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Calme-moi [Pv Aisha]

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Dim 1 Mar 2015 - 22:23
L'abandon était le pire sentiment qu'Isiah pouvait ressentir. Il n'aimait pas être seul, lui qui aussi loin remontait ses souvenirs, avait toujours été dépendant à quelqu'un. Que ce soit sa mère à une époque où elle était célibataire puis son premier gang, Scott avait bénéficié de la protection et des paroles d'un mentor durant toute son éducation d'adulte, alors bien entendu, il ne savait vivre qu'avec le soutien des autres.

Avoir été lâché par sa propre famille aujourd'hui, la vraie, était un coup dur pour lui. Lorsqu'il s'était rendu au parloir cet après-midi-là, il n'avait trouvé de l'autre côté de la vitre que sa sœur, qu'il n'avait pas vue depuis cinq ans. Elle avait grandi. De la gamine adolescente qu'il avait connue, c'était face à une jeune femme qu'il s'était assis. Un peu mal à l'aise au début, il s'était senti toutefois heureux de la revoir avant que celle-ci ne lui explique la raison de sa venue.

« Elle ne viendra plus »

Lui avait-elle seulement dit, sachant qu'il n'en faudra pas plus pour que le délinquant comprenne le sens de cette phrase. Depuis longtemps, sa mère était épuisée par ses problèmes, mais si elle venait c'est car elle se devait d'aimer son fils aîné. Sauf que le petit frère s'était mis à faire des siennes depuis, et que le grand, derrière ses barreaux, était un souci de moins, sans être devenu un modèle non plus. Pire encore, elle l'accusait certainement d'être la cause de l'influence que son incarcération avait pu avoir sur les petits. D'où son absence...
Aussitôt, Stigma' s'était renfermé sur lui-même dès que ces mots avaient été lâches. Sa sœur n'avait rien ajouté de plus avant de se lever et de partir sans profiter des dernières minutes qui leur restait.

« Allez bouge »

Le gardien n'avait pas l'intention de le laisser profiter d'un peu de silence pour encaisser le choc, il l'avait empoigné par le bras pour qu'il se lève et retourne dans les couloirs de la prison. Isiah l'avait repoussé en protestant vaguement, comme à son habitude quand on le brusque quelque peu.
Une sourde colère l'envahit alors soudainement, tandis qu'il traversait les salles pour se rendre à sa cellule. Il se sentit bouillir de l’intérieur, une chaleur se faufila même jusqu'à sa gorge telle une envie de hurler, au fur et à mesure qu'il se rendait compte que plus jamais il ne verra quelqu'un de l’extérieur...

Il téléphonera, c'est certain, mais lui répondra-t-on ?

Il y a tant d'injustice dans tout ceci. Chaque jour il paye pour ses erreurs, et il les continue certes, mais c'est loin de ses proches que cette fois-ci il accepte d'être ce qu'il est. Un sacrifice qu'il a fait pour eux, et en retour même une visite par mois semble de trop.

Il en a marre que ce soit tout le temps comme ça. Marre d'avoir une vie à chier à vingt-six ans. Marre de devoir tenir et de ne jamais avoir le choix.

Être capricieux ne fait pas partie de son caractère, être colérique par contre...

Il envoya violemment son pied cogner contre la poubelle au bout l'allée qui ouvrait sur les chambres des prisonniers et la renversa. Un gardien l'interpella, sans qu'il n'y prête aucune attention. Il ne le vit pas non plus le suivre, pendant qu'il fonçait tout droit dans sa cellule.

« Scott ! Tu t'calmes maintenant ! Va ramasser ce que tu viens d'faire !»

Le dealeur lui lança un regard noir avant de s'approcher de lui pour lui tenir tête.

« Non j'irai pas. Tu crois quoi ? Tu crois qu'tu m'fais peur ? »

Tomber dans la première provocation qui passe pour se défouler. Faire le con et s'enfoncer. C'était ça ce qu'il faisait quand il pétait les plombs, en contraste avec le jeune homme sympa et fredonnant qu'il était ordinairement.

