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Sois sage, Ô ma douleur, et tiens toi plus tranquille.

Reed Rowe
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Reed Rowe
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Mar 18 Oct 2016 - 1:26
Blood on my name.Il était 15h38.

15h38.

Reed ouvrit la porte de la bibliothèque dans un grand « BAM », suivi de trois autres hommes avec la même dégaine que lui. Toutes les têtes se tournèrent vers eux, et avec un haussement de sourcil, il promena son regard sur la petite assemblée. Un gardien voulut le ramener au calme, mais au final, il se prit simplement un coup d'oeil disant : « tu ne dis rien ». Il s'avança dans la bibliothèque, les mains dans les poches. Quand Reed débarquait quelque part, quand Reed n'était pas en isolement, ça n'annonçait jamais rien de bon. Le calme avant la tempête, comme on dit si bien. Et en ignorant le gardien, il se dirigea entre les différentes étagères, cherchant quelque chose de bien précis. Malgré tout, Reed avait de la culture, et une certaine intelligence. Il laissa les trois autres vaquer à leurs occupations, tandis que derrière les livres, le jeune homme examinait ce petit monde endormi.

Cette ambiance lui rappelait le lycée, les études qu'il aurait pu faire. Il se leva sur la pointe des pieds, en sentant sur lui le regard d'un noir, un peu moqueur. Il se tourna vers lui, mais sa réputation poussa l'autre à se taire. La vie était terrible quand on faisait un mètre soixante-cinq, et surtout lorsqu'on était un homme. Reed parvint à choper le livre, puis il se tourna vers le nègre qui souriait, il passa devant lui, et il le toisa en relevant les yeux sur sa face de cuir. Il cracha sur ses pieds. Il se détourna ensuite.

15h42.

Le temps filait vite. Reed en avait perdu la notion à force de vivre en prison. Il continua d'examiner la bibliothèque, quand ses yeux clairs s'arrêtèrent de nouveau sur quelqu'un, ce fut sur un élément qu'il n'avait pas encore vu par ici. Un gars fragile, les cheveux noirs, un drôle de tatouage sur le front. Tant pis pour lui, Reed avait fait son choix. Il se dirigea à sa table, il jeta le livre dessus, puis il tira la chaise pour se laisser tomber dessus. Il posa ses pieds sur la chaise à côté, avachi sur la sienne. Il détailla le nouveau, sans se sentir gêné d'être aussi intrusif. Il étouffa à peine un bâillement, tandis que d'une main, il ouvrit son livre. Ses yeux étaient si clairs que par moment, il ne paraissait pas avoir de pupilles.  

Reed tournait les pages de son livre, en se moquant un peu de l'air bien élevé de son vis-à-vis. Il feignait des attitudes maniérées, en léchant lentement ses doigts pour tourner les pages. Les autres membres de son gang faisaient du repérage, et Reed continuait de faire l'idiot du village. Il haussa les épaules, faisant des « hum hum », quand il pensait trouver quelque chose d'intéressant. Autour de lui, les taches de couleurs dansaient, et s'éclataient comme si le monde était une peinture, et les sons, les couleurs de cette toile. Il soupira.

Finalement, Reed tomba sur un truc intéressant. Aucune expression ne se logea sur son visage cadavérique, il se contenta de prendre entre deux pages collées l'une sur l'autre, le petit sachet tant convoité par ses pairs. Ni vu ni connu, il le glissa dans sa poche en se promettant de lui trouver une autre cachette. Il fut si discret qu'il était presque impossible de deviner ce qu'il venait de faire, mis à part si on se trouvait face à lui. Le truc était de savoir si le nouveau l'avait vu. Reed reporta son attention sur lui, il laissa le livre ouvert à une page au hasard, dans un autre grand « BAM », tout ça dans le but de l'intimider.

Reed fixa Adan, droit dans les yeux, et il lui balança :


« Laisse-moi deviner, t'es là pour avoir violé un grand-père... ou pour avoir détourné des fonds ? Non, t'es trop propre pour être honnête, et gentil. Allons... t'as... voyons voir... tu as collectionné tous les organes de tes amantes dans un bocal, afin de les bouffer ? Non, tu n'es pas fou, sinon, tu serais en gris. Bon, t'es là pour quoi ? Meurtre ? Viol ? Drogue ? »

Reed ricana, il ne faisait que lancer la conversation. Il haussa les épaules, il s'amusa ensuite à regarder ses ongles, songeant que ces derniers méritaient d'être nettoyés.

