Âge: Quarante-six ans.
Nationalité: Américain.
État-civil: Divorcé.
Rumeur(s) à votre sujet: Marshall R. Lockhart serait un ancien policier ayant succombé au côté sombre de la force. En effet, on ne compte plus les innombrables crimes qu’il a commis avant qu’on ne l’arrête. Un vrai psychopathe.

Motif d’incarcération: Meurtre avec préméditation.
Durée de la peine: Trente-cinq ans.
Incarcéré depuis: Cinq ans.

Taille: 1m74.
Poids: 89 kg.
Corpulence: Musclé.
Cheveux: Châtains foncés, jusqu'à la nuque.
Yeux: Noisettes.
Modifications corporelles: Cicatrice au bras gauche.

Marshall R. Lockhart.

Il s'était laissé allé avant de se retrouver en taule, du moins durant les deux dernières années, après avoir été mit à pied. Mais dans cette jungle hostile, alors qu'il savait que sa réputation allait le soumettre à de probables tentatives de meurtres, il fit beaucoup d’exercice pour retrouver sa jeunesse physique.
S'il n'était pas très grand, il était maintenant plus musclé et l'image du papy croulant était enterré définitivement.

Ses cheveux reflètent doucement son âge par de furtives mèches grises sur ses tempes. D'ailleurs, elles font aussi irruption dans sa barbe fournie mais entretenue, un des nombreux rituels qu'il s'octroie.
Il ne possède pas de tatouages mais une cicatrice sur son bras, un impact de balle bien distinct n'est jamais vraiment caché, surtout en été. Et puis, pour lui, c'était une fierté que de montrer une peau légèrement bronzée, clean, parce qu'il faisait si bien son travail que personne n'arrivait à le toucher.
Sauf ce type.

Son visage est anguleux, impassible, une bouche fine cachant une rangée de dents parfaites sauf l'une de ses molaires, manquante depuis l'une de ses premières affaires. Il a quelques rides dû à la vieillesse, et un regard perçant.
Les bras fermes, gonflés, pour de grandes mains aux veines ressorties.
Il est plutôt poilu.

Sa voix est rauque, grave et chaude.

Il porte un bracelet d'argent où le nom "Junior Lockhart" est gravé sur une plaque, celle que la chaîne qu'il lui avait offert à sa naissance.

Défauts et qualités: Silencieux mais observateur, juste mais terre-à-terre, opportuniste mais réfléchi, solitaire mais respectueux, magnanime mais rancunier, humble mais possessif.
Tocs et manies: Parfois, il relève son chapeau qu'il n'a plus, et tape doucement du pied.
Il regarde toujours une photo de famille qu'il a accroché dans sa cellule avant de dormir.
Peurs/phobies: Il a du mal avec les gens bordéliques, même si lui même l'a été quelques temps par la force des choses.
Si il y a bien une chose qu'il n'aime pas, qui le rend mal à l'aise, c'est qui n'a pas de fin.
Il a peur que sa fille ne lui pardonne jamais.

Marshall R. Lockhart.

Il est assez ordonné, des années de mariage qui l'ont formatées. Maintenant, en plus d'être organisé, il est également de la vieille école ; les ordinateurs, il n'aime pas. Non, un stylo, un papier et tout va mieux. De même pour les téléphones, mais s'il a du faire avec.

Plutôt du genre "loup solitaire", Marshall n'aime pas se mêler de la vie des autres, sans pour autant se laisser faire ; il chercha cependant toujours un compromis, son but étant de sortir le plus vite possible pour voir sa fille qui refuse de lui rendre visite.
Mais il n'est jamais contre un peu de piment, tant que c'est totalement sous contrôle et, évidemment, sans risques de répercutions quelles qu'elles soient.

La seule chose pour laquelle il pourrait se mettre au traffic, c'est les cigares. Il ne s'y risque pas encore, mais si l'occasion se présentait, il ferait certainement usage.
Du coup, en attendant, il participe à des cours de menuiserie, mais tente de faire accepter un atelier de jardinage/potager, activité qu'il faisait beaucoup avec ses enfants lorsqu'ils étaient jeunes et lui même étant petit garçon. Et ça lui ferait plaisir de pouvoir s'y remettre, une façon pour lui de se remémorer les bons moments.

Marshall est du genre indépendant. Même s'il est du genre à ne pas créer de mouvement, il peut très bien retourner sa veste de la plus facile des façons. Il aime observer, savoir des secrets et les garder bien au chaud le temps que ça lui serve.
Même s'il n'apprécie pas tout contrôler, maîtriser un petit peu les événements qui lui arrivent est une source de bien être. Et peu importe le chantage ou la menace qui peut peser sur lui, s'il considère qu'il vaut mieux que quelque chose soit révélée plutôt que de soumettre, il prendra les devants.

