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Love is a burning flame

Reed Rowe
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Reed Rowe
Chef Dark Sun
Ven 12 Aoû 2016 - 15:49
La vie ici ne réussissait pas à Reed.

N'empêche, il pouvait être fier, hein, ça faisait bien deux ans qu'il se tenait « tranquille ». Depuis sa dernière aventure dehors, et depuis qu'il s'était retrouvé ici, il faisait preuve d'un certain calme. Bien sûr, il lui arrivait parfois de craquer, et il se mettait à agresser ces sales nègres de la taule, mais il n'avait plus tué depuis son petit barbecue durant la Gay Pride. Peut-être qu'ils avaient eu raison, et que l'Aryan Brotherhood de San Quentin avait eu une mauvaise influence sur lui... quoique Reed n'était pas très certain de ça. Au final, il n'avait plus ses proches, Jo' avait été exécuté par les gardiens devant ses yeux, et les autres avaient fait profil bas depuis. En tout cas, Reed s'emmerdait un peu.

Le souci, lorsque quelqu'un comme lui se tenait aussi tranquille pendant une période aussi longue, c'était qu'on pouvait être certain qu'il allait exploser subitement. Et lorsque Reed explosait, ce n'était pas sans conséquence ; autant emporter le plus de monde avec lui dans sa chute. Reed soupira, il rentra sa tête dans les épaules, puis il joua avec un caillou ramassé au sol. Il le lançait, et le rattrapait presque aussitôt, encadré par d'autres membres de son gang. Il était presque impossible de le remarquer, à cause de sa taille ; sa silhouette se faisait englober par celles des autres. Les notes de leurs voix dansaient devant ses yeux, apportant un peu de couleur durant cette journée grise d'été. Personne ne savait qu'il avait « ça », Reed ne connaissait même pas le mot pour définir ce phénomène ; il s'y était habitué, il était né ainsi, après tout.

Reed ne se souvenait même pas s'il en avait déjà parlé à Hélène, et d'ailleurs, la pensée de son épouse lui arracha un petit sentiment de tristesse. Il compta sur ses doigts, intervenant peu dans les conversations des Othala's autour de lui. Dix-neuf ans, puis vingt-quatre ans... vingt-quatre ans, déjà ? Cinq ans. Cinq ans de deuil... eh bien, s'il avait su qu'il vivrait aussi longtemps ! Il se serait débrouillé pour ne pas se faire choper, et tuer le plus de nègres possible dans son massacre. Finalement, il s'était dit que la police le tuerait, et ce sale con l'avait épargné...

Pour qu'il paye en taule ses crimes.

Un grand devant lui s'écarta un peu, Reed releva le menton, il allait répliquer aux remarques sur sa taille qu'on venait de faire, mais il ouvrit simplement la bouche. Il garda le silence, mais voilà déjà que ses yeux clairs se posaient sur un membre de The Pride. Il souffla du nez, amusé, jouant avec le caillou en songeant qu'il pourrait le toucher, malgré la distance. Reed se prenait souvent pour un surhomme, malgré sa taille. Il plissa le front, il lança le caillou, et le rattrapa au dernier moment. Autant il était perdu dans le gang de blancs, autant le nègre était repérable à sa taille. Un géant.

En observant Raven Oewe, Reed songea qu'il était temps de mettre fin à ses vacances improvisées. Un sourire mauvais se dessina sur sa face cadavérique.

Ah ! Un autre point « chouette » lorsqu'on faisait sa taille ; les autres prisonniers lui faisaient de l'ombre, si bien que le soleil ne cramait pas sa peau. Il remua les épaules, il observa les faits et gestes de Raven. Plus tard, lorsqu'il déciderait de passer à l'attaque, ce serait après avoir imprimé dans son cerveau toutes les habitudes du grand nègre. Reed n'était pas stupide, il savait bien que s'il l'attaquait de front, avec les membres de sa tribu autour de lui, il se ferait écraser. Autant frapper au bon moment, n'est-ce pas ?

Toutefois, ce que Reed ne devina pas, c'était qu'il allait être la cible d'un gars de The Pride. Quand les Othala's se décidèrent à rentrer pour le repas, et que Reed resta un peu en retrait, profitant de la soudaine éclaircie du soleil sur sa face pâle, l'autre frappa à ce moment.

Probablement un nouveau.

Reed soupira. Il se pencha sur le nègre dont il venait de casser le nez. Il l'avait salement amoché, mais même si sa spécialité était de prendre les autres par surprise, il n'aimait pas lorsque ça arrivait. Surtout quand il s'agissait de ces animaux à la peau de cuir. Il avait redoublé de violence pour se défendre, et il se demandait à présent si le mec n'allait pas crever. Ou plutôt, s'il ne pouvait pas profiter de la solitude de la cour pour l'achever.

Reed était accroupi à côté de son agresseur, il inspirait la fumée de sa cigarette ; l'une des choses qu'il avait rapidement apprises en arrivant en prison, c'était la fabrication artisanale d'allumette. Il en avait toujours sur lui, et il en planquait ici et là dans la prison, afin d'avoir toujours du feu sur lui. Il grimaça, songeant que même si le nègre le dépassait d'une tête, il était faible, comme un fétu de paille. Il expira la fumée par ses narines, et il lâcha :

« Je me demande au bout de combien de temps les gardiens vont arriver... dix minutes... plutôt quinze ? Ça doit me laisser le temps de jouer avec toi. »

Reed ricana, il cracha sur le nègre, celui-ci gronda des insultes.

La prison, c'était un peu facile, quand on savait comment tricher.
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Ven 19 Aoû 2016 - 17:22
Être le roi de la savane, ce n’est pas toujours le rôle le plus enviable. Bien évidemment, Raven était heureux de ce poste qu’il avait durement gagné en tuant tous ses adversaires et en fondant cet empire sur le cadavre de son prédécesseur. Cela avait été long pour lui de gagner la confiance des plus anciens, mais voilà presque sept ans qu’il était à la tête de tout cela, et il ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. Il avait 40 ans maintenant et certains s’amusent à dire que le Lion de la prison s’assagit enfin, lui, s’amuse plutôt à penser qu’il attend le bon moment pour frapper fort, et faire mal. Il y avait dans cette prison un autre gang, un gang qui méritait qu’on lui fasse un peu la morale, et qu’on le remettre dans le droit chemin, mais ce n’était sans compter sur leur chef qui faisait tout pour faire enrager Raven à chaque fois qu’il passe près de lui, chantonnant des chants russes à connotation racistes, parfois, il ne fait que siffler l’air devant lui, et ça le faisait sauter de rage. Cette impulsivité, Raven a finalement appris à la garder en lui, pour en faire sa force qui gonfle petit à petit. Et quand il explosera, ce sera la fin de cette prison. Car personne s’est sans savoir que Raven à décimé deux gangs de prison à main nues sous sa rage profonde avant les Othala’s Blood. Il sait qu’il est craint pour son passé, pour sa rage incontrôlable, pour son corps. C’est pourquoi il préfère endormir les soupçons en ce moment. Il détruirait ces personnes jusqu’aux derniers, et même la directrice y passerait, ce n’est pas parce qu’il s’envoyait en l’air avec elle qu’il allait l’épargner.

