Andrew Rosenhof

   
   
   
   

   
   Taille: 1m78
   Poids: 64kg
   Corpulence: fin
   Cheveux: blonds mi-longs
   Yeux: Bleus
   Famille ethnique: Race arienne
   Modifications corporelle: Piercing à chaque lobe de ses oreilles (mutilées à ses sept ans par ses parents afin qu’elles soient pointues)

  Andrew a quasiment tout de l’Allemand hypothétique. Blond aux grands yeux bleus en amande, il ne lui manque que le mètre quatre-vingt-dix. Sa peau est sans la moindre imperfection de par son entretient méticuleux et régulier. Il aime prendre soin de son apparence. Voilà pourquoi ses oreilles sont ornées d’anneaux en argent et que ses cheveux sont impeccables et souvent élégamment attachés. On le prend d’ailleurs souvent pour un être sylvain, entre ses vêtements et ses oreilles pointues qui vont parfaitement avec ce physique fin.
Il n’est malheureusement pas bien grand et même s’il tient la forme, la musculation n’a jamais été sa priorité. Ses longues et fines jambes lui garantissent néanmoins un très bon score au cent mètres. De par son jeune âge ses cheveux mi- longs et sa faible corpulence, il n’a pas encore les traits d’un adulte et on le confond souvent avec un adolescent fraichement bachelier.
Il aime s’habiller en temps normal de tuniques moyenâgeuses et pantalons en toile, qu’il trouve particulièrement confortables ainsi que d’élégantes bottes en cuir. Il aime se sentir aventurier dans une épopée chevaleresque, genre d’histoires qu’il affectionne particulièrement.




   
   Défauts et qualités: Son principal défaut est le mot qui le caractérise en tout point, la haine. Il déteste tout le monde, surtout les étrangers. Il est aussi solitaire et narcissique. Néanmoins, il a la qualité d’être débrouillard et particulièrement rusé.
   Objectifs et ambitions: Puisqu’il est condamné à perpétuité, il se verrait bien écrire une série de romans. Et pourquoi pas se lancer dans un trafic de stupéfiants ou autres substances interdites ? Puisqu’il a quatre années d’expérience dans la biochimie, autant les rendre utiles.
   Tocs et manies: Il passe son temps à jouer avec ses cheveux dès qu’il se met à réfléchir, et est assez maniaque. Ses affaires (et même celles des autres) doivent être positionnées correctement et rangées.
   Peurs/phobies: Andrew a peur de se retrouver nu face à des inconnus. Il a aussi le vertige.

   La vie d’Andrew a souvent été rythmée par la frustration. La coquetterie lui ayant été refusée, la frustration l’a amené à être plus coquet que n’importe quel homme, guettant chaque imperfection, soignant chaque détail. Ainsi il est d’un narcissisme presque grotesque et assez maniéré. Il connait néanmoins les bonnes manières, une de ses grandes fiertés. Il est très respectueux des traditions familiales insufflées par son grand-père et partage ses idéaux. Son grand-père a su lui insuffler sa haine des étrangers. Andrew est raciste, et ne s’en cache pas. Il déteste chaque ethnie, chacune pour des raisons différentes, et comme son grand-père, se revendique fièrement appartenir à la race arienne. La race supérieure. Il se voit comme un être à part et incompris.
C’est aussi un être solitaire, habitué à être seul. Il a grandi seul, appris seul, s’est donné les moyens de réussir dans le domaine scolaire et beaucoup peuvent lui envier sa réussite et son intelligence.
Néanmoins malgré ses bonnes manières et son intelligence, Andrew n’est pas spécialement bon en relations sociales. Sorti de sa petite bulle de politesse il est démuni face aux inconnus, faute d’avoir eu peu d’amis pendant son enfance. Mais cela lui est égal. Il ne souhaite pas se faire d’amis tant qu’il ne sera pas retourné sur sa terre de prédilection, la grande Allemagne.


   
   Etat de santé générale: Andrew est atteint de TEI (trouble explosif intermittent) ; sinon il est en bonne santé.
   Allergies ou addictions: Il est accroc à ses médicaments. (comme toute personne sous antidépresseur) ; pas d’allergie jusqu’à présent.
   Soins réguliers (traitements): Il doit prendre des antidépresseurs tricycliques et de la sertraline pour limiter ses explosions de colère

   