« C'est quoi ton nom, mon grand ? Moi, c'est Reed Rowe. »

Reed avait été connu un temps dans les journaux pour avoir descendu une quinzaine de personnes dans une école, en se faisant passer pour le chauffagiste. A l'époque, on avait cru que l'origine de sa violence était les jeux vidéos, comme Call of Duty.
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Lun 24 Oct 2016 - 1:58
La recherche constante de la tranquilité. Pouvoir lire en paix. Ne pas être harcelé par tous ces types lourds qui peuplent ces murs. Pouvoir, simplement, profiter de son livre. De son histoire. D'un peu de paix et de tranquillité.

Il faut croire que c'est vraiment trop demander aux animaux qui sont ici. Alors qu'enfin, Adan peut jouir d'un peu de temps libre et se poser dans la bibliothèque, il faut à tout prix que des énergumènes viennent tout foutre en l'air. Il essaye, pourtant, de se concentrer sur son livre, alors que les gardiens boutent hors des portes de cette zone sacrée, les deux types qui comptaient bien se foutre sur la gueule. Seulement, après à peine quelques minutes... d'autres types entrent. Sauf que ce coup-ci, il a comme un étrange pressentiment. Comme si, au fond de lui, il sent que ces mecs là, ce ne sont pas de joyeux lurons, comme les premiers.  Entrée avec fracas, airs de gros bras, regards intimidants, la totale. Et Adan les observe vaguement par-dessus les pages de son ouvrage, avant de s’y replonger pour ne plus voir autre chose que les lignes de mots formant des phrases ayant un sens. Sens qu’il visualise dans sa tête. Et qui forment des informations qu’il note patiemment dans sa tête. Son livre n’est autre que le Codex de Dioscoride encore connu sous le nom de Dioscoride de Vienne. Ce n’est qu’une réédition, il n’a très clairement pas un des originaux ou peu s’en faut, entre les mains.  Qu’est-ce qu’une prison ferait d’un tel ouvrage en original, après tout ? C’est un livre que seul les collectionneurs peuvent s’offrir. Il en avait un chez lui. Il l’adore.

Enfin. Le fait est que du bruit se fait entendre juste en face de lui. Mais il ne lève pas les yeux. Il devine fort aisément que l’un des types qui est entré s’est installé sur la chaise de disponible, de l’autre côté de la table. Ce qu’il fait ensuite, il s’en moque bien. Enfin. Il aurait pu s’en moquer jusqu’au départ de l’homme, si celui-ci ne s’était pas mis à bavasser. Sauf qu’il a décidé d’ouvrir la bouche pour lui offrir une logorrhée dont il se serait bien laissé passer.

« Laisse-moi deviner, t'es là pour avoir violé un grand-père... ou pour avoir détourné des fonds ? Non, t'es trop propre pour être honnête, et gentil. Allons... t'as... voyons voir... tu as collectionné tous les organes de tes amantes dans un bocal, afin de les bouffer ? Non, tu n'es pas fou, sinon, tu serais en gris. Bon, t'es là pour quoi ? Meurtre ? Viol ? Drogue ? »

Il ignore l’inconnu, continuant de se concentrer sur sa lecture. Mais l’homme ne lâche pas l’affaire.

« C'est quoi ton nom, mon grand ? Moi, c'est Reed Rowe. »

Une présentation en bonne et due forme. Avec quelques impolitesses, certes. Notamment ce tutoiement notable alors qu’ils n’ont pas élevé les cochons ensembles. Mais le gentleman en lui refuse de l’ignorer. Alors, il ferme lentement son livre, ayant mémorisé la page, avant de lever le regard et le plonger dans celui, presque translucide, de son interlocuteur.

« Reed Rowe, hmm ? »

Il susurre doucement, posant délicatement son ouvrage sur la surface plane de la table.

« Il me semble avoir entendu votre nom, depuis mon arrivée. À croire que vous êtes une célébrité, entre ces murs. »

Il continue, avant de se passer une main dans les cheveux, pour les remettre en place, un peu.

