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Lun 20 Avr 2015 - 14:41

Asher Weavers


Avatar : Greyson ▬ Rokkusan

Identité
Nom: Weavers.
Prénom: Asher.
Surnom: Ash'.
Âge: 23 ans.
Nationalité: Américaine.
État-civil: Célibataire.
Rumeur(s) à votre sujet: Asher Weavers aurait fait une grande carrière dans l’industrie du porno’ et ses DVDs seraient apparemment tous en ruptures de stock ! Mais ne lui en parlez pas, ça le rend fou de rage.

Incarcération

Motif d’incarcération: Meurtre prémédité.
Durée de la peine: 30 ans.
Incarcéré depuis: 2 ans.



Caractéristiques physiques

Taille: 1m90.
Poids: 75kg.
Corpulence: Musclé.
Cheveux: Brun, mi-longs.
Yeux: Ambre jaunie.
Famille ethnique: //
Modifications corporelle: Piercing au lobe.

Je n'ai jamais été bien grand à mon souvenir. Ou alors c'est le reste du monde qui vous paraît immense quand vous êtes gosse, tout dépend de votre perception de la chose. La dernière fois que je me suis mesuré, je devais atteindre un petit mètre soixante-dix-sept. A tout casser, vraiment. Mon poids, quant à lui, n'a jamais volé bien haut. M'voyez, je ne pèse même pas cinquante-cinq kilos et mes muscles se font rares si ce n'est inexistants. Je n'ai jamais été de près, ou de loin, plus épais qu'une brindille. Bien que cela n'ait jamais gêné mon travail plus que de raison, je n'aurais pas dit non à des forces supplémentaires par le passé... Ce qui n'empêche en rien que j'aime prendre soin de moi et parfois même m'aventurer à me maquiller très légèrement afin d'accentuer mes traits déjà trop féminins. Comment ça aucun rapport avec la musculature ? Mais si ! Ça pousse déjà plus les hétérosexuels à me regarder comme si j'étais une jeune fille aux cheveux courts, et , entre nous, je ne trouve pas ça forcément désagréable. D'ailleurs mon père a déjà dit à quelques uns de ses clients qu'un trou, reste un trou et que la queue n'a pas d’œil. D'ailleurs, en parlants d’yeux, les miens sont d'une couleur totalement banale ; Noisettes. J'ai plus tendance à dire que c'est une couleur de merde ( notez le jeu de mots ), mais la plupart des flatteurs viennent à me dire qu'ils sont beaux et que la forme d'amande de mes yeux n'en est que plus jolie. Pourtant, je vous assure, je suis typiquement américain ! Mon nez mutin couvert de tâches de rousseur en est possiblement une preuve tandis que mes lèvres, pâles et fines semblent cacher de muets secrets, rien à voir avec ma nationalité. Et malgré mon âge, je n'ai aucun signe apparent de barbe ou de pilosité importante. Le peu de duvet que je peux avoir ne se résume qu'à un fin duvet blond quasiment invisible à l’œil nu. Et là encore ça n'aide pas à mon androgynie. Car ma peau, en plus de ça, est d'un blanc presque inquiétant. Au contraire de mes collègues, le soleil ne m'attire pas et je ne me tartine pas d'autobronzant  à leur encontre parce-que je trouve ça superficiel, qu'il s'agit là d'une perte considérable de temps en plus d'abîmer sa peau ! * Souffle * De toute façon, ma peau est déjà abîmée par la grâce de ces dames et de ces hommes un peu trop violents sur les bords. Mon corps porte la trace de plusieurs cicatrices ; Charmants cadeaux de ces gens qui me sont passés dessus et de leurs ongles un peu trop pointus. Elles s'étendent sur mes hanches, sur mes jambes et la plupart d'entre elles se réunissent dans mon dos dans de longues et laides balafres. On ne peut pas tous être parfaits et j'en suis le plus bel exemple en matière d'objet sexuel. Mais en dehors de ce petit travail et lorsque j'ai pris conscience de l'extérieur, j'ai commencé à pouvoir me vêtir à ma manière, même sur un court terme. Des vêtements simples, parfois un peu amples, parfois pas du tout. Mais je n'ai jamais osé quitter le chapelet que ma défunte mère a pu me donner lorsque j'étais bébé. Un long collier surmonté d'une croix inversée. Elle m'a toujours été importante, je crois. Le seul autre bijou que je puisse avoir est mon piercing au lobe gauche, une petite sphère en métal, simple et sans détails. Et récemment, depuis mon entrée, me voilà tatoué à la cheville ! Tatouage au demeurant orphelin sur le reste de mon corps. D'ailleurs ça n'est pas la seule chose qui ait bien pu changer suite à mon incarcération. Mes muscles commencent doucement à se prononcer sous ma peau, les lignes se taillent dans l'épaisseur de mes membres et il me semble avoir commencé à prendre quelques traits plus carrés.

