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Eliaziath Caballeros Ross - Aliéné

Anonymous





Invité
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Dim 15 Fév 2015 - 3:22

ELIAZIATH CABALLERO ROSS


Avatar : Kise Ryouta - kuroko no basuke

Identité
Nom:Caballero Ross
Prénom: Eliaziath
Surnom: Le Latino.
Âge: 24 ans.
Nationalité: Espagnole
État-civil: Pas seul en tout cas.
Rumeur(s) à votre sujet: Eliaziath C. Ross aurait, selon les rumeurs, les cheveux qui deviennent bruns à chaque fois qu’il entre en crise de schizophrénie. Ce dangereux criminel effrayerai même les chefs de gangs.

Incarcération

Motif d’incarcération: Squattage de bâtiments, port d’armes sans permis, interpelé à plusieurs courses de rue, vente d’armes à feux, évasion, plusieurs conflits violents avec autrui, meurtre prémédités (tueur à gage expert en la matière en échange d’une somme convenable).
Durée de la peine: Perpet’
Incarcéré depuis: Moins d’une semaine.
Aliéné? Oui
Type d’aliénation: Atteint de schizophrénie psychopathique et en période de crises violentes, celles-ci peuvent le rendre amnésique. (héboïdophrénique catatonique)



Caractéristiques physiques

Taille: 176 cm
Poids: 70 kg
Corpulence: Finement musclé.
Cheveux: Une couleur dégueulasse. Blond moutarde va-t-on dire…
Yeux: Hétérogène. Œil gauche émeraude, œil droit rougeâtre par les injections.
Famille ethnique: Latino.
Modifications corporelle: Piercing aux oreilles, aux labret droit. Il possède une grande cicatrice de brûlure sur son épaule gauche.

Pour 1m76 Eliaziath n’est pas un si grand garçon. Son corps est pourvu de muscles assez développés pour qu’ils ne soient ni trop gros, ni trop mince. On peut dire qu’il est dans les normes. De bonnes jambes, de bons bras, il semble en bonne santé. Malgré cette petite taille, il peut se montrer très rapide et discret, d’être quelqu’un d’assez sportif.

Sa peau est assez pâle en hiver mais, lorsque le soleil rayonne au mois d’été, ses origines espagnoles ressortent et son teint prend une couleur dorée. Sur ce corps svelte, son épiderme est parsemé de cicatrices qui témoignent de sa vie passé. La plus importante et la plus voyante est la brulure qu’il possède sur son épaule gauche obtenue lors de ses premières évasions.

Son visage quant à lui est plutôt fin qui arbore des traits masculins obtenue par la puberté. Son nez est mince et lisse qui s‘adapte parfaitement à sa figure. Ses joues possèdent de petites pommettes parfaites si celles-ci aurai le don de rougir; ce qui semble très rare. Les lèvres du jeune homme sont pulpeuses et légèrement rosées par les pulsions de son cœur. Elles sont souvent meurtries de morsures lorsqu’elles ne possèdent pas de cigarette. Sous certains angles, Elia peut avoir des traits féminins très estompés ce qu’il lui donne un air androgyne qu’il déteste par-dessus tout.

Le tout est encadré par une chevelure couleur de blé délavé qui fait de lui un personnage un peu moins sombre de ce qu’il semble être. Ses mèches mi-longues se battent sur son crâne, à croire que la brosse et sa pire ennemie.

Ses yeux en amandes sont ses principaux soucis. Dans le bon vieux temps Eliaziath possédait des yeux émeraude que lui avait offerts sa mère. Reflétant au soleil, le contraste avec sa chevelure et sa vue était stupéfiante. Mais ayant vécu des tortures scientifiques plusieurs années après, il semblerait qu’après une grave infection de son iris droit, la couleur émeraude de son œil soit remplacée par un rouge sang arborant de petites vagues discontinues autour de sa pupille. Un œil semblant inquiétant et glacial, abîmé par ses démangeaisons violentes. Il possède un piercing à sa lèvre inférieure du côté droit et ses oreilles sont un vrai chef -d‘œuvre, percé de toute part et fait par lui-même.