« Je me prénomme Adan Jenkins. »

Les présentations sont faites. Cela aurait dû suffire. Pourtant, le gentleman insiste. L’autre à poser des questions. Beaucoup de questions. Notamment sur le pourquoi du comment de sa présence en prison. Adan soupire avant d’inspirer, discrètement. Le viol d’un grand père ? Et puis quoi encore. Non. Il respecte ses ainés, sur ce plan. Tant qu’ils le respectent en retour. Tant que tout le monde le respecte en retour.

« Vous souhaitez connaître la raison de mon incarcération ? Meurtres. Trafics de drogues, mais cela n’est pas officiel.  Torture. Proxénétisme. Blanchissement d’argent. J’étais, plus simplement, le parrain d’une mafia locale qui tendait à s’étendre au-delà de Los Angeles. »

Il conclut, un petit sourire sur les lèvres. Mais visiblement, l’autre semble vouloir « jouer ». Et une certaine part de notre brun ne sait résister à ce jeu de « qui a la plus grosse »…

« Et vous donc, Reed Rowe… ? Pour quelle raison êtes-vous ici ? Pédophilie ? Vente de drogue ? Non… trop évident. Qu’est-ce qui vous amène entre ces murs ? Et qu’est-ce qui pousse les autres à baisser les yeux face à vous ? C’est évident, je n’ai pas besoin d’avoir vu toute la scène depuis votre entrée ici, vous inspirez le respect à tout le monde. Pourquoi ? Sûrement pas votre carrure. Dites moi tout. Je suis curieux de savoir quel « monstre » aux yeux de l’humanité vous êtes… »

Bon dieu Adan... dans quoi te fourres-tu, encore ? Imbécile, tu aurais certainement mieux fait de fermer ta gueule....
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Reed Rowe
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Reed Rowe
Chef Dark Sun
Lun 24 Oct 2016 - 16:12
Blood on my name.« Une célébrité ? Oh, c'est flatteur. »

Balança Reed en souriant. Ouais, une célébrité ? En quelque sorte. Disons que Reed sortait progressivement de l'ombre, depuis de départ de son chef, et qu'il avait pris sa place pour une autre armée. Moins douce, plus cruelle et violente ; des chiens affamés, prêts à ronger les os de cendres des nègres. Ce n'était pas pour rien qu'il était venu voir Adan, il se renseignait, il devait savoir qui ici était son ennemi, ou un allier. Il fronça les sourcils, il écouta le discours d'Adan, enregistrant toutes les informations qu'il pouvait lui donner sur lui ; au moins, il le faisait sans détour. À moins que ce ne fût que des mensonges ? Reed le fixa, cherchant à trouver la fausse histoire, le mensonge, mais le visage de son vis-à-vis était trop lisse. Quelque part, il lui rappelait Riddle et Goodman ; Odin seul savait à quel point Reed appréciait ce genre de personnalités. Il avait alors l'impression de ne pas être le seul cerveau, perdu au milieu de cons.

« Un parrain ? Voyons voir... »

Fit-il, intrigué. Il changea de position, et il posa ses coudes sur la table. Les mains jointes, sa bouche cachée par elle, le jeune homme examina un moment Adan Jenkins. Non, il n'avait pas l'allure d'un mafieux, mais plutôt du garçon bien éduqué s'étant retrouvé là par hasard. Ah ! Se méfier des apparences, toujours, et pour tester la patience d'Adan, Reed lui balança :


« Mouais... t'en as pas le profil, mon grand. »

Une remarque comme ça, il ne fallait pas chercher plus loin. Il se redressa de nouveau, et cette fois-ci, il posa ses pieds sur la table, croisés au niveau de ses talons. Un bras derrière le dossier, il jouait avec un truc. Il se mouilla les lèvres, il plissa le front, et il réfléchit un moment. Dire la vérité ? C'était bien trop simple. Si Adan avait été attentif aux journaux, il aurait vu que Reed était tristement célèbre pour avoir massacré une quinzaine d'enfants dans une école. Il bascula la tête en arrière, puis il sourit :

« Moi ? Alors, mon grand, c'est un peu compliqué. »