A San Quentin, un gang Nazi avait osé s’en prendre à lui et à son amant de l’époque. Il en garde encore un souvenir douloureux au plus profond de ses entrailles, humilié par tous ces connards qui se pensaient supérieurs à lui, oh oui, bien évidemment, le violer était une chose, mais égorger son amant sous ses yeux ce n’était pas vraiment nécessaire haha. Ils ont tous souffert, ils se sont tous chiés dessus, et il n’a même pas eu besoin de les violer pour ça. Il pensait être tranquille un jour dans une prison, mais avec le gang des Othala’s dans le coin il n’était pas serein, jamais. Si ses 20 ans d’emprisonnement lui avaient appris quelque chose, c’est qu’il fallait toujours se méfier de ses ennemis, il faut les connaitre et ne jamais les sous-estimer. C’est pourquoi, souvent il se laisse discuter avec Haydaänn, à l’abri des regards, ils passent parfois du temps ensemble et discutent de tout et de rien, de sexe, de drogue, de conneries, comme une sorte de trêve qui n’est connue que par eux deux et qui est essentielle pour éviter une guerre des clans. Aussi il y a des règles, on ne s’attaque que si on a de bonnes raisons, il faut garder ses forces.

Oui mais voilà, Jimmy est nouveau. Jimmy est jeune et Jimmy est tempétueux. Raven lui avait pourtant dit qu’il ne fallait pas s’énerver sur ces cons de racistes, ais Jimmy était en prison pour une attaque raciste à son encontre qui avait vraiment mal tourné, tellement mal tourné que c’était lui qui se retrouvait derrière les barreaux. Et l’autre ? L’autre il était six pieds sous terre. Raven savait que c’était un élément perturbé et c’est pour cette raison qu’il tenait à le garder loin de cette agitation de gang, pas question de commencer une guerre maintenant, le moment n’est pas bien choisi. Mais le temps de l’entrainement habituel, il l’avait perdu de vue, ils étaient à la salle de sport, et c’est à la fin de l’entrainement, quand ils devaient tous partir prendre une petite douche avant d’aller manger mais un petit jeune qui servait d’informateur attira Raven dans un coin pour lui souffler quelque chose à l’oreille.

Reed Rowe.

Quelle coïncidence d’avoir un nom de famille qui se ressemble tellement et des idées tellement opposées. Raven ne connaissait pas Reed, mais il savait pourquoi il était là, tout le monde avait entendu parler de lui, et autant dire qu’entre Raven et Reed, si ces deux-là faisaient une alliance, toute la prison partirait en courant, c’est clair. Cet homme était minuscule, mais Raven ne le sous-estimait pas pour autant, il savait ce qu’il avait fait ailleurs. Ils avaient été dans les mêmes prisons en plus.


C’est en avançant vers le corps gisant de Jimmy que Raven prit enfin la parole, levant les yeux au ciel.

« Je te l’avais dit Jimmy, de ne pas t’approcher des Othala’s Blood… » Dit-il de sa voix grave et rauque, posant son regard sur le petit chauve.

« Reed. » Dit-il pour le saluer.

Il regarda encore son homme au sol et soupira, blasé.

« Allons, que s’est-il passé ? »

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Reed Rowe
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Reed Rowe
Chef Dark Sun
Mer 24 Aoû 2016 - 14:57
On lui faisait de l'ombre.

Reed releva les yeux sur Raven, il le fixa, sans sourire. Ah... quelle coïncidence. Reed n'avait fait que croiser Raven pour le moment, mais dès qu'il le voyait, il avait cette impulsion difficilement contrôlable : l'envie de tuer. C'était dans ses gènes supérieurs ; il tuait les nègres. Raven était gigantesque, Reed ressemblait à une souris face à un éléphant. Toutefois, il ne se sentait pas inférieur, au contraire. Raven avait une silhouette bâtie pour impressionner, lui, il endormait la confiance. « Oh le nain ? Qu'est-ce que tu vas me faire ? T'es tout sec, je peux te briser ! » Mais Reed avait autre chose, c'était un assassin. D'ailleurs, en jeux vidéos, et jeux de rôles, ça avait été sa classe favorite en vieillissant. Frapper dans l'ombre, attendre que l'ennemi se détourne, et le poignarder... quoi de plus jouissif ? Même si parfois, sauter dans le tas en hurlant, et en tuant tout ce qui était à sa portée était amusant.


« C'est moi, Raven. »

Reed tira sur sa cigarette, toujours accroupi devant le fameux Jimmy. Il inspectait ses blessures, déçu de ne pas pouvoir jouer avec lui. Raven n'allait pas le laisser frapper, tuer, son frère nègre devant lui, non ? Il n'avait pas l'air de le porter spécialement dans son coeur. Qui sait ? Les animaux répondaient à une logique différente pour Reed. Quand Raven parlait, les sons se collaient sur sa rétine, comme de la poussière ; la couleur de Raven ? Ce n'était pas du noir, comme il l'interprétait souvent pour les nègres. Reed inspira la fumée de sa cigarette, et il l'expira sur Jimmy, qui n'était plus vraiment en état pour se plaindre. Reed observait Raven, puis le gamin à moitié crevé à ses pieds. Qu'avait-il dans ses poches pour jouer avec ? Même pas de laisse et de collier, pour lui rappeler sa condition de chien nègre.


« Eh bien... »

Reed se redressa lentement, la cigarette coincée entre ses dents. Il fixa Jimmy, et il songea qu'il pourrait jouer à un jeu : lui poser des questions, et à chaque mauvaise répondre, il lui casserait un doigt. Avec un peu de chance, la douleur le réveillerait.

« Je fais un exemple. »

Annonça-t-il à Raven, en poussant le garçon du bout de son pied. Il n'allait pas se fatiguer à le transporter. Il expira une nouvelle volute de fumée par les narines, et il continua de sa voix rauque :

« J'apprends à tes gars de ne pas m'approcher. Il a voulu m'attaquer dans le dos. Je sais que les animaux ont tendance à vouloir enculer tout ce qui bouge, mais... j'aime mon intégrité. »

Ah... voilà son idée ! Reed ne pensa pas à mettre son baton dans le trou du nègre — il se respectait un peu trop pour ça —, mais quelque chose venait de germer dans son esprit. Il allait se servir de Jimmy comme avertissement, sans se soucier de Raven ; qu'il intervienne. Reed avait assez de ressources pour le blesser gravement ; honnêtement, Reed ne savait pas s'il pouvait tuer Raven. C'était ça d'ailleurs qui rendrait le combat bandant : l'adrénaline, jouer avec la vie, comme il jetait autrefois les dès dans Donjons et Dragons pour savoir si son coup serait fatal pour le monstre. Reed était d'un naturel chaotique. Bien, qu'utiliser pour s'amuser ?


« Je suis déçu... vraiment déçu, Raven. Tes nègres ne valent pas ceux de San Quentin... pff... des faibles. »

Reed prit une moue triste, comme si on venait de dire la vérité à un enfant sur le Père Noël. Il tourna autour de Jimmy, fumant toujours avec tranquillité. Il ne savait pas s'il allait affronter Raven aujourd'hui, si ce dernier s'était calmé avec l'âge, ou s'ils allaient se taper la discussion en devenant les meilleurs potes de la Californie.

« T'aurais dû leur donner plus de bananes et de pastèques... pour les renforcer. »

Continua Reed sur le même ton. Il ne disait pas vraiment ça pour provoquer Raven, frapper là où ça faisait mal, en réalité... Il pensait à voix haute. Reed avait son propre humour, si bien qu'il ne faisait rire que lui-même la plupart du temps — ce n'était pas de sa faute si le grand nègre n'était pas assez évolué pour rire !