Dossier psychologique

Défauts et qualités: Hyperactif, anxieux, jaloux, boudeur et impulsif. Déconneur, franc, sociable, ouvert d’esprit, débrouillard et dynamique. Danseur de Tango professionnel.
Objectifs et ambitions: S’enfuir de prison, quoi que les chances deviennent minimes ici… Mais il à toujours l’espoir de se barrer à moto en compagnie de son petit brun.
Tocs et manies: Il se mord les lèvres et en situation de stress il gratte violement son œil droit.
Peurs/phobies: Elia est achmophobe, c'est-à-dire qu’il a une phobie des seringues et aiguilles. Une phobie qui s’est développée au fil du temps. Il a peur de voir les morts…

Eliaziath est un garçon plutôt je m’en foutiste. Il ne se fait pas vraiment d’amis ce n’est pas bon, nous devenons une proie facile avec des faiblesses… Il n’est cependant pas antisocial, il aime la déconnade et peut se montrer affectif pendant un laps de temps. S’accrocher à quelqu’un veux forcement dire le perdre un moment ou un autre, alors il préfère voir les visages défilés devant lui plutôt que de garder quelqu’un dans son cœur, du moins de ce qu’il en reste. (Enfin, un brun à réussi à mettre la pagaille).
Son esprit est rêveur, il aime avoir la tête dans les nuages pensés à des choses meilleures… Peut être une vie qu’il aurait voulu avoir ou bien la prochaine tête qu‘il caressera de son uzi fraichement nettoyé. (Petite mitraillette automatique)
Les risques et les défis, il les accepte. Presque toutes les propositions réalisables, peut être pour monter son estime personnelle qui sait.
Une des pathologies de la schizophrénie sont les hallucinations. Depuis son plus jeune âge notre jeune blond percevait des choses. Floues, limpides et surréaliste. Au fur et à mesure qu’il grandissait, ses hallucinations visuelles prirent de plus en plus d’ampleur notamment par le traitement. Il était persuadé de voir les morts, tous autant qu’ils sont. Les délires d’Elia devenaient violents jusqu’à croire que les « morts » eux-mêmes le blessaient alors qu’en réalité il s‘automutilait. Ses crises d’hallucinations devenaient ses peurs.

Contrairement à lui, la deuxième personne qui sommeille en Eliaziath réclame qu’on le nomme Marvin et pas autrement, un point, c’est tout. C’est une personnalité très agressive et observatrice qui aime tuer tout ce qui bouge un peu trop autour de lui. Il faut juste ne pas trop le coller, c’est à vos risques et périls après tout. Marvin n’aime rien, aucune personne, aucun objet, aucune nourriture, rien. Ce qu’il lui faut c’est ses envies et elles sont peu nombreuses, tuer ou avoir des rapports sexuels et mon dieu, qu’il est compliqué.
Sa voix semble différente du propre corps d’Eliaziath, elle descend plus dans les octaves avec froideur. Elle est molle, est sans accent contrairement à notre espagnol qui roule les « r ». Son regard est différent également, blasé, aguicheur qui dévoile sa folie tout comme son sourire…
Le gros problème d’Elia, c’est qu’il ne se considère pas comme un fou. Il ne contrôle pas sa double personnalité et il est rare qu’il se rappelle ce qu’a fait l’autre et inversement. Pour lui c’est deux âmes dans un corps comme une possession et il veut s’en débarrasser.

Ce changement de personne ce déclenche lors de crises, comme une hallucination trop violente, un cauchemar ou un agacement qui devient terriblement gênant. Mais le plus souvent Marvin décide de pointer le bout de son nez aux moindres sons que pourrait créer une arme à feu... Ce petit bruit métallique ou bien le frottement de l’acier sur un jeans... Comme des menottes… C’est si délectable…
Cependant, cette double personnalité peut lui provoquer des « turbulences » c’est-à-dire des crises assez puissantes qui touchent une partie de son cerveau qui peuvent le rendre amnésique, il peut oublier un acte, une journée, une semaine, temporairement ou définitivement, tout dépend de la gravité de la crise.