Commença-t-il, sa voix rauque était audible par tous, et il se foutait qu'on l'écoute. Il n'était pas là pour affaire, mais pour passer le temps. Il jeta un regard au livre que lisait Adan, puis il reprit son récit :


« Tout a commencé quand j'avais cinq ans, je me suis fait enlever par des Tziganes, parce que oui, je suis roumain. C'est pour ça que j'ai une forte proportion au vol, tu vois, c'est dans mon sang. J'en étais où ? Ah oui, je me suis fait enlever par des Tziganes qui m'ont alors amené en Russie, j'ai fait partie d'un projet très top secret, truc de l'état pour combattre l'armée américaine. Pendant dix ans, j'ai été entraîné pour devenir un Maître Ninja. J'ai appris à parler plusieurs langues, puis j'ai été envoyé en Californie pour une mission de la plus grande importance ; j'étais un espion, un très fort espion. Après être devenu l'amant de Lady Gaga, j'ai soutiré plusieurs informations venant directement de la Maison-Blanche, que j'ai naturellement transmises à mes supérieurs. J'allais être récompensé pour mes faits d'armes, lorsqu'en devant prendre l'avion pour rentrer en Russie, j'ai fait sonner le portique. Pourquoi ? Parce que j'avais sur moi une arme, ouais, un pistolet à eau, mais c'était pas vraiment un pistolet à eau ; si je l'utilisais sur quelqu'un, je buvais son énergie vitale. Évidemment, ça n'a pas plu à ces Américains qui m'ont capturé, torturé en me faisant écouter du Justin Bieber, mais comme je te l'ai dit, je suis un Maître Ninja. Je suis entraîné depuis mon plus jeune âge à ce genre de torture ; ce n'est pas des chanteurs pour pucelles qui vont me faire peur. Je suis un vrai dur. Ils auraient dû changer de registre, ma vraie faiblesse, ce sont les chants coréens, enfin bref. Ils m'ont jeté ici, le temps que mon pays me rapatrie, mais... je vais te dire un secret. »

Reed eut un sourire ; en effet, son histoire était à dormir debout, toutefois, il ne comptait pas sur le fait qu'Adan le croirait. Il ajouta :

« Bientôt... je vais repartir chez moi, mais je laisserais entre ces murs un joli cadeau d'adieu : une bombe artisanale. Le souci, avec les Américains, c'est qu'ils pensent que les Russes Ninjas n'ont rien dans la tête. Il ne faut pas me sous-estimer, je suis un combattant d'élite, j'ai un Q.I de 350. Qui sait ? Peut-être que ma présence ici n'est d'autres qu'une mission ? »

Les gardiens l'écoutaient, Reed en avait conscience, mais ça faisait partie de son jeu ; dissimuler la vérité dans le mensonge.

« Je suis une arme bactériologique. Je vais contaminer toute cette prison. »
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Ven 4 Nov 2016 - 17:34
La flatterie n’était pas le but premier de la tirade d’Adan. Il ne flatte jamais les gens. Il n’en voit pas l’intérêt. Les ronds de jambe l’exaspèrent, en règle générale. Ce serait bien trop hypocrite de sa part. Et l’hypocrisie non plus ne fait pas partie de ses traits de caractère. Mais là n’est pas le sujet. Adan se concentre sur son vis-à-vis, écoutant ce qu’il raconte. Il n’a pas le profil d’un parrain ? Peut-être bien. Sûrement est-ce la raison pour laquelle il est ici, au final. Parce qu’il n’en avait pas les épaules. Épaules qu’il hausse, d’ailleurs. Il se moque bien de ce que peut penser l’homme. Il l’a été. Il l’est peut-être encore, même. Il ne sait pas ce qu’il est advenu de sa mafia, au final. Peut-être trouvera-t-il le courage de trainer sa carcasse jusqu’aux téléphone pour appeler Zechariah et lui demander des nouvelles. Peut-être pas. Il ne veut plus de contact avec son ancien amant, après tout.

Et puis, vient l’histoire de Reed. Adan se tait, écoutant religieusement. Mais très vite, il sent qu’on se fout de sa gueule. Un petit sourire moqueur nait sur ses lèvres, sans pour autant atteindre ses yeux. Il fixe son interlocuteur, attendant patiemment qu’il ait fini. Il a envie de jouer, un peu, pour une fois. Il va pouvoir faire preuve de sarcasme, voire d’ironie. Cela va dépendre de ce qu’il trouve à dire. Et enfin, la logorrhée se calme.