Par ailleurs, le calme est son seul échappatoire.

Il lui arrive parfois d'être lunatique, ou de sortir des phrases qui n'ont de sens que pour lui.

Son chapeau et ses cigares lui manquent.

Etat de santé générale: Normal.
Allergies ou addictions: Il a longtemps été alcoolique. Même s'il a replongé pour quelques mois avant de se faire arrêter pour en sortir aussi rapidement. Du moins, il essaye...
Soins réguliers (traitements): Rien.

Marshall R. Lockhart.

Il est né dans un petit village en Alabama, pas loin de Horn Hill, d'une famille juive. Ils n'étaient pas spécialement acceptés à cause de leur culte, et le garçon a grandit dans une grande solitude ; il s'est forgé une épaisse carapace.
En grandissant, il prit confiance en lui, ses parents, trop passifs, lui reprochaient de ne se consacrer qu'à l'étude physique et non intellectuel. Il passait donc le plus clair de son temps à faire du sport et à jardiner avec le doyen de la commune qui manquait de mains.
A son entrée au lycée, il avait déjà passé quelques tournois de tennis et continuait sur sa lancée, plutôt bon.

Diplôme en poche, il entra dans une école de police peu de temps après avoir quitté le domicile familiale. Il fut l'un des meilleurs de sa promotion, promit à un bel avenir.
Rapidement, il se fit muter à "Montgomery", ville principale de son état, et devient un flic de rue redoutable. Il se forgea une réputation et une expérience qui changea sa façon naïve de voir la vie.

Mais au fil des années, une routine bien posée, il souhaitait découvrir de nouveaux horizons. De bons résultats, il pu s'envoler pour le Texas, à "El Paso". Remplie de gangs, à la frontière du Nouveau Mexique, il ne fut pas spécialement bien accueillit. Il était encore jeune.

C'est là qu'il rencontra sa femme, Caithlyn.
Elle lui avait tapé dans l’œil, habitait avec sa vieille tante immigrée pour la soutenir. Chaque matin, il la voyait poser le linge sur la corde, se mouvant gracieusement dans sa courte robe à fleur, de longs cheveux bruns cascadant sur ses épaules.
Elle était flattée.

Ils se marièrent un an seulement après leur rencontre et, au vingt-neuf ans de Marshall, un premier petit garçon, Junior, naquit.
Le portrait craché de son père.
Il fut suivi d'une sœur de trois ans sa cadette, Rebecca, et ensemble, ils vivaient heureux.

Jusqu'à sa rencontre avec "El Basurero, le Charognard". Un type qui n'avait peur de rien, encore moins de la police, s'amusait à laisser de macabres messages aux habitants pour les effrayer.
Un affrontement qui se résultat par la paraplégie du mexicain et une blessure handicapante pour l'américain.

Le lieutenant, bloqué chez lui sans activités, sombra dans l'alcool.
Sa famille alors si parfaite finit par éclater, ce fut dispute sur dispute et un environnement violent que les enfants mûrirent.
Et, souhaitant faire des efforts, il partit en quête de remèdes contre son addiction : tout ce qu'il voulait, c'était de redevenir, comme avant, un père de famille heureux entouré de ceux qu'il chérit.
Il reprit son travail et, accueillit par des collègues qui lui avaient étrangement manqués et, avec sa femme, les choses s'arrangeaient.

Le petit Junior ne fêta hélas jamais ses onze ans.

Un père dévasté retombant dans les mauvaises habitudes, une mère qui embarqua la petite loin de cet homme devenu trop instable, le laissa seul à ressasser la mort de son fils adoré.
Et puis, un jour, il se sevra. Nul ne sait si c'était par idiotie ou détermination, mais il fit une enquête personnelle, encore en mise à pied pour lui laisser le temps de faire un deuil qu'il ne fit, hélas, jamais, et retrouva le chauffard ivre qui avait osé renversé son gamin, le matin où il allait à l'école.
Une balle suffit.

Il se livra, conscient qu'il n'avait pas d'autre échappatoire, accepta sa lourde peine devant les yeux horrifiés de Rebecca. Elle était tout ce qui lui restait. Il suppliait de lui pardonner.

Cinq ans, cinq longues années à vivre une routine, quoi qu'étrange, mais banale pour lui. Chaque jour il attendait un appel de sa fille, une lettre, une visite.
Et il continuera à attendre le temps qu'il lui faudra.

Pseudo :Nano Dayo/Kappei.
Âge :21 ans.
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