Le gardien ne baissa pas les yeux, évidemment, même s'il se tenait sur le pas de la porte et que c'était à peine si le détenu ne cherchait pas à coller son front au sien pour le pousser hors de la cellule.

« T'as trois secondes pour reculer Scott, sinon ça va mal se passer pour toi. »

Siffla-t-il plutôt, la main sur son talkie-walkie, mais désireux de garder son calme pour ne pas engendrer une émeute. Pour toute réponse Isiah se recula en le narguant du regard, puis alla s'asseoir sur son lit, comme ça lui était silencieusement ordonné.
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Lun 2 Mar 2015 - 10:13
Aïsha n’a jamais été très famille, en fait il a toujours mis une distance avec ceux qui constitue cette soit disant famille. Il n’en a jamais réellement compris le concept, deux adultes et une floppée d’enfants, deux adultes qui laissent ces enfants se gérer et qui leur impose leurs choix et leurs décisions d’avenirs. Il avait l’impression de c’être fait totalement entubé par ses parents, et si ses frères et sœurs avaient acceptés ça, il fallait bien que dans le lot il y en ai un qui se rebelle.
Oh évidemment il avait participé aux rares moments « famille » dont ils avaient droits enfants, c’est-à-dire aller prier à la mosquée, encore un concept totalement farfelu qu’il avait vite abandonné. Au fond il ne se sentait pas à l’aise, pas à sa place, oui il est arabe, mais merde il est né aux Etats-Unis d’Amérique, il n’a aucune raison de ce plier à un mode de vie du bled pour simple raison que ses foutus parents sont des imposteurs ! Ouais des imposteurs, ils veulent faire tout comme au bled sans être au bled pourquoi ? Parce que le bled c’est pourri mais ça ne les empêche d’en parler comme si c’était le paradis. Bah vas-y si c’est le paradis retourne-y et fais pas chier !

Comme dit le dicton « on ne choisit pas sa famille comme ses amis »,  ok y a du vrai… bon c’est vrai ça va ! Mais ce qu’il dit pas ce dicton, c’est qu’on peut très bien la laisser de côté la famille et ne plus rien en avoir à foutre. Faut pas croire qu’Aïsha - comme tous le monde j’imagine - ne se destinait à devenir un businessman dans le monde de l’illégalité… Non lui aussi avait des rêves, devenir joueur de poker professionnel ! A un moment plus petit et plus humble il voulait faire croupier, il trouvait ça cool d’être le maître du jeu en quelque sorte… mais sincèrement ses rêves il aurait largement pu les réaliser si ses parents l’avaient un peu pousser… ça mère avait poussé une fois pour le chier, apparemment elle n’avait pas envie de faire plus d’efforts maintenant. Puis quand au total t’as sept gosses… tu peux pas vraiment t’occuper d’eux comme si tu n’en avais qu’un. Si encore ça c’était arrêté là, si encore on l’avait laissé tranquille, mais non putain, ils avaient encore trouvé le moyen de le faire chier avec une fiancée. Mais c’est quoi ces parents sincèrement ? Ils ont pas le temps de t’écouter mais par contre ils te trouvent comme sortit d’une pochette surprise une fiancée prête à venir ici - car oui elle vient du bled - pour se marier avec toi aussitôt qu’elle aura posé le pied sur le sol américain… mais les mecs vous cherchez quoi là ? A construire une équipe de football américain  ?

