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t'as pas un slip? [pv Romeo]

Anonymous





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Mar 14 Avr 2015 - 10:33
C’était l’heure. On était venu le chercher directement de l’hôpital et sans lui expliquer, on l’avait transférer. Il n’avait pas cherché spécialement à poser de question. La dernière fois, il avait eu le droit à un regard méprisant et quelques coups mal placés qui ne laissaient pas de trace. Quitte à vivre enfermé, il ne comptait pas se faire trop d’ennemis. Son intérêt était de faire un maximum le prisonnier modèle pour obtenir le minimum. Pas grand-chose, juste de la tranquillité et de l’air pur. Moins il était enfermé et mieux il était.

Donc, en prisonnier ‘modèle’ et encore un peu ensuqué par tous les médocs qu’on lui avait fait ingurgité pour son allergie à ces maudits traitements américains, il partit pour plusieurs heures de bus, enchainé comme le vulgaire prisonnier qu’il était. La plupart du temps, il somnola, évitant de répondre à son voisin qui parlait bien trop vite pour lui. Enfin, le véhicule ralentit et il ouvrit les yeux pour découvrir son nouveau chez-soi.

Première pensée : pas terrible
Deuxième pensée : C’était vraiment moche
Troisième pensée : il y avait une cours, c’était toujours ça

Alors que le car s’arrêtait et qu’on leur hurlait déjà aux oreilles de se lever et de suivre les consignes, Zacharia repoussa ses cheveux en arrière et se frotta les yeux. La journée allait être longue. Sans un mot, il se leva et sous le cliquetis des chaines, il rejoignit la file des [strike]moutons[/strikes] des autres détenus. Tous avaient le même faciès : inquiets, fatigués, nerveux. Lui, il était plutôt du genre détendu d’apparence et nonchalant. Il n’avait plus rien à perdre, donc, inutile de se prendre la tête.

Ils enchainèrent rapidement avec les photos, les tenues, les consignes données à la va vite et l’attribution des cellules. Enfin, il eut un peu de temps libre. On lui retira les menottes et après un dernier regard qui ne montrait aucune émotion, le gardien qui l’avait escorté l’abandonna à sa nouvelle vie.
Le mexicain se frotta les poignets, silencieux puis fit le tour du propriétaire. Rapide. Retour à la première pensée : pas terrible.
Et il y avait à peine une petite fenêtre avec barreaux donnant sur l’extérieur. De quoi lui donner des nuits courtes et mauvaises. Nerveux par l’idée d’être enfermé, il se décida à vite aller visiter la cour. Mais d’abord, un petit rafraîchissement s’imposait.

Attrapant une serviette miteuse qui avait fait son temps, il se dirigea vers les douches communes. Tranquillement, il se déshabilla, sans pudeur pour se laver. Deux jours sans faire de toilettes, il avait beau en avoir l’habitude dans les montagnes, il n’aimait pas se sentir sale. C’était d’ailleurs un sujet que ses hommes aimaient abordés, se moquant gentiment de lui. Eux, c’était l’inverse : moins ils voyaient d’eau et mieux c’était. IL ricana intérieurement, songeant à ces moments qui lui rappelaient la liberté et commença à se laver, commençant à fredonner une chanson de chez lui.

Sa voix montait peu à peu dans l’air, se détendant peu à peu. Malheureusement, pris dans ce petit moment court de détente, il n’entendit pas le passage de détenus qui repérèrent le fait qu’il soit nouveau. Allez savoir, même en prison, il y avait du bizutage. Et le sien fut assez rapide à trouver. Lorsqu’il sorti, il trouva plus aucun tissu : ni vêtements, ni serviette.

Jurant en espagnol, il regarda autour pour chercher de quoi mettre le temps de rejoindre sa cellule avant de se souvenir qu’il n’avait qu’une tenue et que le reste lui serait fourni plus tard.

« Mierda ! »

Fallait trouver une solution et l’idée d’aller emprunter une tenue à la cellule la plus proche le traversa.
Voilà donc l’histoire du mexicain à poils qui se présenta à la première cellule et qui demanda d’une voix calme et pleine d’accent.

