Voici déjà quelques jours que Jamis était incarcéré dans cette prison. Jusque là il avait eut droit à une visite médicale des plus basiques et une cellule des plus vides. Pour la peine il avait même prit le lit du haut. C'était un peu plus intimiste, que d'être à porté de vues des gardiens. Pour le moment, il n'avait pas tellement de contacts, préférant un peu étudier les lieux et le quotidien. Analysé pourrait certainement lui permettre d'éviter les emmerdes. Assez novice en matière de prison, il n'était tout de même pas si naïf que cela et se doutait fortement que certains lui chercheraient des ennuies. Cela sera inévitable, aussi pas la peine d'encourager. Pour le moment il n'avait pas même toucher son carnet qu'on lui avait remit quand il est entré ici.. Un calepin.. et une mine de plomb pour écrire.. pas même un stylo.. ils avaient sans doute peur qu'il ne fasse quelque chose avec.. C'était pas si idiot remarquez. Quoi qu'il en soit, notre muette avait écrit son nom et prénom à l'arrière, histoire de ne pas devoir sans cesse retranscrire son nom à chaque fois qu'on lui demandait. Bref, ce matin là, les portes des cellules se débloquèrent.. signe qu'il pouvait sortir et se dégourdir les jambes. Jamis ne sen priverait pas et sauta de sa couche tout en remontant ses manches pour plus d''aisance.. et se retrouva dans le long couloir..Il serait peut être temps qu'il se cultive un peu, vu tout le temps qu'il possédait maintenant.. Dix ans... y a de quoi avalé comme bouquins..ça lui changeait des motos et voitures.. bien qu'il aimait toujours autant bricoler.. m'enfin..
C'est les mains dans les poches, qu'il se présenta devant la bibliothèque … montrant patte blanche, il y entra et parcouru quelques rayonnages..n’étant pas tellement sûr de ce qu'il voulait bien trouver... Cependant, il fut un peu surprit de voir autant d’œuvres classiques. C'est ça mère qui en serait ravis. Jamis eut un faible sourire, et se contenta de prendre un livre au hasard.. se retrouvant entre deux rayons dans le fond de la bibliothèque. Lentement il vint à le feuilleté de ses longs doigts fins, laissant son regard ombrageux parcourir les lignes qui se présentaient. Cela avait l'air plutôt sympathique. Si bien qu'il restait là.. debout.. en train de lire.. se coupant entièrement du reste en vérité. Absorbé par sa lecture sur l'histoire des « Liaisons Dangereuses » de Laclos. Il en avait entendu parler durant ses études.. mais il n'avait pas eut le temps de de lire. C'était l'occasion.. Peut à peut, notre prisonnier se recula un peu pour se poser le dos contre le mur.. et tournait page après page.. n'éprouvant pas même un certain mal aux pieds.. il aurait toute la nuit pour les reposer ceux là... après la séance de sport. Le temps s'écoulait toujours trop doucement en prison.. mais la lecture était un bon moyen de l'accélérer. Surtout quand on était muet et qu'on avait la flemme d'écrire sans cesse, parce que nul ne captait le langage des signe.. On lui avait donner quelques notion, pendant son séjours à l’hôpital. Mais ici.. qui s’ennuierait à bien vouloir apprendre avec lui pour communiqué moins péniblement je vous le demande ?.. Personne, parce qu'ici c'était chacun pour sa tronche.
Peut être qu'il aurait dû contester l'enquête et démontrer que c'était son jeune frère le meurtrier.. et dire « je suis innocent »... trop simple... prévisible.. tout ce qu'on veut. . Non, son frère lui n'en aurait pas prit pour dix ans.. mais bien plus. Si c'était pas perpétuité.. ou même.. la mort. C'était mieux ainsi et ça donnerait une chance à son frère de réaliser les choses. Leur père n'était pas une personne mauvaise.. mais l'alcool l'avait changer.. rendu dur... dépressif... et cogneur envers ses fils. C'est pour ça qu'il était parti.. qu'il avait louer un appartement.. pour ne plus voir sa tronche et subir cette vision d'alcoolique incapable de se bouger de son fauteuil face à la Télévision.. parce qu'il n'avait plus la force pour rien. En fin de compte.. tout avait été là pour qu'Amy pète un câble.. et une fois encore.. c'est Jamis qui prenait sur lui. C 'était un peu son rôle d'aîné.. mais trop poussé.. Notre homme se sentait coupable envers son cadet. Il aurait dû voir venir les chose et tempérer plus, au lieu de s'éloigner.
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Mar 10 Fév 2015 - 23:03
Spoiler:
cours désolé ...