After two years...
Quand je me relis, j'ai la gerbe. J'ai dû écrire ça pour une fiche médicale, à mon souvenir. Et maintenant que je me regarde dans un miroir, l'enfant qui vivait encore en moi il y a deux ans, a totalement disparu. Il n'a laissé aucune trace, si ce ne sont les cicatrices qui demeurent encore ancrées dans ma peau pour toujours. A mon grand étonnement, j'ai pris treize bons centimètres et ma morphologie s'est métamorphosée. Mes muscles se sont développés, ma carrure a pris de l'allure. Le psychologue a accusé un blocage mental que je m'auto-infligeais pour ne pas grandir ou changer. Un peu comme une peur quoi. La trouille de mon putain de père. En fait j'ai juste plus rien à voir avec le gamin que j'étais avant mon incarcération. Pour la simple et bonne raison que mes colocataires m'ont appris la Vie avant un grand V. J'ai pris plus de plaie sur les mains à force de me fighter avec des gars de la prison ou de l'asile mais je n'ai jamais quitté mon chapelet. C'est, je crois, ce qui me maintient un peu dans la réalité. De même, mes cheveux n'ont plus rien de blond mais sont désormais colorés de noirs, bien profond et mes iris se sont éclaircis vers un ambre presque jaune.

Dossier psychologique

Défauts et qualités: Franc, incapable de garder un secret.
Objectifs et ambitions: Vivre.
Tocs et manies:E Mordiller son filtre de clope.
Peurs/phobies: //

Lunatique, un peu bancal, extraverti, infernal. De vagues mots qui pourraient définir la personne que je suis au final. Vous savez ce que l'on dit des chiens ? Plus ils sont petits, plus ils sont teigneux, méchants et agressifs, de vrais roquets actifs. Et je crois que je ne fais pas spécialement exception à cette règle des canidés. On me dit un peu snob et hautain mais je me pense simplement être bien différent de ces gens. Mais ça doit être juste dans ma tête puisque chaque humain se pense spécial vis à vis de cette société inébranlable. Alors ce qu'il me plaît c'est de me faire remarquer. Par des habits, des comportements jusque dans le lit. Je déteste me fondre, être comme les moutons. Ça a juste l'effet de me sentir profondément con. Néanmoins je ne peux pas dire que l'on puisse m'accorder sa confiance. Je n'aime pas garder les secrets, je ne suis pas quelqu'un à qui on peut se confier. Mais il m'arrive de faire en sorte que mon entourage baisse sa garde et que j'en apprenne plus que ce que je devrais savoir. Ça a du bon d'être sociable même si en fait, vous n'êtes rien de plus qu'un homme malhonnête. Dois-je le dire, mon travail n'a jamais consisté à être quelque chose de sincère. Devant la caméra, ça n'est rien de plus que du mensonge, un peu comme les médias. On manipule l'information pour qu'elle paraisse présentable, et surtout, qu'elle soit à la hauteur des espérances pour chaque spectateur. Mais c'est une chose que j'ai comprise tardivement, à l'envers de mes collègues. Est-ce pour ça qu'il se foutait de moi ? Peut-être. Quelque part je me sentais aimé, désiré mais ils ont eux aussi bien manipulés ce qu'ils ressentaient. C'est ainsi que tout ce que je pensais être vrai, n'était que surfait. Sur quoi mon monde reposait, s'est effondré... Mais rapidement relativisé pour ne pas tomber à genoux à mon tour. Je me suis fabriqué une carapace, quelque chose autour de ces faits que je considère comme des faiblesses. Car outre le fait que je suis un débauché, je n'aime pas forcément être décrypté comme un livre dont les pages auraient été arrachés. Alors ne venez même pas me parler d'amour propre, de dignité ou de fierté. Car outre mon physique, je ne me suis jamais porté d'affection. Et intérieurement, je crois avoir toujours senti ce vide à la place de mon palpitant. Comme si ses battements étaient lointains, flous, quasiment incertains.

