Voilà deux jours que je suis entre ses quatre murs, accompagné d’un décérébré complètement contrôlé par ses désirs sexuels et maso. Deux jours….j’ai l’impression que ça fait une éternité que je suis ici, je m’emmerde comme un rat mort. Je ne fais rien à part dormir et fixer le plafond, ce n’est quand même pas très intéressant. Je sais que je pourrais sortir d’ici et me balader comme les autres mais, je dois passer avant, il me semble, un contrôle médical approfondi….Ils veulent dire quoi par approfondi ? …A croire que sans ce contrôle médical, on pourrait ramener la peste de dehors.
Je me lève de mon lit en soupirant pour aller récupérer mon verre d’eau sur la table, je tourne a deux à l’heure, mon cerveau ce ramolli a force de rien faire. Quand on est chez soi, qu’on a la liberté de choisir de s’ennuyer c’est quand même différent. On prend un livre, on regarde la télé, ou on étudie, comme j’aime faire, mais là, y a strictement rien...le néant…on a juste envie de ce foutre en l’air. Je porte mon verre à mes lèvres, regardant en coin mon colloc qui pionce dans un sommeil agité. Même endormi il ne peut pas se tenir tranquille celui-là. Je repose mon verre quand j’entends des pas remonter le long couloir qui mène à ma cellule. Un gardien s’arrête en face et m’observe, d’un geste de la tête il me fait comprendre d’approcher. Je suis un peu réticent, on ne me parle pas comme ça. S’il veut quelque chose il a cas ouvrir sa gueule. Au lieu de venir à lui, je retourne m’installer confortablement sur mon lit, ignorant sa présence.
Gardien : Hey ! T’es aveugle ou t’es con ? J’te dis de venir aux barreaux.
Je lève un sourcil, le regarde en coin, il m’agace avec ses grands airs. Je suis sûr qu’il ferait dans son froc si j’avais ce qu’il fallait sous la main pour travailler mon art sur son corps. C’est toujours facile de faire le paon quand on est en sécurité derrière des barreaux ou qu’on entrave la personne dite dangereuse. Mais si cette personne se débrouillait pour être face à lui sans artifice qui le bloquerait, il partirait la queue entre les jambes.
Gardien : Bouge ton cul Jaeger ! C’est l’heur de ta visite médical…Mais bon, si tu préfères croupir dans cette cellule h24, libre à toi de rester sur ton lit miteux.
Aaaah le sale type…il sait très bien que je vais me lever maintenant. Il en profite bien. Je vais rester zen, évitons tout accro surtout s’il doit m’accompagner je ne sais où. Je me lève et approche les barreaux, l’observant sans ciller, d’un air neutre et calme.
Gardien : tend les bras entre deux même barreaux
Je m’exécute et voilà qu’il me menotte. Je me laisse faire, restant placide. Il ouvre la cellule et je sors dans le couloir. Je pourrai l’étrangler avec les menottes….je soupir, oubliant mes idées d’agression. Il valait mieux que j’évite de trop me faire remarquer pour le moment. Il me pousse dans le dos avec une matraque, j’avance tranquillement. On marche quelques minutes pour arriver devant une porte blindé, il l’ouvre et m’indique d’entrer d’un geste de la tête. Encore une fois, je m’abstiens de faire une remarque et j’entre dans la pièce. Elle est complètement noire, il n’y a aucune fenêtre et reste très désagréable et froide. La porte se referme derrière moi, je reste planté au milieu de la pièce, dans l’ombre, attendant le médecin pour mon contrôle médical.
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Ven 30 Jan 2015 - 13:34
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Ven 30 Jan 2015 - 17:48
L’obscurité totale dans laquelle je me trouve ne me permet pas de bouger des masses. J’essaie de me faire à la pénombre, mais vu qu’il n’y a aucune trace de lumière qui filtre à l’intérieur, je pourrais essayer encore longtemps. La seule chose que je peux observer, c’est le contour du hublot qui est légèrement lumineux par la lumière extérieur. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici exactement, peut-être 20 ou 30mn mais j’en ai déjà assez de patienter dans le noir. Ils auraient pu me chercher un peu plus tard si c’était pour me laisser poireauter comme ça. Ou alors, peut-être que ça les amusent ?