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Mer 11 Fév 2015 - 17:29
Lisant sagement, Jamis ne vit pas venir le médecin. Ce dernier, il l'avait en effet croisé quelque jours avant pour un contrôle banale d'entré en prison. Un moment dont il se serait bien passé, car il n'aimait pas trop se dévêtir et montrer cette plaie encore bien récente sur son torse. Son regard gris remonta progressivement sur son interlocuteur qui le saluait.. et il inclina un peu son visage pour lui rendre cela.. Depuis quand le personnel de la prison saluait ainsi un prisonnier ?.. ça défiait un peu ses idées propres de l'incarcération. Mais il ne fit aucune remarque écrite, cela l'obligerait en plus à prendre son carnet dans sa poche et interrompre sa lecture. Malgré tout, Jamis ne pu s'empêcher d'observer le médecin qui venait de prendre place dans son coin.. mais visiblement, il n'était pas le seul à agir ainsi, car il croisa à nouveau les yeux de cet homme. Il ne savait pas même son nom. M'enfin, il ne se démonta pas pour une oie et se contenta de fermer à demi le livre pour lui montrer le titre. Après tout, c'est bien ce qu'il lui demandait présentement non ? Par contre, notre prisonnier ne s'était pas attendu à cette tentative de gestes, propre au langage des signes. C'est sûrement ce qui encouragea au final Jamis à se détacher du mur pour se rapprocher de lui tout en gardant le livre contre lui.
Une fois à sa hauteur, le détenu brun, déposa avec soin son ouvrage sur la table, à côté de ceux déjà présents et se contenta de répondre approximativement avec les mains, parce que pour lui c'était tout de même encore assez récent comme apprentissage :
Vous êtes le premier à tenter de me parler ainsi.
C'était un fait. Depuis sa venue ici, Jamais ne s'était jamais fait des illusion quand à ce qu'on lui facilite la tâche concernant la communication. Enfin.. c'était déjà bien qu'il est droit à un carnet tout les Quinze jours, et une mine de plomb pour ne pas se retrouver totalement démuni. D'une main il vint à dégager une mèche de sa chevelure qui lui tombait sur l’œil, Un geste si anodin qu'il ne sen rendit pas vraiment compte en vérité, tandis que ses yeux anthracites ne quittaient pas Andrew une seconde. Jamais avait cette fâcheuse habitude de fixer les personnes, car étant privé de paroles, la méfiance le poussait à se démontrer très attentif. Quand bien même il ne dénotait rien d'alarmant de la part de cette homme. Juste peut être une certaine fascination. Quelque chose qui lui échappait, parce qu'il ne se doutait pas tellement de ce qu'il se tramait à travers ce visage qui se voulait presque avenant avec lui. Notre prisonnier attrapa son carnet dans sa blouse et se mit à écrire prestement.. d'une écriture fine et parfaitement lisible.
Comment se fait il qu'un membre du personnel salut ainsi un simple détenu ?
Une petite note d'ironie vint à être souligné par ses pupilles grises acier, tandis qu'il lui tendait le carnet. Suite à cela, la chaleur des lieux devenait un peu gênante. Ils avaient fichu le chauffage sans tenir compte, combien ses combinaisons pouvait être désagréable ?.. enfin oui c'est vrai, on s'en fiche du détenu. Aussi, Jamis fit un geste envers le médecin pour s'excuser, et défit un peu sa blouse, pour retirer ses bras blanc de ses manches pour ensuite attacher ces dernière à sa taille, révélant ainsi un t-shirt blanc. Là, le brun se sentit bien plus à l'aise et soupira en lui même, tout en reportant alors son regard envers son interlocuteur. Il n'allait peut être pas le déranger plus.. Ce gars avait sa vie et autre chose à faire que de papoter avec un prisonnier.. un meurtrier qui plus est. Après tout, on pourrait presque lui reprocher de trop parler.. un comble pour un muet.. En tout cas ici, on risquait pas de lui reprocher de faire du bruit.. ci ? Il eut un sourire en coin et allait reprendre son livre, histoire de pas se faire collant, abaissant un peu son menton comme pour dire qu'il ne s'imposait pas plus. Mais on pouvait tout à fait lui dire que non..C'est juste que Jamis gardait conscience qu'il n'était pas celui qui possédait la balle, quelque soit la situation avec une personne appartenant à la prison.. autre que les autres prisonniers évidemment.