Ce qu’il faut savoir pour les infirmiers ou les médecins.
Eliaziath possède une phobie assez particulière, il est achmophobe, c’est-à-dire les seringues et les aiguilles. Dès qu’il en voit une, prise de sang, vaccins ou encore calmants, il entre en crise de trois phases... La première est la catatonie, son corps ce crispe et devient immobile. Les liens entre les neurones sont coupés quelques instants. Puis lorsqu’il réalise, il devient complètement hystérique et incontrôlable… Si la crise ne ce calme pas, la dernière phase se produit et c’est ainsi que Marvin entre en scène… Et là... Prévoyez les sangles de bonnes qualités de préférence.

Santé

Etat de santé générale: Mauvaise. Les traitements chimiques qu’il a reçu dès son plus jeune âge ont créée de nombreux problèmes dans son corps. Perte d’anticorps, hypertension, symptômes de parkinson (tremblement), respiration difficile et sans parler de ses organes qui se détériore. Oui sa vie ne va pas aller au delà des 40 ans.
Allergies ou addictions: Addiction à la nicotine.
Soins réguliers (traitements): Non connus, une visite chez le médecin est plus que recommandé.

Histoire


« Papa, ou est ce qu’elle est maman ? »
« Elle va revenir, elle est partie faire les courses. »
« Mais papa, ça fait déjà trois jours qu’elle est partie faire les courses… »
« Chut tais-toi. »
« Papa mais ou ce qu’on va ?... »
« Dis moi Eliaziath, tu vois toujours les fantômes ? »
« Oui papa… »
« Comment ils sont ? »
« Je ne sais pas, ils sont flous… »
« Est-ce que tu voudrais les voir ? »
« Non, ils me font peur… »
« Papa va te donner un pouvoir et tu va pouvoir les regarder et me dire. »
« Non papa, je ne veux pas. »
« Mais si, comme ça tu pourras leur dire de partir… »
« Mais ils ne m’écoutent pas, ils me font mal. »
« Ne t’inquiète, je serais là, je vais te donner ce pouvoir et tu vas devenir grand ! »
« Non papa, je ne veux pas ! »
« C’est moi qui commande, tais toi ! Fais ce que je te dis. »
« Je veux rentrer à la maison… »
« Il y a plus de maison. La ou on va sera mieux pour toi… Pour moi aussi tu verras tout va être parfait ! »
« Papa j’aime pas ce que tu dis… »


Les larmes limpides coulaient sur les joues rebondies du gamin blond derrière le siège auto de la voiture. Il serrait la ceinture contre lui en se mordant la lèvre tout en regardant le paysage sombre défiler derrière la vitre. Les lampadaires n’étaient plus visibles depuis plusieurs kilomètres maintenant. Il n’y avait que le regard effrayant de son père à la respiration bruyante dans le rétroviseur. Finies les journées cachés avec sa mère dans une pièce à attendre l’homme de la maison, il était dehors…

[…]

Ses membres fins se débattent contre les attaches en cuir du lit, il hurle, sa voix se déchire en sentant la douleur le consumer petit à petit, chaque parties de ses veines, de ses muscles, de sa peau. Ses pupilles se dilatent à leur maximum malgré la puissante lumière blanche dans la pièce. Le corps du gamin se met à convulser, sa tête ce jette en arrière et ses pupilles se retournent lui créant un regard livide… La pression artérielle est forte, ses battements à son maximum mais les hommes en blouse sont là autour de la table de métal désinfecté à regarder son corps torturés. Torturé par un produit chimique puissant qui lui détruit petit à petit ses neurones et ses fonctionnalités.


