout simplement d'être observé.
Tocs et manies: Intéressante question. En fait je ne sais pas réellement. Lorsque j'étais libre, j'avais une petite manie, bien légère, de remettre correctement le col de ma chemise ou encore le nœud de ma cravate. Maintenant, le problème est réglé. Oh, si, j'aime claquer des doigts. Le rythme... Il se manifeste pas seulement avec les doigts : parfois le claquement d'un zippo, ou tout simplement un couteau papillon. Ce rythme, cette dynamique, m'accompagne souvent.
Peurs/phobies: Très simple. Le Silence. Qu'il provienne d'une personne ou tout simplement de mon esprit. Ma plus grande phobie est de ne plus pouvoir penser, imaginer, écouter, créer, bouger. Le Vide. J'ai peur, je déteste, le vide. Il n'y a rien d'autre à ajouter là dessus...

Il est difficile de faire une synthèse de tout ce qui a pu être dit... Alors je ne vais pas répéter ce que vous avez, sûrement, compris. Par contre, il y a une chose que je n'ai pas expliqué. Les gens ? Vais-je apprécier la présence des personnes qui composent mon existence ?

Eh bien... oui. Si vous ne l'aviez pas encore compris, je juge selon les actes, choix et personnalités. J'apprécie une personne qui accepte ce qu'elle est. Je vais apprécier une personne qui possède un sens de l'observation intéressant, qui joue avec moi, etc... Oui, je ne suis pas vraiment si différent que vous de ce côté là... nous recherchons tous à rencontrer des gens qui vont attiser notre curiosité, notre faconde ou encore faire vibrer notre âme, même si ce n'est qu'un cours instant. Attention, je fais une grande différence entre cacher ses véritables intentions, jouer subtilement d'une situation et jouer un rôle, en parfait désaccord avec ce que vous pensez ou êtes. Ainsi, cette deuxième catégorie d'être me rend... indifférent. Je ne vais les détester – je pourrais, pour les plus... faibles et inutiles, les vermines sans intérêt – mais je ne vais pas avoir d'empathie pour eux. Ensuite, soyons francs, qu'importe que j'apprécie une personne ou non, je considère son existence inférieure à ce qu'elle pourrait être sans ses chaînes.

D'ailleurs, en parlant d'existence, certains membres du FBI, qu'ils soient psychologues experts en criminologie ou autres, ont tenté de comprendre une logique dans mon choix de victime. La logique, si ce mot vous convient, est en fait assez simple à comprendre. Que j'apprécie ma victime ou non, je la tue selon ce qu'elle peut représenter pour elle-même, pour les autres, pour la société. L'impact que peut avoir sa mort, aussi, la mise en scène, la peur que cela peut faire naître. Et, enfin, je réponds aussi à la personnalité. Je vais vouloir en apprendre plus sur une personnalité que j'admire, que j'apprécie. Soit, si je considère que sa mort n'est pas utile, je garderais contact avec elle, soit... je l'observerais, pleinement, vivante comme morte... J'absorberais ce qu'elle est, ce qu'elle peut être, peut faire... Je dominerais son existence, non pas pour devenir cet être, mais tout simplement pour le plaisir obsession de ressentir chaque parcelle de mon corps l'apprécier. Les êtres qui m'indiffèrent, ou que je prends en pitié, sont aussi mes cibles... soit pour libérer leur véritable personnalité, ou tout simplement... pour amuser mon esprit de leurs hurlements.