After two years...
Test psychologique, vous connaissez ? Ça ressemble presque à une dissertation pour soi-même. Je me ressemble encore un peu, on ne peut toujours rien me confier. Mais j'ai perdu de ma sociabilité vis à vis d'autrui. Je n'aime plus les gens, je n'aime plus personne. Parce-que les gens sont cons, du moins tout aussi cons que moi. Et que maintenant j'ai pour habitude de faire des esclandres et de casser la gueule à qui me passe sous le poing. Un peu le type de bad boy banal. J'aime toujours coucher, mais je ne suis plus celui qui se fout à quatre pattes. Je mets les gens à genoux devant moi. Et un jour, ce sera au tour de mon frère de s'y mettre. Je n'ai plus eu l'intention de me laisser faire à partir du moment où j'ai subi ma première convocation en groupe dans les douches. Un peu à la American History X, oui. C'est pas un mythe. Et j'ai pris goût au sang, mais pas au mien. Ca vous change un homme de se faire violer, quand vous avez compris ce que c'est réellement, que vous êtes conscient que vous n'êtes considéré que comme un putain d'objet. Et j'aime aussi fumer maintenant. Pas de la drogue. Un peu d'alcool, parfois, quand quelques bouteilles passent entre les barreaux, mais rien de plus.

Santé

Etat de santé générale: Tout baigne.
Allergies ou addictions: Clopes. Non j'y suis pas allergique.
Soins réguliers (traitements): //

Histoire


La nuit vient à peine de se coucher et moi je suis allongé sur le lit de ma chambre, les bras dans le vide, ventre contre la couette défaite. Je me toise dans le miroir sur pied, celui en face de moi. Mon père dort à côté de mon corps, les vêtements gisant sur le sol. Il y a quelques jours, je fêtais l'anniversaire de mes huit ans, entouré de ceux que je commençais à connaître ; Mes collègues. Mais quand on est enfant, on prend ces gens pour des ami(e)s, ou une seconde famille. Ce jour-là, jamais je n'aurais pu croire que plus tard je comprendrai que je n'étais qu'un objet. Et encore moins que c'est comme ça que ça s'appelait. Quand j'étais plus petit, je pensais que c'était une forme de contentement, de plaisir constant et mon père me confortait à l'idée que ma mère ne devait rien savoir ;« Car tu comprends mon chéri, elle serait jalouse et très triste d'être au courant de ce que papa fait, parce-que maman ne le fait pas aussi bien que toi et que papa n'aimerait pas qu'elle sache ». Ha bordel que je l'ai cru pendant toutes ces années. Et pourtant. Pourtant j'ai essayé de le faire comprendre à cette mère qui n'a rien voulu entendre. Pensant à une déviance sexuelle, elle m'a tout de suite fait voir un psy grassement payé pour se taire, avec l'appui de mon cher paternel qui ne manqua pas de me faire regretter mes confessions intimes. Que oui, je me suis tourné la langue sept fois dans la bouche avant de dire des bêtises. Et pas que dans la mienne si vous voulez tout savoir. Puis, lorsque j'ai gagné en années, ma seconde famille s'en est retrouvée que plus agrandi. Tout ça sans connaître réellement le plus gros de l'extérieur de mes propres yeux. Entre autre, je n'avais de contact avec personne d'autre. Mon plus cher ami était, en réalité, mon frère aîné qui lui non plus ne se privait pas pour venir dans ma chambre tardivement le soir. Lui ne s'est jamais risqué devant les caméras. Et ça ne me préoccupait pas jusque là. Oui, j'ai grandi en étant une catin, oui j'ai grandi en me faisant passer dessus par hommes et femmes. Et oui encore, j'ai été mis sur DVD.