   Les parents d’Andrew étaient tous les deux originaires d’Allemagne. Le père d’Andrew, Hagen Rosenhof, était issu d’une grande famille allemande ayant fait la guerre dans le camp des Nazis. Si lui ne partageait pas leur idéal, son père –le grand-père d’Andrew- lui oui. C’était la raison pour laquelle il avait profité d’un échange universitaire pour s’échapper aux USA. Il y rencontra Susanne, elle aussi Allemande en échange, qui partageait ses idéaux. Ils rejoignirent alors Green Peace dans les années 80 et luttèrent d’arrache-pied contre la déforestation et la maltraitance des animaux. Une dizaine d’années plus tard, ils décidèrent d’agrandir leur famille de fiers défendeurs de la nature, et Andrew vint au monde. Obligé de suivre leur rythme de vie, leur régime alimentaire et leurs idéaux, il se rebella rapidement, mais fut remis en place par son père. Le pauvre enfant ne pouvait pas s’exprimer et détestait ses parents qui le laissaient constamment seul pendant des jours durant pour manifester. Parfois, ils le forçaient même à les suivre lors de sit in. Une fois, alors qu’il n’avait que sept ans, ils allèrent même jusqu’à le mutiler afin de rendre ses oreilles pointues pour le faire passer pour un petit elfe des forêts. Ils ne gagnèrent pas leur cause, la forêt fut rasée, et Andrew garda des oreilles pointues ridicules.

Il apprit à se débrouiller seul à la maison et à faire ses devoirs comme un grand. Il était un élève irréprochable, mais une fois encore ses parents lui causaient tracas. Ses camarades de classe ne l’aimaient pas, son accoutrement hors du temps et confortable –seule chose qu’il approuvait dans le mode de vie de ses parents- ainsi que ses oreilles déformées et ses habitudes alimentaires étant sujets aux moqueries. Ses premières crises apparurent alors, et il frappa jusqu’au sang un de ses camarades.

Le psychiatre pour enfant lui diagnostiqua alors un trouble explosif intermittent. Apeurés que leur fils se comporte comme un vrai capitaliste violent, ses parents l’envoyèrent deux mois en Allemagne chez son grand-père, afin que ce trouble passager –ils l’espéraient- disparaisse. Andrew passa les deux plus beaux mois de sa vie.

Son grand père passait ses journées à lui raconter la guerre de 39-45, à vanter les mérites de sa lignée, il lui apprit les bonnes manières, veilla à son éducation, et lui appris même à se servir d’une arme, « au cas où » les étrangers les envahissent un jour. Pendant ces deux mois, puisqu’il évacuait régulièrement sa colère par la parole, et que tout allait bien, il ne refit aucune crise de colère, et ses parents décidèrent de le ramener en Amérique. Mais ce ne fut qu’une courte célébration. Lorsque ses parents s’aperçurent qu’il avait pris l’habitude de manger des animaux innocents torturés, ils le punirent de plus belle et Andrew éclata souvent, en cassant des objets, frappant sa mère, pour finir gavé de médicaments. Il termina néanmoins sa scolarité et entra à l’université, voyant plus rarement ses parents. Il fit une fac de biochimie, leur assurant qu’il faisait ça dans le but d’être au courant des prochains pesticides lancés, et autres armes biologiques, ce qui calma ses parents et le laissa un temps en paix. Il parvenait tant bien que mal à faire ses études, sous l’effet des antidépresseurs et autres cachets prescrits. Les cachets le rendant amorphe, il n’arrivait plus à communiquer avec ses camarades et perdit le peu d’amis qu’il se fit à l’université. Et un week-end, alors qu’il rentrait chez ses parents pour revoir son médecin traitant pour se faire prescrire des médicaments, une dispute éclata à la maison familiale. Il n’était plus sous cachets depuis trois jours et lors d’un débat animé sur une boite de thon trouvée dans un sac de vêtements, la colère d’Andrew fut disproportionnée. Il se saisit d’un couteau de cuisine, et poignarda à dix reprises ses parents, les regardant gire sur le sol de la cuisine dans un cri de libération.

Lorsque la police arriva sur le lieu du crime, Andrew était redescendu sur terre et était assis sur le carrelage, ses mains ensanglantées sur le visage. Il se dandinait, tremblant. Il s’en voulait terriblement, la honte et le remord le rongeaient.
Le Juge ne le jugea pas complètement fou et donc en possession de ses moyens, et il fut condamné à la prison à perpétuité.

De par sa carrure peu imposante on pourrait croire qu’il se ferait soit tuer dans le mois, soit réussirait à se faire oublier pour ne pas avoir d’ennui, mais il opta à la place pour une solution bien plus amusante. A peine débarqué à Lancaster, il repéra les grands de cette prison proposa ses services de biochimiste au sein du gang Othala's Blood qui partageait qui plus est ses idéaux, pour le trafic de drogues dures. En échange le gang lui assurerait une protection minimum afin qu’il puisse écouler des jours plus tranquilles sans avoir à nouer des liens sociaux particuliers pour sa survie.


   
   Pseudo : Tetsu
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