Santé

État de santé générale: Alcool, drogue, cannibalisme, sont des comportements à risques et apportent leurs lots de problèmes, les deux premiers étant liés respectivement à mon foie et à mon cœur. Un élément important est aussi la réadaptation. Bien que j'ai mangé de la viande non-humaine en plus de mon cannibalisme, ce vide va apporter ses dérèglements.
Autre point à soulever bien entendu... mon état de santé psychiatrique hein. Soyons honnête... c'est pas très sain.
Allergies ou addictions: Aucune allergie à mon actif, j'ai par contre montré non pas une dépendance mais une régulière consommation de certaines drogues, dont des opiacés (opium majoritairement) et autres, ainsi qu'avec de l'alcool – l'absinthe est délicieuse –. Dois-je dire que j'en suis dépendant ? Je suis accroc à l'excès, surtout.
Soins réguliers (traitements): Je ne sais si, pour le moment, mon corps supporte mon comportement... J'imagine que je vais devoir jouer la pharmacie ambulante, un jour. Un traitement est tout de même présent, pour les hallucinations ? Je ne sais pas en fait.

Histoire


Mon cher ami,

Cela fait des années maintenant que vous avez rejoint les rangs des « chasseurs », traquant votre proie sans relâche. Je vous félicite pour un tel travail, pour une telle énergie. En ce 7 Novembre, laissez-moi, aussi, vous souhaitez un joyeux anniversaire. Vous avez maintenant 45 ans, un bel âge j'en suis certain. Le dernier pas, bientôt le cap du demi-siècle. C'est une magnifique nouvelle, n'est-ce pas ? Pouvoir survivre 50 années était, à une certaine époque, bien plus difficile qu'actuellement. Notre monde est devenu facile, bien trop facile. Enfin, je souhaitais vous le dire à vous, qui lisez ces lettres en premier, que je suis sûrement maintenant sous les verrous, en attente d'un procès et que c'est vous qui m'avez mis les menottes... De cela j'en suis certain. L'Agent Spécial Wheeler fera la une des journaux, il aura eu le grand honneur d'avoir vaincu le « Démon de Providence », faisant sombrer avec lui toute les horreurs qu'il a pu commettre... Mais nous savons bien, vous et moi, la vérité... Les journalistes aiment le sang et, durant une dizaine d'année, j'ai offert ce sang à la société. Non pas dans un désir de leur donner ce qu'ils réclamaient, mais bien par une envie de transformer ce monde... Quelle mégalomanie n'est-ce pas, de croire que je suis capable de métamorphoser le monde. Mais, je suis certain que vous êtes persuadez de ma réussite. Après tout, la peur est un moteur, personne ne doit l'oublier. La peur permet de se rappeler de nos faiblesses et de surtout de notre incapacité à survivre.

Je n'ai bien entendu pas la prétention d'avoir réussi. La peur, l'horreur, est une notion complexe, aussi difficile à manier que l'art. Oui, l'être humain pourrait évoluer, s'il acceptait ce qui compose son cerveau mais aussi son cœur. Des études prouvent que le cannibalisme n'est pas si éloigné de notre existence. Des tribus, des peuples et mêmes nos descendants primitifs, dévoraient régulièrement des cadavres. Pour certain, cela était un élément permanent de la guerre : la défaite montrait la supériorité. Le cannibalisme prouve cette supériorité.

Enfin, je ne vous écris par cette lettre pour mettre en avant des études, ou tout simplement faire changer votre avis sur l'une de mes pratiques... Non, je viens présenter, en ces lignes, mes confessions. Pas des excuses, pas de fables, juste la vérité. Car, agent spécial Wheeler, vous avez eu ce droit de connaître la vérité. Oh bien entendu, si vous m'avez déjà arrêté – ce qui arrivera –, mon nom est déjà connu. Dimitri Nikolaï Kitaëv. Voilà le nom du « Démon de Providence »... Le gouvernement possède tant de dossiers sur chacun de ses habitants et naturalisés qu'il semble inutile pour vous de lire mes lignes. Mais je vous invite à le faire, vivez, à travers mes mots... mon voyage.