« J'ai dix minutes devant moi... avant que les gardiens arrivent, que faire ? Que faire ? »

Chantonna Reed en se postant face à Jimmy. Il fixa sa face abîmée, sa peau de cuir rougeoyante sous le soleil. Il sourit, puis il enfonça son pied dans sa poitrine. Il plaqua sa semelle sur son cou, si bien que si Raven faisait un mouvement de trop, Reed lui écraserait la trachée sans la moindre hésitation. Il savoura sa clope, le soleil faisait cuir son crâne scalpé.

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Lun 5 Sep 2016 - 14:09
On s’attire toujours des ennuis quand on est dans un gang, et nous devons avouer que les deux gangs présents au sein de la prison ne sont pas vraiment les gangs les plus peaceful du monde. Surtout entre eux. Parce que là où le gang de Raven était relativement calme et faisait ses éliminations avec discrétion, dès que les Othala’s étaient dans les coin, tous les petits lionceaux s’excitaient comme un acarien au salon de la moquette ! Toujours est-il que Raven parvenait jusqu’à maintenant à retenir tous les écarts possibles. Mais c’était sans compter sur Jimmy. Jimmy est trop jeune, trop impulsif, trop con. Jimmy le regretterait, n’est-ce pas Jimmy ? On te l’avait dit, Jimmy et c’est avec ce regard que Raven regardait son homme, faisant son possible pour garder son sang-froid, espérant que le reste du gang ne l’apprenne pas car sinon c’est une émeute en plein repas qui se passerait dans le réfectoire. Si on apprenait qu’un Othala avait touché un Pride… Les gardiens seraient juste de la chair à canon. Il ne faut pas oublier que pour faire partie des Pride il faut savoir tuer de sang-froid, sans sourcilier. Et 90% d’entre eux avaient réussis ce test.

Reed était pas n’importe quel Othala’s Blood. Raven connaissait ses crimes et son tempérament, et tout comme lui, son calme ne pouvait être qu’une façade. Connaît ton ennemi, oh oui il n’avait jamais oublié ce conseil, et si dans sa jeunesse il fonçait tête baissée pour se battre, maintenant, il lui en fallait un peu plus pour attaquer. Même si, entre nous, le fait qu’il soit un Othala, suffisait pour avoir envie de le frapper. Sérieusement, vous avez vu sa tronche ? Il est terrifiant.

« Un exemple ? Demanda-t-il intrigué sans bouger, fixant Reed, surveillant Jimmy du coin de l’œil. C’est vraiment nécessaire entre nous ? Comme si on ne savait pas qu’on ne s’apprécie pas. »

Garder son sang-froid était une tâche très difficile pour Raven qui gardait toujours au fond de lui ces pulsions meurtrières, il écoutait les conseils de Gabriel parfois, et prenait le temps d’observer sagement, d’analyser la situation et de ne rien laisser au hasard. Oui mais voilà, personne n’est un surhomme et il n’avait certainement pas la prétention d’être meilleur que Reed. Même si sa taille lui donnait l’impression qu’il pourrait l’écraser le balayer tel un moucheron sur son pare-brise.

« Allons, laisse-le. » Dit-il simplement en le voyant pousser le pauvre jeune homme.

Raven observa son état et se dit qu’un séjour à l’infirmerie ne serait pas du luxe. Vraiment Jimmy, t’es con putain. Il croisa ses bras puissants sur son torse, toisant Reed de haut. Ce n’était qu’une petite merde, mais il savait que ces nazis n’en auraient rien à foutre de son air supérieur, ils se pensent tellement à part. Tiens, le psy aurait pu être leur chef de gang, le parfait petit Aryen… Ahah mais ce sont tous des bons à rien… ahaha tu l’as ? Ahem, Raven c’est pas le moment de blaguer merde. Bon un peu de concentration.
Le fauve fixait le rat d’égout déambuler autour de son lionceau, prêt à lui injecter la pire maladie du monde… Et c’est vrai que lorsqu’on voit Reed, on imagine qu’il porte toutes les maladies d’Afrique celui-là. Quelle ironie.

« Que je sache, nous nous tenions calmes jusqu’à maintenant. Jimmy est jeune et impulsif, nous le sommes tous… » Discuter plutôt que se battre, courage Raven, tu peux le faire.

Un bon chef doit savoir négocier, et en venir aux mains vraiment si c’est nécessaire… Ou bien si c’en est vraiment fini de sa patience. Et tout le monde sait que Raven n’est pas du genre patient. L’équilibre de la prison ne tenait qu’à un fil, il suffisait d’un acte, d’un mot, et la guerre exploserait. Raven était tendu mais n’en montrait rien, sa mâchoire était crispée, comme à son habitude, tandis que ses bras semblaient pulser après l’entrainement sportif qu’il venait d’avoir, croisés sur son torse. Il leva les yeux au ciel et souffla.

« Mes nègres comme tu dis, ne sont pas ce que tu crois… Et ne me fait pas rire mon grand, j’ai été formé à San Quentin. » Il avait bâti sa légende là-bas, en tuant tout un gang nazi qui l’avait violé et tué son amant sous ses yeux.

Dans chaque prison, suite à cela, Raven était connu comme le loup blanc… Mais en Lion Noir. Il leva encore les yeux au ciel en s’approchant dangereusement de lui, de l’autre côté du corps du pauvre Jimmy qui gémissait faiblement sous la douleur. Raven plissa les yeux, les poings serrés.

« Arrête tes conneries Reed, c’est qu’un gamin qui veut faire le malin. Dit-il en baissant son regard sur son homme qui gisait au sol. Il sera où ton trophée d’avoir réussi à abattre un homme comme lui hein ? »

Il faisait son possible pour ne pas s’agacer, mais l’entendre parler comme ça et le voir poser son pied sous la gorge de Jimmy le firent réagir rapidement. En quelques secondes il était face à lui, sa main empoignant la gorge de Reed pour le soulever légèrement du sol en serrant sa gorge, assez pour qu’n’appuie plus son poids sur le pauvre Jimmy.

« J’ai dit, arrête tes conneries,  Reed. Et va retrouver tes Otaries, il est temps pour les enfants d’aller se coucher. »

Il le repoussa en arrière en le relâchant, enjambant le corps de Jimmy pour le mettre hors de portée et défier Reed du regard, sombre, les muscles bougeant sous sa masse impressionnante. Ils étaient tellement opposés… Et pourtant aucun des deux ne devait baisser sa garde devant l’autre.
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Reed Rowe
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Reed Rowe
Chef Dark Sun
Mar 6 Sep 2016 - 21:06
« Je suis jeune aussi, Raven, je dois avoir le même âge que ton animal. Hé ! J'ai une blague pour toi. »

Reed pressait toujours son pied sur la gorge de Jimmy, et ce qu'il trouvait dommage, c'était qu'il ne pouvait pas sentir sa respiration sous sa semelle. Lorsqu'il enfonçait lentement ses doigts dans la peau de ses ennemis, il avait la sensation grisante du coeur pulsant sous sa poigne, le regard qui se dilatait, l'expression de peur, et la pensée qu'il lisait à chaque fois : « putain, ce nain va me buter ». Il gardait son sourire, ses yeux restaient figés sur le grand noir. Laurel et Hardy, David et Golitah, l'Aryen contre l'esclave ; Raven aurait droit à une piqure de rappel là-dessus. Contrairement à ce que l'on pouvait songer, Reed n'avait pas le moindre complexe d'infériorité sur sa taille, même lorsqu'il se retrouvait face à un mec qui faisait plus de cinquante centimètres de plus que lui. Reed était un homme, c'était indéniable ; il avait la mâchoire carrée, les épaules larges, et de la force dans les bras, les jambes. Bien sûr, il était conscient que Raven le battrait au bras de fer, s'il s'essayait à ça avec lui, mais il avait aussi conscience qu'un mec aussi grand ne pourrait pas voir son coup de couteau. Chacun ses armes.