Je me demande quand même à quoi va ressembler ce médecin. Quand j’y allais avec ma mère, c’était des mecs en blouse blanche, avec souvent des lunettes et un air de premier de la classe, très snobe ou parfois un peu bizarre avec leur vocabulaire scientifique. Mais vu l’endroit, je ne pense pas qu’on laisse entrer ici un médecin aussi…..classique. Je me trompe peut-être, j’espère qu’il va bouger son cul parce que là, je m’impatiente. A peine pensais-je à cela que le hublot laissa entrer de la lumière. Etant face à elle, je n’ai pas pu bien distinguer le visage de la personne qui m’observe. Je plisse les yeux mais rien y fait. Le hublot ce referme pour enfin laisser la porte s’ouvrir.
La lumière arriva bien trop brusquement à mes yeux, je les ferme deux secondes puis les rouvre lentement, m’habituant ainsi plus facilement à ce changement. Le cliquetis de la porte me fait comprendre que nous étions maintenant enfermés tous les deux dans cette pièce à rats. Son regard se pose sur mon visage, il est placide, il semble avoir la tête sur les épaules. Et il ne ressemble pas du tout à ce que je pouvais m’imaginer. Je le suis du regard, il passe à côté de moi sans une once d’appréhension, je suppose qu’il a dû en voir des cas ici. Il s’installe tranquillement, posant ses affaires sur la table du fond, sortant un dossier et un stylo. En fait, il est comme les autres, ils ont tous ce petit truc quand on les regarde. On a envie…de les faire chier….de leur donner du fil à retordre. Ils sont souvent très placides et répondent avec des phrases qu’on a du mal à comprendre, afin de se protéger en cas de mauvais diagnostique. Je ne sais pas comment ce contrôle va finir, mais ça dépendra de lui…
"Tu peux t'asseoir Jiro, je m'occupe de toi dans quelques secondes."
Super ! Tu m’as fait poireauté 30mn dans le noir, ce n’est pas quelque secondes qui vont changer grand-chose. Je l’observe avec ses papiers, je reste aussi calme que lui attendant qu’il daigne commencer son foutu contrôle médical. Il m’avait montré du doigt le fond de la pièce ou se trouvait un lit. Je suppose qu’il veut que j’y aille et m’y installe tranquillement comme un bon garçon. Tss, naïf, même si j’y vais tranquillement, les choses finiront bien par tourner au vinaigre… Parce qu’il est hors de question qu’on me touche.
Je n’ai pas bougé d’un pas continuant de l’observer silencieusement. Il lève son regard sur moi, je peux prendre un peu plus de temps à l’observer. C’est quoi ces yeux rouge, il fait du cosplay ou quoi ? Ou alors il se donne de la force en croyant intimider els personne qui le regarde ? J’avoue que c’est un peu dérangeant car ça sort de l’ordinaire…je n’aime pas les choses qui reflète pas la société dite « normal »
Il me sort maintenant de me déshabiller pour m’ausculter… J’hésite, je ne sais pas trop quoi faire pour le moment. La situation est plutôt propice à la discussion, je pourrais peut-être tirer en longueur et cerner un peu ce personnage.
Je n’avais pas bougé de ma place, il se tenait maintenant face à moi, je pose mon regard sur son stéthoscope un peu agacé puis le fixe nouveau dans les yeux.
"Je suis le Docteur Blackless. Au cas où tu te le demandes. Mais tu peux m'appeler Doc ou Docteur, ça suffira"
Je connais son nom, c’est déjà bien. Je me passe la langue sur la lèvre supérieure, réfléchissant à ce que j’allais lui dire.