Non parce que faut comprendre que dans le « contrat » c’est clairement stipulé que tu peux pas faire moins de cinq gosses minimums, bah oui sinon ça sert à rien… au pire on t’envoie une deuxième femmes, tu vois le genre ? Pas qu’Aïsha aime pas les femmes, mais avoir UNE femme, SA femme, qu’il aurait même pas choisi ? Mais va te faire foutre ! Il a prit son sac à dos et il c’est cassé le petit, aussi vite qu’il pouvait et le plus loin possible. Famille ? Ca une famille ? Il dit pas qu’il s’entendait mal avec ses fréres et sœurs mais il dit pas non plus qu’il s’entendait bien. En fait il avait clairement pas sa place, c’était « l’enfant de trop » même s’il était pas le dernier. Tout les autres ils étaient ok de se laisser faire et d’accepter ce destin de merde. Bah si ça vous chante, lui il passe son ticket perdant pour aller se chercher un gagnant dans un casino à Végas, là ou sa véritable vie à commencé - et vite stoppé en chemin me direz-vous-. Mais bon faut pas croire qu’il a tout perdu ou tout oublié de cette époque, c’était pas toujours tout noir faut pas exagérer. Il se souvient de quelques bons moments qui font qu’il ne déteste pas sa famille mais juste qu’il n’a pas de lien avec eux, ils ne sont pas au courant de sa vie, de où il est et de ce qui lui arrive et c’est tant mieux, c’était son choix de s’éloigner, s’il doit y retourner se sera quand il sera plein aux as !

En tout cas, on peut dire que pour le moment Aïsha fait partit d’une autre grande famille, celle des Pride, le gang qu’il a intégré il y a un an sous la tutelle dirons-nous de Raven le chef du gang. Il est monté second et il a donc sous lui une flopée d’hommes qui sont plus ou moins directement sous ses ordres. Mais pas seulement, si c’est la dure loi de la jungle ici, ça n’empêche pas que les félins sont très proches les uns des autres, une fierté c’est soudée ! Et l’arabe a pris sous son aile un petit oisillon bien sympathique, enfin non il est ni petit et il a rien d’un piaf mais c’est pour dire quoi… s’il devait lui attribuer un félin se serait le margay entre le gros chat sauvage, et le plus petit des félins. Isiah est un membre du gang, ainsi que son colocataire de cellule, sans parler d’un petit corps tout chaud qui aime se blottir contre lui la nuit. Il l’apprécie a sa juste valeur et d’un commun accord très naturel Aïsha en est devenu le mentor, même si Raven reste le chef de tous celui-là n’a pas le temps de s’occuper de tous le monde… d’où la place si nécessaire d’avoir un second, chose que prend très au sérieux la panthère noire ! Allongé sur son lit à bouquiner un live - oui faut pas croire dès fois on se fait tellement chier que même u livre ça devient une activité plaisante - le boucan monte dans le couloir. Il lève un sourcil et penche la tête pour voir de quoi il s’agit mais rien d’étonnant à voir sa boule de poil rentrer suivit par un gardien un peu con. Il soupire et se lève s’approchant du gardien mais pas trop pour ne pas qu’il se sente menacé.
- Ca va, ça va, tu vois qu’il est énervé ça sert à rien de l’énerver plus… dès qu’il sera calmé il ira nettoyer le bordel qu’il a fait ok, et s’il le fait pas j’irais… laisse le respirer…

Il attend mais le gardien finit par lâcher l’affaire, c’est ça aussi d’être le second du gang le plus puissant de la prison on a des privilèges que les autres ne possèdent pas. Oh ils ne tombent pas du ciel, il faut juste savoir provoquer sa chance et connaître les points faibles de ses adversaires… en ce qui concerne le « petit chat » devant lui, il va falloir jouer ça cool… très cool. Aïsha est un type sympa au fond, qui n’a jamais réellement fait de mal à une mouche, il n’est pas apprécié par tous le monde mais et alors ? Tant que c’est réciproque avec ceux qu’il apprécie lui-même, les autres il en a rien à chier. Il s’approcha et vint doucement s’accroupir face à lui, il tendit les bras et les posa dans son dos l’encerclant pour pouvoir le caresser en des gestes circulaires pour le calmer. Il reste silencieux quelques minutes en le fixant attendant qu’il plante enfin son regard d’un bleu si clair comparé au bleu sombre du sien. Il lui sourit et lui fait un clin d’œil une fois le contact pris, ça va aller…

- Moi aussi cette poubelle m’a gonflé, elle m’a mal regardé la dernière fois, t’as bien fait, elle méritait qu’on la renverse au sol…

C’est pas un reproche, il lui sourit gentiment, c’est juste qu’il veut lui faire réaliser que c’est totalement con, il resserre un peu son étreinte, Aïsha est du genre à ne pas fuir le contact physique et au contraire à en vouloir toujours plus, rien de mieux que de toucher la peau d’un autre pour savoir ce qu’il ressent.