On lui caresse le crâne doucement, le gamin relève ses yeux maintenant gonflés par les injections quotidiennes vers se visage familier et ressemblant du gamin. On lui sourit on lui dit qu’il progresse, qu’il est fort et que tout va bien se passer. Une goutte d’eau roule le long de son visage qui s’affine au fil des jours. Sa lèvre tremble tout comme ses mains qui serrent la chemise blanche devenue rosâtre par le sang, son sang. « Mais papa, je n’ai jamais voulu tout ça… » Sa petite voix enfantine s’étouffe dans un sanglot et son paternel  referme son visage souriant et lui attrape les cheveux avec violence. Il devait se taire et rester fort, pas comme sa putain de mère. Hugues Ross, jette l’enfant à terre et remet correctement sa blouse blanche de docteur. Il soupire en le regardant et fini par sortir de la pièce en chuchotant de sa voix rauque. « Ce n’est que le commencement Eliaziath… » La porte se ferme et le noir s’installe de nouveau dans la pièce carrelée plongeant l’enfant dans une crise d’angoisse retenue par ses chaînes.

[…]

L’enfant est transféré dans un autre hôpital psychiatrique plus près de la capitale suivi de son père. Les forces espagnoles ont découvert des rentrées de produits illicites dans l’ancien établissement. Ils sont partis en toute discrétion, l’enfant n’étant pas enregistré sur les livrets de naissance et son père travail illégalement.
A Muros les équipements sont meilleurs, les salles plus confinées et l’intérieur est très protégé du monde extérieur comme ça Hugues Ross pourra continuer son troisième projet sur son fils, les deux premiers ayant échoué. Le dépeçage vivant sur Klaus Ross et la mutation génétique sur Maria Caballeros Martinez… Voyons maintenant la vision du monde des morts par hallucination.

Hôpital San Girolamo de Volterra - Muros
Expérience 7 sur le patient 642 le 20 mars.

« Je suis le Docteur Ross et nous sommes le 20 mars. Je vais effectuer la dix-huitième expérience sur le sujet 642.
Nos interventions consistent à introduire un liquide chimique, qui permet de détruire quelques liaisons neuroniques dans une certaine partie de son cerveau, afin de créer des hallucinations beaucoup plus fortes et réelles pour pouvoir démontrer que les patients ont la capacité de modifier leur conscience du monde réel.
Le mode que nous avons opté pour ce sujet est l’introduction du produit par injection dans la pupille, la substance est directement envoyée dans le cerveau pour une efficacité maximale.
Les premières injections furent catastrophiques, le corps ne supportait pas le produit et faisait donc des rejets. Eczémas, vomissements, ralentissements cardiaques… Après une révision du produit et d’autre tentative, il s’avère que le traitement se déroule très bien. Les hallucinations du patient sont de plus en plus présentes et deviennent réelles. Nous augmentons les doses à chaque injection, c’est-à-dire, une fois par jour. »

Hôpital San Girolamo de Volterra - Muros
Séance de psychologie N° 24.

Assis face à face dans une petite salle, le psychologue Rodriguez consulte ses patients tous les deux jours. C’était au tour d’Eliaziath de rentrer dans cette salle, qui ne possède toujours aucune fenêtre, aux murs blancs et de s’asseoir devant la table en métal qui sépare le patient du médecin.

« Bonjour Eliaziath. Tu me reconnais ? Je suis Gustavo Rodriguez. Comment vas-tu aujourd’hui ? »

Le jeune garçon ne répond pas. Le fessier posé sur sa chaise, les pieds balançant dans le vide, le corps affalé sur lui-même, il fixe le sol avec un regard vide semblant ne rien entendre, concentré par plusieurs voix dans son cerveau.

« Parle-moi Eliaziath, juste un petit peu… Que vois-tu dans ta cellule, pourquoi cries-tu comme cela ? »

Le blond relève sa tête qui semble lourde aux traits apeurés cherchant le regard du psychologue. Il le fixe quelques instants puis s’appuies sur la table pour venir lui chuchoter à l’oreille.

«  Parce ce qu’ils …sont là… Ils me touchent et me font mal… » Le gamin tend ses avant bras couvert de bleu et ouvert par de nombreuses griffures.
« Qui est là ? C’est eux qui t’on fait ça ?... »
« Chuut... Ils peuvent nous entendre… »
« Mais de qui parles-tu ? »
« D’eux… »

Rodriguez se redresse lentement sur sa chaise pour pouvoir voir le regard du petit. Son œil droit est pansé, dû à une grave infection qui est survenue lors de la dernière injection qui lui a explosé de nombreux vaisseaux, un sourire ornée ses lèvres gercés par ses morsures.

