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How to get your ass Kicked -[Wesley Mills]

Anonymous





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Sam 5 Déc 2015 - 12:15
C’est ton jour de travail, et comme chaque jour de travail, tu t’es présenté à la laverie. Manque de chance pour toi, on t’annonce avec un grand sourire qu’aujourd’hui, tu dois t’occuper des douches avec ton acolyte. Tu n’oses pas dire un mot de protestation, tu ne veux pas d’ennuis, tu sais que les gardiens s’en réjouirait, toi, tu ne veux pas te battre. Même si l’’état des douches te fait peur, tu n’as pas vraiment envie d’y mettre les pieds pour le nettoyage. Non pas que c’est presque aussi horrible que le nettoyage des toilettes, mais parfois, ça l’est. Enfin bon, c’est de ta démarche hésitante, assez lente que tu suis ton compagnon. Tu n’oses pas regarder devant toi, tu as des chances de te casser la figure. Après tout tu es tellement maladroit que ça m’étonnerais pas que rien qu’une seconde d’inattention te suffirait à t’étaler sur le sol.

Mais jetons un œil à ton compagnon. C’est ton camarade habituel pour la laverie, Wesley Mills. Il est un plus petit que toi, et ça ce n’est pas difficile quand tu te tiens droit… ah mais j’oubliais, tu ne sais pas faire ça. Lui, si, et c’est là la différence entre toi et lui.
Bon ya aussi la couleur de peau, toi t’es blanc maladif, un peu cadavérique sur les bords, lui est noir. Faut-il que j’élabore ? Sur le fait que tu n’es pas censé sympathiser avec lui ? Sur le fait que si jamais on vous surprend en bon terme, c’est la fin pour toi ? Sur le fait que, toute ton éducation sur le sujet te cris aux oreilles qu’il est contrenature que tu lui adresses la parole ? Non c’est inutile, tu es au courant, et c’est peut être pour cela que tu es encore plus hésitant que d’habitude, que tu te demandes si la fuite est toujours possible.  Parce que les douches, ce n’est pas un lieu dans lequel tu es à l’aise, que ce soit pour une corvée ou pour te doucher. L’endroit qui t’allait bien, c’était la laverie, où parmi le linge salle vous n’étiez que deux, et personne ne risquait de tomber sur vous. Ce lieu où il t’a bien fallut six mois pour arrêter de sursauter au moindre bruit, froissement de tissus et respiration qui n’était pas la tienne. Ce lieu où, il t’a fallu un bon moment pour arrêter d’ignorer ton compagnon, ou il t’a fallut un temps fou pour te dire qu’un bonjour ne risquait pas de t’arracher la gueule.

Ce lieu où, si l’on voulait être un peu niais, tu t’es fait ton premier ami. N’est-ce pas mignon ? Toi la Grande Duduche, le Lâche, le membre anonyme des Othala’s Blood, qui s’est fait un ami. C’est tellement mignon que j’en vomirais tiens. En dix ans de prison, tu n’as jamais été foutu de te faire un ami, ni même un allier qui n’était pas prêt à te planter à la première occasion. Peut être que c’est ton pathétisme qui rend les gens énervé, ou alors ta maladresse ? Tu le sais, et au fond de toi, tu te demandes quand Wesley te montrera qu’il en a marre, quand il se retournera contre toi, foutera les choses en l’air, et que tu te retrouveras seul face à ton gang…

Mais Wesley ne s’est pas encore énerver sur ton attitude, peut être que ça ne saurait tarder ? Dans tout les cas, vous approchez des douches, où vous allez devoir passer un moment à nettoyer, récurer, et vous demander si ce que vous enlevez c’est des champignons ou autre choses. Joie et bonheur, n’est-ce pas ?

Tu relèves la tête pour jeter un œil à ton compagnon, pour lui adresser la parole.

« Hé, Wes-»

L’erreur.

Tes pieds percutent le sol, s’emmêlent, ne retrouvent pas de point d’appui, et te voila étalé de tout ton long à côté de Wesley. Tu fais encore une fois preuve de ta souplesse et habileté. Face contre terre, tes cheveux détaché faisant une couronne noire autour de ta tête, tu n’oses pas encore bouger, de peur que le sol se retourne à nouveau contre toi.

