| | |  Ven 13 Fév 2015 - 16:29 « Arrêtes un peu! T'es le meilleurs dresseur de chien que je connaisse! Tu as parfaitement ta place ici, tu l'a mérité, il a bien fait de te parler de ce lieu. »
« En même temps je suis le seul dresseur de chien que tu connaisse... »
23 juin 2013, lendemain de son entrevu avec les gérants de la prison, il n'était que 9h, il profitait du temps avec l'un de ses anciens collègues, en permission cette journée-ci. On lui avait demandé de venir à la prison le lendemain afin de signer son contrat et de lui expliquer correctement le travail. Il avait une petite heure encore devant lui, un bon petit café à discuter avec son ami, ou plutôt celui-ci l'avait forcé à prendre cette petite heure de pause pour discuter avec lui. Finalement 10 heure arriva et Nobu du quitter son collègue afin de se rendre à la prison, il n'était pas confiant, à vrai dire il avait peur, Alan l'avait profondément marqué et cette affaire avait bien fait le tour des Etats-Unis, en même temps, il avait cas lui même cacher ce qu'il s'était passé, il était trop bien traumatisé pour chercher à se mêler à ceci. Si on avait pu sauver nom et visage, les souvenirs étaient là, Nobu était effrayé à l'idée de se confondre à des criminels. Pourtant il y allait, parce qu'Auxence lui avait offert cette possibilité, l'avait soutenu à postuler. Finalement d'un pas décidé mais au regard épuisé, il arriva au niveau des quartiers du personnel, là où on lui avait dit d'attendre celui qui lui expliquerait la vie en ces lieux. - HS:
Ta faute si c'est court, je t'avais prévenu de ne pas me laisser débuter! éè'
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| | | | | Sam 14 Fév 2015 - 12:38 23 juin, il fait chaud mais c’est une température dénuée d’humidité où une simple brise suffit à alléger l’esprit. 23 juin, un mois et demi depuis sa nomination et les anciens sont toujours agressifs et destructeurs envers lui. Vieux débile indocile!
Il doit s’en débarrasser et ne garder que les bons employés… mais pour cela, il doit en engager d’autres et mettre en exécution ses formations, ses standardisations du personnels et surtout ses rapports rétroactifs pour que ces vieillards soient dépasser.
Il lui faut aussi des nouvelles têtes : des employés dévoués, travaillant, fidèle et brisés. Bon, il sait qu’il en demande trop au destin, mais pourquoi pas? Avec l’aide d’un chasseur de tête, il sélectionne près d’une douzaine de gars pouvant faire l’objet d’intérêt.
Il apprend pendant son travail qu’un maitre-chien a été sélectionné et qu’il doit voir si ce mec est bien ou s’ils doivent lui faire sauter sa période probatoire. Un frisson lui parcourt la nuque à l’idée de se retrouver au milieu d’une dizaine, ou plus, de chiens.
Habillé de l’uniforme de la prison, il regarde l’heure sur l’horloge. 9 : 52. Il doit rencontrer l’homme à 10heurs, il a encore le temps de se rendre à la salle des employés. Déposant sa paperasse sur une table plaquée de bois. La salle allait rester déserte jusqu’à midi, car les gardiens sont tous occupé présentement.
Il pense avoir le temps pour aller chercher quelque chose dans sa chambre. Lorsqu’il ouvre la porte pour quitter la salle des employés, il voit un celui qui doit être le nouveau maitre-chien marché d’un pas décidé. Ce dernier n’a pas bonne mine, il semble épuisé, comme si de lourdes pensées l’écrasent à chaque pas.
- Bonjour, vous devez être monsieur Makaelys? Venez, je vous attendais.
Caleb s’est avancé vers le nouveau, usant de ses capacités social pour agir comme un patron. Il lui tend la main, par simple formalité pour lui serrer. Il va analyser la manière dont le jeune homme se comporte durant cette accueil du personnel.
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| | | | | Lun 16 Fév 2015 - 15:43 Ne soit pas triste, sourit, arrêtes d'y penser, va de l'avant. Pourtant, il n'arrivait pas à sourire, a être joyeux. Il la voyait encore, morte, gisant dans son lit, il sentait encore le poids de la douleur à l'intérieur de lui, lui perforant l'estomac. Il s'entendait encore gémir de sa haine et son incompréhension, un gémissement drogué, non voulu, juste une réaction de son corps. Il se rappelait encore de la lame qui venait de traverser douloureusement son épaule, cette lame qu'il avait lui même enfoncé en lui, permettant de tuer son premier et unique ami.