« … Les… morts… »
« Les morts viennent te voir Eliaziath ? »
« Oui, ils rentrent dans ma chambre… Tout doucement… Et ils font … ÇA ! »

Le blondinet attrape violemment l’oreille du psychologue entre ses crocs et tire de toutes ses forces le maintenant avec ses mains sur ses épaules. Sous les cris du médecin, les gardes le rattrapent sans mal alors qu’il se débat afin de le remettre en lieu sûr. Il jette sa tête en arrière et regarde l’homme à l’oreille ouverte avec un grand sourire, sa pupille dilatée. Les débuts de la double personnalité d’Eliaziath commençaient déjà à se frayer un chemin…

[...]

Au bout de deux années, l’hôpital avait dû fermer ses portes, réquisitionné par les forces de l’ordre découvrant les horreurs qui s’y déroulait à l’intérieur. Les enfants étaient entraînés dans des différents hôpitaux psychiatriques un peu partout dans le pays, Eliaziath était remonté dans le nord de l’Espagne sans son père qui avait pris la fuite travaillant toujours dans l’ombre. Il y séjourna six ans. Durant ce temps, il avait appris à se contrôler un peu, à identifiait ses crises et à vivre avec une double personnalité qui prenait de l’ampleur. Le blond sortait maintenant dans le jardin grâce à son calme qu’il avait maîtrisé. Ses crises d’angoisse avaient presque disparues puisqu’il n’avait pas de contact avec son père ni de traitement par seringues dans sa pupille. Malgré tout il voyait des choses et de plus en plus souvent. Etait-ce réelle ?
La septième année fût difficile pour l’adolescent. L’hôpital faisait faillite, il y avait des disfonctionnements dans l’établissement, un manque de gardiennage et de suivis des patients. Un soir un groupe de détenu s’était rebellé et c’était la pagaille entre ces murs. Les employés eux-mêmes devenaient fous, l’Espagne n’était pas très bien connue pour ces traitements psychiatriques… Une vague de manifestation et tout bascula. Des bagarres, du sang et même une explosion par les bouteilles d’oxygène. Le feu se propagea dans le bâtiment et c’est à ce moment qu’Elia, en tentant de sortir de cette merde, brûla sa peau au quatrième degré. Beaucoup de patients ont réussis à s’enfuir dont notre blond qui courrait à toute vitesse dans les bois pour quitter ses blouses blanches et découvrir un monde encore inconnu.

Il n’avait jamais connu l’école, les rues, les villages, les magasins, la nourriture à disposition lui qui était toujours attaché dans une chambre carrelassée.
Pourtant son karma n’était pas si mauvais. Un gang le prit sous son aile ne se doutant pas que sous sa chevelure blonde se cachait un véritable monstre qui évoluait…
Il y resta quatre ans. A ses dix sept ans il savait conduire une voiture, écrire correctement, rouler ses clopes, recharger des armes, tirer sur une cible, marchander, se cacher et voler en discrétion. Il avait connu l’acte charnel entre hommes aussi et ça lui avait plût. Pendant quatre ans il semblait heureux et surtout normal. Mais il a fallu d’un geste. Un seul. Le soir d’Halloween le second du gang avait ramené des conneries et pour le charrier, il avait pris le blond et l’avais enfermé à double tour dans la cave de l’appartement abandonné du gang. C’était, noir, poussiéreux, inquiétant. Il avait peur, ses muscles se contractait, c’était le début d’une crise…
Jusqu’à ce qu’une voix suave susurra contre son oreille. « Elia… »
Son cri résonna à travers les murs, il se retrouva recroquevillé sur lui-même à tenir ses côtes, sentant des mains parcourir son corps. Paniquant il s’était relevé tabassant à la porte comme un fou pour qu’on le laisse sortir. Les autres rigolaient ignorant totalement la pathologie du blond. Puis le silence, celui qui vous met mal à l’aise. Les membres du gang prirent peur et ouvraient la porte. Elia était la debout près de l’entrée se balançant sur lui-même murmurant des choses, les joues en sang. Il releva la tête et souriait de toutes ses dents se jetant sur le premier venu lui arrachant la jugulaire de sa propre mâchoire. Horrifié par le sang de leur congénère coulant le long de sa mâchoire.