« Aïe…. »
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Anonymous





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Sam 5 Déc 2015 - 16:57
Comme d'habitude, Wesley faisait les corvées pour à la fois se faire un peu d'argent, s'occuper, mais surtout pour avoir accès à quelques planques au profit du gang. C'était un moyen pratique d'avoir une main sur toute la prison, sans n'avoir accès qu'aux ateliers ou aux lieux communs. La laverie par exemple n'était pas spécialement surveillée. Au début, ça l'avait certes franchement embêté de devoir se taper un Othala pour seule compagnie, même si c'était loin d'être le plus dangereux. En fait, il y a de cela quatre ans déjà, quand il avait vu Jethro pour la première il lui avait fallu un petit temps pour se souvenir du gang auquel il appartenait. Le fait que le blanc ne lui adresse pas un bonjour, pas un mot lors de leur premier service ensemble lui avait mis la puce à l'oreille, bien qu'avec les gaillards qui traînaient dans la prison ça ne lui avait pas paru plus étonnant. C'en était donc suivi une haine à son égard le jour où il l'avait vu traîné aux côtés des gars de Barbie, à l'écart certes, mais visiblement pas contre leurs idées. Pendant des mois ils s'étaient ignorés, en triant les mêmes caleçons et les draps souillés. Pendant des mois ils avaient décidé de se faire la gueule parce que l'un prenait l'autre pour un sale raciste et que l'autre avait bien trop la trouille pour se justifier.

Et puis un jour Davies s'était décidé à le saluer. À force de passer des heures ensemble, c'était prévisible, ç’aurait dû être ça ou la bagarre, même s'il y avait des sujets qu'ils évitaient d'aborder. Le temps passant, ils avaient en effet trouvé des conversations, car deux hommes qui trient le linge finissent forcément par s'ennuyer, puis Wesley avait appris sur le tas que Jethro n'était pas celui qu'il croyait. Évidemment, les mots qu'ils échangeaient, même les plus banaux, restaient un lourd secret dont ils ne faisaient jamais mention en dehors de leur salle de travail. Wesley avait vaguement dit à Raven qu'il bossait avec un Othala, mais c'était au début et sa façon de pester contre ça avait été du coup des plus sincères. Depuis, il ne l'avait pas tenu au courant de la suite des événements.

Oui, Jethro et lui s'entendaient plutôt bien.

Il y avait chez Jeth' cette maladresse qui le faisait souvent rire. Cette paranoïa qui le rassurait presque, malgré ces fois où c'en devenait un peu agaçant. « La grande duduche » portait bien son nom. Ce qui était dommage, puisque s'il l'avait voulu, pour un cachet d'aspirine sur patte, le brun aurait pu être séduisant. Sauf que sa façon de se tenir et son regard de chien galeux complètement paumé donnaient effectivement l'impression qu'il n'était pas très dégourdi, ce qui était le cas. Finalement, on pouvait facilement comprendre pourquoi Jet' s'était tourné vers un gang, aussi exécrable soit celui-ci.

Aujourd'hui, apprendre qu'ils allaient devoir nettoyer les douches inquiéta un peu le black. S'il n'en montra rien, de ses gestes un peu nonchalants qui faisaient de lui et de Jethro un duo atypique du mec cool et du frustré, il prit les seaux, les loques et les ballets dans le placard sans cependant se plaindre. Tant qu'ils avaient des gants, c'était alors comme un jeu de deviner à quelle partie humaine ou à quelle origine appartenait la découverte d'un nouvel écosystème. Ça faisait aussi passer les minutes plus vite.

Quand ils n'étaient pas seuls, Wesley n'accordait ni un regard, ni un mot à son ami. D'ailleurs, il ne faisait pas non plus part des cachettes qu'il avait creusé ça et là sur leurs lieux de travail à celui-ci. Il avait rapidement deviné que Davies était du genre lâche, aussi il décida de ne pas lui faire confiance à ce point. Dans les couloirs qui les menèrent aux douches donc, il marcha loin devant lui. Puis une fois que tous les deux par contre, l'ambiance redevint plus sereine et apaisée. Même si la conversation n'avait pas encore débuté, il suffisait de voir leurs épaules plus détendues et leurs mouvements moins raides, pour Wesley du moins, afin de deviner l'amitié des plus sincères qui les liait. Celle-ci datait officiellement d'il y a deux ans, un jour où Jethro s'était par miracle battu contre un autre détenu et qu'il s'était de fait absenté aux corvées plusieurs jours. Wes' s'était inquiété et le lui avait confié à son retour : dès lors, ça avait été la signature de leur contrat d'attachement. L'affection qu'ils ressentaient l'un envers l'autre avait été marmonnée sous couvert de nombreux tabous.

Le Pride frottait robinet couvert de calcaire à l'autre bout de la petite pièce rectangulaire et humide, quand le Texan l'interpella.

« Qu... »

Il n'y avait presque plus de réaction de sa part tant il était habitué à voir Duduche enchaîner les conneries. En le voyant basculer vers l'avant, il tendit bien sûr les mains par réflexe, mais se ravisa en constatant qu'il était de toute manière trop loin.

