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Une éponge pour le dessert [PV Syhan]

Anonymous





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Jeu 5 Nov 2015 - 15:25

Il y a des corvées que je n'aime pas, d'autres qui me laissent complètement indifférent. Que je lave les draps, récure les chiottes ou range les livres de la bibliothèque, je ne me plaignais jamais en tout cas. Et aujourd'hui, je n'avais qu'à nettoyer les tables du réfectoire après l'heure du déjeuner, avant qu'on me renvoie à la fin de mon atelier. Ce n'était pas la tâche la plus ingrate, j'étais pépère dans la grande salle avec un autre détenu, les membres du personnel de cuisine derrière leur comptoir, et un gardien rôdant entre la salle et le couloir. Je m'occupais des rangées pendant que l'autre gars passait le balai, donc autant dire qu'à deux seulement on avait déjà pas mal de boulot. Et pire encore.
Car je prenais mon temps, chantonnant en passant mollement l'éponge humide sur nos poses plateaux, me chargeant bien de cracher un gros mollard à la place des Othala's blood, histoire de ne pas prendre trop d'eau ...

J'étais au bout d'une allée seulement et je désespérais un peu de voir ce qu'il me restait à faire, même si j'avais fini plus de la moitié et que le reste était plus ou moins propre. J'étais censé bosser vite, sauf qu'aujourd'hui j'avais plutôt la flemme de me charger de quoi que ce soit. Le gardien me jetait des regards de temps en temps comme pour me dire de me presser, ce qu'il ne tarda pas à faire avant de disparaître à nouveau de l'autre côté de la porte. Je ne l'écoutais pas vraiment, habitué à entendre ces bestioles beugler à tout va et je continuais à marmonner des mélodies à toute vitesse dans mon coin. Ce qui me manquait le plus dans cette prison, c'était de ne pas avoir droit de porter des écouteurs. La musique me manquait et faute de pouvoir en découvrir depuis plus de 5 ans, je me servais de radio. L'avantage c'est que ça avait amélioré mon flow, et que ça faisait chier les fachos de nous entendre avec mes potes, faire nos gros en rappant nos souvenirs du ghetto.

Je faisais l'malin, tout seul dans mon coin, alors qu'en vrai je luttais surtout pour me tenir éveillé. Sérieusement, nous faire nous lever à 7 h 30 du mat' ça n'a rien d'humain ! Quitte à vouloir me faire faire des activités en me sortant du lit si tôt d'ailleurs, j'avais demandé à m'inscrire pour avoir des p'tits jobs. C'était un peu moins chiant et puis souvent ça m'aidait pour les magouilles du gang, même si en tant que bras droit de Raven j'étais à la fois le plus favorisé et le plus épié. Ouais il y a des choses qui tournent pas rond dans cette prison. Le tout, c'était de savoir repérer les bons connards. Le connard de confiance ! Et croyez-moi, chez les gardiens, il y en a un paquet ! Et au pire, une turlute et on en parle plus.

Si dehors on dit que l'argent seul apporte le pouvoir, ici le sexe pourrait suffire, et les gangs en bonus si toutefois celui auquel on appartient refile la meilleure came de ce trou à rats. Je n’avais pas envie de vendre mon cul, c'est la raison pour laquelle j'ai tout de suite approché The pride dès mon arrivée.

Bref, ce n’est pas tout ça, mais j'piquerais bien une petite sieste ! Je jetais un regard vers le couloir puis vers l'autre taulard, pour constater qu'on n'faisait plus attention à moi et décider qu'un banc serait parfait pour un somme. Je m'étalais donc sous la table pour m'allonger de tout mon long sur une banquette, heureux d'avoir enfin le droit de fermer les yeux et de me laisser emporter par la fatigue. Juste cinq minutes. Cinq petites minutes. Probablement avant que le gardien me remarque.

Bordel j'étais bien là.

Je divaguais. Je m'endormais profondément.