Arrêté par la police, le blond fût transféré en France en hôpital psychiatrique dans un établissement adapté à sa pathologie. Et il y retrouva son cher et tendre père. Trois longues années s’étaient écoulées dans ces chambres matelassées cette fois. Les piqures avait repris, les crises aussi, la peur également et sa double personnalité prenait de la place.
Les liaisons de son iris droit était abimé par les injections et un surplus de sang remplaça la couleur verte de son iris par un rouge sang et sombre. Ses hallucinations lui faisaient voir les morts des lieux à travers son regard devenu hétérogène.
Son père formata également sa double personnalité en la faisant apparaître par des bruits métalliques.

Puis le calme. Son père avait réussi son projet à l’intérieur de ces murs d’hôpital. Maintenant… Observons-le en dehors et reprenons les traitements après... Etant un personnel de l’établissement il avait réussir à faire sortir son fils discrètement pour pouvoir l’évaluer au milieu des personnes… Bien évidement il fît passer cela comme une évasion.

Par de faux papier que lui avait gentiment donnés son père, il fugua jusque sur les îles britanniques Quittant le sud de la France passant par l’Italie, la Suisse, l’Allemagne puis la Belgique. Il y reprit une vie presque normale. Courses de rues, drogue, combats avec une nouveauté, tueur à gage enfin, c’était plutôt sa deuxième personnalité qui faisait ce travail mais ça lui permettait de la canaliser d’où il lui trouva un nom : Marvin. Il travaillait avec ses jumelles adorées, ces deux uzis. (Mitraillettes automatiques). D’ailleurs la langue anglaise était difficile à prononcer avec un accent espagnol. Il resta  14 mois comme ça avant que sa tête n’apparaisse sur les avis de recherche sur le territoire anglais.

Bien sûr qu’il fût retrouvé par les agents de police et transféré au plus vite dans une prison près de la capitale anglaise, Londres. Il y resta deux ans. Il était bien traité là bas tout de même et puis il y avait Elijah Linch… Ah ce gardien, c’est tout une histoire mais le cœur du blond avait fini par s’accrocher sur un être, lui qui l’acceptait même s’il était fou…
A la fin des deux ans, Elia eut une violente crise imprévisible et tabassa un gardien à l’aide de ses menottes lui ouvrant le crâne. Sa crise fût tellement violente que le jeune resta amnésique pendant deux jours.
La prison était pleine et les aliénés peu maîtrisés. Ils décidèrent de le transférer en Amérique dans un établissement qui saurait lui donner les soins adaptés à sa pathologie.

Côté joueur

Pseudo : Ayu
Âge : je suis immortel !
Comment as-tu trouvé le forum ? Le chien ma guidé.
As-tu des remarques à  faire ? Nope.
As-tu un double compte: -
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Anonymous





Invité
Invité
Dim 15 Fév 2015 - 12:02
Tu es validé !


Eh bah... Pour un fou, c'est un fou. Je n'ai pas envie de le rencontrer au détour d'un couloir celui là... Ou du moins pas Marvin, ça serait gentil hein.
Je sens qu'un chien est content que tu sois là, vu la crise de nerf qu'il a fait hier sur la CB *a lut les archives.* Bref, je pense que ce petit mec aura besoin d'un suivi trèèèès rapproché. Allez l'espagnol, va dandiner ton cul de danseur de tango dans les couloirs !


Félicitations tu es à présent validé, tu peux librement poster tes rps. Pour ton information, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar, tu peux aussi aller créer ta fiche de liens ou encore consulter la liste des colocataires là, si tu es un aliéné.

Une rumeur te sera bientôt délivrée !

Amuse toi bien parmi nous !
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