Passé la barre des seize ans, je pris conscience petit à petit que ce que je faisais n'était pas vraiment « bien » et il fallait que je sache la vérité. Ma mère, quant à elle, devint trop insistante au sujet de mon paternel et étrangement, disparut les mois qui suivirent cette année-là. Si elle ne s'est jamais doutée de quoi que ce soit, de un, c'est parce-que cette dernière était, la plupart du temps, en voyage d'affaires. Et de deux, parce-que tout se passait très bien, dans les limites du raisonnable, lorsqu'elle était présente. Lloyd, mon père, ne m'en parla pas et m'ordonna de ne plus jamais poser de questions à son propos. Ce que je fis malgré moi alors que mon frère suivait désormais mon géniteur de près. Je le soupçonnais de vouloir « reprendre l'affaire familiale » et de faire comme notre père, comme ce qu'il me faisait à moi. Mais une dispute éclata entre Louis et moi et il me cracha mes quatre vérités en face. Je n'étais qu'une catin, un sac à foutre avec un beau design, une chose que l'on n'aimait pas. Mes collègues, ma famille, tout ça n'avait été qu'une pièce montée sur scène. Suite à cette engueulade, je me suis mis à écouter ce que l'on pouvait dire sur moi, ce qu'il se tramait dans mon dos pendant que j'étais censé être occupé à satisfaire l'avidité de mon père. Ils m'enviaient tous pour ma jeunesse et mon savoir faire mais riaient de mon ignorance palpable, de cette naïveté qui m'entretenait. Alors j'ai fait comme tout le monde ; j'ai fouillé la demeure. C'est tellement con. Je ne pensais pas trouver des films sur moi. Ces images de moi, du foutre sur les joues, le corps mutilé de regards. Ce fut la première fois qu'outre ma raison, je me sentais humilié, outré.

Je mis ainsi donc fin à cette blague durant un soir parmi tant d'autres, un soir où mon paternel se glissait une énième fois entre mes draps. Lui, profitait allégrement de ces soirées où je ne travaillais pas, sans aucun regard pour le juger même si les autres pouvaient aisément s'en douter. Il me baisa jusqu'au petit matin puis s'endormit simplement dans mon lit. Le soir précédent j'avais pu subtiliser un long couteau à viande, dans la cuisine même où j'avais dîné. Il ne m'avait jamais aimé, je n'étais qu'un objet. Un sac à foutre, avait clamé mon frère. Un dernier regard avant que je ne pointe ma lame au dessus de sa nuque, laquelle je transperçais sans aucun regret. Il m'avait fait connaître beaucoup de choses, mais trop peu comparativement aux autres adolescents. L'extérieur était en grande partie une belle inconnue pour moi et j'allais très certainement mal tourner suite à ce meurtre. Je ne la connaîtrais pas plus, mon ignorée. Et c'est ainsi que je suis resté assis là, le corps de Lloyd baignant dans son sang tandis que je pouvais toujours attendre. Ils se sont inquiétés l'après-midi même et ce fut un de mes collègues qui alerta tout le bataclan qui ne tarda pas à m'emmener. J'avais vingt-et-un an. L'âge légal pour être enfermé. Le jugement se fit sans appel, mes aveux vite prononcés et ma sentence tombée. Et me voici, bientôt deux bonnes années à être enfermé, une peine encore longue à purger ! Mais ce que j'ai pu apprendre, c'est que ma naissance avait été caché et mes papiers, falsifiés. La cour, soudoyée, dut elle-même se débrouiller pour me fournir une identité. Asher Weavers. De quoi renaître...

Côté joueur

Pseudo : Skanhell.
Âge : 22 ans.
Comment as-tu trouvé le forum ? Par un partenariat, de base.
As-tu des remarques à  faire ? T'façon, le staff, il...
As-tu un double compte: Nop'.
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Anonymous





Invité
Invité
Mar 21 Avr 2015 - 18:45
Tu es validé !


Et bien..... Cette histoire me fait penser un peu à Elijah, mais dans d'autres mesures ! Bienvenue ici très cher détenu, une cellule te tiens bien chaud depuis deux ans. En espérant que tu t'amuses bien en ces lieux.

Félicitations tu es à présent validé, tu peux librement poster tes rps. Pour ton information, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar, tu peux aussi aller créer ta fiche de liens ou encore consulter la liste des colocataires ici si tu es un détenu.

Une rumeur te sera bientôt délivrée !

Amuse toi bien parmi nous !
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