Je suis né à Oslo, d'une mère norvégienne et d'un père russe. Mes parents, les deux de grands industriels, se sont montrés extrêmement prévoyants avec moi, je dois l'avouer, durant les premières années de mon existence. Ai-je manqué de quelque chose durant mon enfance ? Je ne saurais le dire. Mon éducation a été parfaite, au départ dans les écoles de Norvège puis Américaine – j'expliquerais ce point en détail dans les prochaines lignes – et je n'ai pas eu de « manque affectif » dû à l'absence de parents exigeants envers eux-mêmes. Famille parfaite ? Nous en sommes loin car, comme dans toute famille, des démons peuvent parfois apparaître. Mais une rapide présentation est de rigueur, il me semble. Déjà, mon père. Andreï Kitaëv, un homme... comment dire. Il était, dans mon souvenir, la plus belle image détruisant le Russe communiste. Pleinement capitaliste, il chiffrait beaucoup et cherchait toujours à me contenter. L'argent ne manquait pas avec un homme de cette trempe... Il était une image, une vaste image qui maîtrisait de main de fer son entreprise. Quant à ma mère, Beatrice Kitaëv, née Evensen, elle avait la charge des ressources humaines de la même entreprise que mon père. Catholique, fervente croyante, elle était le genre de personne à aller à la messe mais ne montrait pas, au début, un désir de partager à sa famille sa religion. Concernant les démons ayant envahis ma famille, cela remonte à ma plus tendre enfance, vers l'âge de 5 ans. C'est, en fait, la luxure qui s'est emparée de mon père. Ma mère n'a que peu appréciée de trouver son mari, dans son bureau à elle, en train de baiser sa propre stagiaire. J'imagine le scène, ma mère entrant, les dossiers en main et voyant le corps de son mari prendre violemment une demoiselle de 21 ans... Tordant. C'est suite à cet.. « accident » de parcours que ma mère a divorcé et s'est trouvé un emploi intéressant, grâce à ses contacts, à Providence, aux États-Unis. Providence ! La ville de notre première rencontre, Wheeler. Ah mais je brûle des étapes, continuons...

Ma vie à Providence ne s'est pas passé de la même façon. Ma mère, trompée et humiliée s'est montrée beaucoup plus proche de Dieu. La communauté catholique de la ville l'a rapidement adoptée et elle est devenue... trop croyante. Elle suivait les préceptes de l'Unique tels les Rois Mages marchaient à la lueur de l'Étoile du Berger. Oui, le « Démon de Providence » a suivi l'éducation religieuse du catéchisme. Il a apprit ce qu'était une parabole, il a développé ses connaissances sur Dieu, Jésus, l'Esprit-Saint... Une seule erreur me coûtait cher, mais lorsque le sentiment de faiblesse naît dans votre cœur, Wheeler, votre esprit s'adapte. C'est en tout cas ce que le mien a fait. C'est vers l'âge de 10 ans que j'ai compris certaines choses : satisfaire les délires ecclésiastiques d'une mère frustrée n'était en rien un désir auquel je voulais répondre. Non... je voulais juste apprendre. Je ne savais expliquer pour, je voulais juste ce savoir. Ma théorie est que le seul instant de faiblesse, l'humiliation d'avoir fait une erreur, a fait naître ce désir d'absorber le savoir. Oui, je suis comme tous les autres êtres humains. Un événement aura déclenché cette quête. Je dois bien l'avouer dans cette lettre, c'est une sensation étrange de courir après la connaissance. Le passé est un labyrinthe, à chaque embranchement se trouvant un élément intéressant ou essentiel à la société. Au départ, vous êtes un peu perdu... vous ne savez pas réellement où poser vos yeux. Puis, peu à peu, un projet structuré commence à naître : il faut suivre une ligne directrice, tel un programme scolaire. Et il fallait aussi un contexte. Le mien était « le choix humain ». L'idée des actes, des causes et des conséquences. L'individu, ses choix, la société, sa position dans le monde. C'est long, c'est plus un art qu'un travail, à mes yeux... et mes sources d'inspirations sont si nombreuses.