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Jeu 12 Fév 2015 - 15:04
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Jeu 19 Fév 2015 - 18:55
Visiblement, il ne dérangeait pas et le docteur fit même en sorte de le mettre un peu plus à l'aise en lui parlant normalement et surtout venant à lui expliquer d'où lui venait cette pratique du langage des signe.. Alors, il rangea son carnet et lui fit face.. pour même venir simplement prendre place sur la chaise. Ainsi le médecin était ici en mode civile.. et il passait un peu son tems ibre ici ? Original... Jamis donnerait tout pour aller ailleurs qu'ici. Il se rappelait encore le bar qu'il fréquentait parfois. Là au moins c'était de la bonne détente avec les collègues du boulot. Tient ouai..il n'avait même pas songé s'il retrouverait son travail après tout cela. Enfin.. il avisera bien. Pour le moment notre mécanicien était entre ces quatre murs et devra faire avec. Un soupire silencieux disparut entre ses lèvres fines. Alors que ses mains reposaient sagement le livre sur la surface plane de la table en bois. Quand à la question si Andrew le dérangeait, il se contenta de secouer doucement du chef, préférant économiser les gestes. Non, cela tuait plutôt le temps que l'on veuille bien converser avec lui. D'ordinaire les gens s'en lasseraient ou bien l'éviterait. Qui voudrait perdre sa salive avec lui ? D'autant qu'il ne demandait absolument rien à personne. Jamis était un débrouillard.. sauf peu être pour trouver des clopes. Pour le moment, notre prisonnier n'avait pas encore trouvé la combine, mais cela ne sera qu'une question de temps.. et ce dernier point.. il en avait à revendre.. une décennie entière pour cela... c'est dire.
En revanche, son regard ombrageux dériva un peu sur la chemise du médecin. Ce dernier avait fait sauté quelques boutons et l'on pouvait désormais entrevoir une sorte de tatouage.. Ce n'est pas rare qu'il en voit.. mais sur un médecin, ça c'était original. Lui qui les trouvait d'ordinaire, vieux et coincé.. ce type ne était tout le contraire. Une bonne surprise en somme. Cependant, il fut tiré de cette courte rêverie, lors que Andrew vint à lui demander de parler de lui. Il voulait quoi ?. Savoir osn dossier ? Non, il était évident qu'il savait le minimum à savoir sur son compte.. sans parler du point de vu médicale.. Plus.. personnellement donc. Quoi que.. qu'est ce qu'il est encore plus personnel que de voir un mec presque à poil dans une pièce stérilisé je vous le demande. Enfin fermons cette ironie, et revenons en à notre mouton qui en avait hausser un sourcil. Parler de sa propre pomme n'était pas tellement dans sa politique et surtout peu ordinaire. C'était de la curiosité toute simple.. ou bien une manière de dire. « éhh j'ai découvert la vie d'un taulard trop tordant.. vous voulez entendre les gars ?! »
Mais tout comme si cet homme avait lu cela en son esprit, il vint directement apporter une réponse.. Il l’obsédait ?.. c'est à dire ?. Qu'avait il fait pour une telle chose je vous le demande ?.. il n'avait fait qu'une simple visite au sein de l'infirmerie.. et c'est bien tout. Une fois de plus, Jamis se passa une main dans la chevelure brune, et se redressa un peu mieux sur sa chaise.. laissant sa main droite s'attarder sur la couverture du livre qu'il avait emprunté. Le silence et son inaction dura une longue minute avant qu'il ne commence à bouger les doigts.. c'était comme si durant ce temps ci, il avait tout simplement chercher ses mots.
Que voulez vous savoir exactement ? Je ne suis qu'un détenu comme les autres vous savez. Ma vie n'a pas été très trépidante. Du moins je le crois.
Pourtant on ne peut pas dire que prendre sur soit le meurtre de son père et tenter de faire en sorte que sa famille tienne la route après la mort de sa mère.. soit si banale que cela. Jamais il n'aurait dû être en prison.. a perdre dix années de sa vie, nourrit et logé par l'état..n'être rien.. si ce n'est qu'un chiffre dans les données de la délinquance violente. Jamis en avait même un goût assez amer... et il lui arrivait parfois de songer, que son frère ne méritait pas cette fleure.. parce qu'au final, il le soupçonnait de ne pas comprendre la leçon qu'il tenait à lui donner. Peut être était il ici pour rien au final.. juste de se punir lui même de ne pas avoir été assez présent pour son père comme son cadet ?. Sans le savoir, cela le rendit sombre.. son visage s'était peu à peu renfermé.. et ses mains fermées en des poings sur la table ? Non pas prêts à frapper.. mais c'était tout de même un signe de nervosité.. Ses yeux s'abaissèrent au niveau de son livre.. oubliant un instant à qui il faisait face..