« Je suppose que contrairement à moi, vous en avez le profil. »

Allez. La petite attaque gratuite sur le physique. C’est moche. D’autant plus qu’en réalité, Adan se moque bien de l’apparence des gens. Il sait qu’il ne faut pas juger sur cela. Il sait que l’homme qu’il a en face de lui n’est sûrement pas un nabot de premier ordre. Et pourtant… pourtant, il n’a pas pu résister à se montrer légèrement sarcastique et sortir pareille saleté.

« Et dire que tout est parti d’un enlèvement par des Tziganes. Décidément, la vie est injuste. »

Il soupire, doucement, avant de se mettre à caresser sur bout du pouce la couverture de son livre. Aussi étrange cela puisse paraître, face à Reed et à son apparence plus qu’amochée, il ne se sent pas le besoin de cacher ses mains, aussi vilaines puisse-t-il les trouver. Comme si… au final, elles étaient sublimées, face à cet homme.

« Cela dit, si tout cela n’est bien qu’une mission, je dois avouer être perplexe quant au but de celle-ci. »  

Il finit par répondre, la voix posée, calme. Parce qu’Adan ne s’énerve que rarement, même lorsqu’on le prend pour un con en lui racontant des histoires. Disons… que pour l’instant, seul un élément de cette prison a réussi cet exploit. Si seulement il pouvait trouver un moyen de régler cette affaire, d’ailleurs… Tiens… peut-être que Reed aurait une solution ?

« Dites-moi, Reed… ne pourriez-vous pas en premier lieu contaminer mon codétenu ? Cela joindrait l’utile pour vous à l’agréable pour moi… »

Il finit par susurrer, venant plonger son regard abyssal dans celui de l’autre détenu.

« Cela serait fortement apprécié… »

Il ne sait pas que rajouter à la demande. Lui proposer de le payer en échange ? De lui rendre service ? Au pire, si l’homme souhaite quoi que ce soit, il devrait être assez grand pour le lui demander tout seul, non ? Eh bien. Attendons de voir…
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Reed Rowe
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Reed Rowe
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Ven 4 Nov 2016 - 23:29
Blood on my name.« Le but ? C'était de voler des plans pour faire l'Étoile Noire russe : l'Étoile Rouge. »

Ou l'Étoile Nazie dans son dos, accompagnée à chaque branche d'un « six ». Adan faisait peut-être le fier avec sa croix sur le front, mais Reed avait plus de scarifications et de tatouages que lui ; s'il n'en faisait pas sur le visage, c'était parce que sa peau n'y survivrait pas. Il tapota ses doigts sur la table, ses yeux clairs rivés sur son vis-à-vis, tandis que les couleurs emplissaient le décor, en même temps que les sons. Bien... Adan gagnait des points, dans son estime ; même s'il ne répondait pas totalement à ses conneries, il faisait preuve d'un certain sens de la répartie. Reed appréciait les combats d'intelligence, et de verves — non pas de « verges », merci bien —, si bien qu'il ne se vexait pas de la réponse d'Adan.

Et quand ce dernier commença à parler affaires, le visage du jeune homme changea brusquement. Un vague sourire cruel orna ses lèvres décharnées, son regard clair, éteint, brilla durant une seconde, avant de redevenir vide. Reed haussa les épaules, puis une fois n'est pas coutume, il s'exclama :


« Ah... Monsieur Jenkins... les choses ne fonctionnent pas ainsi, par ici, voyons... croyez-vous que nous sommes dans une cour de récréation et que l'on règle vos petits problèmes de la sorte ? »

Reed annonçait le mauvais coup qu'Adan préparait, sa voix était forte, grave. De l'extérieur, on pouvait croire qu'il se foutait de l'ancien mafieux ; bon, d'accord, un peu. De toute façon, les gardiens étaient occupés à faire la sourde d'oreille, ou du moins, à éviter tous ceux ressemblant plus ou moins aux membres du Soleil Noir. Il attrapa un crayon, il joua avec, en imitant quelqu'un humant l'odeur d'un cigare. Il ricana, et il ajouta :