Jusqu'où est prêt à aller l'être humain pour ce qu'il désir. Quel monstre peut naître de l'esprit désireux. Et les images, les créatures, les voix, les choses que je ressens, j'entends, je vois... forment des muses à cette question. Oui, voici une autre confession, Agent Spécial : mon esprit est malade. Je le sais, je l'accepte, je l'aime même. Depuis l'âge de 13 ans – parfois même avant –, je vis des hallucinations extraordinaires. De magnifiques scènes, des rêves inspirés de mes lectures – Lovecraft notamment – et des voix profondes, de sombres mélodies qui m'aidaient à m'endormir. Oh.. d'ailleurs, peut-être pourrais vous raconter une de mes folles aventures... Oui, je l'avais noté dans mon journal, lorsque j'avais 15 ans.

Dormir devient difficile. Pas à cause de cauchemars, ou de craintes... mais plus le temps avance, plus je commence à me poser souvent des questions, mon esprit est bien trop confus, perdu dans ces pensées, ces interrogations sur notre pensée. Ma pensée m'appartient... Alors pourquoi  ma mère souhaite, encore et encore, lui donner comme naissance un être divin ? C'est pour être avec cet esprit que je disparais de ma chambre, aux heures noires. Une longue promenade, qui me mène jusqu'au pont de pierre et au ruisseau s'écoulant en-dessous, dans le parc le plus proche. Pendant cinq minutes, j'observe le flux immuable de l'eau avant de ressentir la présence du chat noir qui passe derrière moi. Comme tous les soirs, je l'observe, ou plutôt j'observe l'endroit où je pense l'avoir vu, car il a déjà disparu. Alors, suite à cette habituelle rencontre, je retourne en direction de la maison, m'enfonçant dans les sombres sentiers, pour enfin m'installer sur la statue perdue dans les bois du domaine. Puis je profite... Je profite des ombres qui traversent les arbres, des yeux d'ambres perçant les Ténèbres pour se fixer sur ma silhouette. Oui, j'admire, les silhouettes, certaines effroyables, d'autres grotesques, ramper, avancer, bondir, grimper... Et enfin, lorsque je ressens le frisson des longs doigts d'une de ces silhouettes glisser contre ma gorge, je me lève doucement, avançant avec ce cortège d'êtres dégénérés, avançant pour rejoindre mon chez moi. Dès que je suis sorti des bois, ils s'effacent... sauf l'un, qui continue de me suivre de son pas lent, son corps légèrement voûte. Ce n'est, seulement, qu'après cette promenade, que je peux enfin me coucher, fermant les yeux après avoir fixé cette silhouette aux contours parfois impossibles à observer, assise au dessus d'un meuble, contre ses talons, un de ses doigts perdu dans sa bouche figé en un éternel sourire. Puis, un murmure, une voix, m'accompagne dans cette plaine...

Le sommeil est la porte me menant dans le lieu où les choses les moins ennuyantes au monde existent. Un ciel emplie de couleurs plus surprenantes les unes des autres, baignant dans des ténèbres plus profondes que l'Enfer de Dante. Des aggloméras de globes et de bulles, éclatant, dansant, gesticulant au rythme d'une flûte envoûtante dans cet éther malsain. Des images de cités, englouties dans les cieux, spectrales et cyclopéennes... Interdites villes dont les hautes tours de pierres noires appellent mon esprit à les visiter, une par une. Puis je suis là, au cœur de cette plaine plaine, admirant le spectacle de couleur, d'effroi, de folie... Ce monde onirique sans nom, cette plaine accueillante, cachée au fond de mon cœur... Quand pourrais-je enfin voir une réalité que j'admire autant.