Raven était particulièrement grand ? Lui, il était particulièrement petit. À leur façon, tous les deux sortaient des normes.


« Tu sais quelle est la différence entre un nègre et un vélo ? »

Reed se croyait drôle, et il l'était certainement. Dans son gang, il était connu pour être le marrant de service, le genre à raconter des blagues sur les pédés et les bouffeurs de riz, tout en taillant le dos d'un arabe avec son couteau. Oui, Reed avait de l'humour, autant qu'il avait de l'esprit ; il préférait simplement faire l'imbécile. C'était sa manière de s'amuser. Et est-ce que Reed s'amusait présentement ? En quelque sorte, lui, ce qu'il voulait, c'était pousser le « lion » hors de lui-même. Il était à peu près certain qu'il pourrait encaisser ; les mots n'avaient pas de sens pour lui. La mort d'Hélène avait tué cette partie de lui-même, Reed se fichait de ce qu'on pouvait raconter à son sujet.

« Il ne se met pas à chanter quand on l'enchaîne. »

Et Reed se mis à rire ; sa voix était rauque, naturellement basse, il aurait fait un excellent chanteur de Hard Rock. Le plus drôle, c'était que l'on ne pouvait pas imaginer que ce type jouait de la flûte ; il aimait les couleurs qui éclataient sur ses pupilles, telles des gouttes de pientures, lorsqu'il en jouait à l'époque. Hélène avait été une belle motivation, et s'il s'était accroché à la flûte, ça avait été dans le but de la serré. Finalement, la flûte ne lui avait pas été très utile, mais celle qu'il avait entre les jambes...

Bah... il avait ses limites.

Ou pas.

Reed tenta de garder son pied, lorsque Raven lui attrapa la gorge. Ce n'était pas qu'il était surpris, qu'il avait un excès de confiance pour ne pas voir le coup venir : non. En réalité, il n'avait pas pensé que Raven bougerait aussi vite avec sa taille, et son poids. Une grimace méprisante, les lèvres retroussées, il leva la main pour lui faire desserrer son emprise. Il se retint à la dernière seconde, il ne savait pas ce qui le dégoûtait le plus : être touché par un nègre, ou toucher un nègre ? Dans tous les cas, la paume de Raven était légèrement calleuse froide, ridée, c'était un truc qu'il n'aimait pas cette espèce de sous-homme. Bon... Raven n'avait pas besoin de trop forcer pour faire décoller Reed du sol. Lentement, le Frère Aryan releva ses yeux sur le grand noir. S'il ne les avait pas bougés, il serait en train de fixer son nombril. Un sourire railleur se dessina au coin de ses lèvres, tandis que ses iris bleus se plantaient dans celles, plus sombre, de son vis-à-vis.


« Tu pues le porc grillé. »

Reed recula de plusieurs pas, quand Raven le repoussa. Il ne tomba pas, il perdit l'équilibre, mais ses pieds se retrouvèrent ancrés dans le sol. Il ricana à sa remarque, il toucha son cou, comme pour décrasser sa peau de la saleté, la moiteur froide de Raven.

« Retourne couper du coton, jouer à l'être humain, ça te va pas. »

Balança Reed sans une pointe d'agressivité dans la voix ; c'était le plus étrange, chez lui. Il considérait réellement Raven comme un animal capable de parler le langage des Hommes. Il remua les épaules, il détendit sa nuque, puis il commença à marcher autour de Jimmy et Raven. Nonchalant, désinvolte, comme si Reed était en train de faire sa promenade matinale.

« Je me fous des conséquences, Raven, et je commence à en avoir marre d'être gentil... t'as déjà entedu Living in the Sunlight ? »
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Invité
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Ven 21 Oct 2016 - 12:05

Reed était jeune. Et cette jeunesse le rendait encore plus dangereux. Reed avait fait beaucoup de choses mais n’avait pas l’expérience de l’âge, cette expérience qui vous fait parfois un peu trop réfléchir avant d’agir. Cette expérience qui sauve des vies, mais qui souvent vous font passer pour faibles. Certains dirons que Raven n’est plus ce qu’il était. Certains dirons que Raven n’est qu’un vieux chat se reposant sur son Empire. Mais Raven écoute, Raven entend des rumeurs, des choses que l’on dit à propos des Othala’s Blood, on parle de détruire le gang. Il a entendu un gardien parler d’un transfert. Il ne sait pas de qui ils parlent, mais cela ne lui dit rien qui vaille.

« Mais toi t’es pas nouveau, Reed. Lui, si. » Être nouveau dans un gang, c’est jamais facile.

Une blague ? Allons bon. Il se préparait à recevoir une nouvelle claque raciste à la gueule, non parce que avec les Othala’s il avait l’habitude maintenant. Blasé, il jeta un regard au corps à terre avant de reposer son regard sur Reed. Allez, il l’écoute.

« La différence entre un nègre et un vélo …. ? Non vas-y fais-moi hurler de rire, Crâne d’œuf. »

Pourquoi Reed s’évertuait-il à vouloir être drôle ? Il suffisait de le regarder pour rigoler, non sérieusement ! Regardez-le ! Tout petit, chauve, aucune dégaine, on disait qu’il sort lui-même d’Auschwitz ! Raven croisa les bras sur son torse en l’écoutant, gonflant le poitrail, tendu, mais pas pour autant inconscient. Il n’a jamais sous-estimé Reed, malgré sa taille. Car Reed avait l’agilité et la rapidité. Raven avait la force lourde, même s’il pouvait courir vite, il n’avait pas la souplesse du nain. Les deux grands opposés face l’un à l’autre. Si Haydhaan n’avait pas été le chef du gang des Othala’s Blood, il était certain que cet homme aurait pu prendre sa place, mais si tel était le cas, c’aurait été un gang trèèèès dangereux pour ses hommes.

Bon il ne cachait pas non plus que son côté, ils ne s’amusaient pas de la même manière avec des petits Othala’s Blood perdus ayant besoin d’être remis dans le droit chemin, chacun sa guerre, on élimine des hommes de chaque côté des clans, il faut bien ça pour garder la tête hors de l’eau.

La chute e la blague arriva et Raven resta sans ciller. Haha, au fond, avec une bonne dose de second degré, il aurait pu rire, mais pas face à Reed, ce sale singe blanc, il est tellement blanc qu’il en devient transparent. Insipide. Il leva les yeux au ciel et réprima un bâillement.

« Bravo mon grand, c’était bien trouvé. » Dit-il en l’applaudissant bruyamment. « T’en as d’autres ? Ta maman doit être fièèèèèèère de toi. » Dit-il avec son air de papa fier de son fiston.

Mais le seul fils qu’il avait était en train de mourir à ses pieds. Il lui lança un nouveau regard. Putain le mec allait se vider de son sang. S’il s’en sortait, c’était un miracle se dit-il, défaitiste pour le coup. C’est là qu’il agit, le serrant par la gorge pour le faire lâcher l’homme. Il aurait aimé qu’un autre soit là pour récupérer le cadavre presque vivant et aller à l’infirmerie, mais non, il était seul. Reed était son combat personnel. A partir de maintenant, il en faisait sa petite cible privée. Il voulait jouer à ça ? Très bien. Il plissa les yeux et serra un peu plus fort sa main autour de sa gorge, sans faillir. Il sentait son pouls, sa peau dégueulasse… Il aurait pu lui briser la nuque, là, comme ça.

Mais il se contenta de le repousser, levant les yeux au ciel, son but, c’était l’homme au sol, et non ce microbe. Il soupira, et ajouta.