- Mr Blackless, je suppose que vous avez bien lu mon dossier et je n’accepterais donc aucunement qu’on vienne me toucher. Il est donc aussi certain que je n’enlèverais pas ma combinaison.
Contrairement à lui, je garde le vouvoiement afin d’instaurer pour le moment une certaine distance entre nous. Je lui tourne le dos pour aller vers le lit au fond de la pièce, puis me retourne fa ce à lui. Je m’assis tranquillement en croisant les jambes et les bras fermement.
- Que comptez -vous faire dans cette situation….Docteur ? Nous sommes dans une impasse pour le moment, il faut trouver une solution qui nous satisfera tous les deux. Sauf que je n'ai rien a vous proposer
Je voulais tester les limites de cet homme et sa façon de procéder. Ca me permetrait aussi de comprendre les limite d'action des employés de cette prison. Pourrais-je le manipuler, ou devrais-je m’en méfier ?
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Lun 2 Fév 2015 - 10:16
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Lun 2 Fév 2015 - 14:48
J’observe le médecin assis sur le lit, chaque mouvement, le moindre changement de comportement peut être un indice crucial pour mon analyse. Pourtant il ne semble pas plus perturbé que ça, voir même, il semble habitué vu sa décontraction. Ça ne m’arrange pas des masses. Il va être plus compliqué que prévu.
Il commence à parler de façon lasse, pourtant son sourire malsain prouve qu’il trouve la situation plutôt comique. Combien de temps va t’’il seulement penser cela ? Je suis peut être jeune mais je sais réfléchir. Chaque chose qu’il me dira, je trouverais une autre solution pour contourner le problème. Pourtant je dois avouer que je me retrouve dans une impasse. Alors qu’il se rapproche de moi il m’explique que j’ai deux choix. Soit je l’écoute et tout se passera bien. Chose que je me demande….Ou bien, il fait intervenir des gardes pour me maitriser. Il semblerait qu’ici, les hommes ont le droit au viol et aux attouchements. Il va vraiment falloir que je fasse attention à ce que je fais ici.
Je ne réponds rien à ses dires, attendant qu’il finisse son exposé. Il s’approche de moi, pourtant, sans ce soucié des risques qu’il prend. Je reste impassible à sa proximité. Soit il me sous-estime soit, il doit avoir quelque chose sur lui pour se défendre. Il va falloir que je sois prudent. Jouons pour le moment le choix de l’obéissance. Il y aura bien un moment où il baissera sa garde et ou je pourrais lui crever les yeux. La différence qu’il y a entre lui et moi, c’est que moi, je n’ai rien à perdre, je suis condamné à vie.
Je soupire puis décroise les jambes, je me mets debout.
- J’ai bien compris la situation. Pour le moment elle ne tourne pas en ma faveur. Mais jamais rien n’est certain, alors je vais attendre…
Je le regarde avec un sourire aux lèvres. Au moindre faux pas de cet homme, je me jetterais sur lui pour lui faire payer l’audace d’insister autant. Je n’aime pas qu’on me tienne tête, je n’aime pas perdre. Et quand je perds, je me venge. Je serais curieux de voir son visage crispé alors que je lui éclate ses petits yeux arrogant.
Je reste à ma place puis je commence à dé zipper ma combinaison en le regardant d’un air provoquant. Je la laisse glisser le long de mon corps, celle-ci tombant à mes pieds. J’espère qu’il apprécie le spectacle ce pervers. C’est surement la dernière chose qu’il verra.
- Je suis prêt. Faites donc votre travail…Monsieur Blackless.
Je reste calme, observant ce médecin qui semble si sûr de lui. Il aurait plutôt intérêt à appeler ses gardiens s’il tiens à la vie. Mais je suppose qu’il est trop sûr de lui et ça m’arrange bien.