J'avance alors d'un pas, avant de ressentir des doigts glisser dans les miens... Je ressens un objet... et lorsque je pose mes yeux sur l'être qui me l'offre, je ne vois que le masque de chair rappelant mon propre visage. Je ne dis rien... et j'observe le présent de cet être. Une flûte, sculptée dans le bois le plus noir, associant ronces et roses aux tentaculaires manifestations dansant avec elles. La musique s'arrête, elle m'appartient maintenant... Oui, en ces lieux, cette musique est mienne. Alors, doucement, je m'installe sur ce sol. Je sens des yeux contre moi, des regards attendant, observant, s’impatientant ! Puis, je pose mes lèvres contre la flûte traversière et je joue... Les premières notes suffisent, mon corps commence à répondre à cette mélodie alors que je ressens peu à peu les matières composant l'iris et la sclère de mon œil s'écouler contre ma joue, apportant avec elles la peau de ma joue. Peu à peu, cette même chair continue de se retirer peu à peu, laissant simplement voir alors ce qui se cache en son sein, tandis qu'elle disparaît dans le ciel, rejoignant les cités, les aggloméras de bulles et de globes éclatant au rythme de la mélodie. Alors que la partie gauche de mon corps continue de subir cette transformation, j'observe... Mon regard vient se poser sur le sol, qui se nourris de chaque fluides que mon corps laisse glisser jusqu'à cette Mère Nature. Enfin, les roses commencent à se lever de cette prison de terre, fleurissant en de magnifiques pétales, parfois pourpres, violacées ou mêmes ambrées... Je ressens cette même fleuraison à travers mon corps, tandis que naissent autour de mon œil gauche des pétales violacées, semblant former avec l'iris mordoré une rose parfaite. Durant cet instant unique, les sombres silhouettes qui accompagnent mes soirées et mes discussions apparaissent, rampant, dansant, admirant à mes côtés ce spectacle ! Oui, en cette plaine de roses... il n'y a qu'un simple plaisir qui existe... celui d'exister, en ce lieu onirique.

Puis, revient cette silhouette au masque de chair... Glissant ses doigts contre ma gorge, elle les remonte, posant ainsi sa main contre mon œil gauche... contre les pétales qui sont venus à naître autour de celui-ci. La mélodie s'arrête doucement, glissant ma main contre l'avant-bras, faisant pleinement confiance en ce corps. Il entoure alors lui aussi ses doigts, longs et dépourvues de chairs, autour de mon bras puis me tire en direction du sol, laissant les ombres avalées mon corps. Ce voyage me permet de traversées les sombres cités cyclopéennes enfouies dans des cieux bien plus vaste que notre immuable Univers lui-même. Et lorsque mes yeux s'ouvrent à nouveau, toujours au cœur de ce magnifique théâtre malsain qu'est ce rêve, je me trouve entouré de plusieurs livres, artefacts et idoles monstrueuses... Perdu dans un labyrinthe de bibliothèques emplis d'ouvrages apocryphes aux couvertures de chairs ou de cuir sanglant, je me laisse tomber en arrière, avant de poser la main sur mon visage. Et c'est à ce moment précis, au moment ou ma main est posée contre ma joue, glissant contre l'indicible matière qui forme maintenant mon visage... que j'ouvre les yeux...

La voix m'accompagne quelques secondes encore... puis je pose mes pieds sur le sol froid de ma chambre, ne ressentant ni frisson ni désir de chaleur... Avant d'entamer cette ennuyante nouvelle journée, durant laquelle seule la connaissance sera ma bouée... Je suis des yeux alors la créature, qui traverse le verre de ma fenêtre, disparaissant dans les bois rejoindre la statue et ses compagnes.

Ce sont des rêves bien étranges pour un regard non habitué mais je peux vous assurer qu'aucune peur ne naît dans mon cœur lorsque je vis ces différents rêves. Mais après tout, lorsque vous voyez ces créatures vivre dans votre seul regard... lorsque vous entendez leurs murmures ou encore lorsque vous ressentez, jour après jour, l'odeur incessante de la pourriture et de la décomposition... Plus rien ne semble vous surprendre. Je me suis vite habitué à ces rencontres surnaturelles, à leur présence... j'en suis venu à les aimer, car elles brisaient ma routine et m'inspiraient. Oui. Je le savais... je n'avais aucun avenir sain, car mon esprit appartenait déjà à la folie. Ou du moins, à ce qui peut s'y approcher.