- Tu sais que si tu as besoin de taper dans quelque chose… je passe pas deux heures par jour à la salle de sport pour rien, mes abdos sont en bétons tu peux y aller… Ahlala, bon sérieux il se passe quoi dans la caboche de mon p’tit chat hm ?
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Mar 10 Mar 2015 - 21:25
Isiah aurait bien voulu être comme tout le monde, c'est-à-dire avoir le soutien de sa famille, aspirer à en fonder une, trouver les bonnes fréquentations, avoir des projets, toutes ces choses qui lui étaient inaccessibles, tout simplement, car il avait un jour croisé un mauvais chemin. Sa mère, entre ses amourettes, ses mômes et son travail, n'avait été qu'une présence mineure par rapport à ceux de son ancien gang lorsqu'il était adolescent. Il ne lui en avait jamais voulu pour cela, mais maintenant qu'il perdait le peu qu'elle avait bien voulu lui attribuer, il éprouvait beaucoup de haine à son égard.

Parfois, il s'était dit qu'être fils unique aurait pu rendre son existence plus facile. Il n'aurait pas fui cette fourmilière qu'était sa baraque, il aurait davantage senti l'amour de sa génitrice plutôt que sa peine, et alors peut-être que dans ce ghetto il aurait pu vivre comme un homme bien. Peut-être qu'il ne serait pas ici à risquer de se faire poignarder dans les douches, se droguer, se nourrir de bouffe dégueulasse, à se faire enculer par des mecs, par son colocataire...
Non, il ne pouvait pas se plaindre de tout, surtout pas de ça. Les gens n'avaient rien à voir avec son sort, il avait fait ses choix. C'était lui qui plutôt que de s'occuper de ses frères et sœurs traînait dehors, lui qui avait suivi Big 'Ron, lui qui avait tiré sur ce flic et lui qui se faufilait dans le lit de son voisin la nuit. Avant qu'il arrive dans le pénitencier, il s'était très rarement fait toucher par un homme, mais voilà que tous les soirs il en redemandait. C'était son réconfort, son péché de plus à la longue liste qui lui fermeront sans nul doute les portes du paradis. Sa famille était croyante, cette même famille qui refusait de l'aider.

Encore et toujours ces contradictions ! Scott ne savait plus quoi penser, entre ses responsabilités et ce qu'il ne savait plus reprocher quoi aux autres. Voilà ce qui le mettait en colère, plus que l'abandon, être confronté à ses propres conneries faisait de lui un gosse haineux. Il n'avait jamais été assez fort mentalement pour vivre autrement de toute manière. Et tandis qu'il était là, assis sur le lit du bas qu'il considérait tel le sien, il fulminait cette rage qu'il n'avait pas le droit de faire éclater, parce qu'on venait de lui rappeler que ça lui attirerait que plus d'ennuis.

Il regarda Aisha s'approcher délicatement, lui donnant le sentiment d'être un animal dangereux qu'il valait mieux éviter de perturber. Au fond, Isiah était certainement dans ces tons-là. Il était tendu, au point qu'il se sentait à un rien de faire partir son poing à la moindre frustration supplémentaire. Son cœur battait et cognait en travers tout son être, une chaleur bouillonnait dans sa poitrine puis déversait des démangeaisons violentes dans ses veines. Ces sensations qui donnent envie de frapper, de crier, alors que sa respiration semblait vouloir contrôler tout ça en se manifestant par un souffle profond.

De l'air.

Il avait besoin d'air.

Il ne sourit pas à sa blague, il le fixa même durement. Son amant était gentil, mais le black ne serait pas contre le taper pour se défouler. D'autant plus qu'il le touchait, qu'il l'attirait à lui quand le colérique avait surtout besoin d'espace pour respirer et réfléchir. Il se laissa faire pourtant, sans lui rendre son étreinte, envieux d'en vouloir à quelqu'un, de rendre son fardeau à un autre.