« C'est très vilain de votre part de vouloir faire du mal à votre compagnon de cellule, alors qu'il vaut mieux se trouver des alliers. N'importe quoi, à partir du moment où vous pourrez fermer les deux yeux sans craindre de vous faire poignarder par lui. »

Oui, mais dans ce cas-ci, c'était la bite. Reed ne pouvait pas encore le savoir. Et il valait mieux qu'il l'apprenne tout à la fin. De base, il n'avait jamais été dérangé par l'homosexualité, mais en murissant, en se laissant gangrener par les idées nazies du grand-père de son épouse, il avait fini par les mettre dans la même boîte que les nègres. Puis, le viol dans les douches, une semaine à peine après son arrivée à San Quentin avait terminé de formater cette idée en tête. Cependant, Reed était capable de violer un autre homme, sans mettre son pénis à l'intérieur ; il préférait user de branche, de brosse à dents, et d'autres accessoires. On pimente sa vie sexuelle comme on peut, surtout en prison.


« La fraternité, l'amitié, nous sommes ici pour apprendre en vivre en société. À défaut d'y arriver, on nous enseigne à faire semblant. Je suppose qu'il vous a contrarié en marchant sur votre territoire, mais vous devriez lui laisser une nouvelle chance, ce n'est qu'un pauvre homme. »

Oui, Reed était passé au vouvoiement, mais Adan pouvait sentir toute l'ironie de son discours. Il était le premier à ne dormir que d'un oeil, jamais des deux. Même si ses hommes avaient sa confiance, et que l'Aryan Brotherhood était loyale, il ne perdait pas l'idée qu'on pouvait toujours le trahir. Même s'ils étaient ses frères, ils restaient des êtres humains, et acculés, l'être humain pouvait devenir le pire des rats. C'était peut-être ce qui était arrivé à Reed, le point de non-retour, le viol dans les douches, la mort d'Hélène et le massacre... à quel moment avait-il franchi la limite ? En insultant ce sale nègre ? En tuant devant lui ses élèves ? En brûlant vivant son violeur ?

Ou en tombant amoureux, en se promettant de protéger et de rendre heureuse la femme de sa vie ?

En échouant.


« Hum. »

Un bras sur le dossier de la chaise, les jambes croisées « en carré », il regarda ses ongles. Il bougea une épaule, puis une autre. Il demanda alors à Adan :


« Comment est ton homme ? »

Parce qu'il ne connaissait pas tout le monde, et qu'il avait peut-être entendu parler de Silver. Il se lécha les lèvres, puis il ajouta :


« Je suis un artiste de qualité, si tu veux me voir à l'oeuvre, il faut savoir y mettre le prix. »
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Dim 6 Nov 2016 - 0:07
Adan ne fait clairement pas le fier avec le tatouage sur son front. Il n’aurait jamais fait quelque chose d’aussi voyant de son propre chef. Et il n’aurait pas passé autant de temps à le cacher à l’aide de bandages, lorsqu’il était encore en liberté. Non, pour cela, il doit remercier Andrew et ses idées étranges… Comment lui avait-il expliqué son geste, déjà ? Ah, oui.

C’est le signe que tu m’appartiens pour toujours.

Bullshit. Adan a simplement haussé les épaules, à ce moment-là. Et réfléchit à comment il allait justifier ça auprès de ses hommes. Finalement, ce simple signe d’appartenance est devenu l’emblème de sa mafia. Il avait, cependant, interdit à ses gars de se le tatouer. Cela lui appartenait. Parce qu’il tenait tout de même à ce signe qui prouvait l’affection de son amant pour lui. Depuis l’incident et le renvoi signant sa rupture avec Andrew, il a souvent songé à le faire retirer. Mais d’une part, la cicatrice que cela aurait laissé aurait été beaucoup moins esthétique. Et d’autre part… il n’a simplement jamais pu s’y résigner. Il refuse d’admettre qu’il aime toujours Andrew, mais il refuse également de se séparer du dernier lien physique entre eux. Quel homme compliqué…