« Je préfèrerais sentir le poulet rôti. » Face à ces chiens, il préfère être son propre cliché, essayer de montrer son vrai lui ne vaut pas le coup.

Il soupira à l’insulte et s’avança encore vers lui, les faisant s’éloigner petit à petit du corps du black agonisant. Pauvre Jimmy. Mais Reed avait une longueur d’avance et se mit à marcher autour d’eux deux. Raven serra les poings, en position défensive. On dirait le Lion encerclé par la Hyène. Et vu son rire, cet animal lui va bien. Il se mordit la lèvre et plissa les yeux, sans le lâcher du regard, un mouvement, et il se jetterait à sa gorge.

«  Parce que tu crois que j’en ai quelque chose à faire moi, des conséquences ? Hahaha. »

C’était cela le plus triste et le plus dangereux avec Reed et Raven. Tous deux n’étaient que des condamnés à mort dans le long couloir menant à l’avenir : le vide. Ils n’étaient rien, ils ne seraient plus jamais rien et ce n’était pas leurs gangs respectifs qui allaient les sauver. Non. Ils n’ont plus rien à perdre, plus aucune attache. Raven n’a jamais vécu contrairement à Reed, Raven était un gamin, ayant grandi en prison, ici, c’est son territoire, c’est tout ce qu’il connait dans la vie.

« Nan. Tu vas m’chanter une chansonnette ? C’est une sérénade ? Grands Dieux, je ne savais pas que tu m’aimais tant, Reed. ♥ » Balança-t-il, moqueur.



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Reed Rowe
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Reed Rowe
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Lun 24 Oct 2016 - 15:00
Que faire ? Que faire ? Reed faisait le con, mais Reed réfléchissait, le regard fixé sur Raven. Il souriait ; quelque part, on aurait dit un enfant sur le point de faire une bêtise. Malheureusement, l'enfant en question n'en avait que l'allure. Reed aurait dû finir ingénieur, il était intelligent, un peu plus que la moyenne, et pragmatique. Le fait de tourner autour de Raven, c'était un moyen de jauger sa force, voir sous quel angle il devait l'attaquer ; il l'observait. Et Reed se sentait observé. Il ne prenait pas Raven pour un vieux nègre rouillé, il avait conscience que ces bêtes-là avaient de la source, ils étaient naturellement fourbes. Sinon, pourquoi son pays se retrouvait-il avec un chimpanzé à moitié blanc sur le trône ? Il plissa les yeux, il cracha au sol.

Pauvre Jimmy, il aurait dû se méfier du petit nerveux de service. Mais l'air de rien, le gorille et le blanc se ressemblaient ; Reed était arrivé en prison à l'âge de dix-neuf ans. Il mourrait entre ces murs, avec le sentiment que de toute façon, sa vie ne méritait plus d'être vécue. Au fond, peut-être qu'il était quelqu'un de triste, de profondément triste. Mais tout ça était caché par sa cruauté, sa haine, sa rage. Un jour, il sortirait, et il jetterait une bombe sur ces nègres. Il remplirait ses poumons de l'odeur de porc grillé, il jetterait leurs peaux de cuirs en tas, et il ferait un magnifique feu de joie.

En parlant de feu...


« Oh oui, Raven ♥ Je suis tellement fou de toi que je vais te faire ma sérénade devant toi, ça... Reed désigna le nègre étendu au sol, et il ajouta : ce n'était qu'un moyen d'attirer l'attention de mon cher et tendre ♥ »

Parce qu'il savait rire de tout. De sa taille, de ses propres propos racistes et homophobes, et qu'au fond, Raven l'amusait. Dans une autre vie, ils auraient pu s'entendre. Dans une vie où Hélène n'aurait pas été tuée par un chien en manque, dans un monde où Raven n'aurait pas descendu un goûter d'anniversaire avec des armes. Ah... peut-être que... non. Reed soupira, il continuait de tourner en rond, son pas était décidé, mais silencieux. Il ne marchait pas d'une façon « habituelle », quelque part, on aurait dit un danseur prêt à faire quelques pas de danse. Non, il préparait minutieusement son corps à recevoir des coups, il se fermait à la douleur, il éteignait toutes émotions... ou elles étaient toutes mortes avec son viol.

Le truc c'était de savoir qui allait commencer. Un peu comme des mômes, il fallait trouver une raison valable pour se foutre sur la gueule, et dire aux gardiens « c'est pas moi, chef ! » Même si au fond, tous les deux n'avaient pas besoin d'une telle excuse. Reed gagnait-il du temps ? Non, il prenait son temps. Aucune raison de se presser, il crèverait entre ces murs.


« Tu es prêt ? Tu vas brûler d'amour pour moi, comme les juifs à Auschwitz ♥ »

Reed s'arrêta, il fit une belle révérence théatre devant Raven, tel un comédien saluant sa foule. La main sur le coeur, il releva ses yeux clairs sur le nègre, un sourire mauvais déformant son visage déjà abîmé. Il se redressa, il fit un pas, et il entama :

« AHA! Happy go lucky me!
I just go my way,
living everyday!

I don't worry!
Worrying don't agree,
Things that bother you,
never bother me!
»

Le truc, c'était que Reed n'avait pas les capacités vocales pour monter haut dans les aigus, il restait avec sa voix grave, rauque de vieux fumeur de joint, mais tout était juste. Quand il chantait, il voyait sa voix s'éparpiller devant le visage de son adversaire, apportant des nuances à sa noirceur. Et tout en chantant, il avançait l'air de rien, vers Jimmy.

« Things that bother you,
never bother me
I feel happy and fine!
AHA!
Living in the sunlight,
loving in the moonlight
Having a wonderful time!

Haven't got a lot,
I don't need a lot
Coffee's only a dime
Living in the sunlight,
loving in the moonlight,
having a wonderful time!
»

Il s'arrêta devant le nègre, et en haussant les sourcils, il écrasa son pied dans son nez. Sans s'émouvoir du « crac » horrible qui retentit dans ses oreilles, il recommença, sans jamais perdre de la justesse dans sa chanson. Il aimait cette chanson, même si elle contrastait avec son apparence ; au fond, c'était un peu d'Hélène qui lui restait. Il avait tué quinze personnes dessus, elle avait une forte importance en symbolique pour lui.

« Just take it from me,
I'm just as free as any daughter.
I do what I like,
just what I like,
and how I love it!

I'm right here to stay
When I'm old and gray,
I'll be right in my prime!
Living in the sunlight,
loving in the moonlight,
having a wonderful time!
»

Reed s'arrêta alors, le regard brillant, il pencha la tête sur le côté. Son pied était posé sur la gorge de Jimmy, signalant à Raven qu'il finirait par l'achever si ce dernier faisait un mouvement. Lentement, il se baissa, et releva le bord de son pantalon. Il attrapa une lame qu'il avait improvisée depuis quelques jours ; Reed n'était jamais sans ça. Partout dans la prison, il cachait des armes qu'il obtenait ou qu'il fabriquait, parce qu'il ne dormait jamais sur ses deux oreilles. On ne savait jamais, en prison ; un meurtre pouvait survenir n'importe quand.


« Just take it from me,
I'm just as free as any daughter.
I do what I like,
just what I like,
and how I love it!