« Qu'est-ce que ça peut te faire ? »

Aboya-t-il sans raison, prêt à lui reprocher de ne pas avoir de famille et de ne pas comprendre.

Mais assez vite, sa raison reprit le dessus, et il prit conscience qu'il agissait comme un gamin. Donc il soupira, détendit les épaules puis se pencha pour venir reposer sa tête contre l'épaule basanée.


« Pardon. »

De toute façon, il n'aimait pas parler mal à un supérieur, au sein de son gang. Il le faisait pour taquiner, pour plaisanter, pas avec autant de sérieux que maintenant. Ce genre de chose lui avait coûté sa main par le passée, qui même si elle n'était marquée que d'une balle dans son creux, lui rappelait sans cesse via son dysfonctionnement qu'être dans un groupe de voyous n'était pas comparable à être entre potes, où les erreurs sont pardonnées. Il ferma les yeux pour profiter du parfum de son ami, de sa chaleur et la présence qu'il acceptait de lui donner pour le calmer. Isiah prit sur lui.

« J'ai reçu une mauvaise nouvelle. »

Il tourna le visage pour caler son front contre son cou, malgré la position peu confortable pour son dos, avant de se redresser en faisant glisser quelques-unes de ses mèches caramel sur la peau dorée lors de son mouvement.

« Putain j'en ai marre Aisha... d'être dans ce trou à rats, de faire que des conneries. Même ma famille me rejette aujourd'hui... »

Se confie-t-il, tout en sachant qu'il le faisait rarement à un mec de Pride.

Celui qu'on surnommait parfois Stigma avait beau être un clown sans sourire dans la bande, le petit con qui apporte sa jeunesse éternelle et une fausse bonne humeur sous couvert de simplicité, il parlait rarement de ses désarrois ou de ses doutes. Lui-même essayait de ne pas y penser, car il était loin d'être bête et qu'il connaissait la culpabilité. Il ne demandait pas grand-chose, mais ce qu'il avait, malheureusement il le détruisait.
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Ven 13 Mar 2015 - 8:57
Aïsha et Isiah se ressemblent plus qu'il n'y parait et pas seulement parce qu'ils ont les mêmes lettres dans leurs noms, l'un ayant deux A alors que l'autre a deux I on mélange le tout et on a deux noms différent mais similaire à la fois. Bah non c'est pas la seule ressemblance, ils sont tout les deux d'une ethnies qui fait qu'ils ont la peau plus ou moins foncé, ils viennent tout les deux d'une famille nombreuse. Et il y a forcément des similarité entre leurs familles. Ok ils sont pas du genre à en parler autour d'un thé mais en un an, un an de complicité oui ils avaient apprit à se connaître et en savoir un peu plus sur la personne avec qui on partage son lit, sur ce qu'il était avant d'arriver en prison.

Aïsha savait qu'Isiah avait des difficultés, des sortes de zones sombres qu'il a du mal à se débarrasser. L'arabe 'avait jamais eu l'intention de poser sa main sur le plus jeune. Il était son poulain un peu dans cette prison, sous sa responsabilité dans le gang et puis c'était son colocataire. Le félin sait très bien quoi faire pour vivre bien, il n'avait pas envie de vivre un enfer dans sa cellule pendant cinq ans. Il voulait juste avoir une relation cool, presque de grand et petit frère. Bien sûr il l'aurait taquiné, lui faisant des avances pour l'embêter mais jamais il n'aurait posé la main sur lui de lui-même. Mais le beau noir avait réussi à le surprendre dès les premières nuits.