Puis la chasse à commencer. La première victime... toujours la plus importante. Un jeune homme, il était dans ma classe. Je ne pouvais dire que je le connaissais, mais j'appréciais son visage : une forme d'assurance y existait en public et la peur ou la tristesse ne semblait le déformer. Lloyd... je doute oublier son nom. Il me fascinait. Je l'imaginais devenir un leader charismatique, ou une voix plus forte à travers la foule. Si parfait... Et pourtant si faible... si inférieur. Combien de fois avais-je pu le voir accepter, se taire... Avant de s'effondrer, d'entendre ses plaintes. Formater par ses propres normes, il jouait ce rôle mais au final, son cœur était à vif. Il faut suivre son âme, les émotions, douces ou violentes... Il faut danser dans celles-ci, les accepter pleinement... La faiblesse est de suivre l'ordre commun de dire que l'individu ne signifie rien. La faiblesse est de brider son corps, de laisser les chaînes restreindre chacun de ses mouvements ! C'est le 1er jour d'Avril que j'ai pris cette décision, celui de le tuer. Oui... je devais en finir, arracher le visage de cire pour montrer la véritable couleur de cet individu. Une pulsion, un désir, auquel j'ai obéis... mais, je ne pouvais détruire seulement son corps, je devais marquer les esprits. Alors j'ai concentré ce venin, je l'ai aiguisé telle une lame, imaginant le meilleur moment, la meilleure approche. La nuit du 30 Avril au 1er Mai... oui, c'était mon choix. Pourquoi ? Car il serait le premier... le premier mort de ma « croyance »... Ma croyance occulte, impie, qui met la violence des émotions au dessus de la norme d'être « formaté ». Tel le sabbat des sorcières, j'allais communiqué, en cette date, avec mes propres démons et les démons de ma victime. Oui... Je n'ai jamais changé mes relations avec lui, je devais être un simple fantôme, être un des monstres que mon esprit faisait naître. J'ai appris ses habitudes, créant, dans un coin de mon cerveau, une copie quasi parfaite de ce que pouvait être ce jeune homme. Puis, j'ai fais confiance en la science, en la dépression de ma mère – de plus en plus perdue dans sa croyance – et en certains quartiers difficiles de Providence... Je n'ai pas tant eu besoin d'efforts pour l'attirer jusqu'à moi... Combien de fois avons nous baisés avant que j'en termine avec lui ? Je ne sais pas réellement... Je me souviens juste du dernier sentiment que j'ai ressenti en gravant dans sa chair les préceptes de ma pensée, les paroles sibyllines de mon esprit... est que je ne regretterais jamais cet acte... Sa main gauche vers le ciel, clouée à l'arbre qui le soutenait... Le visage déformé par la peur, née d'une lucidité fugace...

Le Démon de Providence est né lorsque le FBI a dû considérer que je n'étais pas un psychopathe, mais bien un tueur en série. Le visage effrayé de Lloyd... Elena et son corps démembré, dont les morceaux avaient été dispersés à travers la ville, en des endroits précis, pour former sur toute celle-ci un véritable pentacle inversé. Puis, il y a eu le Festival. Ma troisième victime, légèrement plus vieux que moi... Drew... Le premier corps qui m'a fait connaître les délices du cannibalisme. Vous connaissez aussi bien que moi le dossier, je vais juste donc citer la phrase qui m'a inspiré cette mort. Celle que j'ai gravée à travers sa chair, dans son dos... alors que la vie était encore forte en lui...