« Roh putain mec, fais gaffe à tes pieds. J'te l'ai déjà dit... » soupira-t-il en s'approchant pour se pencher sur le corps immobile, dont seul le 'aie' le rassura sur son état. Au moins, il ne s'était pas assommé, ce con. À cette pensée, Wesley eut un petit sourire.

Il lui prit le bras et le tira vers le haut pour l'aider à se relever.

« Rien d'cassé ? » s'assura-t-il attrapant son visage d'une main, pour tourner sa tête de barbu vers lui et voir s'il ne s'était pas pété un dent ou le nez.
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Anonymous





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Mar 22 Déc 2015 - 0:40
Tu te laisses remonter mollement, cherchant vaguement à remettre tes pieds sur le sol de façon à te tenir debout par toi-même. Tu regardes le sol d’un air piteux, les larmes aux yeux parce que ton nez a percuté le sol brutalement. Tu ne sais pas si c’est cassé, mais puisque tu ne sens pas de liquide chaud coulé jusqu'à tes lèvres, tu supposes que c’est bon. Et puis, après tout, si tu avais le nez cassé tu aurais du mal à respirer.

C’est la main chaude contre ton visage qui te rassure un peu sur la stabilité du sol, et sur le fait que ton compagnon ne te trouve pas plus ridicule que tu ne l’es. Même si tu l’es, tu es ridicule, t’écraser sur le sol simplement parce que tu as regardé ailleurs ? A quel autre demeuré cela pourrait arriver ?

Tu laisses ton compagnon vérifier ton état docilement. Au fond de toi, quelque chose devient un peu plus chaud, un peu plus sur, un peu moins terrifié de tout ce qui t’entoure. N’est-ce pas pathétique ? Que tu te sentes devenir mielleux, niais, que tu te sentes réconforté simplement parce que ton compagnon vérifie qu’il n’ait pas besoin de t’amener à l’infirmerie parce que tu t’es cassé le nez comme le boulet que tu es ?

Mais c’est vrai, Wesley est l’une des rare personne a s’inquiéter de ton état de santé, la seule personne vraiment, à te confier qu’il s’inquiétait pour toi lorsque tu t’étais battu, et par conséquent, mis à l’écart.

Faisant lâcher prise à ce que tu aimerais appeler un ami, tu baisses la tête. Tu réponds par la négative à la question du noir. Tes épaules sont basses, ton regard n’ose pas décoller du sol, tu as honte. Et tu as raison d’avoir honte, quel homme de ton âge s’étale encore ainsi ? Non pas que tu n’avais pas de possible excuse, une dalle qui ressort, le sol qui glisse, ton lacet qui se défait. Mais tu ne cherches pas d’excuse, car même toi tu le sais. Tu es tellement maladroit qu’il ne te faut pas d’excuse pour t’étaler de tout ton long –et quel long- sur le carrelage froid des douches.

Mais tu avais quelque chose à dire à Wesley, souviens t’en, que ta cervelle de moineau te soit au moins utile à quelque chose ! D’un geste hésitant, tu ouvres la bouche, cherchant ta voix, une voix qui ne sera de toute façon, pas plus assuré que le reste de ta personne. Elle incarne, comme ta posture ramassée sur elle-même, un manque de confiance en soi flagrant, et ton anxiété constante.

Tu bafouilles, trébuche sur tes mots, prends une inspiration, et reprend ta phrase.

« T’aurais un élastique ? »

Ce n’était pas ce que tu voulais dire.

Tu passe une main dans tes cheveux qui s’emmêlent et se coincent dans tes doigts fin. Tu jure intérieurement, mais fait comme si cela était normal, forcément, extérieurement tu parais toujours plus ridicule. Mais tu fronces les sourcils, déterminé à dire ce que tu souhaites, déterminé à articuler tes pensées en un ensemble de mots rassemblés en une phrase cohérente.


« Hey, est-ce qu’on doit s’inquiéter d’embrouille ? »

Par cela, tu veux bien sûr dire lui et toi, à propos du reste des prisonniers, notamment de vos gangs, mais aura-t-il compris, la question reste entière. Ton esprit est rempli d'une inquiétude à propos de votre relation, de votre camaraderie.Et cela ne t'aide pas à formuler ce que tu veux. Même si à la base, tu n’as pas vraiment de talent avec les mots, on pourrait même dire que tu es aussi habile de tes mots qu’avec le reste de ton corps.

Tu continus de fixer le sol, espérant t’être fait comprendre, mais le fait que vous soyez dans les douches au lieu de votre laverie habituel ne te rassure pas, et tu ne sais pas quoi attendre de ton environnement. Tu es déstabilisé par ce simple changement de location,  et tu ne sais pas si tu dois t’attendre à quelque chose comme une intervention d’un des gangs, ou d’un mec du personnel. Mais tu as peur.
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