Tellement que j'étais loin de me soucier de l'heure de la corvée largement dépassée.
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Anonymous





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Sam 14 Nov 2015 - 9:51
Ca y est, tu as terminer le service. Tu passe un temps fou à ranger. Ce n'est pas agréable, mais tu sais que c'est se qu'il faut pour retrouver une cuisine propre le lendemain en arrivant. Pour autant, tu n'as pas finit ta journée, ce n'était que le service du midi. Tu en as préparer pas mal pour le soir, mais tu as droit à une pause une fois que tes cuisinier et toi auraient fini de ranger. Depuis que tu travail ici, tu n'as pas vraiment eut le temps de te reposer, et tu commence à fatiguer. Tu te dis que la paye est bonne, mais que tu n'as pas le temps d'en profiter. Tu vis Syhan, mais tu ne vis pas pour toi. Tu regarde les gars s'afférer en cuisine. Tu salut ceux qui ne travaillent pas le soir, qui rentrent se reposer, qui sont là depuis 5 heure ce matin. Ils ont fait leur travail. Tu laisses les directives le soir pour le lendemain, et ils se débrouillent avec ton second. Tu ne sais pas encore si tu peux leur faire confiance. Ils ont eut l'habitude de servir n'importe quoi à manger. Mais ils ont l'air docile, ils t'écoutent, et tu n'as pas eut de retour négatif.

Tu aurais pu ouvrir un restaurant, devenir l'un des meilleur chef du monde. Mais tu préfères ces endroits. Tu n'y peut rien, dans le fond, tu ne peux pas t'empêcher de fréquenter des personnes déséquilibrés. Ou alors tu les aimes...? Tu n'en sais rien, car tu n'y penses pas.

Ta cuisine est assez propre, tu la traverse pour aller en salle, histoire de voir si là aussi ça avance bien. Tu observes, il y a qu'un détenue pour nettoyer. Tu te demande pourquoi on fait lavé une si grande salle par un seul homme alors que trois ne seraient pas de trop. Tu remarques quelque chose qui semble avoir échapper au rangement vers le fond et tu t'en approches. Tu n'as pas peur des détenues, tu sais que tu parviendra à te défendre si besoin. Alors tu traverse la salle d'un pas naturel. Arriver près du truc sur la table, tu remarque une éponge, et sur le banc en dessous, un garçon à la peau foncée. D'accord... Ils étaient deux. Tu n'aimes pas les gars qui lambine. En quelque sorte, ils passent leurs journées à ne pas faire grand chose, et quand ils doivent faire un truc, ils dorment ...?

« Excusez-moi. »

Tu tapotes doucement son épaule. Tu regarde son visage. Des traits bien dessinés, assez doux, des cheveux court, étonnement pas très crépues. Il a l'air jeune, il l'est surement d'ailleurs...

« Ce n'est pas vraiment l'endroit approprié pour dormir, et vous n'avez pas terminer votre tâche. »

Tu n'étais pas sec, ta voix était assez douce, tu ne grondais pas ce travailleur du dimanche. Mais tu ne doutais qu'il faille tout de même le rappeler à l'ordre. Il pourrait bien être mécontent, ce ne serait pas sur toi que ça retomberait. Les détenues réagissaient parfois mal aux rappels à l'ordre. Ça pouvait se comprendre, mais leur réactions frôlaient parfois la simple stupidité. Ils ne risquaient pas de sortir et de changer de cette façon. Syhan avait sa propre méthode. Elle était douce, et avait déjà fait ses preuves par le passé.

« Ca risquerait juste de vous pénaliser un peu plus, je trouve ça dommage. »

Tu marquais un temps d'arrêt avant de reprendre.

« Le repas vous as plu ? Mmh, je vais vous aider à terminer votre tâche. »

Tu avais largement fais ton travail, tu aurais dû prendre ta pause, mais définitivement, deux pour toute la salle c'était trop peu. Et puis, si l'un d'eux ne faisait rien, ça ne risquait pas de finir à l'heure, et tu ne pourrais pas fermer le réfectoire et la cuisine...

Tu affichais un léger sourire, il était doux, tu avais l'air serein. Tu étais bien là Syhan.
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Anonymous





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Ven 4 Déc 2015 - 22:45

Je dormais profondément, capable de m'endormir n'importe où de toute façon, quand je sentis une légère pression sur mon épaule. Je sursautais aussitôt, prêt à me défendre, mais la voix douce qui termina de me tirer de mon sommeil me rassura immédiatement. Durant de courtes secondes, je n’avais aucune idée d'où j'étais, qui j'étais ou de ce que j'foutais là : en quelques minutes, j'étais vraiment parti loin. Mes yeux cherchèrent le responsable de mon état ahuri et ce n'est qu'en voyant la crinière blanche du chef de cuisine que mes souvenirs me revinrent. Il s'agissait de Lindgren. Si je connaissais son nom, c'était de manière purement intéressé, puisque lui ne me connaissait probablement pas.