I'm right here to stay,
When I'm old and gray,
I'll be right in my prime,
Living in the sunlight,
loving in the moonlight,
Having a wonderful time!
»

Et jouant avec la lame, la lançant de main en main, jonglant avec, il l'attrapa sur le dernier couplet. Là, il l'enfonça sur Jimmy, mais au dernier moment, plutôt que de la planter dans sa gorge, la lame se retrouva dans l'épaule du nègre. Il lança :

« Je plaisantais. »

Il retira la lame, il examina le sang du noir couler à ses pieds, puis il releva son regard sur Raven :

« Si tu pensais que tu pouvais te reposer jusqu'à la fin de tes jours, je vais t'apprendre un truc : c'est terminé. »

Et Reed continuait de sourire.

Il arracha un le haut de Jimmy, et sans s'émouvoir de la violence, il commença à tracer sur son torse un beau Soleil Noir.
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Ven 4 Nov 2016 - 18:17

Il n’y avait pas que Reed qui détestait l’autre race. Si Raven était moins vindicatif dans ses propos, toujours est-il qu’il n’appréciait que peu les blancs lui aussi. C’étaient les blancs qui l’avaient fait commettre l’irréparable, c’étaient les blancs qui l’avait fait finir en prison, c’étaient les blancs qui avaient tué son frère, qui l’avaient violé, qui avaient violé et tué Chiosey. Alors c’étaient les blancs qui devaient mourir. Oui, il pensait ainsi durant son jeune temps, et il se surprend à penser de nouveau ainsi parfois. Et pourtant, Eduard l’avait pas mal aidé pour se calmer et essayer de tempérer tout cela, mais où était Eduard aujourd’hui ? En liberté. Il n’avait pris que trois ans pour un peu de violence, Raven lui, s’il avait commis le même crime qu’Eduard, il était certain de ne pas sortir aussi vite, parce que ça s’est vu, des blancs qui sortent et des noirs qui restent, pour les mêmes crimes. Quand tu nais noir, quand tu nais dans la famille Oewe, le rite e passage, c’est la prison, tout le monde en a fait, même la mère. … Il y a juste Raven qui a dépassé les quotas depuis bien longtemps.

« Quel romantique tu fais mon cher Reed. » Dit-il dans un soupir, regardant l’état du pauvre Jimmy, sur ses gardes. « La prochaine fois vient me voir directement au lieu de blesser mes lionceaux. »

Raven s’autorisa un petit rire crispé à sa blague que les juifs, mais il se tenait prêt au fond. Le lion en avait marre de s’aiguiser les griffes sur du menu fretin et ce n’est pas Haydhänn qui lui ferait peur, au pire, quelques caresses par ici, d’autres caresses par-là, et il ronronnerait comme un chaton. Oui. Mais Reed, c’était une autre affaire, il comptait bien lui faire payer ce qu’il avait fait à Jimmy…. Mais contre tout attente, il se mit à chanter, ce qui déconcerta un peu Raven, qui put se dire après coup qu’il avait déjà entendu cette chanson, l’air lui était familier. Non mais sérieux, il va chanter toute la chanson comme ça ?

Il le vit avancer vers Jimmy, Raven garda le silence et fronça les sourcils, se contractant, prêt à agir s’il le fallait. Il pouvait être rapide, mais il l’était toujours moins qu’une personne aussi petite et fine que Reed, par rapport à lui bien évidemment. Et le crac retentit, et Raven écarquilla les yeux.

« Enflure ! »

Le cri de Jimmy était affreux à entendre. D’ailleurs, il dû tomber dans les pommes sous la douleur. Raven ne s’en ému pas plus que ça, se contentant de serrer les poings, il va le taper, évidemment. Il allait se jeter sur lui, mais il vit son pied sur sa gorge. Jimmy était perdu il ne résisterait jamais à une telle attaque. Alors Raven se figea, regardant rapidement autour de lui, surveillant des éventuels gardiens ou membres de gangs. Peu-importe lequel. Il vit la lame de Reed et souffla du nez, il croyait qu’il était le seul à avoir des armes improvisées ? Raven aussi ne sortait plus sans une lame, et la cheville était la cachette idéale une fois les fouilles des gardiens passées. Il s’avança d’un pas, et quand la lame se planta dans l’épaule de son congénère, ce dernier hurla sous la douleur, se réveillant subitement, l’odeur du sang commençait à envahir leur petit cadre de bataille.

Raven soupira et le regarda faire. Blasé, il s’approcha de lui, sans se cacher, cela ne sert à rien d’être furtif quand on est un gros noir de 2m10 hein. A moins qu’on soit dans le noir et qu’on évite de sourire, à la rigueur. Il fit qu’il commençait à tracer quelque chose, peu importe ce que c’était, il l’agrippa par le haut et le tira violemment en arrière avant de lui donner un violent coup de poing au visage sans lui laisser le choix, là, il le repoussa et sortit lui-même sa lame à la cheville, sur la défensive, prêt à se jeter à sa gorge.

« Affronte quelqu’un de ton niveau plutôt que de t’en prendre à un paillasson ! » Gueula-t-il avant de cracher par terre.

Il s’approcha alors de lui sans aucune hésitation, marchant en cercle autour de lui pour l’éloigner peu à peu de Jimmy, lançant parfois son bras comme pour lui donner des coups de couteaux, mais surtout pour l’éloigner.

« Dégage, t’as assez joué comme ça, tu finiras tué, Reed. »
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Reed Rowe
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Reed Rowe
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Sam 5 Nov 2016 - 1:58
Ouah !

Quand Raven attrapa Reed par son débardeur, le jeune homme crut que ce dernier allait se briser sous la poigne. Il s'était attendu à une telle force, mais pas à la sensation de vertige qui le prit. C'était comme monter dans des montagnes russes, il écarquilla les yeux, et il tenta de bloquer son poing. Sous le coup, son bras dévia un peu, et malgré tout, les phalanges de Raven se retrouvèrent dans son nez. Reed ronfla de douleur, avant de se retrouver à rouler sur le sol. Bon sang, un vrai gorille. Sonné, il mit plusieurs secondes à se relever, la gueule en sang. Ce n'était pas le premier coup de poing qu'il se prenait ici, et en réalité, son nez avait été cassé quelques fois ; sa respiration était sifflante. Dès qu'il inspirait, le sang le brûlait dans la peau.

Putain... c'était chiant.

Trop de couleurs d'un coup. Le sang, les sons qui mouchetaient le visage de Raven, sa sale gueule de nègre. Trop de couleurs dans son monde. Reed se redressa, le goût du fer emplissait sa bouche, et lentement, il essuya sa lèvre supérieure avec le pouce. Il regarda le liquide écarlate souiller sa peau blanche, abîmée ; ses mains étaient froides, et un peu moites. Il inspira, il se concentra ; oui, il pouvait le faire. Il ne tuerait pas Raven aujourd'hui, mais il allait lui mettre cher. Il allait sonner le départ des Othala's Blood à sa façon.


« Ah ouais ? Tu comptes te couper les jambes pour te mettre à ma taille ? »

Raven avait ouvert les hostilités, et quelque part, même si Reed était celui qui avait provoqué ça, il avait le droit de se jeter sur ce chien nègre. Raven voulait mettre de la distance entre lui et Jimmy, malgré ce qu'il disait, il faisait en sorte de le protéger. Bon... le truc, c'était que Reed lui-même n'était pas sûr que ce dernier survive à ses blessures ; il l'avait salement abîmé.

« Tu cherches à me renifler ? Tu veux que je te présente mon cul ? C'est pas comme ça qu'on fait chez toi ? »

Lança-t-il en crachant du sang au sol. Raven avait une lame ? Lui aussi. Bon. Reed était du genre à frapper dans le dos, ou à esquiver, laissant l'autre s'épuiser. Il s'était longtemps calmé, durant deux ans, jouant la rivère tranquille. Mais maintenant que son chef était parti, il n'avait plus de raison de se retenir.