Il fallait se réveiller du cauchemar, avancer, oublier, mais c'était si dure, Nobu en avait tant de difficultés, il se contentait de dire que tout allait bien, mais tout allait mal, il ne faisait que pleurer, déménagé dans un petit studio, il ne pouvait imaginer aller voir la tombe de sa tendre, non, encore moins toucher à l'alliance, elle était inscrutée à son doigt et il ne pouvait même pas la retirer ou la regarder.
Finalement un semblant de gardien, on lui avait dit qu'il rencontrerait son futur chef, serais-ce donc le fameux Lensky? Il le devinait à ses paroles. Juste un sourire faiblement cherché, serrant sa main, il voulait être le plus amicale, tentant de cacher sa douleur.
« C'est bien moi... Vous devez être M. Lensky, c'est cela? » |
| | | | | Mar 17 Fév 2015 - 3:48 La faiblesse de la poignée de main et le sourire anémique de bonheur laisse le chef de glace. Il lui rend sa main après la salutation. L’œil du mercenaire cligne une fois, enregistrant l’état de santé qu’il détecte et les comportements physiques visibles. L’état de tristesse a laissé des marques importantes dans l’esprit de l’homme qui va devenir son nouveau maitre-chien.
-Oui, mais appelle-moi Caleb quand on est entre collègue. Je regrette de n’avoir pu assister à ton entrevu hier, l’équipe était occupée.
Faisant un pas en arrière pour se retourner de bord, il vient ouvrir la porte de la salle du réfectoire. Cette salle comporte plusieurs tables toutes mises les une à côtés des autres pour créer une place commune pour manger et boire. En ce moment, cette dernière est vide. On peut aisément sentir l’odeur du café préparé dans cette pièce à chaque quart de travail depuis plusieurs années. Imprégné dans l’air, l’odeur d’homme se cache derrière celle de la graine suave et musquée du café.
-Bien, faisons déjà ton accueil. Entre je te pris… et assis-toi.
Les chaises ne sont pas très confortable, mais soutiennent et sont à la bonne hauteur pour les jambes : utile, mais pas luxueuse. Ils sont dans un établissement gouvernemental, un établissement de fonctionnaires.
Venant s’assoir devant lui, laissant la table entre eux, il est à la même hauteur que Makaelys. Sortant d’une chemise à feuilles, un paquet de document créé à l’attention de tous nouveaux gardiens, il le pose sur la table devant le nouveau maitre-chien qui avait travaillé pour la police. Ce document était révisé à tous les six mois, ainsi son contenu était toujours d’actualité.
-Voici les documents que je voudrais que tu connaisses dès demain. Il s’agit de la planification de l’horaire des prisonniers, de leurs règlements, droits, corvées, activités…
Arrêtant de les énumérer, car cela pouvait prendre très longtemps, il a gardé son regard sur le visage de l’homme devant lui. Selon ses estimations, l’homme de Louisiane pense que derrière ces yeux bridés se trouve un homme inapte à l’emploi. Cet accueille va se révéler inutile, elle va lui faire perdre du temps et dans deux semaines Makaelys va demander un travail plus tranquille. Par contre, il veut lui donner une chance… Ne sait-on jamais, l’humain est une bête primitive et parfois elle a l’instinct qui la préserve.
- Avant que nous passions en revue les règles plus striques, je veux savoir s’il faut que tu me dises quelque chose.
Cette question, il la demande toujours à ses nouveaux employés et ses détenus. S’était une question simple qui lui apprend autant qu’un test de Rorschach. |
| | | | | Mar 17 Fév 2015 - 13:54 « Oui, mais appelle-moi Caleb quand on est entre collègue. Je regrette de n’avoir pu assister à ton entrevu hier, l’équipe était occupée. »
Il se contenta de lâcher son sourire aussi faible que présent, oui, il était triste, il était encore trop tôt auraient pensés certains de ses collègues, et encore plus pour aller dans un lieu remplit de prisonniers, pourtant, pourquoi Auxence avait-il décidé de lui proposer de postuler, pourquoi Nobu l'avait suivit dans cette décision?
« Ce n'est rien, ne vous inquiétez pas. »
Ainsi se mit-il à suivre le jeune homme qui était donc son chef? Il traversait donc la salle infestée de l'odeur du café, une odeur que l'asiatique ne connaissait que trop bien, il y marchait en silence, écoutant dans ce même silence les dires de son chef, se contentant d'un simple hochement de la tête pour approuver. Le bureau était plutôt soft, ça lui rappelait celui qu'il avait dans la gendarmerie, un truc tranquille. Il repéra de suite la caméra de service, celle qui visait la porte, on lui avait déjà prévenu que cette prison était filmée de partout, mais à ce point là. Il fini par s'asseoir et attraper la pochette de feuilles, la lisant légèrement de travers, il sentait que ce soir il aurait de la lecture avant de se coucher.