Enfin. Là encore, n’est pas le sujet. Et Adan sort de ses pensées, alors que Reed reprend la parole et se met… à le vouvoyer ? Cela tire un léger sourire au semi japonais. Il vient poser ses coudes sur la table, joindre ses mains, poser son menton sur le dos de celles-ci, fermer les yeux et soupirer doucement. Reed lui fait penser au Joker. Un rigolo. Qu’il faut prendre au sérieux. Ce type est dangereux. Il pue le danger à dix kilomètres. Pourtant, Adan est là, assis face à lui, à commencer à négocier une affaire qu’il juge sérieuse. Il le laisse parler. Et pour parler, il parle. Fort en plus. Mais visiblement, les gardiens n’en n’ont cure. Et le parrain rit. Un rire éteint. Pas franc pour deux sous. Mais c’est le mieux qu’il puisse faire. Parce que le petit passage sur la fraternité et l’amitié le fait doucement rire. Allez dire à Silver qu’il doit être fraternel avec les autres et que les frères ne couchent pas ensembles…

« Mais enfin, monsieur Rowe… je pensais que nous étions entre adultes et que vous sauriez déceler l’humour dans ma voix. Cela dit, si je pensais sincèrement pouvoir me faire un allié de cette créature, je n’aurais pas plaisanté à ce sujet… »

Il répond à voix haute, aussi fort que Reed. Parce que non. Adan ne dort clairement pas sur ses deux oreilles. Il ne dort presque pas tout court, d’ailleurs. Pas sans sa fourchette à la main, prêt à la planter dans un des deux beaux yeux de Silver s’il le trouvait à venir se glisser entre ses draps sans son consentement. Et puis, il rouvre les yeux et en vient, de nouveau, fixer son vis-à-vis, le plus sérieusement du monde.

« Bien sûr que vous gagnerez quelque chose, si vous acceptez de me rendre ce service, Reed Rowe. Je ne comptais d’ailleurs pas vous demander cela à titre gracieux. Votre prix sera le mien. »

Il marque une pause, avant de se redresser, collant son dos au dossier de la chaise, croisant les jambes et joignant les mains sur ses genoux.

« En ce qui concerne mon homme… peut-être le connaissez-vous. Il semblerait qu’il soit connu sous le si joli surnom de « la pute ». Mais maintenant que j’y pense, il doit y en avoir quelques-uns, ici, qui partagent ce pseudonyme… Caucasien, le mètre soixante-dix, fin, cheveux longs, blancs, yeux verts. Les traits fins, relativement féminin. »

Et tout ça, de tête. Oui monsieur ! Adan a dû développer son sens de l’observation, durant ses années de service. Chaque détail importe. Et puis, il décide de conclure sa « description » de son co-détenu en ajoutant quelque chose, plus bas.

« Il répond au doux nom de Silver. »

Il reprend une position un peu plus décontractée, regarde autour de lui, n’appréciant pas l’idée que l’on puisse surprendre leur conversation. Non pas qu’il ait peur de potentielles représailles ou délations. Seulement, ses affaires ne le regardent lui et uniquement lui. Maintenant que les informations sont données, il attend la contrepartie de Reed. Qu’est-ce qu’un homme tel que lui peut bien désiré ? De l’argent ? Des hommes à l’extérieur ? Un mulet, peut-être ? Qui sait. Trempe-t-il dans la drogue, ce petit homme pourtant si impressionnant ? Tout cela ne regarde pas le parrain. Ce ne sont pas ses affaires. Alors forcément, il ne s’en occupera pas…

« Je suis sûr qu’il fera une magnifique toile pour un artiste aussi talentueux que vous, Reed Rowe. »

Et là, ce n’est ni ironique, ni humoristique. Adan est sérieux. La souffrance des autres, il s’en moque parfaitement tant que tout va parfaitement dans le meilleur des mondes, à savoir : le sien.
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Reed Rowe
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Reed Rowe
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Dim 6 Nov 2016 - 22:22
Blood on my name.« Entre adultes ? Nous sommes en prison, mon grand, crois-tu que nous agissons comme des adultes ? »

Répondit Reed à Adan, sur le même ton, quoiqu'il avait décelé son trait d'humour. Il se rapprocha, il jeta plusieurs regards autour de lui ; il rencontra celui d'un de ses frères. Il hocha lentement la tête, et ce dernier attira l'attention des gardiens en prenant une pile de livres, et la balançant au sol. Voilà ce qui lui allait être utile, une distraction. Deux gardiens se jetèrent sur le Dark Sun, qui à peine touchée se mit à hurler. Reed eut un sourire, puis il se rapprocha encore d'Adan. Les deux avant-bras sur la table, les mains jointes, il ajouta :