«  Bonjour… Jé besoin vêtement, tu peux m’aider ? «
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Anonymous





Invité
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Sam 18 Avr 2015 - 23:36
Il avait l'âme soucieuse et le coeur impatient. Les poings serrés, il attendait, il pensait. Les yeux rivés sur Macquart, il lisait. Perdu dans les lignes d'un livre qu'il ne découvrait plus mais qu'il se complaisait à étudier sous tous les angles, il prenait du bon temps, Roméo, allongé dans son lit à attendre que la page se tourne. Il n'écoutait plus que les personnages qui prenaient tour à tour vie dans sa tête, dans un univers qu'il imaginait spécialement pour eux, tout droit tiré d'un ouvrage qu'il aurait tant désiré voir en film. L'Assommoir c'est son Sherlock Holmes à lui, Zola c'était un peu son Graal, vous comprenez. Mais contre toute attente, la page ne se tourna pas, et le bouquin se claqua sauvagement contre le mur d'en face. Belle preuve de calme, Roméo. Frustration. L'Italien était troublé, obnubilé par une pensée qui le hantait depuis longtemps. Obnubilé par Josh, par Trevor, par le drame qui l'avait conduit droit derrière les barreaux. Droit dans cette cellule crasseuse qu'il détestait. 5 mois, déjà. Si peu comparé à l'éternité qu'il passerait ici. L'avantage c'est qu'au moins, désormais, il était certain de ne plus le quitter, même si lui le haïssait. Roméo, il aimait Trevor, mais hélas Trevor n'aimait plus Roméo. Juliette s'en allait, poignardant le personnage principal d'une histoire bien trop triste.

Tu sais Trevor, Roméo s'il avait pu se laisser crever pour toi, juste pour te soulager un peu, il l'aurait fait. Mais tu sais, il peut pas, il pourra jamais parce qu'au fond il était bien trop accroché à la vie pour ça. A ses rêves, à des espoirs qu'il n'atteindra plus jamais.

« Bonjour… Jé besoin vêtement, tu peux m’aider ? »

Hm ? Regard noir en direction de l'entrée de sa cellule, ouverte pour l'après-midi, jamais on ne le laisserait tranquille, même derrière les barreaux c'est un monde. Il aurait pu être surprit, il l'a d'ailleurs été l'espace d'une infime seconde, mais par ici on n'y était habitué. En 5 ans il en avait vu des choses, Roméo, des belles choses, des choses mauvaises. Et voir débouler un détenu à poil n'était plus choquant pour lui qui avait vu bien pire dans sa pitoyable vie.

« Démerde toi, claqua t-il durement en levant les yeux au plafond. »

Il ne l'avait jamais vu, alors il devait être nouveau, arrivé récemment. Et s'il avait finit dans cet état lamentable, ça devait être un coup foireux pour lui souhaiter la bienvenue, pratique courante par ici. Vieille tradition à laquelle il n'avait pas eu droit, une chance peur eux, d'ailleurs.

« Tss.. »

Son presque inaudible alors qu'empreint soudain d'une légère pitié pour le pauvre homme qu'il était, il lui désigna une pile de vêtements mal rangés traînant sur le sol. Des vêtements propres mais chiffonnés qu'il avait prit grand soin de massacrer pour calmer ses nerfs. Belle méthode, c'est qu'il faisait des progrès Roméo. Mais même lui n'était pas certain que ça serve réellement. Allons bon.

Ceci fait, il plaça ses mains sous sa tête et se contenta simplement de fermer les yeux, espérant que la paix lui revienne bientôt.
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Anonymous





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Dim 19 Avr 2015 - 8:40
Tranquillement, il attendait en face de la cellule, que l’homme qui était allongé sur son lit daigne lui répondre. Oui, oui, le mot ‘daigner’ semblait bien correspondre. A la façon dont ce dernier venait de le regarder, il pouvait remercier qu’on ne pouvait tuer avec un regard. Il serait mort. D’ailleurs, il sourit légèrement à cette idée : il y aurait bien longtemps qu’il serait mort avec ce genre de réaction. Il n’était pas du genre à mâcher ses mots et s’il avait quelque chose à dire, quitte à s’expliquer ensuite par les poings, il le faisait. Ce n’était pas de la stupidité. Juste un homme entier qui ne se prenait pas la tête avec ses congénères. Il y avait assez d’emmerdes dans la vie pour s’en rajouter avec des gens qui n’en valaient pas la peine.