Je me redressais lentement, presque honteux. Je l'étais non pas parce qu'on m'avait surpris occupé de me reposer en plein travail, non ça je m'en foutais, mais car c'était ce mec-là qui m'avait surpris ! D'ailleurs, je n'ajoutais rien à sa remarque à propos de ma tâche, ni de l'endroit. C'est vrai que j'avais un peu mal au dos du coup, comme quoi il y avait encore moins confortable que le lit de ma cellule...

« Humph oui... je... »

Je devais avoir l'air con, ou d'un gros fainéant.
Embarrassé, je passais ma main dans mes cheveux pour les ramener vers l'arrière, tout en me redressant d'un air las qui caractérisait généralement mon allure nonchalante, ce qui là tout de suite ne jouait pas en ma faveur. Bordel, il devait me prendre pour un incapable.

Ça me mettait mal.

Ça m'faisait chier parce que cet homme était un homme bien. Je ne le connaissais pas, certes, sauf que sa bouffe était bonne, il était souriant, calme et serein, et que jamais je ne l'avais vu s'emporter malgré le contexte dans lequel il travaillait. J'avoue, mon point faible était la gentillesse sincère des autres. Je n'aimais pas m'en prendre aux personnes dont le fond était bon, même si je l'avais déjà fait. Celles-ci qui ne méritaient pas le mal dans lequel j'avais été bercé : leur parler me donnait presque l'impression de les souiller.
Lindgren faisait partie de ces types-là. Combien de fois je n'avais repris un de mes gars emportés par ce jeu stupide qui consistait à parier sur qui était le plus baisable parmi le personnel de la prison. Combien de fois je ne leur ai pas demandé le respect, quand pour un mec qui cuisinait aussi bien le poulet frit, je refusais qu'on parle de son cul comme d'un lot à gagner. On m'avait brièvement taquiné en me traitant d'amoureux. Je m'en foutais.

« Hm pardon. »

Rah, on aurait dit un putain de petit chien ! Merde, ce cuisinier m'intimidait plus que ces molosses de gardien ou prisonniers, bien que le blond n'avait rien à leur envier non plus.
Depuis quand je m'excusais moi d'ailleurs...
Debout avec mon éponge sèche dans la main, j'attendais tout simplement qu'il s'en aille pour continuer. C'était sans compter sur sa bonté troublante justement, quand pour m'aider à rattraper mon retard, il me proposa de me donner un coup d'main. Puis depuis quand quelqu'un pouvait-il réellement s’intéresser à mon sort ? Depuis quand une personne qui n'est ni Raven, ni un pote du gang cherchait à ce que je ne sois pas puni pour mes conneries ?

« C'était bon, comme d'habitude. » Répondis-je en le regardant attraper le seau. Je craignais presque d'être vulgaire. Vraiment, je ne comprenais pas ce que j'avais avec ce type. Il était bien le seul à me mettre dans cet état. C'était la première fois que je lui parlais, cependant il dégageait cette aura qui me laissait croire que tout était facile avec lui. Il semblait si simple. Si naturel. C'était reposant de croire qu'un employé comme ça pouvait exister, que je me trompe ou pas.

« C'est gentil, mais même s'il vous voit avec moi, le gardien me tombera dessus pour ma lenteur de toute façon »

J'haussais les épaules et plongeais la loque dans l'eau un peu sale. Ensuite, je la passais sur la table. Se doutait-il seulement qu'il évitait les ennuis au second meneur des Prides ?

« J'pensais pas que j'allais m'endormir... j'suis pas un flemmard » me sentis-je obligé de me justifier, après m'être éclairci la voix. Il s'en fichait sûrement, juste que ça m'embêterait de ne pas avoir une aussi bonne réputation à ses yeux, que la sienne aux miens. Question d'honneur. « Enfin bref... » marmonnais-je. « Vous emmerdez pas pour moi, j'suppose qu'il faut préparer le dîner. »

J'osais à peine le regarder.

« D'ailleurs, qu'est-ce qu'on mange ce soir ? »

Cela faisait si longtemps que je n'avais pas demandé ça, étrangement.
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Anonymous





Invité
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Mer 23 Déc 2015 - 10:49
Tu le regardes se lever, te disant qu'il doit passer d'assez mauvaises nuits pour s'endormir dans le réfectoire. Ca tu n'y pourra jamais rien. Bien que tu n'ais jamais passer de nuit en prison, tu te doute que le confort des cellules n'est pas tout à fait au rendez-vous. Tu te dis d'ailleurs que c'est à la fois une faute, mais aussi quelque chose de normal... Normal parce que les citoyens américains ne payent pas pour que les criminels soient bien installés dans les prison, mais regrettable, parce que ça n'aide pas les prisonniers, souvent criminels à cause de la considération qu'on a d'eux à l'extérieur, à se sentir plus considérer. Et partant de ce principe, comment pourrait-ils changer de voie, et aller sur le chemin de la rédemption ? Tout se qu'il leur reste alors, c'est ta cuisine. N'est-ce pas Syhan ?