Aïsha n'allait pas se plaindre, non, au contraire Isiah lui avait offert des très belles nuits, des moments uniques. Ils n'en avaient pas réellement parlé, c'était devenu un rituel, toutes les nuits son colocataire venait dans son lit, lit qui était devenu le leur en fin de compte et le jour ou Isiah n'y viendrait pas Aïsha en serait très attristé. Sûrement qu'il ne laisserait pas faire ça d'ailleurs. Mais l'arabe sentait bien que des fois pour le black c'était une situation qui lui pesait sur les épaules. Comme un mal dont il n'arrive pas à se débarrasser, une culpabilité qui le ronge et qui rend cette relation moins agréable qu'elle ne devrait l'être. Aïsha n'insiste pas, mais il aimerait l'aider et le soulager autre que physiquement.

En tout cas ce n'était pas la question, même si le gamin était un peu agressif avec lui c'était parce qu'il était énervé, l'arabe n le prenait pas pour lui et il ne se démonta pas, il continua de caresser son dos, il savait que dans quelques minutes il se calmerait. Il sourit quand il l'entendit s'excuser, c'était un bon petit, qu'il s'excuse ou non ça n'aurait pas change, Aïsha n'était pas blessé, il comprenait tout à fait, mais vraiment, c'était la preuve à ses yeux qu'Isiah est un bon gars. Il le laisse s'exprimer, il le laissa se rapprocher, il le voyait comme un petit animal qui avait besoin de prendre ses marques pour se dévoiler et il ne voulait pas lui faire peur en bougeant ou en parlant.

Il continua ses caresses dans son dos et remonta une main à sa nuque. Il la massa doucement, il savait que ce geste pouvait détendre n'importe qui et soulager beaucoup de maux. Il le massa ainsi, la nuque puis le crâne doucement et quand il le sentit enfin fondre d'une certaine façon entre ses bras il prit le temps de lui répondre.

- On peut penser qu'en prison on est tombé assez bas et que la vie s'arrête, mais ce n'est pas le cas et très vite on se fait rattraper par tout ce qu'on pensait ne plus être un facteur de mauvaise nouvelle pour nous.

Il sentait bien que c'était une des rares fois que le garçon se confiait à lui et il espérait vraiment l'aider et le soulager un peu. Aïsha n'est peut-être pas le meilleur pour s'exprimer, mais il faisait de son mieux, il espérait sincèrement qu'Isiah comprenne que ses mots étaient là pour le soutenir et l'aider.

- On est tous dans le même panier, donc je te comprend Isiah… mais on est là, on va faire notre temps puis on reprendra cette vie qui aura avancé sans nous. Les conneries tout le monde en fait, on a pas eu de chance, les nôtres étaient un peu trop voyante…

Il inspira profondément et doucement il s'écarta, pas de beaucoup mais juste assez pour pouvoir le regarder. Il le tenait fermement par la nuque et plongea son regard dans le sien. Il était un peu dur, mais surtout il essayait de lui montrer son sérieux et sa force.

- Ce n'est pas parce qu'on est en prison qu'on est des moins que rien, je sais ce que tu vaux sûrement mieux que ta famille. Ils ne comprendront jamais qui tu es et ce que tu ressens, mais ils restent ta famille et ça quoi qu'ils disent jamais ils ne pourront le changer, ton sang c'est leur sang, ta descendance sera la leur. Ta famille continue sur le cours de la vie qui avance sans nous, mais ici ta famille c'est moi, c'est Raven et c'est tout les mecs de ce gang. On a pas le même sang mais nous on se comprend.