Le mexicain arqua un sourcil devant la réflexion et pencha légèrement la tête sur le côté. Ok, il était de mauvais poil ? il regarda autour de lui, se disant qu’il allait tenté une autre cellule. Pas vraiment l’envie de s’engueuler avec le premier venu, à peine arrivé.

« Si ! Jé mé démerde tout seul ! »

Il claqua la langue contre son palais, comme à chaque fois qu’il pouvait être agacé et s’apprêtait à s’éloigner lorsque le son, même à peine audible – il a une bonne ouïe, merci les montagnes ! – le fit retourner son attention sur l’intérieur de la cellule et de son propriétaire. Ah ! Suivi des yeux et pile de fringues. Impeccable. Un big smile se dessina sur le visage de Zach tandis qu’il s’y dirigeait directement. Mieux valait rapidement s’habiller avant que l’autre ne change d’avis. Une fois les vêtements sur lui, ce serait plus dur de les lui retirer.

« Gracias ! Jé perdu vêtements dans douche ! »

Oui, oui, perdu ! Ils se sont échappé tout seul, c’est bien connu ! Mais pas la peine de rentrer dans les détails. Le révolutionnaire se pencha pour faire déjà un peu le tri et voir si il pouvait enfiler quelque chose à sa taille. Au moins, un fut. Le reste, il s’en foutait. De toutes manières, il faisait trop chaud dans cette prison pour qu’il reste souvent couvert. Les tailles étaient bien plus petites que lui et il fit une grimace de désapprobation. Les américains sont petits, c’était terrible. Enfin, il ferait avec. Il avait l’habitude de se débrouiller avec les moyens du bord.

Le pantalon, trop court lui donnait un air de clown et il sourit devant cette apparence. Heureusement que tout le reste de sa personne ne donnait pas la même image. Les muscles qui saillaient sous la peau, le regard franc et direct et des mouvements souples donnant l’impression qu’il était toujours prêt à réagir au besoin - instinct défensif- … ? Tout cela était en parfaite contradiction avec la tenue qu’il enfilait finalement. Un marcel blanc, court aussi qui ne faisait qu’accentuer sa silhouette.

« Afortunadamente, t’es pas trop maigre. J’aurais pas pu mettre ! »

Voir le bon côté partout ! C’était important. Comme voir le bon côté des gens ? Non, ça, il ne se faisait plus d’illusion sur la nature humaine et sur l’attrait du gain, l’attrait de la chair ou de l’amour… Tout ça faisait perdre au genre humain ce qu’il était vraiment. Un animal qui devait vivre en communauté et en bonne intelligence. Au lieu de cela, il était stupide, cupide, égoïste. Et il était suffisamment conscient qu’il aurait contact avec ces traits de caractères. Après tout, les prisons réunissaient tous ces genres.

Cependant, il ne jugeait pas directement, sans se faire son idée. Et il avait bien l’intention de continuer tandis qu’il s’approchait et tendait la main vers le prêteur de fringues.

« Jé suis Zacharia. Tu crois qué tu peux faire effort social ou jé pars déjà ? »

Oui, alors, Zacharia avait le tact qu’il voulait bien se donner, hein ?
Il accentua sa question d’un sourire en coin, mélange d’amusement et de curiosité. Autant commencer maintenant à faire connaissance. Et puis, il était un homme de guerre, un chef de troupe. Le réflexe le poussait à vouloir définir chaque homme qui l’entourait pour le classifier vite en ennemi ou non. Et il savait qu’ici, c’était aussi une question de survie.
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