« Des animaux. »

Ouais, la prison était un zoo où l'on rangeait les pires créatures que l'humanité pouvait porter. Meurtriers, violeurs, escroc, chacun avait son histoire, sa propre race. Adan n'échappait pas à la règle, et Reed sentait que tous les deux pouvaient s'entendre. Il appréciait les esprits vifs, les batailles verbales, et les gens avec assez de recul pour trancher la gorge de quelqu'un. Adan lui paraissait simplement très jeune ; Reed se sentait vieux. Il plissa le front, écoutant la description qu'Adan faisait de celui qui partageait sa cellule ; avec attention, il pouvait remarquer que Reed plissait le nez.


« Des putes et des pédales, on en fait une vraie culture par ici. »

Peut-être parce que sans femmes, les hommes avaient besoin de se vider les couilles. Reed pouvait comprendre, mais Reed n'avait jamais trompé son épouse ; du moins, en étant consentant. Le viol dans les douches l'avait considérablement changé. Plutôt que de l'encourager vers le suicide, il l'avait fait bouillir de rage. Si bien qu'il n'appréciait pas les homosexuels, et ceux qui comme Silver l'assumaient pleinement en prison, ouvrant son anus et sa bouche pour un « oui » et un « non », ça lui donnait un profond dégoût. Une envie de les blesser, de les tuer.

Si Silver aimait tant la bite, Reed voulait bien lui enfoncer un pied de chaise dans le cul pour assouvir ses besoins.


« Silver, hein ? Je vois. »

Le Dark Sun continuait de hurler, tant qu'il ne verrait pas le signal, il ferait toujours distraction. Reed grinça des dents, en voyant un gardien le plaquer contre la table, et malgré lui, ses muscles se tendirent. Il se retint difficilement pour ne pas se lever, et se jeter sur ce type, l'empêcher de s'attaquer à l'un des siens. Reed fixa alors Adan, réfléchissant à la façon dont il pourrait procéder. Puis, de la main gauche, il fit un zéro avec son pouce et son index ; il fit la même chose avec la droite, mais là, il leva l'annulaire et le majeur. Ainsi, face à lui, Adan pouvait lire : deux cents, c'était son prix.

« Le double pour un profond sommeil. »

Ce qui se traduisait par sa mort, bien entendu. Le truc, c'était de savoir si Silver avait des alliers dans la prison, des clients réguliers ou non. Mais ce n'était pas parce qu'il suçait bien, et qu'il savait ouvrir son cul qu'il serait protégé pour autant. Des mecs pouvant servir de femmes, ça n'était pas si rare en prison ; il suffisait de voir Jarod Ross, par exemple. Bizarrement, Reed n'avait jamais vu autant de mecs efféminés dans sa vie, et c'était en prison.

Ah... oui.


«Je vois. »

Se contenta de dire Reed, il caressa sa mâchoire, sa voix était couverte par les cris des gardiens, et du Dark Sun. Il fixa alors son regard sur lui, et lentement, il hocha la tête. Il commença alors à se calmer, mais il se faisait déjà emmener par les gardiens dans le couloir. Reed se caressa la mâchoire, retraçant le contour de ses lèvres décharnées, il réfléchissait. Finalement, il proposa :

« S'il est aussi collant, on va voir si on peut l'attirer avec du miel. »

Reed envoya son plus beau sourire à Adan, en songeant que ce dernier avait sans doute compris ce qu'il comptait faire à Silver.

« Ce sera une première mise en bouche. »

Ajouta-t-il. Si Adan voulait par la suite que Silver souffre davantage, il n'avait qu'à rajouter une autre somme, et Reed allait s'occuper volontiers de son cas. Le truc, c'était qu'il devait apprendre comment Silver vivait, et frapper lorsqu'il serait le plus vulnérable. Adan venait de la Mafia, son monde n'était pas plus lumineux que celui de Reed, et de San Quentin. Même si Reed n'avait pas été éduqué pour devenir un assassin, il en avait les habitudes.
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