Il colla son front contre le sien, juste assez fort pour bien sentir son être et le sien être au même niveau, être sur la même longueur d'onde. Il le serra avec assez de force pour lui faire mal, mais il voulait qu'il s'en souvienne que ça pénètre en lui et qu'il accepte cette idée. Au fond Aïsha souhaitait une seule véritable chose : qu'Isiah ne soit pas triste.
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Lun 23 Mar 2015 - 19:26
Les yeux fermés, Isiah profita des caresses apaisantes de son colocataire. Il était toujours sur les nerfs et un rien pouvait faire éclater le volcan qui s'était calmé en lui, mais avec Aisha il n'osait pas franchir certaines limites. Déjà, car il était son supérieur, être amants ne lui faisait pas oublier ça, ensuite parce qu'il était le seul à bien vouloir l'écouter à cet instant, l'attention dont il avait le plus besoin. Il voulait qu'on lui parle, qu'on le rassure, chose dont il avait manqué toute sa vie. Seul Big Aaron, son ancien mentor, avait imité ce type de réconfort, dans le but de le manipuler plus encore et de faire de lui un meilleur pion. De fait, il avait imprégné Isiah de cette fatalité qu'était sa vie, de l'échec qu'il était et de cette idée que son destin n'était que la rue et les malfrats. Oh, ça l'avait bien arrangé durant un temps à Stigma. Il avait passé de bons moments après avoir volé, s'être drogué ou avoir dominé. C'était mieux que la vie banale de l'étudiant sans avenir, car il est noir et qu'il vient du ghetto, qu'il n'a pas une famille riche et qu'ils y sont trop nombreux pour être aidé. Sa famille c'était les gangs, c'était plus facile que s'accrocher seul dans son coin.

La voix de Black Panther lui répondit, doucement, ces mots qu'il attendait. Un poids se détacha lentement des épaules du plus jeune, avant qu'il se recule pour répondre au geste de son ami, qui le repoussa pour le regarder. Silencieusement, Isiah dévisagea cette expression dure qui n'avait pour but que de le porter. Même si ses yeux clairs paraissaient las, il buvait ses paroles en en étudiant chaque tournure. Il plissa brièvement les paupières quand il serra plus fort, ce qui ne l'empêcha pas de sourire discrètement.

« Oui... oui tu as raison. »

Il doutait qu'une vraie famille lui propose d'aller vendre de la came ou d'aller frapper quelqu'un, sauf qu'il n'avait qu'eux, ces voyous-là, et ce depuis son adolescence. Alors il pressa son épaule pour lui faire comprendre qu'il avait compris, puis il se redressa en soupirant profondément.

« T'as jamais été aussi bavard dis donc, tu t'inquiètes pour moi ? »

Le taquina-t-il même pour prouver son humeur changeante et détendre l'atmosphère.

Cependant, une ombre se dessina dans le coin de son oeil, tandis qu'il tourna le visage vers l'entrée de leur cellule où un détenu bien connu pour faire partie d'un gang opposé le narguait de sa gueule de fouineur. Baraqué, de grandes dents et des cicatrices plein la silhouette, il fit un signe du menton vers Isiah, le bras appuyé contre leur porte.

« Hey Scott, c'était ta soeur au parloir ? Elle est mignonne... »

Son sale sourire s'élargit alors qu'une étincelle de provocation brilla dans ses prunelles. Ils étaient allés rencontrer leur famille ou contact à la même heure, et forcément, le chercheur de trouble avait dût la voir partir de l'autre côté de la vitre. Tendu, Stigma n'en crut pas ses oreilles. Il sentit son cœur s'accélérer, à l'attente de ce que l'autre était venu chercher, c'est à dire probablement la bagarre, si ce n'est pas de le blesser.

« Dommage qu'elle ait l'air aussi lesbienne que son frère, cette pute. »

Le rustre porta ses doigts en V près de sa bouche et fit d'affreux mouvements de langue. Il n'en fallut pas plus pour que le noir se levât brusquement et anticipa des pas pour franchir la distance qui le séparait de l'agitateur. Si Aisha ne le retient pas, il foncera tout droit pour le frapper au visage, qu'importent les conséquences que lui apporteront les matons traînants dans les environs.
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Dim 29 Mar 2015 - 12:56
Aïsha était plutôt content de voir que tout ce qu'il avait entrepris avec lui faisait son effet. Il sentait sous ses doigts son corps se détendre, il sentait son regard répondre au sien, il sentait que ses paroles avaient son effet sur son petit chat. Putain en le regardant comme ça il ne pouvait nier qu'il le trouvait magnifiquement beau. Le félin a toujours été attiré par les petits culs blancs et les têtes blondes, mais Isiah était l'exception à la règle car il avait une beauté sans nom. Son visage était parfait, ses yeux étaient envoutant et sa peau était délectable. Sans parler de tout les petits détails qui faisaient rêver la panthère de promesses brûlante, surtout sa bouche… oui sa bouche il pouvait jouer avec toute la nuit et le jour qu'il ne s'en lasserait pas !