Le jeune homme semble plus enclin à finir son travail, mais tu continue de l'aider en l'écoutant. Le repas avait été bon, ça te rassurais de l'entendre. Tu m'étais du cœur à l'ouvrage, et qu'on te dise simplement que c'était bon te faisais plaisir. Tu l'écoutait parler du gardien qui le rabrouerait, et tu savais déjà que s'il le faisait, tu t'avancerais tel un chevalier sur son destrier blanc, et tu mettrais en avant tes arguments. Tu ne laisserais pas encore une injustice frapper, et encore moins dans ce sanctuaire de plaisir gustatif. Cette endroit était le tiens, et tu l'affirmerais comme tel. Pas un flemmard entendis-tu. Tu lui esquissa un sourire, tu n'en doutais pas, il n'avait pas l'air. Et pourquoi te mentirait-il...?

« Oh, le dîner oui. Ne vous en faites pas, je suis en pause avant de reprendre plus tard. Je vais vous aider encore un peu pour que vous puissiez être libérer. »

Au moins de cette corvée... Tu ne pouvais pas vraiment faire mieux Syhan, même si tu le regrettais souvent. Le repas du soir... Des petites étoiles passèrent devant tes yeux. Tu te disais que ça ne l'intéressait peut-être pas vraiment, mais tu avais sincèrement envie de lui répondre.

« Et bien, j'ai prévue plusieurs choses, comme toujours. Afin qu'il y ait du choix, et de quoi manger aussi pour les végétariens. Ce soir c'est : Friands au fromage ou salade de poivrons vinaigrette. Après il y a le choix entre Du rôti de porc et de la purée de potimarrons, ou bien du poulet  la crème de châtaigne et des pommes de terres rissolés. En dessert, il y aura un crumble pomme-poire ou une salade de fruit de saison. Tout ça n'est pas très long à préparer, mais j'y met du cœur. »

Tu espérais toujours que cela se sente dans tes plats. Bien que beaucoup ne sachent pas mettre des noms sur les goûts, tu savais mettre l'épice qui convenait pour donner un goût tendre à ton plat. Tu voulais leur partager ton point de vue sur la vie. Leur montrer qu'ils étaient aimés, au moins en temps qu'êtres humains.

Tu continuait à t'afférer au nettoyage des tables. Tu ne parlais pas, tu n'en voyais pas l'utilité en l'instant. Ce silence ne t'étais pas pesant, car il te semblait naturel. Tu espérais au fond de toi que le jeune détenu ne le percevait pas comme une volonté de marquer une distance entre vous. Jeune détenu répétas-tu.

« Comment vous appelez-vous ? Moi c'est Syhan Lindgren. Si vous avez besoin de me nommer, appelez-moi Syhan, pas besoin de formalités. »

Encore une fois, tu ponctua ta phrase d'un doux et sincère sourire. Tu le lui adressa sans retenue, tu n'avais pas idée de ce que ce sourire pouvait faire. Tu n'avais pas idée du ravage qu'il pouvait être pour un cœur qui cherchait une reconnaissance. Tu ne voyais pas le mal. Tu ne voyais jamais le mal nulle part. Encore moins dans un sourire.

« Oh... Ne répondez pas si vous n'y tenez pas. Mais, pourquoi êtes vous ici...? »

Syhan, tu savais bien que cette question en fâchait certains, mais tu ne les obligeais jamais à répondre. Se que tu avais apprit au fil tu temps passer à nourrir des détenus, c'est que certains n'avaient pas commis de fautes irréparable, que certains avaient juste fraudé, que d'autres avaient tuer... Leurs histoires étaient toujours différentes, et tu parvenais toujours à trouver pourquoi ce n'était pas réellement de leur faute, tu comprenais leur geste. Si tu avais était juge, les prisons ne seraient pas si pleine, et tu avais aussi conscience que ce n'était pas forcement une bonne chose en justice d'être aussi tendre que toi. Alors que tu voyais des circonstances atténuantes partout, un juge lui ne voyait que pulsion que le criminel n'était pas parvenu à contenir. Une barrière qu'il n'aurait pas dû franchir...

Cette barrière, en avais-tu réellement conscience Syhan...? Et si c'était toi, la franchirais-tu ?
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