« Tu sais ce qu'il va se passer, Raven ? Je vais instaurer une nouvelle ère, tu as entendu la rumeur ? Sache que je ne suis pas tout seul. »

Raven non plus. Reed le savait très bien. Et même si les Pride étaient plus nombreux, il n'avait pas peur ; il venait de l'Aryan Brotherhood. Les gars comme lui, ils valaient dix nègres de la taille de Raven au combat. Du moins, c'était ce qu'il pensait. Il se pinça les lèvres, les yeux fixés sur le nègre ; hors de question de baisser sa garde une demie-seconde.


« Oui, je finirais tué, Raven, mais je vais me débrouiller pour laisser un magnifique souvenir, avec ma mort. Tu veux quoi ? Me tuer ? Tu penses que je ne vivrais pas aussi longtemps que toi ? Peut-être que tu as raison. Ouais... mais... il y a une raison à tout ça. »

Un long suicide.

Une descente aux enfers abyssale ; Reed n'y était jamais remonté.

Une seconde.

Voilà. S'éteindre. Mettre ses émotions sur « OFF ».

Reed coinça son surin entre les dents, il joignit les mains, et il s'étira sur tout son long ; en soi, ça devait paraître ridicule, parce que ses bras ainsi levés ne devaient même pas atteindre le menton de Raven. Il craqua ses os, il pencha la tête sur le côté, puis il recula vers le mur. Comment pouvait-il l'atteindre ? Il n'aurait jamais sa taille, et Raven ne lui présentait pas son dos. Il n'allait pas faire le coup du « derrière toi », parce qu'il savait que ça ne marcherait pas.


« Tu sais quel est l'homme le plus effrayant, Raven ? »

Demanda-t-il en se tournant vers le mur. Sans attendre de réponse, il recula de plusieurs pas ; s'il lui donnait un coup de pied pour l'atteindre, Raven risquait de lui attraper la jambe, et de le faire tomber au sol. Là, il serait réellement mort. Alors... autant jouer avec ce qu'il avait à sa disposition. Raven n'était pas si loin.

Reed inspira, il courra vers le mur. Et agile, rapide, fort, il se servit de ses jambes, de véritables trombones pour bondir sur le mur. Il gagna de la hauteur pour sauter ensuite sur Raven, en poussant un grondement de rage. Il visait son oeil avec son surin, sans craindre de tomber. Parce que déjà, il lui chopa la serpillère qui lui servait de cheveux, et il enserrait sa taille avec ses jambes. Cramponné de la sorte, il plongea ses dents dans l'épaule du nègre sans attendre.

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Dim 6 Nov 2016 - 16:07

En vérité, Raven était conscient que s’il parvenait à attraper Reed et à le coincer, ce dernier était mort car le chef des Pride l’enchainerait sans arrêt sans aucune pitié pour lui, quitte à se brûler les phalanges pour le frapper encore et encore et être certain qu’il soit bel et bien mort. C’était cela sa force, mais il ne l’avait pas fait car son but premier avait été de l’éloigner de Jimmy. Mais il est bien naïf celui qui pourrait penser que Jimmy pourrait se remettre de blessures pareilles. Raven songeait à l’achever lui-même, mais l’idée lui sortit vite de la tête en voyant Reed bouger, les forces de ce dernier étaient ses compétences en arts martiaux et surtout sa petite taille et son poids léger, grâce à cela, il pouvait faire preuve d’une grande rapidité de mouvements qui feraient certainement défaut à Raven. Raven misait tout sur la force d’un seul coup, et cela avait marché car il avait été sonné quelques secondes et vu l’état de son nez, il allait siffler pendant un petit moment.

« Ha. Ha. Ha. Allez, je peux être sympa et me mettre à genoux devant toi si t’es doux avec moi, chéri. ♥ »

Il ignora sa seconde réplique en levant les yeux au ciel, un peu blasé de son humour à l’heure actuelle parce que maintenant, il voulait juste le tabasser, et puis se casser, ne pas se prendre la tête avec tout ça. Il soupira longuement, soufflant par le nez. Il écouta la suite, méfiant, faisant craquer sa nuque en tournant le visage, plissant le regard, attentif. Une nouvelle ère ? Les rumeurs qui courent en ce moment ne lui plaisent pas, il s’en méfie grandement. Il hausse les épaules et lâche un petit rire soufflé du nez.

« Une nouvelle ère ? Pas tout seul ? T’es certain ? Personne ne te suivra Reed, t’es trop extrême, ton camp, c’est fini. » Dit-il avec une certaine assurance.

Pour Raven, un mec aussi extrême que Reed ne peut perdurer de la sorte et ne peut finir tué dans un coin. Et le Roi Lion en faisait sa mission personnelle. Oh oui c’était certain. Il gronde un peu et s’avance d’un pas en le toisant, le forçant toujours à s’éloigner du cadavre encore vivant afin de pouvoir l’acculer contre le muret et l’enchaîner de coups.

« Tu parles trop Reed, ferme ta gueule et vient donc ici, affronte-moi, une bonne fois pour toute, on règle ça, ici et maintenant ! »

Raven voulait débarrasser la terre de ce cachet d’aspirine, de cette demi portion, de ce putain de connard d’enculé de merde. Ouais, il devait l’éliminer, et ce serait difficile, parce que Reed a certainement les mêmes projets en tête. Il se mit à serrer son poing autour de son couteau improvisé, prêt à le brandir lorsqu’il s’approcherait. Pas la peine de répondre, Reed se jette sur lui, il l’a vu venir mais il n’a pas le temps d’esquiver. Agrippé par les cheveux et maintenu, il gronde sauvagement alors qu’il tourne le visage pile à temps pour le lame ne vienne le couper sur tout le coté de l’œil jusqu’à son oreille, lui arrachant un profond grognement de douleur alors qu’il sentait déjà le sang couler.

« FILS DE CHIEN ! »

La main de Raven se plaque alors sur la nuque de Reed pour la pincer et la serrer fermement de sa grosse poigne en grondant, cherchant à le tirer en arrière alors qu’il plante sa propre lame dans la cuisse de Reed, avant de tenter de la planter dans son flanc sans y parvenir. Le sang coulant sur sa joue le dégoûta et son regard se posa sur le mur : Oui. Il se mit alors à courir pour foncer droit dans le mur, dans l’unique but d’écraser Reed de son poids à l’aide du mur.

« Je t’aurais. »
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Reed Rowe
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Reed Rowe
Chef Dark Sun
Dim 6 Nov 2016 - 21:54
Reed pensait avoir esquivé le coup de couteau dans la cuisse, mais son esprit était concentré sur trop de choses à la fois. La grande main du nègre dans sa nuque, qui le pinçait très fort — comme le lapin et la porte —, lui arracha un grognement animal. Reed tira plus fort sur les cheveux de Raven, refusant de lâcher prise tout de suite. Il planta son regard clair dans le sien, presque amusé qu'il lui résiste ; il n'en attendait pas moins. Le sang du nègre coulait sur sa face de cuir, son odeur de porc lui assaillit les narines, et un milliard de couleurs se mouchetaient sur sa rétine. Le monde n'était qu'un mélange de rouge, de noir, et de son. Il alla lever son bras, dans le but de porter un autre coup sur l'oeil de Raven, mais il le sentit foncer.

Rapidement, Reed jeta un regard au mur, il pesta entre ses dents. Avant que Raven n'atteigne le mur, comme un boulet de canon explosant dans le flanc d'une église, le jeune homme le relâcha. Il se laissa glisser au sol, et il fit une roulade sur le côté ; il évita de justesse le taureau nègre. Il voulut se relever, il cracha au sol, sa jambe tremblait. Le sang coulait depuis sa cuisse, son nez n'était qu'une brûlure puissante, s'étendant dans tout son visage.