Efficiunt Daemones, ut quae non sunt, sic tamen quasi sint, conspicienda hominibus exhibeant.
Les démons ont la capacité de susciter à la vue des hommes des choses qui n'existent pas comme si elles étaient réelles.

Le bureau de Boston vous a envoyé, mon cher ami, trouver le coupable... Vous, l'agent spécial Wheeler. Ni femme, ni enfant, ni vie privée... perdu dans son travail. Vous souvenez vous du jeune étudiant qui, autour d'un café, a écouter vos histoires et a échangé avec vous, sur vos doutes ? Vous rappelez-vous ce que vous lui avez dit, à la fin... « Merci de me redonner confiance ». Je suis heureux d'avoir pu vous permettre d'aller aussi loin. J'avançais, donnant le rythme de votre chasse. Combien de personne ai-je tué durant mes études ? L'anthropologie... les aspects de l'être humain à travers les siècles... cette science m'a tant inspiré.

Puis les années passent, Wheeler. Lors de l'écriture de cette lettre, vous fêter sûrement votre anniversaire, en lisant les dossiers de notre enquête. Que faites vous lors de la lecture de cette lettre … ? Continuez vous de chercher ? J'espère... J'espère, mon cher ami... Plus d'une cinquantaine de crimes... Voilà tout ce que vous savez... Qu'ai-je fais en Europe, lors de ma 25ème année ? Que ne voyez-vous pas, dans les murs, dans les tombeaux, dans les maisons... ? Mon terrain de jeu est vaste, Wheeler... Car il se trouve dans chaque cœur, chaque âme. Alors, continuez de chercher, mon ami... Continuez de chercher. Je veux que vos yeux croisent la mort sous toute ses formes... Et enfin, vous aurez compris seulement à ce moment là... Ce qu'est la peur. Alors, mon ami, je voulais moi aussi vous remercier. Vous avez rendu cette quête du savoir, de l'évolution et de plaisir bien plus agréable. Laissez-moi vous donner un dernier conseil... Soyez le monstre obsessionnel que vous voulez être. Au moins, vous vous rapprocherez de moi...

Seul un démon peut comprendre un démon... Ne l'oubliez jamais, vous qui m'avez donné ce titre. Lorsque l'Enfer viendra me chercher, je l'accepterais. Mais combien d'êtres humains... sont capables d'accepter ce qu'ils sont ? Êtes vous faible... Wheeler ?

Dimitri N. Kitaëv et tous ses anciens noms vous souhaitent un joyeux anniversaire... Mon ami.

Côté joueur

Pseudo : Appelez moi Dim... ou Nicolas si vous voulez, plus simple !
Âge : 24 ans
Comment as-tu trouvé le forum ? Un glaçon m'a attiré ici !
As-tu des remarques à  faire ? blbl j'espère que le personnage sera intéressant
As-tu un double compte: Nop.
[/u]
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Aaron Harrington
Messages : 182
Date d'inscription : 12/02/2016

Dossiers privés
Âge du personnage: 39 ans
Taille: 1.85 mètres
A savoir:





Aaron Harrington
Maître chien
Mar 3 Mai 2016 - 20:47
Monsieur Feignasse. hug
Hon hon hon bienvenue à toi. Le début est très prometteur j'ai hâte de voir la suite. ♥️
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Anonymous





Invité
Invité
Sam 7 Mai 2016 - 13:39
Tu es validé !


Bon, superbe fiche. Ton personnage est flippant un souhait, ça faisait longtemps qu'on avait pas vu un psychopathe pareil ici. J'espère que tu t'amuseras parmi nous. ♥ (M'approche pas trop tu m'fais peur, enfin surtout Liam xD)

Félicitations tu es à présent validé, tu peux librement poster tes rps. Pour ton information, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar, tu peux aussi aller créer ta fiche de liens ou encore consulter la liste des colocataires là, si tu es un aliéné.

Une rumeur te sera bientôt délivrée !

Amuse toi bien parmi nous !
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