Mais là ce n'était pas le moment de s'épancher sur ses fantasmes, ou même dans des câlins. Ils en feront, après, mais là la black panther voulait faire passer un message qui était à des années lumières de celui sexuel. Il ne voulait pas tout mélanger et il ne voulait surtout pas qu'Isiah pense qu'il faisait et lui disait tout ça parce qu'ils couchent ensemble ! Non Aïsha faisait bien la distinction entre les deux, il considérait son colocataire de cellule avant tout comme un homme, un membre du gang, un ami, et un amant. Il trouvait qu'il avait beaucoup de qualité pour mériter ce respect là. Bon c'était pas facile tout les jours et c'est vrai que le petit chat avait de temps en temps son sale caractère qui ressortait, mais personne n'est parfait et Aïsha non plus !

Il sourit en l'entendant parler, la bonne humeur est en train de revenir est c'est l'essentiel ! Le grand félin lui ébouriffe les cheveux et lui répond la voix amusée et grondante.

- Tss je parle que quand c'est nécessaire, parler pour rien dire c'est pas mon style…

Pour la deuxième question il se contente de lever les yeux au ciel, d'après lui ? Sincèrement s'il en avait rien à foutre de sa pomme il n'aurait pas bougé son cul un seul instant ! Il le fixe et sourit un peu, bien sur qu'il s'inquiète pour lui il est pas n'importe quel péquenaud du coin. Même si le félin a essayé de ne pas s'attacher aux gens de la prison même s'il n'oublie pas où il se trouve, avec certaines personnes il ne peut nier que c'est plus que ce qu'il veut faire croire. C'est le cas avec Isiah, il est plus important pour lui que beaucoup d'autres mecs qu'il côtoie. En tout cas alors qu'il était en train de relever sa carcasse, un badaud eu la très très très mauvaise idée de venir planter son nez grand devant leur cellule.

Ca sentait la merde à cent mètre avec ce genre de connard et le félin resta planté au milieu de sa cellule de façon imposante, mais ça n'empêcha pas l'idiot de faire le con et de s'en prendre à Isiah. Très mauvaise idée, vraiment mauvaise car Aïsha ne laisserait pas passer ça. Mais lui il est plus subtil que la provocation pure et dure… Il sourit un peu et n'a pas de mal à retenir Isiah en l'arrêtant d'un bras pour ne pas qu'il fasse un pas de plus. Il lui lance un regard qui en dit long pour qu'il se calme mais aussi pour qu'il lui laisse régler l'affaire. Il s'approcha du petit con et le regarda de haut, il ne dépassait pas les deux mètres mais n'en était pas loin. Il sourit carnassier et le fit reculer d'un pas pour ne pas qu'il s'appuie contre les barreaux de sa cellule.

- Au moins sa sœur c'est tapé bien plus de meuf que t'en auras jamais dans ta vie… c'est moche la jalousie vieux, même en faisant le gigolo aucune femme payerait pour ta sale gueule… maintenant dégage ou tu vas devoir éviter les douches pendant un bon moment…

Les douches, c'était le lieu des règlements de compte. Y en avait d'autres mais c'était le plus pratique. La menace était bien présente dans la voix du félin, ce mec ne s'en sortirait pas entier si lui et d'autres du gang lui tombaient dessus dans les douches. Il ne va pas tuer pour un petit con qui n'a pas tourné sep fois sa langue dans sa bouche avant de l'ouvrir, mais s'il recommence là il sévirait. Sérieusement tout le monde en prison dit de la merde pour exciter les autres et provoquer une bagarre, faut savoir faire le tri entre les grandes gueules et ceux qui cherche réellement la merde. En tout cas quoi qu'il arrive, Aïsha ne laissera pas Isiah tomber là dedans, autant lui il s'en foutait autant son petit chat il le protégerait.
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Calme-moi [Pv Aisha]
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