Aucun des deux ne devait sous-estimer l'autre.

Et les attaques dans le dos, c'était la spécialité de Reed. Ses doigts étaient serrés autour de son surin, son regard bleu brillait. Il fondit sur Raven, en dépit de la douleur, et quand il voulut à nouveau bondir sur lui, il s'arrêta d'un coup. Sa jambe refusa de bouger, il ne s'écrasa pas au sol, mais son mouvement l'arrêta, comme si on venait de le mettre en pause. Reed coula un regard sur sa blessure.


«... Tsss... »

Lorsqu'il avait roulé au sol, l'adrénaline lui avait masqué la souffrance, et le « crac » qu'il avait entendu n'était pas un de ses os. Mais la lame de Raven, qui s'était cassée en deux dans sa cuisse ; il prit plusieurs profondes respirations. C'était pénible, sa jambe était prise par des centaines de fourmis, si bien que Reed dû la secouer pour tenter de courir vers Raven. Il alla s'élancer, quand une grosse voix grave tonitrua :

« ROWE ! LÂCHE TON ARME TOUT DE SUITE ESPÈCE DE NAIN ! »

Reed avait sa lame levée dans les airs, il se tourna vers le gardien. Ils étaient arrivés trop vite ; ils arrivaient toujours trop vite. Voilà déjà qu'ils sortaient les matraques, les tasers, et se dirigeaient vers eux. Quatre hommes — au moins — pour maintenir la rage de Raven, deux autres pour lui. Reed n'était pas d'humeur à obéir. Aussitôt qu'on le toucha, il tenta de donner un coup de couteau dans la gorge, on lui attrapa le bras.

« Vous êtes chiants. »

Cracha le jeune homme. Il se retrouva la joue au sol, le sang salissant son pantalon, et son visage. Il fixa Raven, malgré la position, malgré l'énorme différence de taille, les yeux de Reed restaient méprisants. Il n'avait pas besoin de faire 2m10 pour se croire supérieur aux autres ; et en un sens, il l'était. De par son intelligence, ses réflexes. Comme Raven. Dans des domaines différents. Il parvint à gronder quand on lui passa les menottes, et qu'on le releva :

« Il va partir, tu crois quoi ? Que ça va se calmer ? Non, jamais rien ne sera calme ici. Tant que je serais vivant, sale nègre, je buterais les tiens. Encore et encore. »

Malgré ses paroles, Reed était calme, on le frappa dans le flanc, puis on le tira loin de Raven. Pourtant, sa voix éraillée, semblable à celle d'un chanteur de Hard Rock s'élevait toujours avec hargne :

« Je débarrasserais la terre de ta race. Ton air de tranquillité, elle est finie, sale violeur, espèce de chien maigre ! »

On menaça Reed du taser, il se contenta de hausser les épaules. On le tira loin de Raven, on le força à rentrer dans le bâtiment, tout en prévenant les infirmiers qu'il y avait trois blessés, dont un à la frontière de la mort. Avant de quitter son champ de bataille, il hurla une dernière fois à Raven :

« SOUVIENS-TOI ! BLOOD IN ! BLOOD OUT ! »

Mais là, c'était surtout son sang qui s'écoulait, une marée rouge imbibant son pantalon orage de prisonnier. Son crâne scalpé s'enfonça dans l'obscurité, et après le passage à l'infirmerie, on le jeta en isolement.

Comme si ça allait lui faire peur.

Depuis qu'il avait trouvé sa famille, ses frères, Reed n'avait plus aucune raison d'avoir peur de la solitude. L'Aryan Brotherhood avait toujours été là pour lui. Et lui, il était temps qu'il reprenne son règne en mains, qu'il saigne, encore et encore, tous ces porcs nègres.

Il n'en resterait qu'un.
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Ven 11 Nov 2016 - 13:06

Raven fonçait droit dans le mur, tel un bulldozer pour exploser le petit Reed et en finir avec ça. Oui c’était un plan assez simple, surtout que cet abrutit s’agrippait aux cheveux du grand noir qui ne SUPPORTAIT pas qu’on touche à ses dreads blanches, hommage ridicule à un amant torturé et violé par un gang néo-nazi à San Quentin. Mais Reed sembla comprendre son plan car il se laissa tomber au sol, et si Raven n’avait pas freiné à temps en se retenant à bout de bras contre le mur, il se serait lui-même pris le choc des briques dans la tronche.
Il fit volte-face immédiatement et fusilla Reed du regard, non aucun des deux ne devait sous-estimer l’autre. Il allait se jeter sur lui à nouveau, il l’avait touché une fois, il pouvait le refaire ? Il gronde, il va rugir, il sent encore le sang couler le long de sa joue, ça pue, c’est dégueulasse, il s’essuie du revers de la manche et en fou plein dessus. On dirait un mauvais film de zombie entre son sang et celui de Reed. Il crache par terre et le toise froidement, s’avançant lentement vers lui. Il va lui faire la peau, c’est certain.



C’était sans compter sur la délicate intervention des gardiens. Fuir ? Pourquoi pas. Mais ce n’était pas tant utile dans le cas présent. Ils finiraient tous les deux en isolement, et tant pis pour leurs blessures. Et fuir ne ferait que prolonger la durée d’isolation. Comme si tous deux ne passaient pas déjà assez de temps enfermés.
Reed se défendit, Raven aussi, hurlant en enfonçant son poing dans la mâchoire d’un des gardiens, puis dans le bide d’un autre, les deux autres furent plus chanceux et plus réactifs, car ils n’attendirent pas plus longtemps pour taser le monstre noir, qui sous l’impulsion, tomba à genoux devant eux dans un grondement rauque. Putain ça défonce ces conneries là.

« FILS DE CHIENS ! »

On lui attrapa les bras, on lui passa les menottes, il cracha encore au sol en cherchant à se débattre mais sans grand succès, l’électricité l’avait comme vidé de ses forces. On le fit se lever, son regard se planta dans celui de Reed, et il tenta d’avancer vers lui, même sans ses mains il pouvait se battre.
Les gardiens arrivaient toujours trop vite.

« Une fois qu’il sera parti, on te défoncera Reed ! C’est ta mise à mort que tu signes ! BLACK POWER ! » Hurla-t-il à son tour, la rage déformant son visage.

Il haïssait les gens comme lui. On le tira en arrière, mais Raven n’avait pas fini, il donna un violent coup de pied dans les couilles du gardien qui l’avait tazé plus tôt. Ce dernier tomba au sol en pleurant sa mère, ce qui eut comme réaction de faire rire Raven, il avait pitié de ces pauvres matons qui avaient vraiment un job de merde.

Raven n’avait pas peur des menaces vociférées. Pour avoir frappé les gardiens, il n’était même pas conduit à l’infirmerie, de toute façon, il avait juste le crâne entaillé, ce n’était pas grand-chose, le sang allait bien s’arrêter de couler. On le jeta en isolement, et il resta debout dans la pièce, à attendre, fixant la porte.

Les blancs ne règneront jamais sur cette prison. Et si Haydhaänn disparaissait vraiment, il ferait tuer les brebis galeuses une à une, détruisant le troupeau, il serait le loup qui les dévorerait un à un, gardant Reed pour le dessert. Il les détruirait tous ces sales violeurs, tueurs, briseurs de famille.


Il n’en resterait qu’un.  


[Fin du RP]
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