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Ven 6 Fév 2015 - 12:10
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Mar 10 Fév 2015 - 11:59
Le médecin me regarde de haut en bas, il doit bien ce faire plaisir ce pervers. Ses yeux me parcours sans retenu mais ça me fait ni chaud ni froid. Il approche de moi en attrapant une corde qu’il passa entre mes menottes. Je le regarde faire sans broncher, je ne montre aucune animosité sur ce qu’il fait. Il peut bien accrocher mes bras que mes jambes sont toujours libre, je ne me sens pas du tout oppressé. Il tire sur la corde, me forçant à lever mes bras. Toutefois je ne suis pas suspendu comme un sac, il doit juste prendre ses précautions. Je me demande quand même ce qu’il a déjà pu subir par les autres détenus pour être sur ses gardes comme ça. Mais j’avoue que cette position ne m’enchante pas vraiment, je ne peux pas protéger le haut de mon corps sans mes bras. Je fronce le nez un peu agacé, jamais on ne m’avait traité de la sorte, moi sortant d’une riche famille ayant toujours eu et fait ce que je veux. On ne m’imposait jamais rien et ce gars venait chambouler mes habitudes si agréables.
Je l’écoute parler sans un mot, le silence est parfois pire que la parole. Les mots nous disent nos intentions mais sans ses petites phrases nous ne sommes jamais sur de ce que l’autre pense. Il pose son stéthoscope froid sur ma peau, je frissonne, c’était vraiment désagréable, je n’aime pas qu’on me touche aussi impunément. Il regrettera son geste, je vais attendre le moment propice pour me le faire en bonne et due forme.
Il me demande de respirer normalement, ce que je fais, mais mes yeux restent braqués sur son visage comme un fauve attendant le moment ou sa proie laisserait une faille. D’ailleurs il m’observe aussi, il semble sur ses garde, peut-être parce que nous sommes plus poche et que les risques sont bien plus grands. Il fait le tour de mon corps, je ne sais pas ce qu’il cherche mais il trouvera rien, j’ai une santé de fer. Il passe devant moi et me détache enfin, je laisse retomber mes bras devant moi en l’observant toujours silencieux. Il marque a l’aide d’un stylo ses donné sur mon dossier puis reviens vers moi avec un tensiomètre. Je tends mon bras comme il me le demande, qui entraine le deuxième vu qu’ils sont liés par les menottes. Je baisse mon regard sur l’instrument qui semble défectueux. J’ai une sensation bizarre, mon sang ne fait qu’un tour quand je le vois s’éloigner lentement en me tournant le dos aussi aisément. Mon visage affiche un sourire malsain, s’étirant de plus en plus de chaque côté de ma tête. Ahh je la sent, cette sensation de pouvoir, ce désir irrépressible de posséder, dominer, frapper, torturer, tout ce mélange en moi me rend dingue. Ce corps que j’observe de dos serait tellement mieux si je pouvais travailler mon art dessus.
Je lève silencieusement mes pieds de ma combinaison, la laissant au sol, je marche comme un chat dans le dos du médecin, je lève mes bras et aussi rapidement je les rabaisse devant lui et les tire en arrière, collant les chaine de mes menottes contre sa jugulaire avec force, l’obligeant a ce coller a mon torse. Une de mes main, viens prendre tout son visage et le plaque fortement, l’immobilisant. Aaah quel bonheur de ce sentir au-dessus de tout, je viens poser ma langue a la base de son cou, remontant jusqu’à lobe de son oreille que je viens mordre pour y laisse une marque. Je la lache et viens lui susurrer a l’oreille
- Si je mettais ce corps en kit, quelle exaltation cela me procurerait-il ? Mon corps en tremble de plaisir à l’idée de le maltraiter. Tu le sens mon cœur, comme il bat pour toi ?
J’utilise maintenant le tutoiement, signe que j’étais complètement hors de contrôle. Je me sens terriblement bien, tellement bien que je pourrais avoir la trick. Je regarde autour de moi les instruments que le médecin avait apporté avec lui. Je me demande si je pourrais utiliser quelque chose pour le faire crier un peu.