« Je me concentrais sur ceux-ci dès la fin de notre visite, merci. »
Il lui suffit de poser une dernière question pour que le regard animal du maître chien se redresse vers lui, il savait très bien ce qu'il attendait, cette chose qui n'était pas pas passé à la télévision, cette chose qu'il semblait le terrifier, l'affaiblir, Nobu se contentait de sourire gentiment. Mais il ne voulait pas lui dire, il n'avait pas encore confiance, la crainte le poussait à se taire.
« Juste des prises de médicaments? »
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| | | | | Mer 18 Fév 2015 - 16:33 Pendant que le jeune homme de quelques années seulement le cadet de Caleb accepte les justifications de l’absence de son patron, le chef en place repense à l’attitude général du chinois. Ce dernier va être facile à renvoyer et c’est dommage, car le gardien a bien besoin d’hommes qui pourraient l’aider. Néanmoins, alors qu’il lui donne les documents concernant le travail, il a plus l’impression que c’est l’asiatique qui a besoin d’aide.
Quand Cal’ pose la question de routine à Nono, ce dernier ne répond qu’à propos de médicament qu’il prend. Là, rien d’intéressant et rien à dire sur ce sujet.
- Bien, je suppose que tu as déjà écrit lesquels dans le formulaire médical.
Les formulaires qu’avaient dû remplir Makaelys lorsqu’il a postulé ici, c’est un enfer bureaucratique. Caleb avait presque abandonné l’idée, il y a quelques années, de rentrer pour travailler ici vu le nombre de paperasse à remplir et fournir. Il devait néanmoins à la directrice le remerciement de son soutient sur l’épineux problème rencontré.
Maintenant, il devait à son tour s’occuper d’homme pour arriver à faire le travail nécessaire. Il y avait des dizaines de mois maintenant qu’il n’avait plus commandé et la sensation d’une corde à son cou lui venait naturellement. Observant à travers ses yeux gris, le sombre nuage qu’est Makaelys, le chef de la sécurité s’adresse à lui.
-On t’engage en tant que maitre-chien, mais je dois savoir avant qu’elles sont tes forces et tes faiblesses.
Les maitre-chien sont presque tous des vieux de la vieille et Caleb veut du nouveau sang pour éclaircir ce désagrément. Il veut d’en employer capable de s’occuper des bêtes et surtout capable de les faire obéir. Pour l’instant, il ne voit pas comment le jeune homme devant lui pourrait être capable de s’occuper d’un chiot et d’en être son dominant. L’homme est, bien que mignon avec ce visage baissé et brisé, loin d’être un leader positif. Toutes ces pensées, Caleb les garde dans sa tête et à ses lèvres un sourire calme et amical s’affiche.
-As-tu des questions jusqu’ici avant que je t’amène faire le tour du quartier pour le personnel?
Le laissant demander, même si l’ancien mercenaire ne pense pas que Makaelys est des questions, il va l’écouter avec attention. D’une main distraite, il range dans son carnet les feuilles et lettres de toutes sortes qu’il avait avec lui. Il se prépare à sortir, quitter la pièce, pour montrer les différentes parties de la place au jeune homme qu’il initie.
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| | | | | Lun 23 Fév 2015 - 18:24 « On t’engage en tant que maitre-chien, mais je dois savoir avant qu’elles sont tes forces et tes faiblesses. »
Les papiers avaient étés rendus depuis le début de sa postulation, il savait le fonctionnement, si on y cherchait bien, on pouvait aussi voir l'histoire qu'il cachait tant, ce passé qui le terrorisait, oh Alan, quand cesseras-tu de le poursuivre. L'air fatigué, brisé, de l'asiatique fini vite par disparaître quand il parlait de ce pour lequel il était recruté, car oui, Nobu était passionné de son métier, c'était cette chose qui lui permettait de s'accrocher.
« J'ai mon diplôme en tant que dresseur de chien, de plus j'ai reçu une formation au sein de la Gendarmerie, j'exerçait le métier de Maître Chien dans la Police avant de vous rejoindre. »
Une visite, hm? L'asiatique, le bâtard, regardait son nouveau patron, plissant ses yeux en amandes, il ne savait pas comment décrire l'impression, peut être le rabaissement, l'incompréhension, il ne savait pas, il avait l'impression de retrouver à ses 20 ans, quand il n'était qu'un faible petit dresseur de chien, que personne, hormis Zoey, avait confiance en lui, on riait moins de lui quand il avait montré qu'il était capable de contrôler un chien tout en maniant son arme.
« Aucune ne me viennent pour le moment. »
Ainsi la visite allait-elle débuter? Il voyait le patron se lever après avoir soigneusement ranger ses dossiers, il fini par lui même se redresser, le laissant ouvrir la marche, se contentant de le suivre, le chien était prêt pour sa promenade. ~
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